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Sentimental/Romanesque
hersen : J'ai fait de la poterie
 Publié le 06/07/18  -  17 commentaires  -  16949 caractères  -  112 lectures    Autres textes du même auteur


J'ai fait de la poterie


« Tout le monde est doué. Il suffit de trouver le chemin qui mène à ses aptitudes et de puiser en soi la force de les développer. »


Le training supervisor a fait une pause. J'étais assise au premier rang, je m'arrange toujours pour être bien placée, et j'ai vu, vraiment vu, qu'il m'a regardée droit dans les yeux une fraction de seconde et il a dit :


« Toi, oui, toi. Tu peux le faire, tu dois le faire. »


Et la salle a éclaté sous les applaudissements. Le huitième stage de développement personnel « Le meilleur pour l'entreprise, le meilleur pour vous-même » venait de prendre fin.


J'étais secouée. En dehors des compétences mises au service de mon poste, finalement, qu'est-ce que je sais faire ?


Très impliquée dans mon travail, j'ai suivi beaucoup de sessions comme celle-ci. Elles représentent des maillons formant une chaîne. Cela me permet de me fixer des objectifs et de les tenir. Mon ami dit que oui, ça, pour être une chaîne, c'en est une belle. Il est un peu comme ça, Benoît, pas toujours encourageant. Mais on s'aime tellement.


Dans quel domaine serais-je douée ? Car c'est bien cela qu'il me faut découvrir. En dehors de ma profession, évidemment. Il faut que ce soit un projet aux antipodes de mes aspirations pour me révéler entièrement à moi-même, comme on l'a expliqué au stage. J'ai réfléchi à ce que j'exècre. Pas tant de trucs que ça, en fait. Je suis bonne fille et sais m'adapter. Ah si ! Une chose dont j'ai horreur : la saleté. Chez moi, c'est nickel. Au bureau, tous mes collègues savent qu'ils n'ont pas intérêt à poser leur tasse de café n'importe où. J'abhorre les taches. Sinon, je suis très cool. C'est toujours ce que dit Benoît quand je lui fais remarquer que ses chaussures sont sales et qu'elles laissent des traces sur le carrelage. Il m'enlace et me dit, au moins, t'es cool, toi. De ce côté-là, il me hérisse un peu les poils des bras, mais je reconnais, pour avoir longtemps cherché un mec, je l'avoue pour être tout à fait franche, que je dois passer sur certaines choses. Appris pendant le deuxième stage, « savoir transformer les faiblesses de nos partenaires en atouts ». C'est professionnel, bien sûr, mais ces formations sont intéressantes justement par leur aspect universel. Je m'empresse de les mettre à profit dans ma vie personnelle. Pour le plus grand bien de notre couple, je dois le dire. Benoît est plus mitigé sur ce point, mais je lui pardonne, il ne travaille pas dans une grosse entreprise comme celle qui me fournit la satisfaction d'appartenir à un tout.


Ce dernier stage a déclenché une introspection bénéfique. J'ai très honnêtement cherché ce qui me dégoûterait le plus. J'ai vite trouvé ! Ce qui vraiment m'écœure, c'est d'avoir les pieds dans la boue. C'est dégueulasse. Pardon de m'exprimer ainsi, mais il n'y a vraiment pas d'autres mots, c'est carrément dégueulasse. La terre mouillée qui colle aux chaussures. Rien que cette idée me révulse. Mais j'ai pensé que je pourrais utiliser tous les outils mis à ma disposition pour mener à bien mon projet, tout en me préservant. Abordé en stage numéro trois, « savoir se préserver en s'impliquant ». Je peux tout simplement acheter une paire de bottes. À ce stade, j'étais vraiment très satisfaite. Premièrement parce que porter des bottes serait une expérience inoubliable, deuxièmement parce que je me sentais « la faculté de rebondir, quel que soit le problème ». Stage numéro six.


J'ai donc investi dans une paire en véritable caoutchouc d'Asie. Estampillée Commerce Équitable. Au moins, j'étais sûre que les braves producteurs de cette matière toucheraient une rémunération. Je n'ai pas lésiné, le modèle à deux cent cinquante euros m'allait comme un gant, très seyant notamment au niveau des mollets. Moulant, mais pas trop. Galbant, pour être exacte. Ce fut une bonne surprise. Peut-être même que l'un de mes jeans pourrait s'assortir. Je me sentais prête.


Mais prête à quoi ? Ce fut ma question suivante.


Munie de mes belles bottes, je ressentais déjà moins d'appréhension pour mon projet.

Un stage dans une ferme ? Avec des jolis animaux que j'aimerais beaucoup. Je prendrais des selfies, plein de selfies que j'enverrais à mes collègues. Et à Benoît. Car là-dessus, je demeurais intraitable, c'est un chemin de croix que je dois faire seule. Benoît ne m'accompagnera pas. Je reconnais qu'il a tout de suite compris et n'a pas insisté. J'ai apprécié.


J'avais tort. Pour la ferme. Comme quoi, il ne faut jamais avoir d'idées préconçues et « savoir s'adapter, quoiqu'il en coûte ». Stage numéro quatre. Le plus drôle est que j'ai passé un temps fou à surfer sur le Net pour trouver ce qui tout bêtement m'attendait chez la boulangère du village de mes parents. Oui, je m'y rends chaque troisième dimanche du mois. Elle est adorable, la boulangère. Sur le comptoir, à côté du plateau où est déposée la monnaie, un tract aguichant sur lequel il était écrit : Poterie, pottery, olaria, Töpferei. Déjà, rien qu'à ces mots extraordinairement chantants, c'est tout un exotisme qui me sautait à la figure. J'ai pris un flyer et j'ai téléphoné le soir même. Je sais, c'est un détail, mais c'est pour bien faire comprendre ma volonté. Stage numéro sept : « Ne laissez jamais les autres décider pour VOUS ».


Un homme, aimable bien que doté d'un fort accent, me répondit que je serais la bienvenue à son stage de poterie, sans rien d'autre que la glaise pour extérioriser mon Moi. J'ai spécifié que je possédais une paire de bottes. Il a laissé passer quelques secondes avant de me répondre vraiment gentiment qu'en bottes ou pieds nus, seul compte l'objet qui sort de nos mains, libérant notre esprit par la pérennité de la création. Dire que j'ai tout compris serait abusif, mais justement, ce fut pour moi un signe de ce que je devais faire pour me dépasser, me révéler à moi-même et enfin comprendre mon don. Je n'ai rien dit à Benoît. Non pas par méfiance, enfin si, un peu quand même, mais surtout parce que je voulais que ce projet soit intrinsèquement le mien. J'ai donc arrêté des dates et lorsque je lui en ai enfin fait part, il m'a dit, t'as raison, de temps en temps faut s'éclater un peu.


Et me voici aujourd'hui, les bottes dans le coffre de la voiture, à l'orée d'un chemin qui me semble bien cabossé de nids-de-poule (je connais ce vocabulaire de mes recherches pour un stage à la ferme) et je ne sais que faire. Jamais je n'avais imaginé conduire sur ce genre de sentier. Une pancarte,


Poterie, pottery, olaria, Töpferei =>


indique en lettres tout en coulures que c'est bien par là. Je m'engage très prudemment. J'ai toujours été, et j'en suis fière, quelqu'un de raisonnable. Si cela n'était pas pour ce projet qui me tient tant à cœur, je rebrousserais chemin, je pense.


***



Karl-Shiva m'accueille très chaleureusement, d'un peu trop près peut-être, mais j'apprécie de n'être pas livrée à moi-même parmi, il faut bien le dire, un groupe de personnes étranges. Elles sont assises par terre, en cercle, et Shiva revient au centre après s'être détaché de moi. Chacun se présente. Luis, Josepha, Ananda, Trevor, Ginette et d'autres encore.


Moi c'est Sylvia.


Il poursuit son explication. Je suis un peu en retard, mais on ne me laisse pas le temps de m'en expliquer. Ce qui me contrarie légèrement car j'aime que les choses soient claires et nettes. Tant pis.


Le training supervisor, qui est Karl-Shiva, donc, explique que la terre est vivante. Qu'elle se laisse apprivoiser pour qui sait prendre un chemin personnel. Je suis scotchée ! Stage numéro neuf ! Je n'en reviens pas et j'écoute mal la suite.


K-Shiva entraîne ensuite le groupe vers ce que je prends pour un amoncellement de vieilles reliques en bois. Ce sont en fait les tables de travail. Des palettes empilées. Du contreplaqué recouvre celles du dessus. Des tas d'argile sont disposés et nous sommes censés prendre ce qui nous convient, pétrir la matière et se laisser inspirer. Je demande où sont les gants, car K-Shiva, au téléphone, m'a dit que tout était prévu. Il me montre un seau d'eau au pied des palettes pour à la fois se laver les mains et humidifier l'argile. Je suis un peu décontenancée. Josepha vient m'embrasser. Cette familiarité m'étonne, mais je m'adapte.


Mon premier essai est révoltant. Je dois prendre de l'argile et la malaxer entre mes deux paumes pour « donner mon énergie à la terre qui, en retour, me donnera la Force ». Si l'argile se réchauffe assez rapidement au contact de mes mains, (de mon corps magnifique, me souffle Luis qui a de très longs cheveux et une odeur assez forte), j'en ai plein partout et je me demande déjà quel détachant j'utiliserai pour faire disparaître ces taches rougeâtres. En plus, il fait grand soleil et j'ai un peu chaud. Je me demande si les bottes sont une bonne idée, je transpire et j'ai horreur de ça. De plus, à force de tripoter ma glaise, elle gagne en élasticité et j'ai du mal à gérer. Josepha, cette personne fort sympathique mais qui, pour une raison que j'ignore, s'est mise à moitié à poil, et quand je dis à moitié, je parle du haut, pour être précise, me dit qu'au bout d'un certain temps de pétrissage, il faut se lancer. K-Shiva a l'air très occupé, affalé sur un vieux siège de voiture à l'écart sous un chêne, à se rouler ce que je crois être une grosse cigarette.


Dans cet environnement que je ne suis pas encline à qualifier de favorable, je commence à réfléchir à mon œuvre. K-Shiva a eu le temps de me glisser, quand je me suis installée à ce tas de planches, que « chercher les complications ne serait que manque d'humilité ». Donc je laisse tomber l'idée d'un pied de lampe imitant le bois tourné et me concentre sur la recherche d'une idée. Ananda, d'ailleurs, salue mon initiative lorsque je lui en fais part. Je lui demande en retour ce qu'il envisage avec son tas de glaise jusque-là intouché. Il me répond qu'il laisse son esprit flotter au-dessus et me propose de se mettre nus, puisqu'il fait chaud. Je lui réponds tout net, car en fait je commence à prendre mes marques dans ce groupe, sans juger car on ne sait jamais de qui on apprendra le plus (stage numéro cinq), que si j'enlève mes bottes, ce sera pour enfiler des baskets que j'ai pris soin d'apporter. Je le sens songeur, plutôt que déçu. D'une certaine façon, il me fait penser à Benoît.


Ça me fait plaisir de penser à Benoît au milieu de ce qui me paraît être, sans vouloir médire, une bande de hippies. Comme si, en m'intégrant, je lui prouvais que je suis plus, peut-être, que ce qu'il pense de moi. Nous sommes très attachés l'un à l'autre, ce n'est pas la question.


Je commence à me sentir bien dans ce monde étrange et je sens que je me forge une expérience inoubliable. Un sentiment de liberté grandiose m'envahit : je suis capable de remplir mes objectifs, capable de me surpasser. Cet instant de lucidité favorise ma décision de modeler une tasse. Une humble tasse. Je me mets à la tâche avec application. Je la veux un peu étroite sur son assise et s'évasant doucement jusqu'au rebord que j'envisage de décorer. Je suis concentrée sur mon travail et je n'ai pas remarqué qu'Ananda s'est couché sur la table, nu comme un ver, que Josepha s'est enduit le haut du corps, dévêtu, d'argile dégoulinante, que K-Shiva dort dans son siège de deux CV et que Luis est debout derrière moi. Je le sais car ses mains sont posées sur mes épaules. Les autres, un petit groupe de cinq ou six avec lequel je n'ai pas spécialement eu de contact privilégié, semblent être partis. Je me rappelle vaguement Ginette et Trévor...


Ma tasse prend forme, j'en suis à ajouter une anse fine. Tandis que par des mouvements de va-et-vient je roule un peu d'argile sur la table avec mon index et mon majeur, d'une saleté repoussante mais j'aviserai plus tard, je me sens des ailes ; j'ai créé un objet de mes mains. Une intense fierté, que je ne cherche pas à dissimuler, me gonfle toute. Et pourtant, c'est une chose si simple dont, jusqu'à ce matin, j'ignorais qu'elle pût exister. Luis me masse maintenant les épaules, mais si doucement, si doucement…


K-Shiva enfin se réveille, baille et se gratte les fesses, les mains glissées dans son pantalon flottant. Je suis très gênée de devoir assister à ce spectacle, je dois l'avouer. Il se dirige vers les tables de fortune sur lesquelles nos œuvres, assez peu nombreuses, attendent, séchant au soleil. Ma tasse a eu un petit coup de mou, les bords ont une fâcheuse tendance à s'affaisser. Ceci m'embête. Je fais un geste pour redonner à l'objet la forme initiale, déjà suffisamment peu conforme, lorsque K-Shiva m'arrête. Il déclare avec un grand calme que la terre vit, je dois lui laisser sa force et son espace. Qu'importe ce que l'œil voit, dit-il, c'est l'âme qu'il faut considérer.


À ce stade, j'étais vraiment sur la même longueur d'onde que le groupe.


Considérant ma tasse qui s'étale, je me saisis d'une poignée de glaise que je me mets à malaxer. Je laisse aller mes doigts. La matière est douce au toucher, elle répond à chaque pression que j'imprime. Il me semble à un moment donné que j'ai fini de la pétrir. Je pose ce qui n'est qu'une poignée de terre sur une planchette, l'objet est achevé. Une chose informe, une suite de vagues.

Luis s'assoit à côté de moi et Ananda libère la table. Shiva s'installe et pose ses mains sur une motte d'argile. Il se met à la pétrir d'abord à pleines paumes, puis du bout de ses doigts si fins, si gracieux dans leurs mouvements. Ses gestes sont doux. Il lisse des formes rondes et enfin étire, du bout de trois doigts rassemblés, ce qui sera un bec d'oiseau. Avec une petite pique de bois, il creuse pour former des ailes. Et voici un oiseau, un objet si touchant qu'on a envie de le prendre au creux de la main. Une fois l'œuvre posée sur une planchette de bois, K-Shiva se lève. Je comprends que le stage est terminé. C'est à ce moment-là que je vois l'œuvre de Luis. Son tas d'argile, presque intouché, comme un pan de montagne aux arêtes prononcées et puis, de l'autre côté, collé à la montagne, un petit village, perdu dans ce minéral. Seules trois maisons sont réellement visibles, les autres se fondent dans la montagne. Par petites touches, tout au long de l'après-midi, il a conçu et réalisé cette étonnante sculpture, restée quasiment en terre brute. Et pas un instant je ne l'ai vu travailler.


Moi, j'ai fait une tasse merdique qui s'effondre. Et une plage...


Le jour décline et j'ai de la route, sans compter que je travaille à neuf heures demain. Que j'ai un sérieux nettoyage à faire sur ma personne. Mes ongles sont dans un état épouvantable.


Chacun m'enlace avant mon départ, sauf Josepha, recouverte d'argile qui se fendille. Elle plonge une main dans le seau d'eau puis se l'applique sur la poitrine, l'imprégnant de terre. Je n'ai pas le cœur de la repousser en invoquant ma chemise blanche déjà tachée quand elle écarte mon col et qu'elle plaque sa main sur ma poitrine, laissant une empreinte brun rougeâtre.


Je sais que je quitte un endroit paisible, hors de mes normes. Luis me dit que si on se rencontre de nouveau, on serait bons. Et peut-être que j'aime bien l'idée d'avoir quelque part en ce monde une personne prête à me retrouver. Je dépose la planchette sur laquelle gît ma tasse, qui a perdu son anse mais je la recollerai, sur le siège arrière de la voiture, sur un journal.


Lorsque je me saisis de ma « plage », K-Shiva me dit, non, laisse-la ici, on fait la cuisson dimanche prochain, il faut qu'elle sèche.


Et la tasse ? Non, tu peux l'emporter.


C'est Luis qui m'explique que les poteries doivent reposer avant d'être cuites pour être fixées pour l'éternité, ou plutôt, se ravise-t-il, pour une part de l'éternité.

Le chemin de retour me paraît beaucoup trop court. Je n'ai pas le temps de faire une synthèse objective de ma journée. Je veux sans doute y mettre trop de détails qui empêchent une analyse lucide ?


Je suis bien, voilà la vérité ; je suis fière comme un gamin à qui on vient d'enlever les petites roues de son vélo. J'avance toute seule. Et je vais tout raconter à Benoît. Dans le détail.


Ou presque.


Lorsque, arrivée dans ma rue, je veux prendre la tasse, elle est mal en point sur sa planchette. En trois morceaux. Je ne vois pas Benoît sortir de l'immeuble. C'est lui qui m'interpelle. Il me regarde comme s'il a de la peine pour moi. Oui, je lui dis, j'ai fait de la poterie, mais la tasse est cassée. J'ai envie de pleurer. Pas à cause de la tasse. À cause du gros sac que mon ami porte sur l'épaule, le gros sac qu'il avait quand il est arrivé chez moi.


Il m'embrasse et il me dit doucement, ça va aller, Sylvia, ça va aller. Nos routes se sont croisées, c'est tout.


Et, rajustant le sac sur son épaule, il s'en va.


Je le regarde partir.

Et je pense à ma plage.

Dimanche prochain, j'ai cuisson.



 
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   GillesP   
10/6/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai bien aimé le ton de cette nouvelle, mi-naïf, mi-amusé. Je me suis un peu perdu dans les évocations des différents stages, que j'ai d'ailleurs trouvées un peu appuyées et pas totalement utiles. Par ailleurs, quel est l'intérêt de la première scène (le stage numéro huit)?

Mais ce qui a apporté mon adhésion, c'est l'écriture épurée et pourtant littéraire. Rien d'ampoulé dans cette nouvelle, et pourtant j'ai perçu sa valeur littéraire.

Merci pour cette lecture.
GillesP

   in-flight   
11/6/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Deux grilles de lecture sont possibles:

1. Une analyse psychologisante (tendance femme soignant ses névroses par des stages de développement personnel)

2. Un récit ironique qui montre l'absurdité de ce type de stage.

C'est sous ce deuxième angle que je me suis saisi de votre histoire. Et je me suis bien marré car vous poussez les curseurs très loin dans l'aberration et les éventuels ravages que peuvent véhiculer ce genre de coaching collectif. L'individu, à qui on lustre l'égo à la cire, semble sans repères, voguant de séminaires en séminaires à la recherche de réponses à des questions qu'il ne se posait même pas. En recherche d'identité j'allais dire.

A la fin de ma lecture, j'ai songé à l'incipit (« Tout le monde est doué. Il suffit de trouver le chemin qui mène à ses aptitudes et de puiser en soi la force de les développer. ») et me suis dit que vous bouclez la boucle d'une façon rocambolesque: finalement cette femme est douée pour faire fuir les hommes :-)

Un bon moment, même si j'ai toujours un doute sur mon interprétation... On est quand même en sentimental/romanesque.

Peut-être suis-je un grand pervers s'esclaffant devant le malheur des autres? Oh, mais que vois-je? Un stage de développement personnel adapté : "Acceptez l'autre dans sa différence" (notez l'emploi de l'impératif !)

REMARQUES:

Un homme, aimable bien que doté D'UN fort accent

le malaxer (dans) entre mes deux paumes pour

   plumette   
12/6/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
j'ai failli me détourner de ce texte parce qu'il commence par un mot anglais: training supervisor !
une histoire écrite au 2ème degré avec une ironie qui fait mouche mais qui verse aussi parfois un peu trop dans la caricature.
je n'ai pas compris pourquoi, pour se réaliser la narratrice doit absolument aller puiser dans ce qui lui fait horreur.
Dans le cours de la narration, la narratrice change de temps et c'est dommage. ( "je peux tout simplement acheter une paire de bottes. a ce stade , j'étais vraiment très satisfaite" Pourquoi pas "je suis" à la place de j'étais ? Idem pour la suite où les temps se mélangent sans que l'on comprenne toujours pourquoi.

le rappel des thèmes des différents stages au fil du récit est amusant.

Je n'ai pas aimé la caricature vraiment appuyée des participants au stage de poterie, il y avait sûrement moyen de faire plus subtil.

Quant à la chute, elle parait plaquée là, sans grand lien avec le reste. Pourquoi Benoit quitte-t-il Sylvia? le lecteur n'en saura rien.

Un texte qui me laisse perplexe, dont je crois bien comprendre l'intention et qui, à ce titre pourrait trouver sa place dans la catégorie humour.

Bonne continuation


Plumette

   Louison   
13/6/2018
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai bien aimé le fond de l'histoire, et cette fin qui montre que ce n'est pas si grave que ça finalement pour Sylvia qui a trouvé en elle une sorte de paix. Mais je me demande si ce texte ne gagnerait pas à être élagué par ci, par là. Notamment dans les agissements des personnages.
Une remise en question intéressante cependant.

   SQUEEN   
21/6/2018
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai bien aimé la touche d'humour soulignant le côté pimbêche de la narratrice. Beaucoup de détachement dans l'histoire de cette rupture pas très surprenante. J'ai apprécié cette absence de pathos, ces rencontres improbables, cette naïveté qui amène de la fraîcheur à l'exposé de cette vie plutôt creuse. J'ai vraiment aimé son côté décalé qui ne doute de rien. Lecture plaisante, merci. SQUEEN.

   Coline-Dé   
7/7/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai beaucoup aimé ce texte, qui épingle avec causticité les dérives des stages de développement personnel.
Mais ce qui m'a le plus séduite, c'est la façon subtile d'évoquer la relation avec Benoit, toute en déni. J'adore quand l'auteur réussit à faire comprendre au lecteur le contraire de ce que ses mots semblent dire !
Le texte est plein de légèreté et d'humour, l'écriture alerte, rythmée.
Il est intéressant d'avoir mis en parallèle la psychologie du personnage avec le stage qu'elle entreprend ( elle est en attente de forme, comme la terre qu'elle malaxe et on comprend ses appréhensions !)
Bref, un bon texte pour moi, bravo Hersen !

   macaron   
7/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Beaucoup de dérision dans ce parcours du combattant de stages d'épanouissement personnel. Le stage "poterie" est très sympa, et l'argile une matière ingrate, mais s'il faut passer par là...Le ton est juste, un rien de naïveté et un désir d'être meilleur ou simplement d'aller bien, si commun à nous, pauvres humains.

   Anonyme   
7/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Hersen,

J’aime beaucoup le début, l’écriture est simple, directe, efficace. Je me suis sentie tout de suite embarquée, c’est ce que j’attends en premier d’un texte qu’il m’embarque.
Le personnage principal est assez bien brossé, Sylvia est autocentrée, cherche un cadre, une ligne tracée de stages en stages qui la guide. Cadre qui finit par l’enfermer et l’éloigner des autres, entre autre de son compagnon.

Sur le fond, ce que je ne comprends pas bien c’est qu’elle cherche son don dans ce qu’elle aime le moins. Qu’elle fasse une sélection de ce qu’elle n’aime pas pour surtout ne pas y aller de ce côté là d’accord, mais y aller pour trouver son don ? Là je ne saisis pas, mauvaise digestion des stages de développement personnel par Sylvia, peut être ? Si c’est ça, ce n’est pas assez développé pour le coup, car elle a l’air de suivre très sérieusement et à la lettre ce qu’on lui dit. Il me semble que cela aurait dû être présenté comme aller du côté de ce que l’on n’aime surtout pas pour se trouver davantage, pour sortir de ses sentiers battus ce qui aurait été une bonne médication pour Sylvia, mais là je ne saisis pas.
L’humour et l’ironie présentes en continu sont légères et agréables.
Ce qui est extrêmement surprenant, c’est comment une personne assez obsessionnelle sur la saleté parvient assez facilement à supporter l’atelier de poterie et ses organisateurs. Cela pourrait être une révélation pour elle, bien sur, mais cela aurait mérité de montrer le chemin de croix que cela représentait, là c’est présenté trop rapidement, trop facilement, je pense.

Ce stage de poterie semble libérateur, lui permet de sortir de son enfermement et des directives de ses stages, le paradoxe veut que cela la remette dans un nouvel enfermement, ce qui compte maintenant c’est la cuisson de sa plage alors qu’elle vient de perdre son compagnon. Je trouve cette chute bien vue.

Ceci dit, c’est ce que je comprends du texte peut être que je suis à côté de la plaque. Peut être manque-t-il quelques fils pour bien suivre les intentions de l’auteur.

Merci pour cette lecture.

   Pepito   
7/7/2018
Salut Hersen !

J'ai pas regardé la "forme" (évasée ou pas ;-), ici c'est secondaire. Voilà du bon gros délire comme j'aime. La description en creux d'une pôvre fille aussi coincée que naïve, est top. La description du gros pipi* est au moins aussi bonne.
Comparer les délires de ces stages modernes pour neuneux de grosses boutiques avec les délires new age de babos sur le retour, est une riche idée.

Je suis pas venu pour rien sur ce bain de boue assis et je me suis gondolé comme une mer aux vagues agitées (avant cuisson). La petite lueur d'espoir finale laisse penser que les stages pot-pot sont plus efficaces que les coach moderne. ^^

Grand merci pour cette kriture !

Pepito

* j'ai mes références. ^^

   Donaldo75   
7/7/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour hersen,

J'ai beaucoup aimé cette nouvelle.

D'abord, elle est franchement bien racontée, avec de l'humour, un regard aigu sur les relations entre les personnes, dans un couple, dans l'entreprise, dans un groupe de travail. L'angle de vue, Sylvia, qui ressemble fortement à pas mal de mes clientes cadres d'entreprise, permet justement d'insister sur certains points comme le dépassement de soi, l'envie de se transcender même à travers des travaux de tous les jours, la lucidité retrouvée. Le personnage de Benoit est également bien placé, en ombre chinoise sauf à la fin.

Et je me suis bien marré.

Bravo !

Don

   Anonyme   
8/7/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Hersen,

Je ne suis pas sûre d'être objective-stage n°1, mais j'ai vraiment adoré découvrir cette nouvelle.
L'humour est présent et délicat.
La situation très "actuelle" image du monde du travail -celle que je garde du temps où je travaillais, mais j'imagine que c'est "pire".
Et le chemin des salariés-parfaits mais cherchant à l'être plus- entre stage de développement personnel, stage plus techniquement indispensable à l'entreprise et au poste qu'elle a bien voulu nous accordé en son sein.

À aucun moment, je n'ai trébuché sur un mot, une phrase, une expression (je ne suis pas cependant une lectrice avec à son compteur 10 livres à la semaine).

La longueur de cette nouvelle, est "intermédiaire" à mes yeux. Je lis souvent celles de moins de 5000 signes, rarement au delà.
Bon, il se trouve que tu écris poésie et nouvelles et que j'ai le projet de passer dans cet espace -des nouvelles- qui m'attire et m’effraie.
Tout ceci pour te dire que je n'ai à aucun moment regardé "combien il me reste de pages avant d'en finir ?".

J'ajoute que derrière le côté humoristique, on peut extrapoler et se mettre à réfléchir à ses "jeunes cadres dynamiques" qui depuis le berceau ont entendu : "travaille, tu dois réussir, tu dois être la/le meilleure, tu dois gagner beaucoup d'argent pour ton bonheur" et qui un jour, la trentaine arrivant s'achètent des bottes en caoutchouc et découvrent des plaisirs de la vie dont ils ignoraient tout.

Bravo et merci du partage !
Éclaircie

   Anonyme   
8/7/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
La pauvre, elle a bu la tasse...

J’ai beaucoup aimé...ça ma évoqué des ressentis divers et variés...absurdité du développement personnel universel fabricant de dociles consommateurs et petits employés sans importance et remplaçables...le côté glauque laissant penser à une secte des manipulateurs de glaise...de l’erotisme en douce brume...de l’humour délicat...bravo à toi hersen

   hersen   
8/7/2018

   Anonyme   
8/7/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Hello hersen,

Il y a quelque chose de terriblement pathétique dans ce récit. Cette fille qui cache son mal être en arpentant les stages d'accomplissement personnel ou professionnel. Jusqu'à complètement nier son histoire de couple sur le déclin. Comme si elle préférait trouver autre chose sur lequel se concentrer, plutôt que d'affronter ce qui cloche réellement dans sa vie.

En ça ton histoire est vraiment bien foutue.
On en rencontre partout des gens comme ça. Bon là, Sylvia est particulièrement gratinée. Son manque de discernement est affligeant. (j'adore la scène où ses collègues du stage de poterie se dénudent... la grosse cigarette)

Après, je trouve qu'il manque quelque chose. Peut-être que la narration à la première personne est compliquée pour vraiment faire ressortir le ressort comique de l'ensemble.
Pour moi, Sylvia tergiverse trop. J'aurais aimé de l'humour dans son auto-analyse, quelque chose entre la lassitude et l'auto-dérision, que j'ai cherché et sur lequel j'ai finalement tiré un trait.
C'est un choix d'auteur, ça imprime une ambiance... mais ça empêche une réelle appropriation du personnage.
Pour moi, Sylvia manque de profondeur, et ça s'applique également à son approche (ou sa manière de narrer) de l'épisode poterie, qui au final est l'épisode Benoît, mais on la voit s'y référer jusqu'à la nuit des temps comme la fois où j'ai fait de la poterie.

En fait, je ne sais pas si mon avis va pouvoir t'aider, car j'oscille vraiment entre deux sentiments en fin de lecture.
D'un côté j'ai trouvé que le personnage était assez bien mené.
D'un autre côté j'ai trouvé que l'histoire, tout en étant caricaturale, ne parvenait pas à décoller réellement, à m'apporter un petit plus original et accrocheur...

Cela dit, l'écriture reste agréable, la lecture aisée... donc dans l'ensemble le pari est tenu. Mais pour moi il aurait fallu quelque chose qui rende l'ensemble unique et inoubliable.

Avec mes excuses pour le ressenti mitigé, et la note qui l'accompagne, dénotant plus de mon sentiment d'inachevé en fin de lecture que de la qualité intrinsèque de l'écrit.

Merci pour le partage et au plaisir de te relire :)

   Perle-Hingaud   
9/7/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Hersen,

J’ai aimé dès les premières lignes, sûrement à cause du second degré que tu instaures dès le début. Et cette façon de faire penser ta narratrice, ta façon de « l’envisager » : crédule, optimiste, naïve, gentille. Elle a une vraie humanité, ce qui fait plaisir à lire. Et grâce à ses premiers mots, lorsqu’on arrive à ça :
« Mon ami dit que oui, ça, pour être une chaîne, c'en est une belle. Il est un peu comme ça, Benoît, pas toujours encourageant. Mais on s'aime tellement. »
on sait que ça va mal finir, cet amour-là, qu’elle se monte le bourrichon, comme disait ma mère.
Je pense que tu peux élaguer quelques phrases sur l’abondance des stages, je me suis un peu perdue dans ce passage.
Même si la situation, les personnages croqués sont tous drôles (enfin, sauf Benoit, que tu arrives, indirectement et en très peu de mots, à bien dépeindre, bravo…), ma préférence va donc à la narratrice : elle est attachante, cette Sylvia, et j’espère du fond du cœur que la cuisson se passera merveilleusement bien !
Merci pour ce texte dont je suis sûre qu’il me restera en mémoire grâce à son humour bienveillant.

   vb   
10/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Hersen,

J'ai bien aimé votre texte. Comme d'habitude, je le trouve bien écrit. Je n'avais pas vu venir la chute, mais a posteriori elle est en effet bien logique, donc très bien. Je lui ai aussi trouvé un bon humour et il m'a fait souvent sourire. Merci!
Ce que j'ai particulièrement bien aimé dans la chute est le fait que Sylvia se décide à retourner chez les hippies. À eux aussi il faudra qu'elle pardonne certaines choses! J'ai trouvé ce retournement de situation très bien vu.

J'ai cependant un problème avec le personnage du narrateur qui m'a semblé trop caricatural. Oui, c'est vrai: il y a des gens qui se comportent comme cela (j'en connais), mais cela ne les rend pas automatiquement intéressant comme personnage littéraire.

Je viens de lire un roman de Simenon (Maigret en meublé) où un personnage (la propriétaire du meublé en question) est aussi, comme Sylvia, extrêmement naïve. Le fait qu'elle n'est pas le narrateur (et certains détails que donne le narrateur à son sujet) fait que l'on se pose toujours la question de savoir si elle est aussi idiote qu'elle ne le paraît. Ici, dans votre texte, cette question ne se pose pas (en tous cas pas à mes yeux) et empêche donc le lecteur d'éprouver de l'empathie pour Sylvia.

Dans le roman dont je parle, le personnage de la propriétaire considère son entourage comme entièrement gentil (son mot est "charmant"). C'est le cas aussi pour Sylvia qui chaque fois interprète les actions des autres de manière positive ("Mais on s'aime tellement", "je crois être une grosse cigarette", etc...). On se rend bien compte que Sylvia idéalise son entourage, mais le fait que vous avez décidé d'écrire à la première personne empêche le lecteur de se faire une image plus complexe des personnages secondaires qui, comme le narrateur, restent dans la caricature, le monodimensionnel.

Pour le style, évidemment, c'est bien écrit. Je me suis cependant heurté à quelques difficultés:
"J'avais tort. Pour la ferme." Pourquoi? Il manque à mon goût une courte explication.
La phrase "Tandis que ... mains" me semble mal construite. La subordonnée introduite par "tandis que" ne se termine pas de manière claire. Il y a aussi une incise avec un "mais" sans virgule devant qui gêne. Ne faudrait-il pas des tirets autour de l'incise et une virgule avant le "mais"? Mais je chipote car je crois qu'il faudrait diviser cette phrase en deux ou trois.
La concordance des temps et la ponctuation sont un peu bizarres dans la phrase "Luis me dit que si on se rencontre de nouveau on serait bons." Je l'écrirais plutôt : "Luis me dit que, si on se rencontre de nouveau, on sera bons." mais il y a d'autres possibilités comme "Luis me dit que si on se rencontrait de nouveau on serait bons." par exemple.
Pourquoi n'utilisez-vous pas les "deux point ouvrez les guillemets" dans le discours direct "il m'a dit, t'as raison, de temps en temps faut s'éclater un peu."? Personnellement je trouve ça plus clair.

   Lulu   
12/7/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour hersen,

Je viens de découvrir ta nouvelle et l'ai fortement appréciée ! Un vrai bonheur de lecture… Pour ne t'avoir pas lue depuis longtemps, je dois dire que tu as rudement progressé. Je me souviens d'une époque où tu étais un peu confuse dans l'emploi des temps. Ici, le présent s'écoule pour rendre l'action vivante et est parfaitement maîtrisée.

J'ai aussi aimé la longueur des phrases, impeccable ! C'est vif, entraînant, et l'on suit Sylvia facilement dans ses pensées, ses actions. L'ensemble est très fluide, et donc a fortiori agréable à lire.

J'ai aimé la subtilité de certaines pensées, ou certaines phrases, comme "Cette familiarité m'étonne, mais je m'adapte", ou "D'une certaine façon, il me fait penser à Benoît"... Je trouve, mais ces exemples sont juste des exemples, que l'ensemble est très riche.

En fait, je n'ai pas lu de second degré spécialement. J'ai vraiment pensé que notre chère Sylvia pouvait être une personne en tant que telle. Je n'ai pas, pour ma part, perçu d'ironie majeure. J'ai plutôt lu le profil et la vie d'une personne (personnage) attachante qui, certes, fait du développement personnel, mais pourquoi pas ? Cela se respecte, et la poterie (ou la céramique), pourquoi pas ? D'ailleurs, pour être honnête, tu m'as donné envie de m'essayer à cet art qui doit être bien sympa. Je me passerais, toutefois de ce délire de se mettre nu… (sourire).

J'ai aussi bien aimé la chute. Je ne l'attendais pas, et suis pour cela très bon public pour les nouvelles, car je suis toujours ou presque agréablement surprise ! Ici, c'est bien vu.

J'ai trouvé ton personnage bien attachant… et ai été en somme vraiment séduite par la qualité de ton écriture.

Je ne suis pas loin du "passionnément", mais c'est le "beaucoup", flèche vers le haut qui me vient d'abord dans le sentiment.

J'aurai assurément un grand plaisir à te relire !

Bonne continuation.


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