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Disciplus
24/6/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Espace lecture
Cette histoire de vol par omission se lit sans pouvoir convaincre le lecteur. Le ton général uniforme et le manque de rythme en font un article de journal. Une chute en deuxième degré vient clore le récit. parce qu'en fait= à dire, pas à écrire center* ??? Surgit à la lecture : Irmengard sait ou ne sait pas que João est mort ? comment? Elle fouille le courrier chez son voisin ? Comment connait-elle ses intentions ? chouriço ou cchouriçoou? Concordance des temps à revoir (que les voisins déposent quand il est parti dans les collines) parce qu'en fait= à dire pas à écrire center* ??? |
Asrya
28/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Ce qui est certain, c'est qu'avec un titre pareil, on se doute que "l'enveloppe" est au centre de la nouvelle, et qu'il ne faut pas la lâcher d'une semelle afin de cerner le fond de cette histoire.
Et elle arrive bien tôt cette enveloppe, on comprend donc qu'il s'agira d'argent, et que quelque chose sera également en lien avec Joao et Justino. La narration est intéressante, j'ai particulièrement apprécié la manière d'insérer les dialogues, les conversations sous cette forme implicite. C'est bien mené, on comprend, on arrive plutôt bien à suivre cette conversation de format atypique. Le lecteur ne reste pas assis à côté, il est plutôt invité à s'immiscer parmi les personnages, c'est intéressant, intelligemment écrit. Il y a suffisamment de détails descriptifs pour que l'on s'imagine l'ambiance, et suffisamment d'interactions entre les personnages pour que l'on s'y plonge sans problème. Peut-être que le passage entre Irmengaard et Justino, au début de la nouvelle est un peu longuet, que cette histoire de permaculture n'est pas primordiale ; ou alors c'est nécessaire si on prend en compte plutôt la "permaculture humaine", où l'humain et les interactions humaines sont placées au centre du fonctionnement social. Ce qui pourrait apporter un peu de rythme et de fondement à la bienveillance d'Irmengaard à l'égard de la famille de Joao. Peut-être, moui, je ne sais pas. Le reste du récit nous englobe gentiment dans ce moment de vie, pas si simple à vivre et à surmonter. Sentiment de honte, de culpabilité, qui s'efface derrière la compréhension et le pardon implicite d'Isidora. L'humain est mis face à ses défauts ici, mais également face à sa capacité à se surpasser. Une ôde délicate au "courage" moral après avoir commis des méfaits. Peut-être serait-ce une nouvelle à faire lire à de nombreux politiques... Qui sait... Merci pour le partage, Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
Donaldo75
30/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J’ai bien aimé cette nouvelle ; le style d’écriture est plutôt sobre. La narration ne comporte pas trop de détails – un défaut que je lis dans d’autres nouvelles et qui souvent phagocyte le récit – mais suffisamment pour exposer le contexte et embarquer le décor à la lecture. L’usage de la troisième personne ne désincarne pas l’histoire car elle est bien racontée ; les personnages prennent du corps et ne ressemblent pas à des poupées théâtralisées. Ce n’est pas mon type de nouvelle préféré mais je reconnais volontiers qu’il y a de la matière littéraire dans ce texte dont la teneur me rappelle les écrivains français des années soixante-dix dont la spécialité était le monde rural avec son aridité, sa sobriété.
C’est réussi. |
Perle-Hingaud
6/7/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour hersen,
L'écriture est immersive, j'aime les détails et l'ambiance donnée. Je comprends l'intention du scénario mais je ne sais pas pourquoi, ça ne fonctionne pas pleinement pour moi. Je regrette, je crois, l'appui trop évident sur la morale. Pourtant, l'histoire se tient, les personnages sont bien présents. Peut-être aurait-il fallu un écueil plus marqué ? Ne pas proposer Irmengard en incarnation de la justice ? Ceci dit, l'aspect relatif à la vie quotidienne est très visuel, par exemple l'almanach, et les atermoiements de Justino sont bien saisis. ... et l'intransigeance douce d'Irmengard est également plausible, donc, désolée, je constate un petit caillou dans ma chaussure sans arriver à l'attraper. Un ressenti, qui ne vaut que pour moi, bien entendu. A bien vite ! |
Malitorne
7/7/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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À travers cette nouvelle on reconnaît bien là ce qui fait ta vie, sans avoir la présomption de te connaître parfaitement : le Portugal, les plantes et les gens. Somme toute c’est bien normal, nous sommes pétris de ce qui nous entoure. D’ailleurs je ne peux m’empêcher de faire un rapprochement avec toi et Irmengard, l’étrangère installée en terre lusitanienne.
Je ne pouvais qu’apprécier ce cadre qui répond à une sensibilité propre, mon attachement à la ruralité et à ses rapports sociaux particuliers. Ainsi le portrait de Justino est finement brossé, un homme simple qui assume difficilement le poids de sa faute. Il ne faudra pas que la voisine pousse beaucoup pour l’amener à expier son geste. Il aurait pu la rembarrer mais non, sa conscience le juge. Tu aurais pu aussi rajouter le regard du Christ quand on connaît la ferveur portugaise. Quelques réserves sur Irmengard, personnage quand même pas très crédible sur le fond. Déjà le nom, puis son emprise sur Justino, sa hauteur de vue, en font une créature trop littéraire à mon sens. L’écriture déroule sans anicroche. |
hersen
9/7/2023
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Vilmon
9/7/2023
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Je crois qu’on n’aimera pas mon commentaire. Un mépris de plus ou de moins...
Je perçois ce récit comme un piège pour le lecteur : il mentionne très peu les intentions de ses personnages, portant le lecteur à tirer ses propres conclusions. L’histoire vogue en surface, c’est une suite de gestes sans décrire leurs motivations, il ne présente pas les réflexions du personnage principal, encore moins de cette voisine mentionnée très vaguement. Mon interprétation du récit : un agriculteur généreux conserve une enveloppe de paiement et sa voisine intellectuelle, hautaine, prétentieuse et peu respectueuse lui fait la morale et l’oblige à agir selon sa méthode. L’agriculteur porte régulièrement à sa voisine des œuf et des tomates, sans recevoir aucun remerciement. Il lui offre des conseils gratuits de son expérience, elle ne l’écoute pas, ne respecte pas son jugement et n’en fait qu’à sa tête. Il ne se plaint pas des chiens de sa voisine pour maintenir une bonne relation de voisinage, il la respecte, alors qu’elle laisse vagabonder ses chiens à saccager et merder le terrain de son voisin. Il semble même que les chiens préfèrent être chez l’agriculteur que chez la voisine. La voisine se gausse de l’almanach de l’agriculteur de façon arrogante. L’agriculteur ne dépense pas l’argent, il la laisse dans l’enveloppe, il a peut-être bien l’intention de payer, mais le récit ne raconte pas ses intentions ni ses motivations. Et ce vague crée des pièges dans ce récit. On ne connaît pas la profondeur de la relation entre l’agriculteur et l’excavateur. L’agriculteur sait-il que le décédé laisse une femme et des enfants sans le sou? Quel est l’état des finances de l’agriculteur? A-t-il payer de sa poche pour dégager le camion qui entravait la route? Comment la voisine a su qu’il n’avait pas payé? Pourquoi la voisine se soucie du sort de la femme et des enfants, les connaît-elle? On aurait tendance à qualifier l’agriculteur de sans cœur et de voleur cependant, sa voisine est loin d’être une bonne personne, elle semble ne vouloir qu’assouvir son besoin de faire une bonne action pour accéder à son propre état de grâce. J'ai apprécié ma lecture, la structure linéaire facilite la compréhension des événements, la lecture est fluide. Je ne côte pas d’appréciation afin d’éviter la perte de ces précieuses plumes, mais c'est sans doute prétentieux de ma part de croire que mon poids puisse influencer ainsi. Vilmon |
Atoutva
25/8/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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J'ai essayé de lire. J'ai tout lu. Mais décidément, non, je n'ai pas apprécié. Je ne supporte pas les grossièretés dans un texte qui se veut littéraire.
Désolée. |