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Vilmon
4/8/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Je reconnais ce texte pour l'avoir lu dans le défi de nouvelle 7. :-) Je reprends mes commentaires de l'époque ! J’ai bien aimé. Je ne sais pas trop comment le narrateur et Rocky ont évolué en rocher, mais je m’en fout. Ce qui est important est l’espoir de retrouver les siens, croire à la fin de leur misère, puis la déception pour un manque de communication. L’évolution les a trop éloigné de leur origine que les autres ne les reconnaissent plus. Il y a là une métaphore, je crois. Une fin triste, mais c’est là une répétition de l’histoire de l’envahisseur et des envahis. J’ai trouvé l’introduction un peu longue, mais je comprends qu’il faut laisser le temps au lecteur d’apprivoiser cette « société » et de mieux comprendre avant l’arrivée des humains, pour augmenter le clivage. Un récit bien monté avec la mention de situations originales. |
papipoete
5/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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réflexions/dissertation
Personnellement, j'ai fait parler bien des créatures non dotées de la parole... mais une planète ne m'était pas venue à l'idée ! Et je découvre un subtile mélange, entre chose et humain ( une étoile de la galaxie et sa " grand-mère du temps... " ) se nourrissant de cailloux, mais qui pourraient venir à manquer ! NB c'est souvent drôle, très original, mais aussi pathétique... quand personne ne vient rendre visite à cette héroïne, à part ces deux personnages ( qui ont deux yeux comme autrefois ) très tendre aussi, quand ces visiteurs ne font de ces " pierres " que miettes, qu'ils viendront prendre lors d'un futur voyage. Le clin d'oeil à Rocky est fort bien trouvé ! Nous terriens, quand nous n'aurons que des cailloux à sucer... Une fable fort originale bien écrite, par un " Devos pierro galactique ! " papipoète |
senglar
25/8/2022
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Commentaire effacé par l'auteur
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Donaldo75
12/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je ne peux que dire que ça c'est de la SF comme je l'aime ! Non seulement, le début pose une certaine philosophie de la vie - oui, la vie peut prendre de multiples formes et nous ne sommes qu'au début de la compréhension de son mécanisme - avec de l'humour - j'adore cette idée de sucer des cailloux, ça en devient presque addictif - et une sorte de naïveté. Et puis, viennent les humains. Ce qui suit me fait penser à la chanson de Jacques Brel intitulée "les singes" et je trouve que la nouvelle prend de l'ampleur à ce moment là et qu'elle reboucle bien avec le début. Je ne sais pas en combien de temps elle a été écrite mais elle est brute de fonderie, un diamant dans sa gangue.
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Anonyme
25/8/2022
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Modéré : Commentaire trop peu argumenté.
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JohanSchneider
25/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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C'est beaucoup mieux que de l'anthropomorphisme qui souvent manque son but ou sombre dans le ridicule.
C'est du minéralomorphisme ou de l'anthropominéralisme, qu'importe au fond, c'est brillant d'inventivité et de drôlerie. |
Vincente
25/8/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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J'ai marché à fond avec ces cailloux penseurs.
Excellent tout ce déroulé existentiel qui fonctionne sans coup férir. Rien à redire mais tant à citer parmi toutes ces trouvailles poético-philosophique que je n'en extrairai aucune de peur de dilapider leur situation exceptionnelle dans ce récit si inspiré, au risque d'en émietter la concrétion révélatrice… Pour replacer cette évocation dans une configuration moins insolite, nul besoin de gesticulation ou d'extrapolation délicate, car ce qui apparaît en filigrane se calque en souplesse sur un schéma très humain où, à rebours depuis une des dernières phrases, "l'argent ne se mange pas, petits, l'argent ne se mange pas", la préfiguration d'un glissement civilisationnel se cale sur ce qui nous arrive depuis les conséquences de plus en plus implacables de notre avenir climatique, puis terrestre, puis cosmique… on peut l'imaginer déjà, bien que peu y auront pensé, ce paradigme de notre existence minéralisée où des vestiges de nos intelligences perdureront, "contemplant l'infinité" même avec le "sentiment qu'elle est un peu fini"… Ravi d'avoir participé à cette aventure... ! |
Cyrill
26/8/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Bonjour Hersen,
Sur un ton gouailleur, notre narrateur lapidaire nous conte son histoire et on croirait, à bien des égards, qu’elle est humaine. Problèmes de ressources, vue bornée ( représentée par ces mignons cyclopes au champ de vision à deux dimensions ), indécision face à l’urgence, questions existentielles. De bons mots émaillent le récit, comme « on broie de la pierre » que j’ai d’abord lu : on boit de la bière. Et bien d’autres. Pourtant l’humain vient d’ailleurs puisqu’on n’est pas sur la Terre telle qu’on pourrait se l’imaginer après le désastre écologique, ce que j’ai cru au départ. L’humain vient de sa propre planète exsangue pour exploiter l’exploitable : rien de nouveau donc sous le soleil ou ailleurs. Un conte philosophique et plein de poésie inventive qui soulève mille questions. Merci, Hersen, pour cette lecture réjouissante ( ! ) |
Eskisse
26/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Hersen,
Une nouvelle qui frappe par l'imagination qui y est à l'oeuvre, avec ces suceurs de cailloux, ces combats lapidaires, et ces yeux au champ de vision rétréci et qui nous invite à réfléchir à l'éternelle puissance des colonisateurs, au désir de conquête de l''homme et à ses soeurs le pillage, l'exploitation pour l'argent. ( elle me renvoie au Supplément au voyage de Bougainville de Diderot) Merci |
hersen
26/8/2022
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Perle-Hingaud
27/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai beaucoup aimé cette nouvelle du défi! J'adapte ici mon commentaire initial:
Quelle chouette idée, ces cyclopes suceurs de cailloux ! L'écriture est vive et parsemée de trouvailles toutes plus amusantes les unes que les autres. C'est très visuel. Il y a l'imagination, fertile, mais pas uniquement: elle est au service d'un fond, d'une cause que je retrouve texte après texte, une vision de l'humanité et de ses dérives qui est la marque de l'auteur. Rien n'est gratuit ici... bravo pour avoir concilié fantaisie et gravité. Quelques remarques: je n'ai pas trop compris l'utilité dans l'histoire des lasers, ceux d'avant les envahisseurs. La toute dernière phrase ne me parait pas utile, j'aurais bien achevé ma lecture sur la précédente. Une phrase parmi d'autres qui m'a fait sourire: "Les soirs de lance-pierre, chacun peut imprimer ses revendications et la lancer à la volée, les messages se croisent, on rigole bien… et on ne décide rien." La fin est triste, mais donne aussi, en dénonçant la cupidité humaine, du sens au texte. Merci pour cette lecture très agréable ! |
Corto
28/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Cette nouvelle crée habilement un monde inconnu et j'ai été séduit rapidement.
La description de ces êtres suceurs de cailloux qui nous sont tellement étrangers est une belle trouvaille et le mode de vie plein d'imagination. J'ai apprécié tout ce qui concerne la notion de Cyclope, cet œil unique qui permet même de faire un clin d'œil et de communiquer avec son ami. La notion de vivre en suçant des cailloux est iconoclaste et en même temps avertissement aux terriens qui se soucient trop peu de ce qu'il leur restera à manger, lorsque de sécheresse en canicule, de guerre en pillage, d'inconscience en avidité, ils auront épuisé les aliments habituels de leur "vie d'avant". L'arrivée des cosmonautes apporte une vision pessimiste: le pillage des ressources est décidément sans limite…et sans respect pour toutes les formes de "vie". J'ai admiré l'ambiance créée par cette nouvelle, ce qui est rare chez moi peu attiré d'habitude par la SF. Bravo. |
plumette
28/8/2022
a aimé ce texte
Bien
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hello Hersen
je me décide à commenter ce texte que j'ai lu avec attention 2 fois pour en extirper toutes les saveurs. Créer un monde de cyclopspatiaux qui se nourrissent en suçant des cailloux et dont l'activité principale est de faire des pique niques en se racontant des conneries , réussir à faire tenir tout cela dans une certaine cohérence, arriver également à transmettre une vision ( plutôt sombre) du devenir de notre humanité , voilà qui dénote une sacrée imagination ! ce texte , s'il ne m'a pas vraiment séduite par son ambiance un peu trop SF à mon goût, m'a intéressée. J'ai trouvé que l'utilisation du monologue intérieur avait ses limites car la voix du personnage et les notions qu'il développe ressemblent trop à la voix et aux préoccupations d'un humain du 21 ème siècle. Mais pour ma part, je serais bien en peine d'inventer un langage cyclospatial...et des pensées itou! A te relire bien sûr! |
Pepito
1/9/2022
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Salut Hersen,
Ben dis donc, tu t’es bien éclatée ! Oups ! "on a le laser à tous les étages"… faut jamais hésiter sur celles-là, excellent ! "si on n’est pas capable d’aller bien chez nous, faut aller voir ailleurs."… là, j’ai un doute. ^^ "ne fait rien d’autre que de passer le temps le plus agréablement possible. Parce qu’au bout du compte, on n’a rien à faire. "… pourquoi j’ai l’impression que tu parles de moi, là ? ;-) Un "combat lapidaire" c’est ce que les d’jeunes appellent une punch-line ? Une super histoire de concasseurs mécaniques de l’espace que Kubrick va t’acheter dans pas longtemps. Ah bon, il est mort… t’es sûre ? Ben ce sera Calvino, alors. Tout à fait son genre, cette histoire. Un bon gros délire et avec une morale à la fin, en plus ! |
Pouet
6/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Slt,
je ne sais si l'herbe est verte ni si la chair est faible ou que le cher est fort. J'ai pensé aux conquistadors du XVème siècle foulant le "nouveau monde" et à leurs successeurs de la ruée vers l'or. Si l'heure fait des ruées, le Temps, lui, semble immuable. Hier comme aujourd'hui. Demain comme toujours. Jamais comme avant. L'appât du gain, cette appât rance de l'avoir. Tas de miroirs brisés. Le ton décalé de cette nouvelle pleine d'inventivité sert fort bien le fond et dit les choses qu'elle a à dire de façon ludique et parfois émouvante. |
Blitz
20/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Vraiment original et le style est très fluide. On se laisse embarquer sans problème. Vous prenez quoi au fait?
Des combats lapidaires... il fallait l'oser. Quelques pointes d'humour qui me semblent incongru ("le trou du cul de l'espace", "un truc de ouf"...) |