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Anonyme
14/6/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ça fait plaisir de lire une dénonciation de la morosité ambiante, voire des contraintes sanitaires (et même si, rationnellement, je ne suis pas vraiment d'accord avec le propos rebelle), qui passe par l'absurde, un absurde vigoureux, rigolard sur la fin. Foin des jérémiades ! (De ce point de vue, l'insistance sur la boule froide et dure au creux du ventre me casse quelque peu l'ambiance, je choisis de ne pas m'y attarder.)
Je pense que cette fin aurait beaucoup plus d'impact en réduisant radicalement cette partie : Un rire inextinguible, un rire Franc gratuit, (...) un roulement de rire sonore, joyeux, vivant. C'est la Révolution, que diantre, ça fuse ! Moi lectrice, je souhaiterais être davantage bousculée par cet élan, ressentir la hâte de vivre... La toute fin en italique, me dis-je, pourrait elle aussi avantageusement se faire resserrer. Bien sûr à vous, auteur ou autrice, de voir. Outre l'idée de base, quelques notations m'ont bien plu, notamment parler à quelqu’un qui existe vraiment. Ça m'a fait penser aux innombrables robots téléphoniques avec lesquels on doit se colleter quand on cherche un renseignement... |
Anonyme
18/6/2021
a aimé ce texte
Bien
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C’est très bien écrit et l’idée de ces bocaux de larmes et ces sacs de rire est vraiment très originale et se lit agréablement. Mais sur la fin de cette histoire, il y a du flou, beaucoup de flou. Enfin c’est ainsi que je le ressens car j’avoue n’avoir pas vraiment bien tout compris. Dommage ! car ce texte m’a tenu en haleine en grande partie.
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ANIMAL
21/6/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte très intéressant et bien mené, qui décrit une société où les humains en cage sans barreau n'ont plus même le droit de se rencontrer et de rire.
Monde de cauchemar, confiné, peut-être pas si lointain qu'on l'imagine. Mais la graine de la révolte germe malgré tout car l'humain est ainsi fait. Malgré la peur du châtiment, la curiosité engendre le courage et l'esprit de sacrifice n'est pas mort. Vraiment une bonne nouvelle d'anticipation que j'ai lue avec plaisir. |
Myo
22/6/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une société grise et terne où le rire est proscrit car source d'extravagances, où tout est contrôlé, où manque cette chaleur essentielle au bien-être de chacun.
Le début m'a fait penser au livre " le magasin des suicides" de Jean Teulé. L'histoire est accrocheuse et originale avec de belles petites trouvailles et le style simple et efficace. Je suis un peu déçue par la fin qui n'est pas, à mes yeux, à la hauteur de l'originalité du reste. Mais, j'ai pris malgré tout grand plaisir à vous lire. |
Donaldo75
11/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Jai relu cette nouvelle décalée dont je n'ai peut-être pas compris tout le sens mais qui possède une bonne dose de poésie. Je trouve que c'est une manière originale de traiter le thème, pas facile au demeurant surtout en nouvelles, et cette idée permet d'enrichir le catalogue des œuvres proposées sur Oniris. C'est comme ça que je le vois en tout cas et pour cette raison j'apprécie beaucoup cette réponse au concours; elle démontre que c'est fructueux de proposer des concours car celles et ceux qui tentent leur chance en envoyant des textes amènent de la fraicheur et de la vitalité, essaient des chemins nouveaux. Pour ça et pour la qualité narrative, ce nuage d'idées, je ne peux ue dire bravo. |
aldenor
12/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Brillante idée que cette révolution contre les dictatures par le rire !
La note surréaliste et le climat de folie ambiante me font penser à certains textes de Gogol. Pour ce qui est du thème général du concours, vous y répondez parfaitement à mes yeux. |
Tiramisu
17/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai bien aimé votre nouvelle. Elle est originale et bien traitée et très loin d'être superficielle. J'avais lu quelque part qu'en plusieurs décennies on avait perdu un temps non négligeable de rire par jour. L'émotion dominante dans nos sociétés est la peur et sans doute la tristesse. Inventer que le rire ne peut être vendu que sous le manteau, bien vu, et que l'on peut être condamné pour ça. Et la vie dans les k.j.b aussi ... Votre texte illustre parfaitement la citation. Merci pour cette lecture. |
plumette
19/7/2021
a aimé ce texte
Bien ↓
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ce texte me laisse une impression mitigée :
il est bien écrit, et l'idée de cette société où le rire est contrôlé est très intéressante et fort bien développée pendant toute la partie qui se passe dans le magasin. on sent la solitude, la peur, le désir , tout ça est très bien rendu. mais sur le fond, j'ai deux interrogations qui ont entravé ma lecture. Quelle est la finalité de ce petit commerce mis en place par "l'organisation" ? Il y aurait sans doute beaucoup à dire là-dessus. Et surtout, comment le narrateur est-il en possession d’un rire Franc? Il me manque un peu d’équilibrage entre ce qui est livré pour la compréhension et la cohérence et ce qui est laissé à la libre appréciation du lecteur. le thème est très présent, c'est aussi un bon point. |
vb
23/7/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Quel beau texte! Vraiment très original. Merci.
J'ai pensé à Brasil de Terry Gillian. J'ai beaucoup aimé votre manière de traiter les dialogues. Cela donne un texte très fluide qui se lit d'une seule traite. L'idée du changement de narrateur pour les textes en italique m'a aussi beaucoup plu. Je suis aussi satisfait de la fin douce amère. Une révolution pure et simple aurait fait trop guimauve. |
GillesP
2/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Voilà une dystopie originale et bien menée de bout en bout ! J'avoue qu'au début de ma lecture, j'ai un peu buté sur quelques phrases manquant de naturel selon moi, mais une fois que j'ai été pris par le thème, je n'ai plus lâché le texte. Vraiment, c'est une bien belle façon d'évoquer la morosité ambiante.
GillesP. |
hersen
10/8/2021
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Anonyme
3/11/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Après avoir lu cette nouvelle et en avoir compris la fin, il me vient une citation énoncée par Balzac, au XIX e siècle : "On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs", autrement dit ici "on ne fait pas la révolution sans en sacrifier son porte parole".
Cela reste très difficile d'imaginer un tel sacrifice pour ceux qui ont réussi à capter, entendre et comprendre le message de ce commerçant révolutionnaire, qui veut transformer la prédominance des larmes par celle du rire, toutes sortes de rire. Mais la satisfaction, le rire de satisfaction du commerçant, montre que son sacrifice est bien peu comparativement à ce qui le remplit de fierté et de satisfaction : la victoire du rire sur son territoire ! C'est un texte très original qui m'a bien plu, à la lecture, et qui prouve bien que le rire est un effet de groupe, un acte nécessairement collectif et social, et qu' "il est rare qu'un homme seul ait envie de rire". Bravo pour ce texte original et merci pour la lecture :) |