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Angieblue
19/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Oui, l’humain et sa soif de conquête, l’humain et sa part d’ombre, l’humain insatiable… En effet, après la terre, pourquoi ne pas piller les autres planètes …?
L’écriture est maîtrisée et plutôt habitée. Vous avez un style assez riche. Le désenchantement, la vacuité, l’obscurité sont bien décrits. Vous arrivez à nous plonger dans cette ambiance amère où l’humain tourne en rond quand il n’est pas rassasié, en position de domination, ou confronté à de nouvelles tentations. Le parallélisme entre les deux époques de conquêtes est bien rendu, et, dans les deux cas, la lumière symbolise le peuple qui sera oppressé. Mais, attention, votre vision est assez manichéenne et pessimiste avec cette « Santa Maria du futur ». L’humain a peut-être évolué et appris des erreurs et crimes passés. Il est peut-être capable d’apporter, lui aussi, de la lumière. Il n’est peut-être pas condamné à cette préférence du « sombre, toujours et encore » … La chute est également réussie d’un point de vue formel, mais attention, en raison du titre de votre nouvelle, elle n’est pas ouverte, ce qui est peut-être dommage… En somme, un récit bien maîtrisé, bien symbolique qui donne à réfléchir sur la nature humaine et la part d’obscurité qu’elle semble traîner comme un fardeau, une fatalité, une ombre… |
jeanphi
21/4/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Superbe nouvelle.
La maîtrise des deux styles d'écriture complètement différents est subjuguante. La première partie est pour moi la plus éloquente et tient du récit poétique. Désespoir trivial et description d'une rare finesse. Cette narration paraît lumineuse à posteriori. Le style de la seconde partie colle parfaitement avec l'histoire. Désespoir émotionnel, compassionnel, personnel et collectif. (La description des humanoïdes n'est-elle pas trop sommaire, simple élément de la narration, certes, en y repensant, cela m'interroge.) J'arrive à bout de force sur votre point final, redoutant d'avoir compris ce qu'il advient de génocidaire dans cette exode expansionniste et pilleuse. Une pénombre toute humaine que vous dépeignez avec pertinence. Le tout entre dans la catégorie réflexion/dissertation, mais il faudra vous attribuer quelques larmes par dessus les plumes que je vous souhaite bien entendu. |
Perle-Hingaud
25/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Rythme, style, destin et fatalité, j'ai bien aimé ce texte, fond et forme. Je me demande s'il n'y a pas un " chuinter" de trop, mais depuis mon téléphone, c'est un peu compliqué de retrouver. Merci de me pardonner si j'ai affabulé.
Pour le respect du thème, pas de souci selon moi, l'ombre et la lumière sont présents aussi bien physiquement que métaphoriquement ! Un texte simple dans sa construction, mais efficace et agréable à lire, ce qui est tout ce que je demande. Et la chute est bonne, c'est le petit bonus ! :) Merci ! |
Donaldo75
27/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
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L’écriture est alerte, marrante parfois, même si l’usage du temps s’est un peu fait aux dés. C’est décalé, pas désagréable à la lecture. Je n’ai pas réellement compris l’histoire et pourtant dans mon cerveau j’ai l’impression que les deux parties se recoupent comme si j’avais deux faces différentes d’une même pièce. C’est étrange comme sensation. Je ne sais pas si ce texte résisterait à une analyse poussée, du genre « cerveau gauche » avec comparaison des détails entre-eux, confrontation avec la réalité, recherche d’une cohérence, pleins d’autres trucs pour voir si c’est réaliste alors que moi je vois de la poésie désordonnée certes mais une volonté d’imaginaire débridé.
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Anonyme
30/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
n'aime pas
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Ce qui, je crois, me gêne dans votre nouvelle, c'est l'insistance avec laquelle elle porte son message ; j'ai l'impression qu'elle me le tonitrue aux oreilles par le biais d'un porte-voix à cinq centimètres de distance. Catégorie onirienne de « Réflexions/Dissertations », d'accord, mais malgré l'effort de narration que je salue, à ce stade vous avez pulvérisé la porte ouverte à coups de bazooka, me dis-je.
Par ailleurs, le parallèle fustigeant l'esprit de conquête humain s'effectue sur deux parties que je trouve mal articulées entre elles. Le lien, c'est que le capitaine du vaisseau spatial vient de lire une relation de la découverte de l'Amérique, et à mes yeux c'est artificiel. Cela dit, l'écriture m'a paru agréable, expressive. Cette phrase : Les filins apportaient des poissons, tous plus hurluberluesques les uns que les autres. est selon moi décalée à cause du mot « hurluberluesque », ne convient pas au contexte du récit à ce point. Mon avis, rien d'autre. |
Cyrill
31/5/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
Je suis, tout d’abord, conquis par une écriture à la fois légère et musarde – et l’humour est probablement une des choses les plus difficiles à partager ! La première partie, conquête d’un temps passé, use fort bien de ce ton de dérision que le recul historique permet. On arrive donc dans ce présent de science-fiction par le truchement d’une lecture, c’est bien imaginé, je trouve. Présent où la conquête a changé de dimensions. En l’état des connaissances, il ne permettra pas de retour en arrière. Outre celle-ci, nombreuses problématiques s’ouvrent à partir de là : que faire de la connaissance, «aller voir ailleurs, là où c’est propre plutôt que de nettoyer chez nous. » , « que cherchons-nous, finalement, à toujours courir droit devant, si ce n’est pour fuir notre propre vacuité, notre incapacité à être contenté ? ». La lumière, ici, est représentée par ce qui brille et attire, offert en présent comme un éternel recommencement de l’histoire. Et Gordon, qui préfère l’ombre... Gordon : sage ou pusillanime ? Je regrette que la réflexion me soit un peu trop prémâchée par le protagoniste, je pense qu’il y avait pour le lecteur – du moins un comme moi - suffisamment de matière à creuser dans l’histoire elle-même. En même temps je comprends que vous, auteur, ne vouliez pas qu’on passe à côté de vos intentions, mais j’ai trouvé cela trop insistant. Merci pour la lecture. |
senglar
14/6/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
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Bonjour,
Je voudrais signaler que la thématique (pour reprendre le mot d'Asrya) n'est pas ''ombre et lumière'' mais ''ombre et lumières'', allons relire les vers de Jaccottet. Ou bien ces vers étaient-ils là pour (épater) la galerie ? Entre familiarités, parfois maladresses (''Tant de temps'') et comique, parfois involontaire, j'avoue être resté perplexe à l'issue de ma lecture, un peu charmé aussi cependant tant l'histoire m'a paru exotique sautant d'une aventure passée (livresque et historique) à une aventure de science fiction, de découvertes en découvertes, en vue d'exploitation des autochtones et des lieux comme toujours. L'homme y promène éternellement sa part d'homme pour gâcher les parts de lumière qu'il croise sur son chemin. Je suppose que cela peut être une vision du sujet, plus ou moins, en tout cas bien plus que chez d'autres. Transposons donc puisqu'il faut transiger mais c'est bien Jaccottet que l'on aura assassiné dans l'intitulé de ce concours. La Santa Maria (Pourquoi ''le''?) était une caraque (navire finalisé à l'époque des Croisades. Bien vu pour votre thème), le navire de Christophe Collomb flanqué de deux caravelles à l'époque des Grandes Découvertes. |
Disciplus
30/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Style alerte dans les premiers paragraphes qui s'enlise quelque peu dans le pathos en seconde partie.
L'écriture est vive et agréable. Les personnages peu esquissés (âge, physique...) -Le capitaine de la Santa Maria était l'espagnol Juan de la Cosa- Rubrique science-fiction - Trop loin du thème du concours. Parallélisme et imbrication entre les deux époques préjugeaient d'une bonne nouvelle. C'est presque le cas. J'eus préféré que le jeu soit approfondi, que le rapprochement soit plus étroit (Vaisseau, voyage, vie à bord, approche, terre). Ressenti personnel. Dans la seconde partie, il est beaucoup (trop) misé sur le psychique et les émotions d'un Gordon fataliste, résigné. Prêchi-prêcha contre l'homme expansionniste, mauvais et destructeur. Réflexions personnelles de l'auteur(e)? Plaisir de la lecture étouffé. Lourdeurs : Tant de temps de mer Il n'y a pas eu un seul instant trace de souci de savoir le jour commença son labeur de jour Aplanètir |
Asrya
1/6/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Un style relativement guilleret tout au long de la nouvelle. Un texte qui a le mérite d'avoir pris une direction singulière par rapport aux autres récits proposés pour le concours.
L'aspect "ombre" / "lumière" est abordé de manière ténu mais est bien présent pour se coller au thème du concours. Le texte nous permet de nous projeter dans l'état du comportement humain et ses travers ; travers qui le suivent d'époque en époque. Rien ne change. Il n'apprend pas tant que ça, ou alors oublie à terme. La manière de raconter est agréable, on se projette aussi bien dans l'ambiance passée que celle du futur. Peut-être que le récit est un poil trop court ceci-dit et qu'il ne permet pas vraiment de s'abandonner dans l'univers futuriste qui est présenté. Certes il y a un équilibre assez intéressant entre la quantité de texte sur l'époque passée et l'époque futuriste, mais peut-être que noyer le poisson, nous plonger dans un dédale de possibilités, de réflexions, d'autres choses dans l'époque futuriste, aurait permis de rendre la chute plus saisissante. La fin, ouverte, permet à chacun de s'imaginer ce qui se passe ensuite. Rien ne change ? Ou Gordon fait "mieux" ? Libre à chacun de s'immiscer dans l'ombre, ou la lumière. Un parti pris intéressant dans le contexte du concours. Un bon moment de lecture en somme, qui aurait, à mon simple avis, mérité d'être plus détaillé. L'idée du parallélisme entre ces deux époques est intéressante, j'aurais bien aimé également lire le pendant contemporain ; mais c'est une autre histoire. Merci pour le partage et bonne chance pour le concours, Asrya. |
hersen
15/6/2023
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GLOEL
3/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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La conquête du nouveau monde, de terres inconnues n'est souvent que la projection de désirs de possession et de préjugés négatifs.
J'ai aimé l'idée d'associer deux conquêtes et de mêler leurs recits. |