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plumette
30/7/2016
a aimé ce texte
Pas
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je trouve qu'il est particulièrement difficile de restituer le langage d'un enfant. c'est déjà difficile dans un dialogue et encore plus délicat dans un monologue intérieur, forme choisie pour votre narration.
l'histoire se veut touchante mais pour moi, ça n'a pas fonctionné. cet enfant qui ne semble pas avoir plus de 6 ans a une importante capacité d'auto analyse et d'observation qui ne colle pas avec son âge. la forme ne m'a pas convaincue et m'a empêchée de m'attacher au fond. désolée |
JulieM
11/8/2016
a aimé ce texte
Pas
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Livrer le récit au lecteur au travers des yeux d'un enfant (fort jeune me semble-t-il) n'est pas une mauvaise idée mais faut-il pour autant reproduire la syntaxe fautive et l'approximation du langage enfantin ? Je ne suis pas convaincue du tout et même c'est plutôt rébarbatif. La présentation n'est pas très soignée.
Sinon, le récit est bien construit et l'histoire émouvante. A remettre sur le métier. |
MissNeko
26/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Que cette histoire est émouvante et belle. Vous m avez mis les larmes aux yeux.
Même s'il est difficile de retranscrire les pensées d'un enfant, je trouve que dans l'ensemble c est plutôt bien fait. On peut être étonné par la capacité d'analyse de certains jeunes enfants. Je suis instit et j'ai connu des enfants de 4 ans pas plus se poser des questions existentielle très profonde. Il ne faut pas croire ! Un enfant réfléchit énormément et peut avoir la capacité de comprendre des choses que les adultes n imagineraient pas. Le thème des poissons comme fil conducteur du récit je trouve ça génial ! J ai vraiment adoré. Merci pour ce partage |
bambou
26/8/2016
a aimé ce texte
Bien
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Moi j'ai marché
aux observations, interrogations et angoisses de ce petit garçon face au délitement du couple de ses parents. |
Palimpseste
26/8/2016
a aimé ce texte
Bien
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Pas mal d'hésitation au moment de noter... A la fois je me suis laissé prendre par le fond, et puis en de multiples occasions, j'en suis sorti à cause de la forme...
Le monologue intérieur d'un enfant est sans doute l'un des paris les plus difficiles pour un auteur. Par exemple, la question de "la coke aux poissons" est à la fois intéressante (la mère est une irrémédiable junkie, ce qui colore le récit), mais je doute que ça percute dans une cerveau enfantin qui entend parler de drogue pour la première fois. Mais en tout cas, j'ai passé une agréable lecture. |
Cristale
26/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Hersen,
Votre texte m'a fait sortir de ma réserve puisque je ne commente jamais l'espace "nouvelles". J'ai ouvert votre lien et j'ai découvert le magnifique tableau de Paul Klee. Je ne suis pas à la hauteur pour émettre une critique sur la qualité littéraire de votre écriture mais je peux vous dire combien cette histoire m'a touchée. Cette phrase, entre autres, est très belle, très imagée : "on dirait que c'est des petits papillons qui sortent comme ça, tout seuls, de sa bouche." Vous menez votre plume tranquillement dans les méandres douloureux du quotidien particulier d'un enfant avec une touche de poésie attendrissante du début à la fin. Alors, pour ce triste et joli moment de lecture, merci Hersen. Cristale |
Shepard
26/8/2016
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Salut Hersen,
Bon bah, c'est pas la joie votre histoire là... La forme est risquée d'une certaine manière. Je trouve que vous vous en êtes plutôt bien tirée, ça ne sonne pas faux mais c'est particulier, si la nouvelle avait été plus longue ça m'aurait sûrement fait décroché. Au niveau du fond, je ne comprend pas pourquoi la mère file de la coke à la poiscaille ? Elle sait que son gamin y tient et les deux s'aiment visiblement, donc pourquoi ? La coke n'étant pas vraiment le genre de drogue filant des délires particuliers... L'émotion est assez bien rendue, dans l'ensemble j'ai l'impression que vous avez passé pas mal de temps sur ce texte, c'est très soigné. J'ai quand même apprécié même si je ne suis pas amateur du genre au départ, principalement grâce au format qui n'est ni trop ni trop peu. |
Robot
26/8/2016
a aimé ce texte
Un peu ↑
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C'est bien écrit encore que la parole enfantine décroche parfois.
Par contre, c'est justement trop bien écrit et ça ne sonne pas "vrai". Par exemple, l'enfant ne tique pas devant le mot chronique qui est cependant un mot assez technique. Le ressenti des nuits après la mort de la maman me paraît trop bien dit, trop "poésie" pour être crédible. Ceci dit, le style du texte qui joue sur l'émotif est de qualité. |
Johannes
27/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai fort apprécié la lecture de ce texte au style soigné.
Un enfant ne raisonnerait pas vraiment comme celui dont il est question ici ? Peut être. Mais qu'en savons-nous ? On a souvent reproché à Maupassant le fait que ses paysans ne ressemblaient pas aux vrais paysans normands. C'est sans doute exact. Mais comme il écrit bien ! Et avec quel plaisir ne lisons-nous pas ses contes ! N'est-ce pas là l'essentiel ? D'ailleurs, les personnages de l'antiquité décrits dans "Salammbô" de Flaubert ou dans "Joseph et ses frères" de Thomas Mann raisonnaient-ils vraiment comme ceux qui évoluent dans dans ces magnifiques romans ? Pour ma part, j'en doute fort, et je ne pense pas qu'un homme d'aujourd'hui soit capable de se mettre vraiment dans la peau d'un personnage de l'antiquité. Ce qui compte, c'est l'oeuvre d'art, et non le réalisme, même si l'auteur a cherché à s'approcher de la réalité autant que faire se peut. P.S. : j'adore la peinture de Paul Klee en général, et notamment le tableau présenté ici. |
aldenor
27/8/2016
a aimé ce texte
Bien
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Vous rendez bien le langage de l’enfance et son regard sur le monde des adultes. Par contre le procédé narratif me surprend. L’enfant raconte au présent, tandis que son récit s’étale dans le temps. On imagine mal un enfant racontant ce récit progressivement, au temps présent, comme une série d’épisodes. Il le raconterait d’une traite, en se postant résolument à la fin du récit.
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hersen
28/8/2016
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Alcirion
29/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Hersen,
Les avis sont partagés mais pour moi, la réussite du ton poignant l'emporte largement sur les aspects discutés. Je trouve que la focalisation est crédible, d'autant plus qu'on ne sait pas vraiment quel âge a l'enfant. Le style est très chouette, ambitieux parce que c'est pas simple de parler à la place d'un enfant. On sent dés les premières lignes qu'on est dans la tragédie, on l'attend, donc la fin colle parfaitement. Merci pour ton partage. |
papipoete
29/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour hersen,
Comme cette histoire est touchante, avec ce garçon passionné de petits poissons dorés, mais surtout en adoration pour sa maman ! Il aime bien jouer à " faire le plus gros sur le canapé pour rester entre maman et papa " ; mais un jour, le vieux démon de sa mère revient et la ronge à la seringue ... Elle a même tué les poissons dorés, sans méchanceté mais une pincée de coke ... refaisant surface, elle promet au petit qu' elle fera tout pour lui retrouver des poissons pareils aux siens, mais une overdose passe par là ... Désormais, l'enfant pourra rester tout le temps sur le canapé près de papa, << mais quand donc reviendra Maman ? >> Rêvant d'être pêcheur, le temps passe avec des petits poissons plein les yeux, jusqu'au jour où il comprend que plus jamais, ne reviendra maman ... Je ne peux m'empêcher de songer à Forest Gump, ce film merveilleux ; en lisant vos lignes, je vois une histoire si émouvante au langage enfantin si vrai que j'en suis très ému . |
Anonyme
29/8/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour hersen,
Vous aimez faire parler les enfants, vous fondre dans leurs pensées, toucher du doigt ce qu'ils ressentent, leurs joies et leurs peines... C'est votre marque de fabrique. Cette nouvelle m'a une nouvelle fois ému. Je la trouve très triste et très belle en même temps. Bravo, Wall-E |
Anonyme
6/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour hersen,
J’ai tout fait dans le désordre cette fois-ci. D’abord, j’ai lu les commentaires, puis j’ai été découvrir votre illustration si bien choisie pour souligner vos mots : j’adore les petits poissons de Klee, ses couleurs, sa lumière, ses motifs naïfs, sa finesse, sa folie, tout, quoi ! Puis je vous ai lue, et je trouve vos petits poissons à vous très tendres, très doux, très entachés d’enfance. Alors tant pis si un gosse de six ans ou moins ne s’exprimerait peut-être pas comme votre narrateur (rien n'est prouvé, finalement !), moi j’y crois à fond et je n’ai eu aucun mal à me mettre à sa place. La relation d’un enfant avec sa maman, qu’elle soit la meilleure ou la pire maman du monde, c’est quelque chose de vraiment unique, qui touche au merveilleux, et ça doit faire tellement mal certaines choses dites par les adultes et comprises avec un cœur d’enfant ! Des blessures qui ne se refermeront jamais tout à fait. Alors oui, on peut vouloir devenir pêcheur pour tenter de réparer le fil magique qui nous relie à elle par delà le temps et l’espace. Comment vous le dire autrement, hersen ? J’ai aimé vous lire, ici aussi. Cat |
Anonyme
20/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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On ressent bien la détresse exprimée à travers les mots du petit garçon. Les enfants ont une façon d'exprimer leurs sentiment d'une manière étrange, mais tellement vraie.
Des petits poissons dorés, qui représentent le bonheur. Le bonheur qui s'enfuit à travers les mailles du filet de la vie. |
Bidis
26/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Peu versée en fait de peinture, je ne connaissais Paul Klee que par ouï-dire. Ce texte m’a propulsée vers un tableau magnifique et je me documenterai plus avant sur ce peintre. Aurait-elle été mauvaise, cette nouvelle, que je l’aurais évaluée positivement rien que pour cet apport. Mais elle n’est pas mauvaise du tout. En en fait, elle est extraordinairement touchante et réaliste, très poétique aussi, et m’a donc valu un très très bon moment de lecture.
Puis je l’ai relue sous l’angle de la critique et me permets de faire quelques remarques à cet égard. Je lis : « Au début, c'était mes poissons ». Et voilà que l’on continue avec le présent « C'est moi qui dois leur donner à manger », ce qui voudrait dire qu’ils sont encore toujours les poissons du personnage. On ne comprend bien que plus loin « ils sont devenus les siens aussi ». J’aurais donc trouvé judicieux, afin de faire économiser un demi-neurone au lecteur avare de sa précieuse matière grise, d’écrire : « Au début, c'était mes poissons à moi » - « Puis elle dit que son grand, c'est la plus belle chose qui lui soit arrivée dans la vie. Mon cœur, là, il fait un grand saut, j'ai un coup de bonheur quand je l'entends. » : je trouve que, outre l’effet de répétition, l’adjectif assez dispensable « grand » déforce le substantif très affectif « grand » de la proposition précédente. - « Mais en la regardant, j'ai un grand trou parce… » : je remarque que c’est la quatrième fois que l’on rencontre ce mot « grand » en peu de texte. Devant l’affection particulière que semble manifester l’auteur pour ce mot, mon côté malicieux m’a fait faire une fonction "Recherche" : elle m’en donne 19 pour tout le texte !!! Si je peux me permettre, c’est un peu trop. - "Aujourd'hui c'est dimanche, la famille vient, c'est-à-dire mon grand-père et puis mes tantes, mes tontons et puis mes cousins, mais ils sont déjà très grands, mes cousins". : Je commençais à me demander si ma fonction recherche n’avait pas été la proie d’un esprit malfaisant, quand je retombe à nouveau sur la répétition incriminée. D’autant que suit immédiatement « On mange un grand repas ». Alors, là me vient immédiatement ma réflexion profonde et favorite : « Ouche ! » - Il me dit, tu sais, on est une grosse famille : Et voilà qu’il me semble que les mots « gros » (ou « grosse ») participent également de la prédilection de l’auteur. Ma fonction recherche m’en donne onze. Bien sûr ici, les quatre comptent pour un, car ils procèdent d’un effet de style. Tout de même, je me demande ce que psychanalytiquement parlant, cette profusion de "grand" et de "gros", cela peut bien vouloir dire… |
Abrante
8/12/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai vraiment beaucoup aimé ce texte pour l'émotion qui s'en dégage. Certes, il est toujours difficile d'évaluer le vocabulaire ou la syntaxe qu'un petit enfant est capable d'employer, mais je trouve que l'auteur s'en tire globalement bien et, plus important, que le regard porté sur le monde des adultes est typiquement celui d'un jeune enfant, focalisé sur des aspects qui n'appartiennent qu'à lui, et que des adultes ont du mal à concevoir.
Je suivrai avec plaisir les écrits de cet auteur. |
Anonyme
24/3/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Comme beaucoup de personnes avant ce commentaire, je dirais que la forme est un peu bancale, le niveau de langage ne semble parfois pas correspondre à celui d'un enfant de six ans : j'ai buté sur l'expression "du bla bla".
Au delà, c'est par le fond que le texte se distingue : le père, toxique dans sa relation avec la mère (pour remettre le passé sur la table à la première occasion), ce vide que ressent le narrateur alors que sa mère est encore vivante, et peut être une relation naissante entre le père et la psychologue. Un drame vu par le regard de sa principale victime, en résumé. Dugenou. |