|
|
Tadiou
21/11/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
|
(Lu et commenté en EL)
J’aime l’écriture : à la manière d’un enfant. Le ton, les mots, le style, sont crédibles. J’apprécie le mélange entre d’une part les naïvetés, le plaisir des choses simples, du quotidien et puis d’autre part les observations, les incompréhensions, les petites réflexions sur la vie, à partir des paroles des adultes … (Alessia, les patrons exploiteurs, le rôle du travail, l’importance de l’école…). La progressive et lente évolution d’enfants se dirigeant vers l’adolescence et prenant conscience du monde qui les entoure est peinte de façon intéressante. Un texte solide et plein de charme. Merci pour cette belle lecture. Tadiou |
Thimul
22/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Sur la forme : un exercice de style pas facile que de faire s'exprimer un gosse. On peu facilement dérailler.
Et ça arrive parfois (aucun enfant ne dit "tout a de la saveur" mais plutôt tout est bon) mais globalement le texte tient la route. Sur le fond : Le monde des adultes vu par les yeux d'un enfant qui répète leurs paroles sans bien les comprendre toutes. Il y a d'excellents passages et parmi eux les deux derniers paragraphes que je trouvent particulièrement fort car en quelques phrases on voit s'étaler toute une vie de frustrations, toutes les aigreurs ressenties par ses parents. L'avant dernière phrase est cruciale et indispensable : "Alors moi tout ça, je sais pas" Un très bon moment de lecture. |
Asrya
22/11/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
|
J'ai bien aimé le sujet et... c'est bien traité.
On est pris facilement par lors de la lecture ; l'ambiance, les personnages, le profil du "jeune" ; ça sonne plutôt bien. On s'immerge naturellement et on suit les pensées de Massimo avec intérêt. Ce qui ne colle pas, c'est le registre. Le langage, vous teintez votre personnage de naïveté, et d'autres fois, il emploie des termes et des situations trop appuyées. Vous auriez pu glisser des anecdotes autour de la "baise" par ci, par là, mais en étant plus subtil. Là, vous accentuez trop ces passages qui perdent un peu de leur impact et qui laissent présager que ce n'est pas Massimo qui parle mais vous. Ça peut être dérangeant. Bon, c'est un texte qui ne se prend pas la tête, peut-être se veut-il être "critique" de la société, du rythme de vie, du travail en général et de son impact dans les relations de couple. Ou alors se veut-il seulement faire l'éloge de l'innocence de l'enfance. Ou bien n'a-t-il aucune de ces visées, un simple regard (partage de souvenir ?) sur la Vie. C'est plaisant en tout cas. Merci pour la lecture, Sans fioriture, Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
Louison
22/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
La lecture de votre texte m' a enchantée. J'ai aimé ce rêve d'enfant, l'atmosphère de cette bergerie, j'ai senti les odeurs de pin.
J'ai aimé le langage de cet enfant et ses réflexions lorsqu'il entend ce père et sa façon de respecter le travail. Je ne sais pas si le passage d'Alessia et son gros ventre soit nécessaire, mais c'est votre choix et je le respecte. Louison |
plumette
26/11/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Une bergerie abandonnée, un copain, et un jeu qui est aussi un travail: casser des pignons pour en extraire la graine.
L'atmosphère de ce texte m'a bien plue mais ma lecture a tout de même été un entravée par ce ton du monologue qui est censé être celui d'un enfant qui a l'air d'être malin et observateur mais s'exprime tout de même trop lourdement à mon goût avec ces "j'ai dit" et "il a dit" et avec ces que et ces qui difficiles à encaisser à la longue. Le texte gagnerait à être allégé dans sa forme. Un petit exemple de phrase allégée: "Nous, ce qu'on voudrait, c'est que la bergerie soit à nous. Des fois on joue à ça:la bergerie est à nous, et alors on fait ce qu'on veut, comme quand on ramasse les pignons et que personne vient nous dire comment y faudrait faire." simple suggestion, bien sûr! mais pour moi, le texte perd de sa saveur avec une forme qui ne m'a pas semblée très naturelle. Plumette |
Jean-Claude
9/1/2018
a aimé ce texte
Pas
|
Bonjour.
Les "on" , j'ai du mal, mais si l'on admet une forme de langage parlé, il faut rester cohérent, ce qui n'exclue pas d'être rigoureux. Entre {}, des commentaires. "D'abord, en premier,{Redondance.} on s'installe pour manger ce qu'on a pris chacun dans la cuisine{Une seule cuisine pour les deux ou chacun le sienne ? Ainsi formulé, c'est la même cuisine pour les deux.>, Etc. J'ai souffert avec la narration et la manière dont sont rapportés les propos externes, c'est du pseudo-parlé pseudo-gamin pseudo-rural qui ne fait pas vrai. Les écarts sur la frangine enceinte, bof. Les considérations d'adultes réintégrées, pas assez "gaminisées" (point de vue du gamin, l'adulte qui écrit parle encore trop) Quant au titre, rêver d'être berger peut-être, je ne le trouve pas approprié. Au final, une mosaïque d'idées, de pensées et d'humeurs autour d'un cassage de pignons, sans vraiment d'histoire, mais ce n'était sans doute pas le propos (une histoire). Au plaisir de vous (re)lire EDIT j'ai remplacé supérieur et inférieur par { et } pour éviter les disparitions de commentaires. |
Donaldo75
23/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour hersen,
J'avoue que je me suis bien marré à la lecture de cette courte nouvelle. Ce n'est pas facile de s'exprimer comme un gosse quand on est adulte, surtout quand on veut faire passer des messages d'adulte, de façon certes sous-jacente mais avérée. Tu as réussi. Massimo en sort de bonnes, de par sa façon de raconter ce qu'il observe, de ne pas mettre un nom devant un fait mais une action passée, de ne pas juger ce que disent les adultes. Et j'aime bien l'analyse sur l'école. Bravo ! Don |
Bidis
23/12/2017
a aimé ce texte
Bien
|
J'ai bien aimé le ton, la façon de s'exprimer du personnage. Cependant la narration ne m'a pas captivée. C'est charmant et on a une atmosphère, mais il m'a manqué une histoire, des rebondissements, une chute...
|
GillesP
24/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonsoir Hersen.
Si j'ai beaucoup aimé ce texte, c'est avant tout en raison de son écriture: je trouve la narration selon les mots et le point de vue d'un enfant réussie, à part quelques broutilles de-ci de-là. Le style est charmant et drôle comme peuvent l'être parfois les réactions enfantines face à des éléments dont ils ne maîtrisent pas les codes. Au plaisir de te relire. GillesP. |
Anonyme
26/12/2017
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour hersen,
J'ai vite compris qu'il fallait que je me glisse dans mon âme d'enfant pour avancer dans ce récit. Toutefois, cela m'a coûté un peu, car je n'ai jamais vraiment pensé avec ces mots, ni dans ce style, pour le coup, trop enfantin.:)) Après avoir dépassé ce cap, j'ai malgré tout trouvé le ton un peu naïf par rapport aux réflexions profondes de Massimo sur la vie. Par exemple, celle sur le calcul à l'école, pour ne pas se faire rouler, comme il dit. Quant à la bergerie en ruine, devenue le ''refuge'' des enfants, et aux pignons de pin qu'ils aiment cueillir et partager, le tout rappelle ce temps où il suffit, pour faire un inoubliable festin, de quelques navets cuits et froids assaisonnés aux croûtes de fromage dures, ''pas mal dégueu'' à la base mais si délicieux du moment qu'on le partage dans ces conditions si particulières, ''Comme des riches'' d'une époque bénie... Bon, j'y vais, parce que les aiguilles de pin commencent à piquer. :)) Merci pour le partage. Cat |
hersen
26/12/2017
|
|
Alcirion
4/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Hersen,
une histoire agréable à lire, racontée par un enfant. C'est une façon de faire qui te tient à cœur, tu avais déjà choisi un angle de focalisation similaire pour A la guerre comme à la guerre. C'est fluide, le style passe bien et on se laisse facilement prendre par l'ambiance, par ces gosses qui rêvent pour échapper à leur réalité. J'ai trouvé le décor rural crédible - pour ce que j'en connais... Un bon moment. |
Anonyme
7/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bravo hersen,
J'ai beaucoup aimé ce texte, sa lumière, sa fraîcheur et en même temps la dureté de ces personnages. Cette oralité "crue" donne un rendu réaliste imprégné de cette dualité de l'enfance entre l'insouciance et la nécessité d'être "grand" rapidement. Le contexte socio-culturel me semble réaliste et touchant. Le style est bon et crédible. Encore une fois, bravo! |