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Mistinguette
14/5/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Quel style !
J’aime énormément l’écriture et le rythme de cette nouvelle. L’auteur est un virtuose de la description et il a aussi l’art de la formule. J’ai bien aimé : l’huile essentielle de la bêtise (entre autre). J’ai été happée par cette histoire dés la première phrase et tout au long du récit. Mais hélas, mille fois hélas, mon enthousiasme a fléchi net à la lecture des dernières lignes. Je n’ai vraiment rien compris à cette fin et du coup pas compris non plus ce que j’avais pensé être des problèmes de santé du narrateur. Peut-être que ça vient de moi et qu’une explication pourra m’éclairer ? Pour l’instant je reste sur ma faim. Cependant, je remercie l’auteur pour cette lecture malgré tout infiniment plaisante. |
florilange
17/5/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Intéressante nouvelle, au déroulement logique, à la chute affreuse, inattendue. Parfait, donc, de la part d'une chute.
Sur le fond, bien sûr, ce que lui réservait sa princesse, il n'y avait que lui à ne pas le voir. Il y aurait bien des choses à dire sur la forme mais il y a ici un style, une façon de raconter, un souffle qui ne laissent pas indifférent. L'auteur aime écrire, ça se sent et c'est agréable à lire. |
placebo
7/6/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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hum catégorisation difficile je trouve pour ce texte.
l'histoire m'a plu, ça m'a rappelé de nombreuses nouvelles de Buzzati où les personnages se transforment sous le coup de leur vécu, même la femme est haïssable à la fin, une sorte de garce qui a manipulé le mec et dont elle se débarrasse (je me suis interrogé après la visite chez le médecin, elle avait l'air de l'utiliser) pour le style, je l'ai trouvé bien dans l'ensemble, du familier parfois, mais il passe. le troisième paragraphe me semble vraiment inférieur cependant, j'ai craint que ça n'affecte toute l'histoire, mais non. le tout est bien mené, depuis les descriptions, jusqu'à l'intrigue, la fin presque satanique (je l'ai vécue comme ça ^^) j'adhère à fond. le coup du ''mille euros'' me semblait de trop (trop d'argent et hum, vulgaire peut être) mais il se justifie avec les considérations pécunières après. merci, bonne continuation. |
Anonyme
1/6/2010
a aimé ce texte
Bien
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Une très belle métaphore : « Il avait un sourire plein de courant d’air Rémi » et « les pièces tintaient comme les cloches d’un troupeau en transhumance. », « alcooliques verbaux », etc...
« je crois que je l’aurai suivi n’importe où, des glaces du Groenland aux étuves équatoriales. » : vous avez fondu pour elle si je comprends bien. Ici, une virgule manque : « à me faire travailler c’était comme ça, ». Une lecture plus attentive aurait permis d'éviter certaines fautes d'o.....e. Et le « pour un tir aux flans », « j’avais l’impression de la répugner ». Conclusion : le travail est dommageable à la santé. Pas cette nouvelle. |
Maëlle
2/6/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Entre réalisme et bad trip, c'est pas mal raconté. Un petit souci dans la ponctuation des phrases complexes (par exemple ici "e matin je jouais du Brassens surtout, sur le coup de midi je balançais de la pop ou du rock des morceaux bien connus et pêchus, il fallait se faire entendre au milieu de la foule." pour moi il manque une virgule), mais comme c'est à de trés rares endroit du texte je suppose que c'est volontaire.
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Selenim
7/6/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Cette histoire plutôt étrange possède un rythme endiablé qui m'a plus essoufflé que transporté.
L'intrigue est des plus basiques, avec twist final fantastico-scatofilique. Le mélange des genres m'a assez déstabilisé, polar/humour/fantastique/drame ? L'écriture parlée est assez peu imaginative et débite de la phrase au stère (sans jeu de mot). Malgré quelques trouvailles sympathiques, le style reste assez plat et se contente de faire avancer l"histoire, enchainant les actions et les réflexions éclairs. Les personnages sont esquissés rapidos et n'arrivent pas à convaincre le lecteur. Je pense que l'auteur à vouloir trop bien faire s'est dispersé. Je suis persuadé que le texte cache de bonnes idées mais qu'elles ne sont pas exploitées car noyées dans la masse. Il faut faire des choix, une nouvelle n'est pas un patchwork de bonnes idées. Ou pour reprendre la métaphore de la blanquette de veau : sans le jaune d'œuf, tous les ingrédients, aussi succulents soient-ils, n'ont pas de liant. Il manque un jaune d'œuf à ce récit. Bon courage pour la suite. Selenim |
Chiffon
9/6/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'ai trouvé cette nouvelle d'un grande qualité pour plusieurs raison :
- Je n'ai pas décroché de cette narration romanesque des premières phrases à la fin : l'enchaînement des descriptions et des évènements est limpide. - Il y a beaucoup de petites trouvailles délicieuses (certaines déjà citées par d'autres commentateur) - Il y a un "style" qui donne envie de relire l'auteur ailleurs, pour retrouver cette manière de décrire. - La fin est vraiment surprenante et nous laisse bouche bée, ouvre à une petite méditation dans laquelle tourbillonne le texte, c'est reussi. Par contre quelques points pariculiers qui n'ont m'ont pas vraiment plût : - "Les premières semaines que nous passâmes ensemble Marine et moi furent les plus belles de ma vie.", un peu trop naïf à mon goût venant de ce narrateur. - "pour ne pas sentir le voisin qui vient de faire un marathon et ne s’est pas lavé depuis huit jours", la recherche humoristique transparaît, la façon dont est amenée cette phrase ne me paraît pas naturelle. (même remarque pour la pizza, quoique c'est moins dérangeant). - " L’on m’affecta à un petit groupe d’ouvriers", pourquoi pas "On m'affecta" ? - "Patrick c’était le genre de gars qui sait tout sur tout.", c'est bizarre venant du même narrateur sincère cette présentation qui commence par des qualités, et termine dans la haine, ça m'a semblé un peu trop "consrtuit" encore un fois. - Quelques phrases trop longues et une ponctuation pas toujours adaptée. En tout cas, merci pour cette très bonne lecture. Chiffon |
caillouq
10/6/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Le rythme est entraînant, mais j'ai vraiment du mal avec les changements de style qui alourdissent les passages sentimentaux. Il y aurait moyen d'éviter ce passé simple utilisé de manière empruntée, au regard du reste du texte (par exemple, des « Elle disait que ce serait chouette, ...» plus spontanés).
Au point de vue scénario, le fait que Marine trompe le narrateur précisément avec le chef de chantier Patrick, alors qu'on ne nous fournit aucune raison pour qu'elle le connaisse, est dérangeant. Peu crédible. Du coup ça fait pencher l'exégèse vers le pur symbolisme, mais l'argument (= la transformation du narrateur en excrément, à cause du boulot et des collègues nazes) est peut-être insuffisant pour que la nouvelle joue uniquement sur ce registre dans le dernier tiers. Au final, ça produit un résultat un peu maladroit, impression renforcée par la chute, originale dans la forme mais insuffisamment amenée à mon goût – la fin manque de progression. Néanmoins, la violence larvée qui sourd de ce texte est intéressante, l'utilisation de déjections diverses est prometteuse et j'attends le prochain opus avec curiosité. Pure forme: Des phrases qui me semblent bancales sans césure: «Les premières semaines que nous passâmes ensemble Marine et moi furent les plus belles de ma vie. » « Seul hic nous n’avions pas assez d’argent » « Marine avait deux mille euros d’économies quant à moi le drapeau de mon compte en banque était en berne » « Jamais personne auparavant n’avait réussi à me faire travailler c’était comme ça » Une virgule incongrue: « nul besoin non plus, de se morfondre » |
brabant
11/6/2010
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Bonjour Hugal,
Quad on connaît les Beatles, les Stones, les Red Hot, Let Zep et que l'on écoute Radiohead, que l'on connaît Brassens, le reggae, l'underground, on doit avoir quelque chose dans le cerveau tout de même, ou pour le moins l'avoir assez réactif. Difficile pour un tel individu de devenir un Zombie. L'Amour ! Ah ! L'amour de Marine ! L'amour peut faire que l'on devient raisonnable. Et Marine dans une crique (lol) ça peut expliquer bien des choses. Rémi comme faire-valoir "réapparaît" judicieusement à la fin. Patrick est un personnage totalement amoral qui n'est même pas puni. Hélas ! C'est ainsi que cela se passe dans la vie. Réalisme ! Vous avez évité le piège du dénouement théâtralo-tragique où le "héros" aurait tué les amants diaboliques. Mais le narrateur est très vite apparu comme un anti-héros: aurait-il cédé ainsi au désintérêt sentimental de Marine alors qu'il ne vit que par sa présence ? Se serait-il laissé duper par l'intérêt financier trop flagrant de cette dernière ? Ce texte peut être amélioré sur bien des points. "Pour gagner trois sous... je gagnais presque mille euros par mois simplement en jouant de la guitare"; le travail dégotté par la suite ne devait pas lui rapporter davantage. Avec l'argent de Marine, se procurer une voiture ne devait pas être un si gros problème. Je ne comprends pas très bien l'image du "fil": c'est sur le fil que l'artiste plane, est heureux; s'il tombe, il meurt, il est triste, banal. Pareil pour l'amour, il faut rester sur ce fil, dans les nuages. Je pense que ce passage est à revoir. Pour le style: beaucoup de phrases assez lourdes. Elles ont été relevées par ailleurs. + "J'avais l'impression de la répugner": lui répugner. "ma peau desquamait": se desquamait. ... j'arrête là, on peut mettre ces incorrections sur le dos du "héros". Mais... Mais... J'aime pas trop. Ce qui fait la valeur du texte à mes yeux, c'est, comme l'a signalé Placebo, le fait que le personnage principal se transforme sous le coup de son vécu, on voit bien sa dégradation: joli coeur bretteur bateleur, ... il se liquéfie... il sue... il pue..., il se sent devenir merdique, jusqu'à l'apothéose finale où il devient effectivement de la merde: ... rejoignaient le reste de mon corps qui tapissait déjà le fond des chiottes. Je n'étais plus qu'une gelée de merde..." Il n'y a plus qu'à tirer la chasse d'eau. On peut penser dans le même ordre d'idées à "La Métamorphose" de Kafka où celui-ci se transforme en une sorte de cafard infect qui, lui-aussi est rejeté, et finit, inutile et repoussant, et effrayant, par se laisser mourir. ça, c'est très, très fort, très, très bon. Cela transcende le récit pour lui donner une dimension existentialiste. Oui, Monsieur ! Comme ce récit reste à mon avis très perfectible sur le plan formel et sur celui de plusieurs images, et de certaines contradictions, je choisis de ne pas noter. Je préfère privilégier l'idée finale, mais il la faut mieux envelopper. |
Anonyme
17/9/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Très bonne lecture! J'ai été happée par l'histoire, du début à la fin si ce n'est que je n'ai pas tout compris : quelle était sa maladie ? Je suis restée sur ma faim, pourrait-on m'expliquer ?
Une petite incohérence : pourquoi se "crever" à un boulot pareil s'il touchait mille euros en jouant de sa musique dans la rue??? Et Marine aussi, avec son bon salaire, elle n'aurait dû avoir aucun mal à s'acheter une voiture... J'ai vraiment bien aimé l'écriture dynamique et plein de détails sur les personnages et sur l'ambiance d'un été étouffant. |