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Anonyme
1/9/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bien vu ! Voilà de la science-fiction comme je l'aime : sarcastique, donnant à entrevoir par la bande l'univers où l'histoire se passe. Le coup des bagnoles en forme et couleur de canard de bain, c'est la classe !
J'aime bien aussi le contraste entre le Gotha et les clampins qui l'amusent... Cela dit, tout cela reste peut-être un peu trop gentil à mon goût, puisque personne ne risque rien ; des riches désœuvrés désinvoltes, je les aurais bien imaginés accueillant un peu de chaos, et les organisateurs de la course prévoyant quelques plages où l'ordinateur relâche comme par hasard sa surveillance, autorisant par-ci par-là des collisions. Après tout, les robots nettoyeurs arrangeraient vite le coup, non ? Mais bon, au final j'ai lu une histoire fort plaisante de science-fiction, bien menée, avec un bon mouvement à mon avis. |
Acratopege
17/9/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Eh bien vous méritez le maillot jaune de la fantaisie débridée. Votre histoire est cocasse, fourmille de détails délirants, mais le style reste impeccable. Aucun laisser aller dans cette histoire qui semble conduite par un logiciel implacable. Et puis l'idée de faire survivre l'aristocratie, le "Jules Verne" et Charles Trenet dans un monde où toutes les voitures sont jaunes, et celle de distribuer des îles grecques en guise de prix, rien à dire, c'est brillant. Seule ombre au tableau, le côté encore une fois franco-français et parisiano-parisien de votre histoire, comme si toute l'humanité se concentrait, Nationale 7 oblige, entre l'Ile de France et la Côte d'Azur. Vous citez bien Balmoral et je ne sais quel Cheikh, mais cela reste anecdotique!
Bravo donc. Refaite beaucoup d'autres rejetons de cette trempe. |
Pimpette
21/9/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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je me suis tellement amusée de votre humour que je regrette moins d'être loin de tout comprendre!
Les gens qui passent cinq fois devant le sacré choeur m'ont donné d'emblée la gaieté qu'il faut avoir devant votre fantaisie inaltérable et ce mélange détonnant de réalité et d'informatique§ UN ton qu'on voit rarement ici mais qui plaira fort à quelques uns...je ne donne pas de nom! ENCORE! |
Pepito
21/9/2013
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Forme : excellente écriture, pas un poil qui dépasse, normal au vu des œuvres précédentes.
Pour chipoter le "à lui réservé" m'a fait tiquer, en début de texte on est peu un plus sur ses gardes. Fond : que les puissants du futur fassent dans la course caritative, rien de neuf. Qu'ils assistent à 6 heures d'une épreuve aussi ennuyante, aucune chance. Car comme dirait mon grand-père, le suspense de cette course casserait pas trois pattes à un canard. Quant à l'épaisseur des personnages, ils sont vraiment taillés pour la vitesse;=). Pour le reste, géolocalisation, voiture autonome, réalité augmentée, ... rien de nouveau ni de vraiment SF. Pour l'offre d’îles grecques en cadeau de tombola c'est, malheureusement, carrément du passé, mais c'est très bien d'y avoir fait allusion. Bien gentillet le futur que vous nous proposez là. Pourvu que vous ayez raison. Merci pour la lecture. Pepito |
Anonyme
22/9/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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L'idée est très intéressante, avec ces voitures-canards de bain en pilote automatique, et la chute (où l'on apprend que la course est en fait organisée par une organisation caritative) nous prend vraiment par surprise : on sent tous ces nobles, qui font très Versailles, se divertir d'une course dont les concurrents semblent même ignorer l'existence !
J'ai vraiment été enchanté par ce texte, malgré quelques tournures de phrases qui m'ont un peu gênées :) |
David
25/9/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour i-zimbra,
La chanson de Trenet devrait passer dans le domaine public en 2071, l'histoire se déroulerait dans un avenir proche où le progrès a enfin permis la création... d'automobiles jaunes en forme de canard ??? Je crois que ça m'a quand même moins surpris que la fonction random du GPS, ou son pictogramme "maison", mais il y avait aussi cette phrase toute faite et la lecture qui en est amené par le narrateur : "La liberté de ces engins finit là où commence celle des autres. L'ordinateur de bord a le dernier mot. Ils ne peuvent ni se heurter, ni aller dans les décors, ni faire aucune manœuvre qui oblige les suivants à réagir de façon violente." Ça m'a fait penser à un autre "discours sur la servitude volontaire", qu'écrira peut-être cette Georgia, si elle surmonte sa pedo-neuro-psychiatrie et s’interroge sur le sens d'un monde pareil. Pour l'humour noir aussi, ça roule, entre "Mais revenons à nos moutons." et "Pour nous, la réalité est ce sur quoi l'on a un contrôle, pour les gens ce doit être le contraire." :) |
dowvid
30/9/2013
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Moi, j'aime ça.
Je ne connais pas vos références,la Nationale, les routes de France. Mais j'ai entendu des histoires de bouchons sur les périphériques quand tout Paris part en vacances en même temps. Transcender un fait divers comme ça en une fable imaginative, ça me plaît. J'ai trouvé le texte sarcastique et critique, mais c'est peut-être juste une vue de mon esprit mal tourné. 8-) Pour moi, une nouvelle n'a pas besoin de suspens. Elle a besoin d'atmosphère, d'images. Je me suis contenté avec la vôtre. Merci |
Ninjavert
22/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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C'est une jolie route, que celle où tu nous emmènes i-zimbra :)
J'ai trouvé l'écriture quasiment irréprochable, pointue, propre et sans bavure. On sent la maîtrise des mots, le vocabulaire qui va avec, et je n'ai rien trouvé qui me donne l'impression d'avoir été jeté là par hasard. J'ai néanmoins buté sur le même pli dans le tapis que Pépito : les coordonnées du bungalow avec vue sur la mer à lui réservé à compter de ce soir Il y a quelque chose de pas naturel dans cette tournure qui m'a fait trébucher, mais comme c'est exceptionnel, ça se remarque à peine. J'ai beaucoup aimé les éléments technologiques : ils n'ont pas grand chose de science-fictif étant au mieux des évolutions / projections de technologies actuelles, mais ils sont parfaitement intégrés à l'univers que tu décris. C'est un critère important dans la SF à mes yeux : que la technologie semble naturelle et utile. Là, tout est logique, tout est parfaitement imbriqué, et je n'ai rien trouvé qui fasse soit faux, soit gratuit. Je fais confiance à David qui a fait le calcul et situe l'histoire en 2071. Ça me paraît une bonne estimation (toujours technologiquement parlant) de ce futur relativement proche. On attendait des voitures volantes en l'an 2000, et on les attendra encore longtemps. Mais cet univers là semble mûr, doté d'une technologie fiable, qui repose sur quelques décennies de progrès à petits pas. Bref, bien joué. Sur le fond, je me suis aussi amusé avec cette course molle qui semble se faire aux dépends des gens qui y participent. De (très) très loin, j'ai retrouvé quelque chose de Running Man dans cette télé-réalité qui s'ignore (Le tout, dans le quasi-respect des données individuelles, bien sûr). Les personnages sont à peine ébauchés mais d'une ébauche stable, qui ne les rend pas bancals. J'ai aimé l'enthousiasme enfantin de notre baronne, pour le coup plus puérile que Georgia. J'ai également apprécié sa relation avec le narrateur. Je me suis demandé qui il était : parvenu jouissant du privilège de fréquenter cette élite à laquelle il n'appartient pas ? Journaliste venu couvrir l'événement ? Au final, j'aime assez qu'on ne le sache pas. Le texte est bourré de petites anecdotes (et de délicieuses pointes acides), aussi bien trouvées que véridiques : les canards de la Tamise, ceux utilisés pour déterminer les courants (même s'il me semble que c'est le naufrage d'un navire transportant les dits canards qui a amené à cette découverte, non ?), Henry Ford et sa couleur noire... je me suis délecté de ces multiples anecdotes qui s'intègrent parfaitement au texte, en trouvant toujours leur propos et sans jamais faire étalage de confiture. J'ai quand même été un peu surpris que le pilote automatique laisse Georgia faire un demi-tour aussi cavalier à la fin. Il y a dans cette cascade une prise de risque (même si elle se fait loin des autres estivants) qui m'a semblé incohérente avec le principe de sécurité embarquée. Il y a moyen, dans un spectaculaire triple tête à queue effectué à 122 km/h (même ceinturé) de se faire mal dans l'habitacle. De plus, la route semble être à sens unique et il me semble qu'une conduite à contresens ne devrait pas être autorisée par l'intelligence générale. Au final -et à nouveau comme Pépito- j'ai trouvé ce futur bien mignon, loin des jeux cruels auxquels l'aristocratie passée a pu se livrer. On ne ressent aucune misère, et même si ce monde semble entaché d'une navrante superficialité, c'est loin d'être le pire scénario envisageable. Merci donc pour cet entertainment délicieusement rupin. |
i-zimbra
24/10/2013
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fergas
22/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bravo I-Zimbra,
voilà une histoire fluide, facile à lire, imaginative, et faisant preuve d'un langage maitrisé. Que demander de plus? Au début du texte, je vous aurais bien taxé de parisianisme pour les références que vous donnez (nulle offense: j'ai moi-même été parisien), mais tout ce qui suit est de bon aloi. Le fait de considérer la foule comme le jouet d'une élite n'est pas, loin s'en faut, dénué de réalité si l'on se réfère à la politique ou à la religion. Mieux vaut en rire. Un de vos commentateurs rappelle les prédictions des futurologues de notre enfance, avec les voitures volantes qui étaient censées nous permettre d'aller faire notre marché au Kamtchatka le matin, et d'aller sur une plage californienne l'après-midi. La réalité s'est révélée plus prosaïque. On en viendra surement et rapidement au contrôle total du flux automobile que vous décrivez. Est-ce un mal, est-ce un bien? Encore une fois, on constate que, contrairement au dicton populaire, si la fiction ne dépasse pas toujours la réalité, en tout cas elle la précède toujours. Il ne peut en être autrement, et vous en faites la brillante démonstration. Je vous donne la meilleure note que j'aie décerné sur ce site depuis mon arrivée il y a peu. |