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placebo
17/6/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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j'ai bien aimé l'idée du compte à rebours, bien qu'elle soit presque un peu trop forte pour une histoire aussi calme que celle-ci (à mon sens)
pas très surprenant je pense : le vocabulaire est à peine trop vulgaire. Je ne pense pas qu'il soit vraiment nécessaire. Il reste malgré tout diversifié, ex premier paragraphe : ''putain'' est répété seulement, je suppose qu'il y a là un travail. Il y a des recherches stylistiques intéressantes, notamment sur la moisissure supposée, qui apporte de la variété. Je n'ai pas analysé le style en détail, mais ''On a grandi à Caen tous les deux ; on sait qu’on souhaite pas ça à Nathan.'' les on sont moches ici je trouve. Pour le fond, j'ai apprécié l'idée d'apprendre la vérité de différentes manières sur ce réfrigérateur. Mais le paragraphe ''le roti pête le feu'' donne trop l'alerte je pense. Le lecteur comprend assez aisément, notamment à la fin. Par contre, et c'est ma grosse interrogation : qui est cette femme à la fin ? L'épouse ? J'ai relu plusieurs fois, mais je ne suis pas arrivé à deviner... (mon pseudo, au cas où le texte ne serait pas publié, est placebo) revenons à l'idée de base : le frigo peut conserver objets et êtres vivants. Je n'ai pas trop l'inspiration pour le moment, mais je pense que ce narrateur, assez débrouillard, aurait pu trouver autre chose qu'hiberner et garder des yaourts. Il y a des choses à creuser je pense. Bonne continuation |
Maëlle
4/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bon: arrivé à la chute, je ne sais pas trop ce qu'on m'a raconté (un délire de Charlotte?), mais ce qui est sur, c'est que j'ai apprécié cette lecture, à la fois froide et délirante.
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florilange
4/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Histoire très curieuse. Pourtant, une fois commencée, je n'ai pas pu arrêter ma lecture. Impossible de dire que tout est très clair au début mais plus on avance, mieux ça va. Très bonne chute.
Le style n'est pas celui que je préfère mais il est très adapté à cette façon de raconter. Donc très bien. |
doianM
12/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Brrr...
Sinistre histoire, d'après ma lecture. Le comptage à l'envers semble bouclé, de 0 à 13, car le SDF qui énerve par sa présence la femme ne serait-il pas son ex-compagnon qu'elle ne reconnaît pas ?. Sinon un habile clin d'oeil ?. Et ce frigo... pleins de yaourts, seule ressource pour l'alimentation du petit...n'est-il pas devenu la mère nourricière de l'enfant ?. Et ne boucle-t-il pas le cycle quand...j'espère avoir mal interprété, son père ne l'enferme pas dedans...après avoir jeté toute la nourriture ?. Très bien écrit avec, dans cette masse grise, des pointes d'humour. J'ai apprécié,.malgré que je ne sois pas fan du genre. |
ANIMAL
13/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'ai plongé dans le fantastique en lisant cette nouvelle sans reprendre mon souffle.
Un peu échaudée au début par une flopée de gros mots, j'ai persisté et me suis trouvée prise au piège de cette histoire de frigo en panne plein de yaourts qui ne s'abiment pas... Je garde de cette lecture un sentiment d'étrangeté au coeur du quotidien. Un frigo temporel ? Ou des yaourts magiques qui sont la clé de l'éternelle jeunesse ? Ou encore des ananas irradiés ? Les divagations de psychopathes ? Il semble que Candice refait surface à la fin; quid de la confrontation avec Charlotte ? Que va-t-on découvrir dans le frigo ? Les cadavres du père et du fils ou la porte ouverte sur un autre monde ? Ou autre chose... Impossible pour moi de trancher mais cela n'ôte rien au plaisir que j'ai pris à lire cette nouvelle. Les personnages sont plutôt bien campés. L'écriture est bien adaptée au récit bien que par endroit un peu confuse. En particulier, les transitions entre les chapitres ne sont pas assez explicatives à mon goût. Une lecture fort intéressante en tous cas. |
Profane
13/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai beaucoup aimé cette nouvelle qui m'a fait sourire à plusieurs reprise.
J'aime bien la structure en petits épisodes qui permet d'explorer différents styles. En particulier j'ai trouvé la partie 2 vraiment cool avec ses hallucinations, ses ananas pas si inoffensifs que ça et aussi les saturniens friqués accrocs à la dégénérescence cellulaire. La partie qui se déroule au boulot de Charlotte est bien insupportable comme il faut. |
brabant
14/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Ignominieux,
Pseudo mérité ! Texte ignominieux ! Je l'avoue, je n'ai rien compris. Je parcours lâchement les évaluations des commentateurs précédents, elles sont plutôt flatteuses. Eurêka ! Ils vont tout m'expliquer ! Je lis tout aussi lâchement leurs commentaires, je ne sais pas ce qu'ils ont compris (ceci n'est pas une critique - lol -), mais moi j'ai toujours rien compris. Relire le texte ? Banzaï ! J'suis pas un kamikaze ! Et puis c'est un porte-avions ce texte, une escadre de porte-avions... (lol) C'est pas méchant c'que j'dis, hein ! C'est mon ressenti que j'donne. Bon, l'exergue et le titre s'accordent: "Les réfrigérateurs tchèques marchent mieux sans électricité." et "Péremption". Effectivement, stocker des yaourts périmés dans un réfrigérateur qui ne marche pas, cela peut donner lieu à une situation explosive, provoquer des effets secondaires incontrôlables. Les drogues dures à côté de cela, c'est du pipi de chat. - Texte underground. Je le verrais bien en BD dans l'Echo des Savanes ou Fluide Glacial; je pense surtout à Crumb et à l'underground américain bien que les personnages soient français, l'underground émigre et immigre. - Personnages déjantés qui jouent à "je te aime, je te hais", "je te quitte, je te trompe", "je me trompe, c'est pas mieux", "je reviens tambouriner à la porte" Pourquoi ça sent mauvais dans l'appart' ? "qu'est-ce que tu fous là toi ?" Depuis une certaine Thaïlande (lol) la mode est aux bébés congelés. Ici on a le papa en prime. Un papa pas frais qui patauge dans le yaourt histoire de changer du pastaga. Celui-là devait délirer à bloc pour s'enfermer avec son gamin dans un frigo dont la petite lumière ne marche pas vu que le frigo est pas alimenté. Qu'est-ce que t'en penses, Fernand ? Toi-aussi, t'as voulu t'enfermer dans un "frigidaire" dans les années Cinquante pour vérifier si la loupiote s'éteignait ! Quoi ? C'est pas pareil ! Quoi ? Qui c'éééést ? Délirant ! J'ai toujours rien compris. Désolé ! (lol) ps: je note en conséquence par une évaluation qui ne correspond en rien à mon commentaire. (lol) |
Goldmund
14/7/2010
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Commentaire modéré
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costic
14/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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On se laisse porter par cette nouvelle trouble. Le rythme est vif, les personnages bien présents, le frigo fabuleux attirant. L’alternance des points de vue permet de relancer l’intérêt. On s’attend d’un moment à l’autre à basculer dans un récit fantastique pur jus, on reste finalement à la lisière, entre folie et réalité.
Un bon moment . Zvada j’en veux! |
caillouq
14/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'ai failli ne pas aller plus loin que le premier paragraphe, ç'aurait été dommage.
Mais le premier paragraphe est un peu lourd, avec ces vulgarités systématiques. Je n'ai rien contre une bonne vulgarité bien placée, voire plusieurs si ça se justifie, mais elle sont utilisées ici sans grande inventivité, donnant l'impression que c'est juste un choix d'accroche pas hyper bien géré. Toujours dans le premier paragraphe: "ne devaient relever que d'un onanisme acrobate" me tiraille l'oeil. Pourquoi cet imparfait, puisque tout le reste est au présent ? En plus, le "onanisme acrobate" juste après sonne pas terrible. Tu dois pouvoir trouver quelque chose de plus percutant. Aime pas trop non plus le qualificatif "hideux" associé à un son; "hideux" est plutôt visuel, ça fait tiquer pour un son, mais vu le coup du brouet de transpirations qui suit, c'est peut-être un choix synesthétique voulu. Le paragraphe suivant sur la pourriture fantasmée fait lui aussi un peu figure de style, arrivant de manière impromptue, obligeant le lecteur à se poser des questions alors qu'il s'agit juste d'une non information ; je ne raffole pas non plus du "SMPT" qui fleure son jargon de potaches initiés, mais après ... Ben après ça redémarre sec, le style est nerveux et s'il y a des bugs, on ne s'en aperçoit pas, concentré qu'on est pour essayer de comprendre ce qui se passe (parce que ça accroche bien). D'ailleurs je n'ai sûrement pas tout compris, en particulier les plages temporelles impliquées (passé proche ? Lointain ? Combien de temps il a abandonné son fils, au juste ? Quand est-ce qu'elle s'est tirée, l'autre irresponsable ? Etc etc) Les autres +, en vrac: les personnages sont soignés dans leurs détails propres (par exemple la probable kleptomanie de Candice). J'aime bien la gestion des italiques et le rôle clé du/des yaourt/s. Une mention spéciale pour l'e-mail de la copine (ben oui, j'aime bien les e-mails). En revanche, quelques réserves sur la facilité à tacher une chaussette déjà multicolore, fût-elle à une touriste japonaise. Synthèse de tout ça ? Un texte scotchant, dans lequel je suis loin d'avoir tout compris même après relecture, en particulier la fin plus qu'ouverte (éventrée, on va dire) et l'état exact du gamin vu par Charlotte. Mais c'est pas grave, ça fait gamberger. Des textes trash et non standard comme celui-là, on en redemande ! (j'hésite à demander plus d'explications à l'auteur, qui satisferaient un légitime besoin de rationalité mais qui pourraient diminuer l'attrait étrange de cette nouvelle) (Je réalise tout à coup que ce texte est en fantastique / merveilleux [comme quoi un bon pseudo, un bon titre et une bonne accroche peuvent être plus forts qu'une prévention contre un genre]. Ca éclaire un peu. Le Zdava a donc des pouvoirs surnaturels. Pas grave, la lecture a été bonne quand même) Allez, bonne continuation, Ignominieux. Le "-", c'est pour le premier paragraphe :-))). Ah, et puis il manque l'accent circonflexe à "benoitement". |
Perle-Hingaud
15/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ah, oui ! Vraiment, je suis scotchée. Déstructuré ? non, au contraire, tout se tient, dans une logique de l'absurde, du 13 au zéro, dans un temps à rebrousse poil qui se confond avec le temps réel. Phénomène de double ciseaux. Et des sauts intermédiaires. Un vrai feu d'artifices, sens propre et figuré. Embarquée, je vous dis. Ok, je n'ai pas TOUT compris, mais, finalement, qu'importe... Le fond prime sur le style, qui reste cependant efficace, résolument trash.
Au plaisir de vous lire. |
widjet
16/7/2010
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L'auteur me pardonnera, je n'ai pas pu aller au bout (ai stoppé au numéro 6). Cela ne m'arrive pas souvent. Je m'excuse car c'est en partie ma faute.
Je manquais sans doute de condition physique pour le faire car de l'endurance, il en faut pour en venir à bout ! Nul doute que l'auteur a un certain sens de la formule, une répartie qui fait parfois mouche (beaucoup ris au "même un bonus environnemental et un doigt dans l’cul si tu veux", mais nettement moins aux autres traits d'esprit comme "le fruit est au choix cannibale ou follement réjoui du sacrifice de ses pairs".... ), mais la lecture est trop éprouvante. Le lecteur guère ménagé (pas intêret à cligner des paupières sous peine de perdre le fil), il est mitraillé de toutes parts, l'auteur ayant "la gachette des mots en rafale" un peu trop facile. De plus, la structure est trop chaotique (on passe d'un perso à un autre, à un évènement à un autre sans transition très marquée). Pleins de noms, un peu trop de "putain" dans le premier paragraphe, un seconde paragraphe trop emphatique limite boursouflé. Difficile de reprendre son souffle tant on est abreuvé d'informations à la minute. Alors,de l'énergie, de la fougue oui, c'est sûr, y'en a et d'ordinaire j'aime beaucoup lorsque je sens que derrière il y a malgré tout contrôle et le frein pas trop loin. Ici,c'est assez mal canalisée. Finalement, cela m'a fatigué, puis lassé et j'ai commencé à lire en diagonal (fait assez inhabituel chez moi) avant de lâcher prise. Je ne sais pas ce que contient cet ananas, mais l'auteur en a gravement abusé. J'ai peut-être raté un bon délire, mais là navré, je passe mon tour et tacherai d'y revenir plus tard. W |
dvb
25/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Le caractère tendancieux (et ô combien accrocheur) du mythe revisité du bébé dans le frigo ne pouvait être traité qu'avec un décalage certain et une bonne dose de causticité.
Je reconnais bien là la patte de l'auteur qui use (et abuse ?) de sa panoplie habituelle d'effets de styles pour à la fois enchanter, étourdir et manipuler son lecteur. L'effort de "construction" est habile et l'entrelacs des personnages (presque) subtil (c'est pas sans me rappeler un cours de mathématiques grec antique d'ailleurs...) |