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plumette
1/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le destin extraordinaire de luke Deamon revisité par le lieutenant Rosenberg en plein délire. et ça marche. le bleusaille , c'est le lecteur happé par cette histoire au parfum de série policière américaine avec un scénario improbable mais plébiscité par le public!
super! Bien écrit, Et bravo pour l'imagination! Plumette |
izabouille
3/11/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je trouve que ça manque un peu de suspense. C'est sans doute dû au fait que ce n'est que du dialogue, mais ce n'est que mon avis.
J'ai bien aimé la scène de crime, elle m'a bien fait rire. Merci pour ce bon moment de lecture. |
matcauth
20/11/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
je trouve que les textes composés uniquement de dialogues s'essoufflent toujours assez vite. Il y faudrait ajouter quelques descriptions, de manière à reprendre son souffle, à prendre du recul par rapport à la scène. c'est un petit reproche que je fais ici. Pour le reste, l'histoire est basée sur un délire d'inspecteur mais, en définitive, quel est le sens du texte ? ou voulez-vous en venir ? au fait que l'inspecteur, dans son délire peut interpréter de manière insensée ce qu'il s'est passé ? Peut-être, mais, plus généralement, il manque quelque chose à mon avis. Mais je retiens également que l'ambiance est bien posée, et l'écriture rend le texte agréable à lire. Je pense, en fait, que le texte ne sais pas su quel pied danser. J'aurais préféré que l'auteur aille au bout de ce délire, trouver un suspect correspondant à la description, tomber dans un quiproquo... J'ai bien aimé lire ce texte, mais je reste sur ma faim. |
Donaldo75
21/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour in-flight,
J'ai bien aimé ce délire à travers le dialogue entre le vieux flic et le bleu. "– Rien, mais j’écarte la thèse du suicide, affirma Newport d’un air vengeur." Rien que celle-là, elle mérite le détour. Ensuite, la mythomanie de Rosenberg commence à se voir et Newport est embarqué dans le flux malgré ses quelques réserves. Et ça c'est aussi bien vu, parce qu'on plonge avec lui. La fin était plus difficile à réussir au vu de la déferlante mythomaniaque; finalement, elle est pas mal vue elle aussi. Bravo ! J'en redemande. Ne mettez pas tout de suite Rosenberg au placard, capitaine ! Donaldo |
Stephane
21/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir in-flight,
Une nouvelle surprenante parfaitement maîtrisée. J'ai vraiment aimé ce personnage (Luke Daemon) inventé de toute pièce par le lieutenant Rosenberg. Le profil du personnage est touchant et on ne peut rester indifférent à son passé ponctué d'exploits et de prouesses digne d'un héros. Le passage sur la boxe est ce qui m'a le plus passionné, étant un fervent admirateur du noble art. J'ai vu l'uppercut décroché par Daemon à Sugar Ray Robinson dans le 8e round, au célèbre Madison Square Garden de New York, comme si j'y étais. Cela m'a fait pensé au fameux "combat du siècle" opposant Mohamed Ali contre George Foreman an 1974, dans lequel Foreman s'écroule au 8e round... Mais le véritable tour de force est d'avoir su associer la boxe au piano avec élégance et subtilité, et je retiendrais tout particulièrement la formule de "cogneur virtuose"... Sans oublier le sublimissime : « Des poings de boxeur peuvent naître des mains de pianiste. » Cordialement, Stephane |
jfmoods
22/11/2018
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Cette nouvelle m'apparaît comme une réflexion amère sur l'usure du temps.
Au quotidien, un policier se trouve sans cesse confronté au sordide ("La victime s'appelle Hutch Lomax, une petite crapule des bas-fonds de Brooklyn. Il est connu de nos services pour fricoter dans toutes sortes de trafics. Cette affaire, ça sent le règlement de comptes entre petits truands. Du classique."). Aussi, en bout de course ("c'est un vieux flic usé proche de la retraite"), Rosenberg en vient-il à sublimer la vie réelle jusqu'au délire pour se la rendre supportable ("Tu parles comme un jeune élève de l'école de police. Les faits sont une chose mais ils ne sont rien si on n'a pas le contexte ; tu n'avanceras pas dans cette affaire si tu ignores l'histoire de Luke Daemon. Il faut s'ouvrir un peu à la poésie pour comprendre la vie de ce mec !", "il s'invente des histoires, des personnages, des enquêtes qu'il aurait aimé vivre durant sa carrière, il refait sa vie"). Merci pour ce partage ! |
in-flight
22/11/2018
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Anonyme
30/11/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Facile à lire, bien écrit, mais je ne suis pas fan de cette histoire qui manque de suspense. Quelques bonnes répliques.
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Corto
14/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Belle construction pour cette nouvelle qui nous fait passer du délire sans limite de Rosenberg au réel qui dérange notre rêve.
Le personnage de Luke Daemon est bien monté, crédible au début jusqu'à ce que le doute s'infiltre en nous, et le pire c'est qu'on croit à ce héros, enfin presque. Le retour au réel est dérangeant et le final à nouveau délirant est vraiment amusant. Bravo |
caillouq
16/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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De la dérision et de la fantaisie comme j'aime, un style efficace et percutant. L'idée du flic affabulateur et incontrôlable (décroissance cognitive, excellent) est suffisamment bonne pour mériter d'être creusée davantage ; j'en aurais bien repris 10000 caractères de plus.
Attention aux tournures impropres, du style "Assis sur la barrière, les boeufs nous regardaient" : dans "Sans abri et sans le sou, personne n’a souhaité les accueillir ni même les aider", "Sans abri" et "sans le sou" devraient se rapporter au sujet principal de la phrase, ce qui n'est pas le cas. |
vis9vies
8/1/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je n'aime pas les polars, mais là je fais une exception ;)
C'est enjoué, enlevé, un rien impertinent, ça change des atmosphères trop sérieuses des enquêtes policières, qui, lorsqu'elles ne sont pas sérieuses, véhiculent une odeur de soufre dont on finit par se rebuter. Rien de tel ici, ça reste frais. Même le faisandé sent le printemps et tous les personnages sont attachants ;) Une remarque sur la bio de Luke : les temps prennent du bon temps. On commence à l'imparfait, on fait un tour en passé simple ou passé composé avant d'essayer de stabiliser le récit au présent. Personnellement, un récit, un conte, ça se donne au présent quand on est autour d'une table ou d'un comptoir. Je verrais bien le tout raconté au présent, ça n'en serait que plus vivant et ça mettrait tous les temps dans la même écuelle ;) Merci pour ce bon moment de lecture ! |
cherbiacuespe
8/3/2023
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Luke Daemon, ce type qui a battu le record du monde du 100 m au JO avant de devenir boxeur ? Qui ne le connaît pas ?
Un texte uniquement basé sur trois dialogue est bien risqué, notamment parce que jugé trop facile. Ce qui n'est pas car il faut tenir le lecteur en haleine. Le pari est réussi. En contrepartie, difficile d'avoir un jugement sur l'écriture, avec des des dialogues, nous sommes dans le parler. On ne peut donc parler que du déroulement des trois dialogues, et c'est bien joué. On y croit jusqu'au bout. Le passage de Ricky/Rosenberg à Ricky/Bloomshine n'est peut-être pas très réussi, on est un perdu au début, le seul problème de la composition. Ce n'est qu'ensuite qu'on se dit que la police, dans ce récit, prend bien des risques avec un élément malade du cerveau, ce qu'elle ne ferait sûrement pas dans la réalité. |