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Louison
13/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai bien aimé cette histoire un peu loufoque.
Tout pendant qu’il déblatérait ses conneries: Pendant me semble suffisant sans l'adverbe tout. "C’était lui, c’était elle, c’était l’épée ! " me semble un peu lourd, surtout dans les circonstances où le narrateur se trouve embroché. J'ai passé un agréable moment de lecture. |
Tadiou
13/2/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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(Lu et commenté en EL)
J’ai beaucoup et largement souri pendant la plus grande partie de ce récit pétillant, déjanté et farfelu. Cela fait chamailleries à l’intérieur d’un vieux couple et c’est parfois régalatoire. Cet anthropomorphisme passe bien, à mon avis. C’est intéressant que différents niveaux apparaissent comme la remarque agressive à l’homme sans femme, le coup des courses inutiles, les jérémiades de femmes, la virilité du parapluie…. : évocations de la « vraie » vie. J’apprécie toutes les références précises au parapluie, baleine, manteau noir, canne… qui rappellent bien que c’est un parapluie et non un moulin à café. J’apprécie l’écriture, châtiée à souhait et qui fait sourire. Je n’aime pas la bagarre de la fin qui fait grand guignol, à mon avis : dommage. On atteint une autre dimension avec la nature qui se déchaîne, mais c’est trop ténu, à mon avis ; c’est un côté qui aurait mérité d’être développé. Quant à la mort du parapluie et du narrateur, ça me semble artificiel et mal venu. Il aurait fallu creuser la fusion, l’interpénétration des deux. Au total, un bon moment de lecture. Belle imagination et beau talent de conteur (conteuse). Merci donc et au plaisir de vous relire. Tadiou |
SQUEEN
18/2/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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J'ai bien aimé le début, l'écriture est agréable, entraînante. Pour moi c'est un exercice ; réussi certes mais un exercice... Trop anecdotique, une fois qu'on s'est fait à la surprise du parapluie vivant, ça se déroule sans accroc mais sans rien d'autre non plus. Je n'ai pas compris pourquoi cette montée de violence, cette prise de risque dans la volonté du narrateur de brûler le parapluie... Je ne l'ai pas senti acculé à ce point : l'on tombe vers la fin dans quelque chose de plus dure qui d'après moi manque de cohérence avec le début, peut-être qu'un crescendo dans l'angoisse l'aurait mieux amené. Une écriture maîtrisée et agréable au service d'un texte d'après moi pas "à la hauteur". A vous relire, merci. SQUEEN
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Anonyme
18/2/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Le départ retient l'attention. Une conversation avec son parapluie ouvre beaucoup de portes à l'humour et l'imaginaire.
Mais finalement ce parapluie n'a rien de sympathique, au contraire. La fin devient un délire assez ennuyeux. "il se morfondait en des plaintes de femme insatisfaite" Particulièrement mauvais. Bref, bonne idée mais la réalisation ne suit pas. |
Anonyme
2/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Voilà une nouvelle qui m'a ravi. Le coup du parapluie. Beaucoup d'humour se dégage de ce récit fantastique et joyeux. Peu-être que la fin aurait pu être tout autre : j'aurais bien vu un voisin entrer d'un seul coup dans la maison et demander : vous n'auriez pas un parapluie ? Dans mes longues promenades (sous la pluie) je verrai maintenant cet étrange compagnon sous un jour nouveau. |
plumette
2/3/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour In Flight,
je viens de passer un bon moment de lecture avec cette joute oratoire qui se termine en combat sanglant avec un parapluie. Pas si simple de personnaliser un objet, de lui donner vie et chair! Je trouve cela très réussi avec cette ambivalence masculin/féminin. Je suis un peu plus réservée sur l'évolution de cette confrontation. La fin, violente et meurtrière, ne me semble pas complètement en phase avec le reste du texte. Il y a comme un emballement. Je trouve tout de même que cet excès est sauvé par le côté visuel du combat. bonne écriture ! C'est un point important pour adhérer à cette histoire rocambolesque. Plumette |
Thimul
4/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un bien sympathique délire.
Une écriture très visuelle. Un récit décalé et pourtant on y adhère facilement et je pense que c'est votre écriture qui le permets. Un bon moment de lecture. Une mention spéciale pour le combat final à l'escrime. |
Louise
5/3/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Merci pour ce moment de lecture très agréable et décalé! J'ai beaucoup apprécié le côté imagé de l'écriture, et les réflexions que permettent la personnification du parapluie. Je ne suis d'habitude pourtant pas forcément cliente de ce genre, mais là ça fonctionne vraiment bien! Au plaisir de vous relire! |
Eva-Naissante
6/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour in-flight,
Je ne suis qu'une p'tite nouvelle, mais comme il m'a été conseillé de commenter, je m'y essaye, en toute humilité puisque je n'ai pour l'heure rien publié. Un sujet très intéressant. Une belle écriture, sans trop de fioritures, qui alourdissent parfois certains textes. Toutefois, il me semble qu'une chute moins sanglante et dramatique aurait rendu votre texte encore plus captivant. Une fin humoristique aurait redonné au lecteur le sourire qu'il avait en lisant les premières lignes. Ceci étant, j'ai beaucoup aimé. Merci. Eva-N |
Louis
7/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ce texte, apparemment farfelu, est une charge contre le monde de la consommation.
Alors que le narrateur est pris d’une fièvre acheteuse, « je sentais monter en moi cette fièvre de l’achat » ; alors qu’il s’apprête à consacrer son temps libre à l’achat de produits de consommation, il reçoit la visite inopinée, bien que la journée soit pluvieuse, de son parapluie. Un parapluie personnifié. Un parapluie parlant. Le motif de sa présence est une protestation, une révolte contre les objets de consommation auxquels il ne veut pas être assimilé. Son premier argument tient dans l’idée qu’il est un objet utile, il répond à un besoin, or il pleut, il présente donc ses services, et laisse entendre que les objets marchands que le narrateur-acheteur-consommateur s’apprête à glaner par une incapacité à faire bon usage de son temps libre, sont des gadgets de peu d’utilité. Parapluie en personne indique dans sa posture même ce à quoi il ne veut pas être assimilé, il se tient en majuscule, « droit comme un I à l’entrée », puis comme « un grand J fier de sa personne », à ne pas confondre donc avec le minuscule d’un vulgaire article de consommation. Parapluie impose sa présence dans l’appartement du narrateur-acheteur, il veut être considéré comme un objet de la maison, qui revêt une dignité, auquel on doit un respect, comme le respect dû à une personne, et ne pas être traité comme un vulgaire objet de consommation que l’on achète et que l’on jette, sans aucune considération. Le narrateur reconnaît malgré lui, dans une réflexion qu’il se fait à lui-même, que le parapluie n’est pas un objet qui aurait un achat pour origine : « Je ne savais même plus comment il était devenu ma propriété, un cadeau peut-être ». Un cadeau, donc un « don », et non le résultat d’un acte d’échange marchand, un achat. Un dialogue s’engage, le narrateur n’étant pas prêt à renoncer à son statut d’acheteur-consommateur. Le narrateur réfute le besoin qu’il aurait d’un parapluie : « Non mon cher, j’aime à sentir les éléments de la Nature, la pluie sur le visage ne me dérange pas ». La contradiction est inaperçue entre l’amour de la « Nature » et le comportement de consommation, la fin du texte le fera ressortir. Parapluie précise ce qui distingue un objet que l’on doit respecter et un objet de consommation. Un objet non consommé, on en prend soin, on le répare quand il est abîmé, on l’entretient, tout le contraire de ce qu’a été le comportement du narrateur : « J’ai une baleine brisée depuis des mois et tu ne l’as même pas remarquée » ; « Ma robe noire a perdu sa belle teinte d’antan et mériterait qu’on s’occupe un peu mieux d’elle » Mais le dialogue se poursuit en un jeu de pouvoir, en un affrontement dont l’enjeu se trouve dans le pouvoir et la maîtrise, «Il fallait pourtant bien que je mette à sa place cet effronté » Il ne s’agit plus de l’emporter parce que l’on a raison, mais parce que l’on est le plus fort, parce que l’on est le maître, parce qu’on fait plier l’adversaire sous son autorité. D’autant que la méfiance et la crainte de l’autre s’installent, et le narrateur de se demander : «peut-être avais-je affaire à un psychopathe ». Le consommateur tente de prendre l’ascendant par divers moyens, dont la séduction, mais il échoue. Il tente encore un argument : Parapluie est obsolète, ringard, dépassé, de nouveaux objets le remplacent efficacement : « la capuche, le K-Way, les vêtements imperméables ». Pourquoi donc le conserver, pourquoi ne pas le remplacer par un produit plus jeune, plus frais, plus nouveau. La consommation s’inscrit dans le cadre du « progrès » technologique, auquel on ne peut que se soumettre. Parapluie réplique qu’il n’est pas un consommable, pas un simple objet utilitaire, pas un simple « produit », mais par son histoire l’équivalent d’une œuvre, artisanale ou artistique ; qu’il participe donc du beau, « nous œuvrons pour l’élégance de la toilette », et revêt une fonction sociale et symbolique. Le narrateur consommateur ne comprend pas, dévalue le discours de son interlocuteur en n’y voyant que des « conneries », et, à court d’arguments et de moyens persuasifs, il tente d’en finir avec Parapluie en l’immolant par le feu. À défaut d’être consommé, parapluie sera consumé. Mais l’objet résiste. Parapluie se transforme en une arme, et rappelle ainsi qu’il a pu aussi avoir cette fonction, la dissimulation d’une arme. Les deux adversaires s’entretuent, mais l’agonie du consommateur est lente. Il a le temps de percevoir que la mort de Parapluie, l’anti-consommateur, qui laisse place nette à l’ultra consommation s’accompagne de la levée d’une tempête, d’une nature en furie. Les « colères » de la nature, c’est à dire les dégâts qu’elle subit, et les dérèglements climatiques qui s’ensuivent, sont les conséquences de la production-consommation à outrance. La nature ne se calme qu’avec la mort du narrateur, personnification de la consommation, de l’acte consumériste. Merci in-flight |
Velias
8/3/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour In-Flight,
Votre préambule, « Mon parapluie se tourna crânement de côté… », m’a indéniablement attiré vers votre texte. Franchement aucun regret ! j’adore les histoires décalées voire déjantées. Et n’ai pas été déçue. Il y a de l’Alice et du Mary Poppins chez vous. J’ai adoré. Du début à la fin. Et quelle bonne idée que d’utiliser le passé simple. Lorsqu’ on écrit une nouvelle, poser des dialogues cohérents et attractifs est un véritable défi. Rien à dire sur les vôtres, ils sont plus que parfaits. Certains lecteurs voudront peut-être voir à travers ce récit, une introspection philosophique, ou autre drôlerie pas marrante. Personnellement je préfère le prendre au premier degré : une lecture amusante et récréative. Il y a juste une expression qui ne m’a pas plu « les sphincters d’Eol ». Bof ! vous auriez pu trouver mieux. Sinon j’envie votre dextérité plumaire. Vélias, à la recherche des mots perdus. |
Donaldo75
9/3/2018
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Bonjour in-flight,
J'ai bien aimé le début de cette histoire, avec ce parapluie un peu culotté qui se permet d'entrer dans le quotidien de son propriétaire. Ensuite, je trouve que le récit est inégal, la narration perd son unité, comme si tu avais voulu suivre plusieurs pistes, tenter des registres différents, jusqu'à l'assaut final. J'ai trouvé une phrase qui illustre ce manque d'unité: "Troublé par ses dons de télépathe et son impertinence," Le fait que le parapluie s'exprime par l'esprit n'a aucune importance au vu de la teneur du récit, du moins quand cette phrase survient. Par contre, son impertinence est le sujet. Cette phrase noie donc l'important et l'artifice. Sinon, c'est comme toujours bien écrit, une constante chez toi; c'est quand même plus agréable de lire une nouvelle au français irréprochable. Merci, Don |
Lulu
18/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour in-flight,
Je viens de passer un très bon moment de lecture en parcourant cette nouvelle. Personnifier un parapluie, un objet que l'on peut trouver utile ou non, pourquoi pas ? C'est même bienvenu, en ce qui me concerne. On est sur un registre humoristique, même si le personnage joue le jeu du dialogue avec cet autre personnage qu'est le parapluie de façon sérieuse. J'ai vraiment bien aimé cette nouvelle, puisqu'elle m'a divertie, fait sourire, notamment quand le narrateur évoque "la révolte des lampes à pétrole, des bidets et des moulins à café"... Je trouve que vous mettez assez bien en perspective l'évolution de nos divers objets, de ces choses qui nous semblent utiles et qui, à un moment ou à un autre, deviennent obsolètes. Pour ma part, je n'ai jamais pensé que la capuche avait détrôné le parapluie, mais le dialogue qui ouvre cette réflexion amusante m'a beaucoup plu. Côté écriture, j'ai bien aimé parcourir une narration vivante, du fait de l'emploi de la première personne et du recours fréquent au dialogue. L'intrigue est, par ailleurs, sympathique. Je n'aurais pas cru un tel dénouement en considérant le début du récit, mais pourquoi pas ? Bonne continuation. |
Anonyme
28/3/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Comme toujours votre écriture m'a ravi. De bons passages, pas de temps morts, un style sans fioriture mais d'une élégance indéniable. Le thème de votre histoire m'a par contre beaucoup moins intéressé. J'ai juste pensé un instant en référence au sketch de Raymond Devos "mon chien, c'est quelqu'un". Et puis voilà, c'est tout. Je me suis un peu ennuyé à suivre cette histoire bien peu loufoque en fait. Et la chute n'a rien rattrapé. Ce combat entre un parapluie et son possesseur, mouais, bof. J'ai eu bien du mal à voir un message derrière vos mots qui pourtant se voulaient convainquants. Dommage. Mais à vous relire tout de même. |
aldenor
2/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un délire bien structuré que cet affrontement entre l’homme et son parapluie. Avec de la suite dans les idées, dans les arguments de part et d’autre. C’est ce qui en fait la drôlerie. Une situation de départ insolite, qui enfle ensuite progressivement selon sa propre logique.
Je ne crois pas que la fin soit outrée, mais elle arrive trop brusquement ; il manque peut-être un pas dans le crescendo. |
Ombhre
13/4/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une nouvelle burlesque, qui se lit avec plaisir. L'écriture est fluide, les dialogues savoureux, la situation cocasse au possible. Rien n'est sérieux, pas même quand le narrateur se fait embrocher.
J'imagine que l'auteur a du bien s'amuser à l'écrire et à imaginer cette situation hors norme. Et le plaisir est partagé à la lecture. Un seul bémol sur une chute qui pour moi manque de mordant, et ne conclut pas réellement l'histoire. Merci pour cette lecture qui m'a bien fait sourire. Ombhre |