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Vilmon
28/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Un récit bien réussi entre monde parallèle et relations d'amour. Alimenté de quelques petites intrigues que le lecteur découvre au long de sa lecture, comme pour le savon bleu qui est un code d'avertissement. La chute est plutôt rapide et simple. Il y a une forme de trahison, est-ce Lyvio l'aime vraiment ou s'est-il servi de lui ? Et une réconciliation, Sylvia l'aime vraiment. Pourquoi il y a ce miroir chez Camille ? Bah, ce n'est sans doute pas important à savoir. Il est là, voilà, comme les personnages, le lecteur le découvre et admet qu'il existe. Le récit évolue bien, le lecteur apprend graduellement les tenants de l'histoire. La tension monte graduellement jusqu'à un point de rupture et tout déboule plus rapidement que le personnage Camille ne peut saisir, il devient un ballon balloté par les actions des autres. Bien écrit, bien développé, j'ai apprécié le récit. |
Anonyme
25/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'ai vraiment aimé le basculement soudain dans le fantastique avec cette phrase :
(il) s’approcha de l’étrange miroir qui était comme incrusté entre les carreaux et mal ajusté, puis il rentra dans le miroir, d’abord une main, puis une jambe et tout le reste. Ensuite tout va très vite, l'action est dense. Dans la lâcheté paralysante de Camille je lis la mienne, celle de l'Occidental(e) moyen(ne) qui tente autant que possible de considérer les pays et peuples en souffrance comme résidant dans un monde parallèle hors de sa portée d'action ; je trouve la concrétisation de cette idée fort bien vue, et caractéristique le réflexe de Camille quand la dangerosité de Genderaux menace son propre monde : décourager Sylvia d'enquêter, décider de faire faire le sale boulot à Lyvio. Et puis les choses s'arrangent toutes seules. Selon mon sentiment, la fin est embrouillée, le plan de Lyvio pour utiliser Camille comme diversion franchement pas clair. Cette fin en queue de poisson (pour moi) présente toutefois l'avantage de prolonger l'allégorie : le « monde développé » de Camille n'a rien eu à faire pour éviter la catastrophe, tout a reposé sur le sacrifice de Lyvio et des siens et, cerise sur le gâteau, Sylvia revient à Camille sans aucune raison ! Finalement c'est cool d'être dans la peau de Camille et de savourer son mal-être d'Occidental mou… Une nouvelle intéressante à mon avis, qui dit plus que ce qu'elle dit. J'aime ça. Une introduction réaliste avant le basculement fantastique peut-être un poil longue pour moi. |
Anonyme
25/9/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
J’ai eu mal à entrer dans ce récit parce que ça délaye beaucoup trop dans les premiers paragraphes par le truchement d’une écriture un peu trop descriptive et lénifiante à mon goût. En fait, la nouvelle commence vraiment avec le passage secret où se terre l’opposant politique. Le héros, Camille, est un peu difficile à cerner parce qu’il est en admiration devant son amant et d’un autre côté il souhaiterait reprendre une vie prosaïque et faire des gosses avec sa meuf. Il a le cul entre les deux faces du miroir, pardonnez-moi l’expression ! La nouvelle se termine par l’arrestation de celui-ci avant qu’une explosion n’envoie tout le monde au sol. Finalement le terroriste caché lui explique qu’il n’était qu’un piège pour la police et que pendant ce temps ses amis allaient faire sauter la résidence du dictateur. Tout ça me semble rapide, peu crédible et laisse le lecteur se débrouiller avec ça… Je vais donc rester très mitigée et circonspecte sur cette nouvelle parce qu'il est bien possible que des choses m'aient échappées.... Merci pour cette lecture gratuite et le temps que vous avez passé dessus. Anna en EL |
Malitorne
25/9/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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J’aime bien l’idée de base même si elle a largement été utilisée, ce miroir caché qui permet la communication entre deux mondes. Un autre monde qui n’est que le futur du premier, si j’ai bien compris, et permet de surcroît d’exprimer des penchants sexuels. Bon, un peu fourre-tout l’histoire quand même. Intrigue politique et homosexualité s’accordant bizarrement, personnellement je n’aurais exploité qu’un seul des filons. Deux vies affectives, opposées dans leur nature, de chaque côté du miroir me semblent suffisantes pour faire un bon scénario. Où le cœur de Camille allait pencher ? À défaut vous nous servez une sombre machination, peu intéressante à vrai dire et trop vite expédiée sur la fin. Le récit se disperse, s’égare, aurait été mieux conduit je pense par un resserrement du thème.
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Angieblue
26/9/2022
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J'avoue avoir eu du mal à accrocher et à y comprendre quelque chose. Il y a trop d'informations qui défilent et l'écriture est assez lourde. ça ne respire pas, même les dialogues se mêlent au récit sans ponctuation.
La fin aussi est vite bouclée et un peu trop banale avec Sylvia qui pardonne tout. Pour l'élément fantastique, le monde parallèle, ça arrive comme un cheveu sur la soupe. Il m'a manqué quelque chose, peut-être du suspense... En somme, ça n'a pas fonctionné sur moi. |
Anonyme
28/9/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Ingles,
J'ai bien aimé l'axe de traitement. L'histoire en soi mériterait d'être affinée, mais on se laisse prendre, on a envie de savoir comment ça va finir. Ça m'a vaguement fait penser à l'Anneau de Moebius de Thilliez (si vous ne l'avez pas lu, je vous le conseille). Y a quelque chose à développer, certainement, pour rendre le tout, déjà moins dense au niveau de la présentation, et moins fouillis dans les sauts d'idées, ensuite plus fouillé dans l'intrigue secondaire. Je pense que la fin est trop "deus ex machina" en l'état. Ce n'est que mon HA, je suis peut-être passée à côté de quelque chose. Mais dans l'ensemble, je n'ai pas boudé mon plaisir en lecture, merci pour ça ! Désolée pour mon ton, j'en ai pas d'autre, il n'est pas dirigé contre l'auteur. Au plaisir ! |
Anonyme
29/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le titre m'a fait fuir plusieurs fois avant que je ne me décide à lire votre nouvelle. C'est important le titre ! Je ne sais pas pourquoi il me faisait penser à une sombre histoire d'eglise moyenâgeuse, une époque qui ne m'inspire pas du tout !
Une fois le pas franchi se découvre une écriture très agréable. C'est avec entrain que se poursuit ma lecture des aventures peu ordinaires de Camille. On aime se perdre avec lui de l'autre côté du miroir. On aime la similitude des prénoms : Sylvia et Lyvio que l'on peut interpréter comme la double identité sexuelle de Camille. Dommage la fin un peu bâclée ! Vous laissez le lecteur faire une bonne partie du boulot. Ce qui n'est pas désagréable mais gâche un peu le scénario parfait jusque-là ! Pour répondre à une autre de vos interrogations sur le forum, la longueur d'un texte n'est pas un frein à ma lecture, seul le manque de qualité est rédhibitoire. Zoé, intriguée par le savon bleu. |
Cyrill
29/9/2022
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour Ingles,
J’ai bien aimé le canevas de cette nouvelle, même si l’idée du miroir n’est pas nouvelle, loin s’en faut. Une vie de chaque côté du miroir avec des évènements qui se répondent, s’interpénètrent, il y avait de quoi faire. Mais je dois dire que j’ai trouvé l’écriture assez laborieuse. Pour exemple : « Lui, il devait attendre un long moment avant de pouvoir revenir, il n’était jamais venu pendant que Lyvio était absent. Il n’en avait pas vraiment le courage. 3- Camille rentra avant le lever du soleil. Depuis trois ans il passait d’ordinaire le soir ou la nuit, venait rarement le jour » => revenir-venu-venait… Et le développement sans grande profondeur. Après une intro plutôt longuette et faite de trop de détails de peu d’intérêt, voilà qu’on entre dans le « fantastique » ( comme promis vu la catégorie choisie ) avec de gros sabots : « puis il rentra dans le miroir, d’abord une main, puis une jambe et tout le reste. De l’autre côté il était dans la salle de bains derrière le miroir, tout était inversé ». Autant mettre un panneau : attention, ce qui suit est étrange. Pour la suite, cette histoire de « régime autoritaire et fiévreusement nationaliste » avec police politique et groupe d’opposants, m’a semblé bien nébuleuse. Je ne suis pas rentré dedans. Que fait Gendereau ? On ne le sait pas vraiment, on sait juste que c’est une vermine, une ordure autocrate qui fait des recherches sur des molécules ( pas catholique tout ça ! ), on ne saura pas dans quel but, donc abrégeons, c’est un vrai méchant. Un peu juste pour un personnage tout de même important puisqu’il est, lui, de chaque côté du miroir. Les activités de Lyvio et de son organisation sont « aussi périlleuses que mystérieuses ». Abrégeons aussi et tant pis pour les curieux comme moi, qui voudraient y croire. Un petit zeste d’amours adultères qui ne fait, de mon point de vue, pas le poids émotionnellement parlant, plutôt cliché. Cette histoire reste à la surface des choses, mêle généralités et détails oiseux. Ne me reste au final que le canevas, et un beau titre, qui me semblent fort gâchés. Une autre fois peut-être ! |
JohanSchneider
29/9/2022
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Je vais tâcher de ne pas répéter les commentaires précédents. Cette nouvelle pâtit évidemment de son format : trop longue car alourdie de détails lourdement explicatifs qui entravent le développement de l'intrigue, trop brève car justement faute de place, tout jaillit à la fin comme d'un tonneau qu'on débonde.
Dommage car l'évocation d'une dictature fictive européenne est réussie, un peu dans la manière de Z. |
Donaldo75
29/9/2022
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Salut Ingles,
Il y a du potentiel dans cette histoire mais je crois que tu as compliqué la narration par volonté de traiter l'amour de Camille pour Sylvia, pour Lyvio, de Lyvio pour Camille, les deux dimensions (soient les côtés du miroir) et la situation politique avec un député et une affaire sordide. Bref, beaucoup trop de sujets mélangés qui rendent l'histoire difficile à raconter et par là même à suivre. Il faut s'accrocher et je l'ai fait mais je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi une telle complexité narrative alors que la déclaration de fin, celle de Sylvia, reboucle avec le début et finalement résume bien ce qui aurait tendu le pitch dans une narration moins torturée. En plus, c'est bien écrit. |
Anonyme
5/11/2022
a aimé ce texte
Bien
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J'ai aimé l'écriture que j'ai trouvé très bonne par contre que l'histoire était très confuse et partait un peu dans tous les sens et du coup je me suis un peu perdu dans les méandres de l'histoire. Bravo !
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