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Anonyme
18/5/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Ça commence par une description du paradis... Du moins l'idée que je m'en fais. Donc, ce que j'ai relevé au fil de ma lecture :
« Entre Sahouko et Kamori naquit immédiatement un amour éternel. » : comment le savoir puisque ce n'est que le début ? « pour qu'ils puissent fonder une famille large et heureuse » : le large ne me semble pas le plus indiqué même si on comprends l'idée exprimée. « Rendue fertile par le travail patient des deux amants, la terre leur offrit tout ce dont ils avaient besoin pour vivre. Elle ne demandait en échange qu'un peu d'amour et d'eau fraîche. Un beau jour, la tendresse attentionnée que Sahouko et Kamori vouaient à leur terre porta ses fruits : du sol poussa une unique rose, de la taille d'un homme. Un bouton de rose écarlate, qui sentait la vie et le soleil. La terre venait d'enfanter. » : là vous versez dans le lyrisme un peu gnangnan avec l'amour et l'eau fraiche. Et puis il y a contradiction entre ce que produit la terre pour qu'ils vivent et cette unique rose. « La jeune Korâ grandit donc dans cet univers heureux » univers heureux ou bien univers, heureuse, ? « Sentir un air frai » frai ? «ici les virgules rendent la lecture chaotique : « Parfois, Kamori emmenait sa fille pour de longues promenades, pendant lesquelles il lui racontait l'histoire tranquille du monde où ils vivaient, telle que la lui avait racontée son père. ». « les plantes tout d'abord, les animaux ensuite, n'ayant plus rien à manger. Bientôt, les Inops souffrirent de la faim, à nouveau. » deux phrases, deux fois le même problème. Dans l'une on termine par « n'ayant plus rien à manger » et l'autre « à nouveau ». Une construction pour le moins curieuse. Idem « Eux aussi, finirent par mourir. » plus la virgule. Pourquoi une tristesse mélancolique ? « Une tristesse mélancolique l'envahit. ». L'une ou l'autre mais les deux ? En tout cas l'un des deux me semble superflu. « Et elle balança la pierre de toutes ses forces. » synonymes : http://www.cnrtl.fr/synonymie/balancer « en attendant que tout trace de sel quitte leur champ. » quitte ? Ou bien un synonyme : http://www.cnrtl.fr/synonymie/quitter « Ce rêve fou occupait une place grandissante dans leur cœur de la fillette. » leur cœur... « et beau matin, » : et un... Moi, grand albatros, je dis « Allons ! Que l'illusion de ton rêve soit plus palpable que la certitude de la réalité. » : un peu pompeux non ? « s'envola dans un grondement de tonnerre » : quelque chose de plus évocateur comme le glissement des ailes soyeuses fendant l'air... Enfin, vous voyez l'idée. Et toujours les virgules (je n'ai pas tout relevé) mais là c'est trop : « Elle ne s'était absentée qu'un instant, mais ces quelques secondes, infimes, avaient suffi à lui ravir, sans pitié, l'enfant qu'elle aimait, tant et tant. ». Idem pour la phrase suivante. Au final, un conte un peu simpliste destiné aux enfants. Je ne me suis pas envolé mais je n'ai pas détesté non plus. Il y a encore du travail à faire sur ce texte qui débarrassé de quelques minauderies et lourdeurs devrait devenir acceptable (de mon point de vue). Luluberlu |
florilange
18/5/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Voici un joli conte, bien écrit à la manière ancienne.
Ce qui me gêne dans cette nouvelle, c'est qu'il y a deux histoires, ce qui n'est pas habituel dans le conte. La première, celle des pierres, avait une morale. Je m'en serais contentée. Il me semble que celle du vent est une autre histoire, qui vient nuire à la précédente. Dommage. |
xuanvincent
26/5/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Merci à l'auteur pour ce joli conte !
J'ai apprécié l'histoire, également la manière dont elle est contée. Les prénoms m'ont font penser à un conte japonais, tandis que les thèmes abordés (ils m'ont plu) m'ont fait penser à un mélange de plusieurs contes de différents pays. Bonne continuation à l'auteur. PS : Si je puis me permettre, je m'aperçois que ce texte semble signé (ce "PS" sera à supprimer sur l'espace des nouvelles publiés). |
placebo
1/6/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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très beau texte. ceci est ma deuxième lecture, longtemps après la première, que l'auteur me pardonne si cela a ralenti le processus de correction, mais je n'avais alors rien à dire.
je trouve l'ensemble fin et élégant, le début notamment. l'histoire contée par le père s'apparente à une fable écologique, je trouve que ce passage est à peine longuet. par exemple ils cherchent à avoir de la nourriture, puis des cailloux (de l'or ?) et puis à nouveau à avoir de la nourriture pour payer les cailloux.... ça m'avait semblé assez noir, mais finalement il convient tout à fait pour expliquer l'état de la fillette après. la fin par contre, j'ai eu une double hésitation. d'abord sur l'albatros/dragon : c'est un dragon qui dans la tête de la fille est un oiseau merveilleux, grâce au pouvoir de l'imagination comme il le dit lui-même ? l'autre, c'est cette phrase : ''Je meurs brisée, mais permettez à mon dernier souffle d'accompagner ma fille éternellement, et que mon murmure habite ses cheveux jusqu'à la fin des temps.'' si sa fille devrait mourir comme annoncé par l'albatros (mais ce n'est qu'une possibilité), alors je ne vois pas où sont les cheveux et la fille. elle vole peut être éternellement avec l'albatros... bref un excellent début, une écriture qui suit, mais des interrogations à la fin. la morale : peut être qu'ils construiront des moulins ^^ bonne continuation |
littlej
9/6/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Un texte bien maîtrisé.
Le style sert tout à fait l'intrigue. Il est simple, visuel, et l'utilisation des métaphores et personnifications colle très bien à ce genre de texte. La description du "lieu sinistre" est vraiment réussie (à part pour "empestait la mort et les larmes d'une terre violée", je conçois mal que des larmes puissent empester, surtout que c'est beau des larmes - bref, un choix de mots pas toujours très juste). Maintenant le fond, principal intérêt de la nouvelle, est intéressant sauf que c'est déjà vu et revu des centaines de fois. Le lieu paradisiaque qui est finalement corrompu à cause de la bêtise humaine, plus précisément à cause de leurs désirs égoïstes, de leurs fantasmes. Elle pourrait se résumer à la phrase d'accroche : "A ceux qui ne vivent que pour leurs rêves". C'est donc une nouvelle qui adresse un avertissement à cette catégorie-là. Mais, j'aime bien finalement la nuance faite sur le besoin de vivre ses rêves : ce n'est pas toujours beau et il faut parfois faire preuve de lucidité. L'histoire n'est pas si original que ça, donc. On retrouve les mêmes protagonistes que dans les contes japonais (ou c'est peut-être l'idée que je m'en fais) : la petite fille innocente, le mal qui est le bien aux yeux de la jeune fille, le père sage et qui lègue les enseignements des générations précédentes, etc. Même la fin n'est pas d'une grande originalité, ça a le goût d'une fin d'histoire pour enfant. Par contre, le dévoilement de la vraie nature de la bête volante par les yeux de la mère est bien amené. Un texte en somme maîtrisé, mais pas vraiment original à mon goût. j |
brabant
9/6/2010
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Iris,
Texte agréable à lire. Parfois didactique lorsque Kamori apprend à Korâ le miroir aux alouettes que sont les pépites d'or et la ruine à laquelle le désir de posséder conduit. Je retrouve ici le mythe du roi Midas qui meurt de faim et de soif sur son tas d'or. La terre comme source de vie est bien rendue, peut-être aurait-il fallu insister davantage sur la nécessité de son alliance avec l'eau (esquissée me semble-t-il). La leçon est comprise par l'enfant. Mais qu'est-ce qu'une vie sans rêve ? La voilà conquise par les nuages et négligeant l'enseignement de son père s'envole au dos d'un bel albatros. Ce qui entraîne la mort de Sahouko. La terre meurt elle-aussi. Et naît le vent, souvenir de Korâ, à la supplique de Sahouko. Voilà l'histoire, aux allures de manga. A tendance moralisatrice dans sa première partie. Que faut-il comprendre ? La rupture obligatoire du cordon ombilical (mentionné au début du texte), l'envol de l'enfant-femme ? Cette fille pourrait être porteuse de vie pour le reste de la terre, être un message d'espoir. Or on termine sur l'image terrifiante du dragon/mort que la mère est seule à percevoir. Qu'est ce vent ? Le vent qui dessèche la terre ? Le vent n'est-il pas nécessaire pour apporter les nuages ? "((son)) murmure habite ((les)) cheveux ((de Sahouko))". Je retiens la fin: "... et c'est depuis ce temps que le vent souffle sur la terre. C'est le dernier soupir de Sahouko, qui accompagne le sourire radieux de sa fille pour la nuit de temps." J'ai du mal à discerner la finalité de ce joli récit. Confus au niveau de sa conclusion. Il n'est quand même pas là uniquement pour dire joliment la naissance du vent. Que faut-il comprendre exactement à un second degré de lecture ? Conte ou fable à imaginer en manga. Beau talent de conteuse. |
Anonyme
10/6/2010
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C'est un conte, oui, ou plutôt, deux contes en une seule histoire ; l'un des deux ressemble à une fable, avec une morale sous-jacente, et le second se rapproche davantage du mythe. Pourquoi mélanger les deux ?
L'écriture est correcte, l'intrigue se tient plus ou moins, bien qu'elle manque d'originalité. C'est mignon, délicat, ça fleure les bons sentiments à plein nez. De quoi me faire fuir en courant- je n'aime pas du tout ce genre d'histoire poético-mielleuse bien-pensante, sur fond de ciel bleuté et de froufrou d'ailes duveteuses. En fait, à mon goût, il manque ici quelque chose d'essentiel : la cruauté des contes. Trop de nuances tue la nuance, et à demeurer toujours dans l'entre-deux, le précautionnieux, l'extrêmement vaporeux, on finit par se lasser. Ce n'est pas réaliste, les personnages sont fades, à peine esquissés, pauvres en couleurs - même la famille Inops est sans attraits, pourtant, il y avait matière à forcer le trait : l'avarice, la cupidité, la colère, le péché. Je ne comprends pas l'intérêt d'avoir mélangé deux histoires sans rapport apparent. Je ne note pas, parce que le genre "paquerettes, écologie, ballade à vol d'oiseau et tirades dramatiques" me révulse à la base, et que je ne suis donc pas apte à juger de la qualité de cette nouvelle avec suffisamment de recul. Bonne continuation. Edit : Je trouve que l'entame "A ceux qui ne vivent que pour leurs rêves" n'a pas grand chose à voir avec le texte, de même que le titre, mal choisi selon moi, puisqu'il ne se rapporte qu'à un détail de l'histoire et n'est pas représentatif du thème de celle-ci. |
alpy
14/6/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Je ne dirais peut-être rien de nouveau en vue des commentaires précédents mais voilà mon avis : L'écriture est correcte dans le style des contes ou légendes et se laisse lire facilement. Je trouve qu'il y a deux contes différents qui n'ont rien en commun et dont la liaison à niveau du récit n'est pas suffisamment justifiée (je préférerais deux contes séparés chacun avec leur sens). La transformation du joli albatros blanc en horrible dragon noir n'est pas justifiée non plus. Il faudrait peut-être rajouter quelque chose pour faire le lien. Finalement, je n'ai pas compris l'image du duvet arachnéen. En résumé, deux contes qu'individuellement j'aurais trouvé bien, ensemble me laissent dubitatif. |