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jaimme
7/9/2009
a aimé ce texte
Un peu
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"Trop délicieuse" (Plaute...).
Il y quelques passages bien écrits. L'auteur a parfois une aisance agréable. Je passerai rapidement sur la forme avec un exemple: "Leurs moindres gestes étaient pour moi comme des gesticulations tragiques, souillures inutiles du néant, preuves irréfutables de cet égoïsme implacable moteur de notre société autodestructrice." Ce genre de phrase est pénible à lire et apporte peu au récit. Un détail: le mot "Passion" avec une majuscule désigne la Passion du Christ. Je préfère m'attarder sur le fond: un homme fait une magnifique rencontre, il achète une bague maudite avec la leçon épicurienne attachée et sa compagne vieillit à une allure surnaturelle. Puis rencontre finale avec un prêtre bien curieux. Il me semble qu'il faut enrichir le scénario de cette nouvelle. S'attacher à la psychologie des personnages, autant pour l'homme que pour la femme, sinon on passe à côté de l'horreur du récit. Là on reste au niveau de la constatation des faits, sans rien éprouver. D'où vient cette bague: au moins quelques indices? Que ressent la femme en dehors de l'attaque physique? L'homme ne se décide à essayer d'enlever la bague qu'au bout de plusieurs jours... Pourquoi? Et puis cet amour merveilleux qui a l'air de disparaître très vite devant le dégout , voire l'indifférence de l'homme. Bonne continuation. |
Anonyme
7/9/2009
a aimé ce texte
Bien
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Un joli texte. Il y a des phrases réellement bien construite. Par contre, comme le dit Jaimme il y a des lacunes au niveau du scénario, à mon humble avis.
Quelques clichés : la bague, le vieux marchand... Quand la femme s'aperçoit que la bague la ronge, j'imaginai que tu ferais un lien entre l'amour et la possessivité. En fin de compte, la femme de ton récit commence à décliner dès qu'elle est "possédée" par les liens du mariage, ce dont le narrateur aurait pu se rendre compte. Il se serait alors senti coupable d'avoir été la cause de sa décrépitude. Enfin bon, c'est juste une idée comme ça. A part ça, le récit est bien construit et se lit sans peine. |
Anonyme
7/9/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour,
je crois pour ma part que tu étais toi-même fascinée par cette bague et le pouvoir qu'elle avait de redonner sa jeunesse au vieil homme. Et tu en as tout simplement oublié la femme dont on ne sait pratiquement rien, et la passion qui finalement n'est explorée que très superficiellement et, j'ai presque envie de dire, très artificiellement. Il n'y a aucune sensualité, aucune véritable passion dans cette relation. ça manque de chair je trouve. On a du mal à compatir au sort de cette femme, car elle ne nous est pas familière. De la même façon, la déchéance me semble assez mal relatée. Le narrateur semble bien naïf, son manque de réaction laisse songeur (ou alors, il aurait fallu expliquer mieux pourquoi il ne réagissait pas plus que cette sorte d'irritation égoïste qu'on a du mal à comprendre), il y a une rapidité trop grande dans le changement d'état de la femme et dans le changement des relations au sein du couple. Le surnaturel n'est jamais tant fascinant que lorsqu'il prend les traits d'une histoire crédible, ce n'est pas le cas ici. Même le regard du vieillard, qui pourtant est un indice capital pour saisir la chute du récit, est décrit d'une façon incohérente. Alors qu'il devrait être inchangé, il passe d'un éclat de jeunesse "avait préservé le regard innocent et curieux des enfants"(quand l'homme est vieux) à un puits de sagesse sur la douleur du monde quand l'homme redevient jeune. Seule la couleur ne change pas. C'est un peu mince je trouve pour reconnaître le bonhomme. Les lueurs du regard auraient dû à mon sens rester identiques. C'est dommage, car l'écriture est aisée et agréable à suivre, mais je pense qu'il faudrait revoir la construction, développer la relation entre les amants pour lui donner une réelle consistance qui rendrait la déchéance de la femme plus poignante, modifier un peu à mon sens le caractère du jeune homme qui manque singulièrement de sentiments envers une femme dont il se dit pourtant éperdumment amoureux... Du travail en perspective donc, à mon sens. Bonne continuation. |
NICOLE
7/9/2009
a aimé ce texte
Pas
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J'ai trouvé beaucoup de lourdeurs, et de formules toutes faites : "preuves irréfutables de cet égoïsme implacable moteur de notre société autodestructrice. La lassitude, la haine et le dégoût tourbillonnaient dans mon esprit comme autant de manèges infernaux qu'il m'était impossible d'arrêter".
Si le propos est de peindre une passion, alors toutes ces phrases saturées d'adjectifs redondants nuisent au but que vous vous étes fixé. Ce ne sont pas là les pensées d'un amoureux. "De sa personne suait une atmosphére surnaturelle" : là j'ai souri, les oignons suent, pas la tessiture de l'air ! Sinon, j'ai été génée par des répétitions continuelles : "La folie me gagnait. L'obsession gagnait tout mon corps", mais aussi "s'emparer", qui revient réguliérement, et d'autres encore. Pour moi, il faudrait élaguer tout ça, aller à l'essentiel, revenir à des émotions moins intellectuelles, ressentir au lieu d'intellectualiser....peut être une autre fois. |
ANIMAL
10/9/2009
a aimé ce texte
Bien
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Un texte qui me laisse perplexe.
Tout d'abord, je l'aurai vu dans la catégorie fantastique car il y a là les ingrédients du genre (la boutique qui attire le héros malgré lui, la bague, la décrépitude de la femme). Le début m'a bien plu, ce côté inexorable du destin qu'on imagine dû à la sorcellerie, et puis l'histoire bascule : d'après les paroles du vieux boutiquier, c'est la bague qui a choisi cet homme... pour faire mourir une femme de façon horrible. Pourquoi ? La logique m'échappe, je l'avoue. Donc pour le fond de l'histoire, je reste mitigée même après ma seconde lecture. La forme ne me pose pas de problème particulier si l'on excepte quelques lourdeurs dans les descriptions des personnages, un peu trop appuyées. Un texte pas inintéressant, donc, mais dont le scénario devrait à mon sens être un peu clarifié. |
florilange
10/9/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Moi non +, la forme ne me pose pas de problème particulier, sauf quelques imparfait que je transformerais bien en passé simple.
C'est le style qui m'en pose, en s'attardant parfois lourdement sur des points inutiles à l'histoire, dont certains ont été cités dans les précédents commentaires. Aussi : comment fait-il pour décrire en détail le vieil homme, dans 1 endroit dont il vient de nous dire qu'il est avare d'éclairage? La morte a des cheveux quand on nous a expliqué qu'elle les avait tous perdus. Alors, elle est redevenue belle? Manque des explications. Je voudrais aussi savoir ce que veut dire le titre? Sur le fond, j'ai bien compris que la bague a pris la jeunesse de la femme pour la donner au vieux marchand, qui se change en jeune prêtre. Bon. Mais, moi non +, je n'ai pas senti comment l'homme vivait sa passion. Il en parle beaucoup mais on ne le voit pas la vivre. Et ce drôle d'amour en paroles devient trop vite exaspération & haine devant la décrépitude. Quelque chose, dans le déroulement de l'histoire, n'est pas équilibré. Pas désagréable à lire, donc, ce texte ne me paraît pas assez travaillé sur le plan de la construction. Florilange. |
Coline-Dé
19/9/2009
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J'ai des difficultés avec les textes qui accumulent les clichés, et j'avoue que commencer avec la "pureté étincelante "me décourage de continuer... Désolée !
J'ai été intriguée par le titre, dont je ne comprends pas la signification, mais qui est attirant. |