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plumette
15/6/2017
a aimé ce texte
Un peu
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je connais l'univers des pêcheurs à la truite et j'ai retrouvé avec un certain plaisir dans cette nouvelle le vocabulaire approprié.
je me suis bien représentée ce café de village où Ginette joue un rôle prépondérant et où les pêcheurs viennent se jauger et partager leurs histoires de pêche autour de tournées de chopine. Mais voilà, il y a quelque chose qui n'a pas fonctionné pour moi dans ce récit d'une coalition contre Fernand et le narrateur. je n'ai pas souri, je me suis lassée de ces rires gras et insistants et je n'ai pas trouvé passionnante cette rivalité entre Fernand et Pierrot. l'écriture est pourtant bonne et bien adaptée à son sujet. Une autre fois peut-être? Plumette |
macaron
5/7/2017
a aimé ce texte
Bien
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Une petite fessée, dans la plus pure tradition, très bien racontée. Bon, pas un sujet qui me passionne la pêche et un humour un peu vieillot pour un petit sourire, pourtant une nouvelle bien construite avec de bons dialogues. Pour quelques minutes de détente...
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Alexan
6/7/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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L’ambiance du café de Ginette m’a mis de bonne humeur.
Il m’a fallu tout de même quelques lignes avant de me faire au style de l’écriture ; un peu comme l'effet d'un dépaysement. Mais une fois installé à coté de Fernand, j’ai été embarqué jusqu’au bout. Une atmosphère bien peinte, avec un coté pittoresque et presque caricatural mais tout de même réaliste. Des oxymores bien évocateurs, comme : « bordel presque organisé ». Des dialogues rigolos, accompagnés de commentaires bien venus comme par exemple : « finit-il dans un murmure », qui donne du caractère aux échanges. Et bien sûr, les réflexions du narrateur embarrassé : « ne peut-il s’empêcher de rajouter plutôt que de fermer sa gueule », qui donnent tout le charme et le coté burlesque a cette nouvelle. Cela dit, quelque chose manque à mon gout à la fin. Je ne suis pas sur de quoi... Peut-être espérais-je que Fernand s’en sorte un peu mieux... J’ai même à un moment supposé que Ginette aurait son mot à dire pour défendre les deux losers. C’est qu’il est bien à l’ouest quand même le Fernand ! Bon, mais c’est sans doute cela qui permet de donner un intérêt a cette humiliation publique, qui heureusement, passe avec légèreté. |
Cox
6/7/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Je n’ai pas trop accroché à ce texte pour deux raisons : ça fait un peu vieux jeu (pas trop grave), et puis surtout il y a trop.
Le premier paragraphe illustre déjà ces deux points, avec ses bretelles comme des « jarretelles sur les cuisses des belles après l’amour ». Vieux jeu : l’expression « les belles » tout court, que je n’ai pas entendue prononcée dans le siècle où j’ai grandi (les moches aussi peuvent faire l’amour en jarretelles, vous savez :p). Y’a trop : cette comparaison n’apporte pas grand-chose pour moi (qui ne la visualise d’ailleurs pas très bien). Voilà, ce n’est pas l’exemple le plus frappant, mais c’est ce à quoi je me suis retrouvé dès la première ligne en me disant « ouh, là… » De manière plus générale : Vieux jeu : C’est l’ambiance du texte en lui-même qui donne sans doute cette impression. Le choix d’un sujet sur la pêche, l’humour vieille France (France ou autre, hein, c’t’une expression), la forme presque de conte ou de cartoon à la « beep-beep et vil coyote » (genre : haha tu veux m’avoir mais c’est moi qui t’ai eu). Ça fait un peu suranné, sans compter parfois le choix de vocabulaire, comme mentionné plus haut. Ceci dit ce n’est pas bien gênant ; ce côté old school peut être un style même s’il n’est pas trop dans mes goûts. Y’a trop : Là c’est plus à surveiller je pense. Il y a énormément de détails dont on peut (dont on veut !) se passer. Un truc assez symptomatique dans le texte, c’est la tendance que vous avez à systématiquement rajouter des précisions en incise sur vos dialogues. Sur les cinq premiers tirets du texte, j’en compte 4 : « gueule Ginette, la patronne, que l’on entend jusqu’ici malgré… etc… » « prêchant le faux tout en connaissant le vrai, sachant très bien que… etc… » « fait-elle d’un air chargé de sous-entendus » « qu’elle fait innocemment » Ca alourdit à mort ! On n’a pas besoin que vous nous expliquiez systématiquement la tête que font vos persos à chaque réplique. Par exemple, quand vous dites « fait-elle d’un air chargé de sous-entendus », vous répétez quasi la même chose à la phrase d’en dessous. L’un ou l’autre aurait suffi. Ce côté too much ne se limite pas à cet exemple des dialogues. De manière générale, le texte en fait trop, il en rajoute des caisses. Pour rester sur le tout début, la galerie de portrait me parait très caricaturale : la litanie des odeurs de mâles et de bière. « Beaucoup de houblon », insistez-vous. « Rien à voir avec la rose et la violette », ré-insistez-vous. Puis la voix rauque, niquée par le tabac et l’haleine re-re-pleine d’alcool (qu’on peut apparemment sentir à dix mètres ^^). Et puis, sans trop de raison, on pète presque la porte (dans un "fracas de verre presque brisé" que je m'imagine mal) Trop c’est trop ! :) Un autre exemple, que je trouve encore plus dommage : cette plaisanterie potache devient carrément un « règlement de compte et un drame » ! L’histoire en elle-même m’a laissé assez indifférent. La pêche n’est pas mon truc, et la blague ne m’a pas tellement gondolé. Bref, soyons francs, je n’ai pas aimé le texte. Il n’est pas à mon goût. Je note quand même plus haut que « pas » parce que je sens dans cette plume un quelque chose qui peut donner des textes que j’aimerais peut-être beaucoup lire à l’avenir ;) Désolé si j’ai été un peu dur, mais j’ai vraiment essayé d’être le plus constructif possible sur mon ressenti |
Anonyme
11/7/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Le flot de détails inutiles me saute aux yeux dès la troisième ligne.
Otez je vous prie ‘’ces bretelles flottant comme des jarretelles sur les cuisses des belles après l’amour’’ que je ne sais voir tant elles datent du siècle avant-dernier. Le ‘’Rien à voir avec la rose et la violette’’, plombe le déjà lourd ‘’délicat mélange de mucus, sueur… ‘’. ‘’A dix mètres de la porte on entend… poussé par une voix mâle… et à l’haleine chargée de relents alcoolisés’’. Cherchez l’erreur ! Je n’ai encore jamais entendu une haleine chargée. Vous l’avez compris. Pas folichon comme entrée en matière pour appâter le chaland. Je poursuis, avec beaucoup de peine et plus d’envie du tout de recopier les accumulations, cherchant seulement le moment qui me récompenserait pour autant d’assiduité. Rien ne vient. Les rires de la taulière devenant de plus en plus agressifs, je perds même le fil de l’histoire, et décroche avant la finale. C’est dommage car il y a du potentiel d’écriture et un bon sujet. Il suffirait de tailler, de raccourcir, d’élaguer tout ce qui n’apporte rien à votre histoire, et qui au contraire l’alourdit de façon caricaturale et débraillée. Une prochaine nouvelle. Qui sait ? |
SQUEEN
7/7/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je ne suis pas rentrée dans l'histoire, j'en suis désolée, Les bretelles des pêcheurs comparées à des jarretelles, l'image m'a paru faussement osée, et du coup pas drôle.
"Du dehors, à dix mètres de la porte(...)nous nous approchons on entend un ''la porte, nom de djeu !..." poussé par une voix mâle fortement enrouée par le tabac et à l'haleine chargée de relents alcoolisés..." Dans cette partie de phrase, à mon sens, il y a un hiatus spatial: à dix mètres de la porte on peut sans problème entendre les voix mais sentir l'haleine du gars à l'intérieur du bistrot, me semble compliqué. Malgré les qualités d'écriture, le soin porté aux descriptions truculentes, l'histoire ne m'a pas embarquée; je suis restée à la porte. Merci à vous relire. |
Tadiou
18/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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(Commentaires précédents non lus)
C'est bien écrit, ça glisse bien. Le personnage de Fernand est lourdement chargé, que ça en devient caricatural. Dommage, cette dissymétrie : tout est à sens unique ! Plaisir simple du (sou)rire pour des choses simples : à ne pas bouder car l'écriture séduit bien, avec ce qu'il faut comme termes techniques pour la crédibilité de la chose. Un bon moment !! Tadiou |
Donaldo75
25/7/2017
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Bonjour Isdanitov,
Je ne suis pas féru de pêche, encore moins à la truite, alors j'avoue que beaucoup de subtilités de cette histoire ont du probablement m'échapper. Je l'ai lue avec l'œil du profane, pensant que le ressort narratif me permettrait de dépasser mon ignorance, de sublimer mon manque d'empathie pour cette pratique séculaire. Visiblement, le ressort devait être bien détendu parce que je n'ai rien compris, du moins qui m'ait rempli d'allégresse à la lecture, n'ai pas ri, contrairement aux protagonistes de l'histoire. Côté style, j'ai trouvé le rythme parfois haché, inégal, avec des phrases un tantinet longues, pas toujours ponctuées à bon escient. Certes, je chipote puisque le fond est essentiel dans cette nouvelle, mais ça ne m'a pas permis de m'intéresser au drame qui se jouait dans ce bistrot belge. Bref, je me suis réellement ennuyé. Une autre fois, peut-être, Donaldo |
LaurenceSolouar
27/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Isdanitov
Je ne suis pas adepte de pêche mais j'avoue avoir été conquise par votre univers. Sans doute est-ce lié à la qualité de votre écriture sobre et élégante. Vos personnages sont dépeints sans fioriture. Si certains y voient de la caricature j'y vois de la simplicité. De même pour les dialogues qui me semblent très bien amenés dans le cours de votre histoire. En somme une découverte agréable pour la profane que je suis. Laurence |
EvaDam
31/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Entre le risque d'être Fanny et celui d'être funny, se déploie un récit savoureusement hilare, dont le sujet semble relever de la difficulté d'être homme, et de sauver la face entre "prédateurs"... le tout sur fond de conflit territorial subtilement esquissé.
Une lecture goffmanienne serait appropriée: la nouvelle peut être analysée comme un épisode de "figuration" (face-work), c'est-à-dire "tout ce qu’entreprend une personne pour que ses actions ne fassent perdre la face à personne (y compris elle-même)"... (Les Rites d'interaction, Paris, Minuit, 1974, trad. par Alain Kihm, p. 15). Sauver la face ou faire bonne figure?... tels semblent être les enjeux de ce récit où les jeux de mots relèvent d'une vitalité qui frôle la virilité, et où l'on peut "boire le calice jusqu'à l'hallali"... au gré des rires et crucifixions de circonstance... Les jarretelles, dans ce contexte où l'identité sexuelle est de nature cynégétique et compétitive, prennent tout leur sens. Entre bons compagnons, ni rose, ni violette. Il faut du gibier, ou alors on devient "les dindons de la farce"... Un leitmotiv se dégage de ce conte de petite pêche et grande honte, en indiquant, avec le sourire, une raison d'être (homme): "Et qu'est-ce que vous avez pris?"... |