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Anonyme
20/11/2015
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Bonjour,
Difficile de commenter cette nouvelle tant elle porte le chaos. L'écriture sans doute est maîtrisée, correcte, d'un style léger et fluide. C'est le fond qui pose problème pour moi. A dire vrai, je n'ai strictement rien compris. Ou le héros est un tueur qui a perdu la raison après un banal crime ( encore qu'un crime ne soit jamais chose banale) passionnel, ou alors c'est le fouillis du scénario qui cherche à nous faire perdre la nôtre. Voilà je m'arrête là. Désolé, ce sera non. |
Anonyme
9/12/2015
a aimé ce texte
Pas
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Chouette, le retour de mon auteur préféré de SF sur Oniris ! (J'suis encore sous le choc de L'étable et de Clean war). Bon, pourtant je vais être franc avec toi, c'est la grosse déception ! Je préfère de loin quand tu t'évades dans des galaxies très très lointaines ou dans du futur technologique, domaines que tu maîtrises avec brio. Ici je ne parviens pas à accrocher à ce fourre-tout indigeste où se mélangent catastrophe, extra-terrestre et islamisme déguisé. Surtout, je ne comprends pas ton message, ce que tu essaies de transmettre. Les émotions du narrateur m'apparaissent carrément obscures. C'est confus, sans fil conducteur susceptible de nous amener vers un semblant d'explication (mais il est possible que je ne le vois pas ). On retrouve un peu Les chroniques effrontées dans ce mélange des genres mais alors on arrivait à suivre et rire de cette joyeuse pagaille.
D'autant plus déçu que ton style est toujours aussi bon, hormis cette tournure pas très heureuse : « Posé entre erg et reg ». |
Bidis
8/12/2015
a aimé ce texte
Bien
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Bon, je n’ai rien compris, cela n’étonnera pas l’auteur – ce n’est pas un scoop : en science fiction j’avale tout, vu que je n’y pige que dalle.
Donc, je n’aime pas d’emblée. J’ai seulement été curieuse de voir pourquoi les autres, ceux qui affectionnent la science fiction, eux, n’aiment pas. Mais là non plus, je n’ai rien compris. N’aimant pas d’emblée, je me suis laissée emporter par le texte. Et je dois dire que je ne vois pas en quoi il est plus tordu que d’autres dans la même catégorie. En tout cas, j’ai trouvé cela agréable à lire, pour ma part et j’en ai retenu une impression de désespoir poétique. Tant d'autres textes ne me laissent aucune impression du tout ! Or cette phrase m’a scotchée : « Alors écoute la musique et laisse avancer les mots. » Je trouve ce conseil magnifique. Mais en fait, c’est ce que je faisais… Donc, je n’ai pas passé un mauvais moment, pas du tout. |
Anthyme
8/12/2015
a aimé ce texte
Vraiment pas ↓
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Super-début-hyper-captivant-super-hyper-accrocheur qui m’a d’emblée propulsé dans un monde à la Travis Walton, m’attachant à chaque détail pour lui affûter le meilleur des contre-arguments … et puis … et puis …
… et puis ça a commencé à devenir un peu longuet ... … au point que j’en ai un instant redouté une dérive à la Khalil Gibran (je déteste) … … et puis je me suis dit « Mais non, c’est seulement pour caresser les Gentils-Sélectionneurs dans le sens onirien du poil ; la phrase suivante va me ramener chez ces invraisemblables Zitis » … … alors j’me dis … et pfffff … … et encore … et boffff … … et j’ai finalement poursuivi plus par inertie que par simple curiosité. Vraiment très pénible de me cramponner jusqu’au bout : dix lignes de plus, et je larguais le texte … … ce qui lui aurait épargné mon « J’aime pas moins-moins » colérique. … … … … La charte interdit de planter un commentaire qui ne soit pas argumenté ; alors je suis là, depuis dix minutes devant mon clavier, en me demandant ce qui a bien pu me mettre à ce point en rogne ? … … … … Finalement, je pense que c’est d’avoir le sentiment de m’être fait rouler par un camelot qui m’a tendu une vieille chaussette malodorante après m’avoir hélé sur ma route en me promettant un habit de Lune. Oui c’est ça ! Ce texte est une mystification de genre : Rien à faire dans le rayon « Science-fiction » ! |
Coline-Dé
8/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte très intéressant par ses références multiples et par son écriture vivante. Comme toujours quand je tombe sur un nom un peu bizarre, je fais une petite recherche. Et là, je tombe sur un nom chargé de signifiants qui projettent des reflets différents sur le texte : Ayin, c'est un oeil, et aussi une source, c'est le regard qui délivre des apparences fausses, c'est le passage vers la clairvoyance et la pureté. En hébreu, c'est une lettre qui a 70 comme valeur à l'instar des 70 niveaux d'interprétation de la Torah et qui a à voir avec la Kabbale...
Le texte, qui démarre comme un conte persan par le récit des aventures du héros, nous apprend que grâce à sa vie exemplaire, il a sauvé l'humanité de la destruction par des ET. Sauf que, cette vie exemplaire... il ne la mène pas jusqu'au bout puisqu'il tue son rival ! J'ai bien aimé le mélange de conte et de SF, qui a le mérite de faire varier les inébranlables standards du genre SF dont semblent se repaitre les amateurs débutants. Pas de description de petits hommes verts bleus ou mauve, mais seulement de ce qu'ils font. L'idée que revoir sa vie en accéléré peut faire mourir est particulièrement intéressante : J’ai regardé le livre de mes souvenirs s’ouvrir, page après page. Toute ma vie dans un doux accéléré. Il ne leur a fallu que quelques jours, c’est du moins l’impression que j’ai eue, peut-être quatre ou cinq, entrecoupés de phases de sommeil, pour me faire revivre ces soixante-huit dernières années. J’ai failli mourir. (ce sont les mauvais moments qui sont difficiles à revivre ainsi...ou les bons ?) Il y a une lumière dans ce texte, dont je ne sais pas vraiment d'où elle sort, mais à laquelle j'ai été sensible. Et après l'avoir relu, je me pose encore la question : il tue son rival avec l'idée qu'au regard de ce qu'il a épargné à la planète, ça ne pèsera pas bien lourd ou il se pose la question après ? Je n'arrive pas à trancher ! |
Mare
9/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le style de ce texte est comme l'esprit du narrateur, comme le monde dans lequel il vit: traumatisé. L'impression de plus en plus déstructurée qui se dégage de la narration est à l'image du l'univers que l'auteur crée pour nous: de plus en plus déséquilibré, de plus en plus abîmé. La manière dont le texte est écrit fait partie intégrante de l'univers. L'écriture, dans sa forme, aide l'auteur à décrire aux lecteurs les caractéristiques de son monde.
J'ai particulièrement aimé l'allusion au fait que les visiteurs qui infligent tous les maux à l'humanité le font simplement parce que c'est leur manière de communiquer. Métaphore extrême des dégâts qui peuvent résulter lorsqu'on n'a pas la même manière de communiquer? J'ai envie de croire qu'ils ne voulaient pas faire de mal, qu'ils essayaient juste de se faire comprendre. Comme des enfants qui hurlent. La fin est un bijou par les questions qu'elle éveille. La valeur de la vie a un caractère absolu. Des milliards de vies sauvées n'autorisent pas à en prendre une seule. Bizarrement, dans le sens inverse, cela ne donne pas la même impression. Passer son existence à sauver des vies pour racheter un crime atroce est un acte de rédemption. S'autoriser à prendre une vie sous prétexte qu'on en a déjà sauvé des milliards est un acte de folie. Merci, jaimme ! Rien n'est jamais simple avec toi ! |
Shepard
9/12/2015
a aimé ce texte
Pas
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Salut Jaimme,
Bon, tu sais déjà plus ou moins ce que je pense du texte, mais je l'ai relu encore une fois après publication. Pour moi il y a une très bonne idée : L'idée que les extra-terrestres, pour communiquer, aveuglent l'humanité (physiquement mais aussi en détruisant l'électronique) sur un 'malentendu'. La déception vient du fait que finalement, ça n'impacte aucunement l'histoire. Ils auraient pu tout aussi bien envoyer une bombe, une épidémie, etc... Il pourrait rester la même poignée de survivants. Donc une amorce qui m'intéresse et ensuite le récit part sur l'histoire d'un type qui tue une autre type parce qu'il a flirté avec sa femme. Il y a deux histoires en une, et celle qui est exploitée paraît vraiment banale par rapport à l'autre. Ajouté à cela la narration qui m'a laissé de marbre (mais bon, ça, c'est plutôt subjectif, en soit c'est bien écrit) car un peu chaotique - probablement voulu par rapport à la folie du personnage - je n'ai vraiment pas accroché au récit. |
Perle-Hingaud
9/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Jaimme,
J’aime cette histoire que l’on peut lire à plusieurs niveaux. Etant un peu simplette de nature, j’y ai vu une parabole drôle et ironique sur la relativité du bien. Le conteur, parce que selon moi ta nouvelle est davantage un conte pastiche de la tradition orale des contes d’orient qu’un récit de science-fiction, le conteur donc révèle un fort caractère : tour à tour il nous interpelle, nous amuse, nous inquiète. Il a la parole facile, on l’écoute en hésitant à le croire, serait-il un roublard ? Bref, être le sauveur de l’humanité contrebalance-t-il un crime aussi humain que misérable ? Dieu et les extra-terrestres seront-ils dupes ou n’est-il pas plus prudent de demander à Jasmine d’intercéder auprès d’eux (le Pari de Pascal n’est pas bien loin…)? L’écriture et le style sont un régal. L’humour est présent tout du long, la chute en étant, selon moi, le point d’orgue. Un texte malin comme son conteur, qui nous sort des lectures quotidiennes. |
hersen
9/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Comme un griot racontant de la SF. J'adhère tout de suite, c'est si plaisant à lire qu'on regrette que ce soit si court.
Mais on n'a guère envie non plus que ça continue, puisque finalement ça débouche sur une banale histoire passionnelle. Nous ne sommes que des hommes, rien que des hommes. Je trouve un grand paradoxe à ce texte. Le style est limpide, clair, plaisant et pourtant, nous ne sommes pas sûr de tout saisir; j'aime beaucoup cette ambiguïté qui, du coup, nous accompagne au fil de la lecture. Merci pour ce bon moment de lecture en partie dû à une écriture qui est un vrai bijou. |
Anonyme
10/12/2015
a aimé ce texte
Bien
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Ayin, c'est Dieu. Il doit faire un choix cornélien et sauve l'humanité, au final.
La nouvelle est dans la bonne catégorie puisqu'elle inclue un élément technologique inexistant qui influe directement sur l'histoire qui nous est contée. Assez bien dans l'ensemble. Wall-E |
carbona
12/12/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Un texte qui se lit bien par son style fluide et plaisant. Un fond un peu plus dur à apprivoiser. C'est étonnant de voir cette histoire d'amour s'insinuer dans la grande histoire. Un trait d'humour cynique je pense sur l'amoral et le moral. Je n'ai pas compris pourquoi le narrateur dit être le sauveur de l'humanité et n'ai pas le courage de me replonger dans une seconde lecture pour puiser des infos. Comme il était une "âme pure", il a été épargné par les aliens ? Je ne suis pas fan des dialogues qui sont assez confus. Ni du fond religieux qui se mélange à l'invasion des aliens. Les aliens, une métaphore ? Voilà, pas mal de choses m'échappent. Heureusement qu'il y avait le meurtre de Sahid qui donne vraiment du piment au texte. Merci. |
Anonyme
19/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je suis passée sur Oniris quelques jours après la sortie de ce texte, je l'ai lu et je suis repartie, l'ayant trouvé cryptique et pourtant brillant. Je suis revenue un peu plus tard lire les commentaires, souvent je les ai trouvés trop ou trop peu. Je dis rien là-dessus, on commente pas les commentaires. Comme je ne savais pas ce que représentait Ayin, je suis allée me documenter sur Internet. Et après j'ai relu.
Quand je viens sur Oniris il y a quelques auteurs que je lis s'ils sortent un nouveau texte et souvent je repars avec mon avis. C'est le cas des textes de Jaimme, souvent honorés d'une corbeille de plumes. Pourtant, son meilleur, L'étable, je suis restée dehors, étrangère. L'étable est une nouvelle finement menée, je ne vois pas ce qu'elle peut devenir d'autre. Et il y a Ayin, le texte visiblement incompris et à juste titre parce que malgré son potentiel énorme, c'est cryptique. Voilà mon avis : On comprend tout et partant on comprend rien. C'est un grand défaut. Combien de fois l'ai-je fait aussi d'écrire quelque chose qui me semblait limpide et qui était fermé... Pour preuve mon seul texte sur Oniris (qui contrairement au tien n'est pas brillant)... Mais Ayin, c'est aussi le synopsis brillant qui ne demande qu'à devenir un grand roman. Alors je triche Jaimme et si ce texte a l'avenir d'une histoire à succès, c'est d'abord parce que tu en maîtrises comme peu un élément : la religion. C'est aussi parce qu'il contient à la fois le drame, le vernis de l'histoire romanesque, l'espoir évadé et la survivance à un choc mondial, il contient également l'incompris qui fait peur et qui fascine (l'extra-terrestre), les éléments développés et ceux qui ne le sont pas et toutes ces choses que tu abordes sans jamais, normal en si peu de signes, aller encore plus loin : le désert, l'errance, la quête. La quête. C'est un synopsis. Tout est là, prêt à éclore, les questions, les personnages, le décor, les décors, l'intrigue, les rebondissements le dénouement et aussi l'écriture. Avec cette écriture désarticulée et c'est pour ça qu'elle marque les esprits, qu'on reconnaît ton texte quand bien même il ne fût pas signé, tu ne peux pas éviter les digressions, les petites histoires dans la structure de la grande. Ce protagoniste, il lui manque en plus du désespoir et de la folie, d'exprimer du dégoût. Ce café ou ce thé, si c'était trop amer, si ça l'écœurait, s'il l'exprimait... Tu maîtrises tout ça : le politique, la religion, le déroulé de l'histoire, le genre du texte, le romanesque et tu ne le développes pas. C'est pêché. Enfin, c'est parce que ton argumentaire est brillant qu'il est vraiment cryptique. Cette histoire pour être comprise de tous doit donner les clefs et ce n'est que mon avis, dont je suis avec modestie très très sûre, vulgarisée. Et aussi, pour reprendre le jargon équestre, il faut "partir à juste", c'est-à-dire, qu'une fois centré et bien dans le carré de la structure, une fiction, un texte de l'imaginaire, ne peut pas se permettre de "partir à faux", je veux dire qu'à chaque fois qu'une partie est bouclée on ne peut pas redémarrer sur la suivante au talent, ça ne suffit pas, sinon c'est faux et si ça se voit c'est risqué... Ce ne serait pas mon commentaire si je n'étais pas opportuniste : quand tu en auras fait si un jour tu le fais au moins 250000 signes mais bien construits et ordonnés, pense à me demander mon modeste carnet d'adresses, je te le donnerai, ce roman mérite bien un bon éditeur. Bonjour. Bonne fin d'année et happy 16 :) |
Alcirion
24/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte très débridé, c'est le moins qu'on puisse dire. Une deuxième et une troisième lecture m'ont été nécessaires pour comprendre vraiment (enfin je crois !) l'histoire. C'est voulu mais c'est en même temps un grand risque que d'autant solliciter le lecteur.
Au final, on est récompensé : le grand nombre de digressions et d'informations contenues dans le récit sont autant de pistes à explorer et chaque lecteur pourra suivre celles qu'il préfère. |