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maria
15/9/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Dans ton texte tu donnes des noms. Moi, ça ne me pose pas de problème ! Je résume : Mai 2017 : Marion Maréchal-Le Pen élue Présidente de la République ! ( C'est très dur à écrire comme uchronie !) Je vais essayer de rester neutre. La France devient une dictature ( république ?) raciste. Des lois d'exclusion et de répression sont promulguées ( votées ?) contre les Africains vivant sur le territoire. Lois qui rappellent celles contre les Juifs dans la France de 1940. Dans ce texte, on ne parle pas de la religion musulmane. Il y a des écoles coraniques ; est ce qu'on peut pratiquer la religion musulmane ? Que sont devenues les mosquées ? Le monde est en guerres, le pluriel est important. Il semble que le rôle d'Israel est crucial. L'auteur raconte, et je n'ai pas l'impression qu'il juge. C'est au lecteur de prendre ou non partie. En écoutant la jeune Mayssen, j'ai parfois pensé au Momo d'Emile Ajar. Je n'ai pas compris : " le modèle fut préféré au calque sous blister" Une nouvelle proprement écrite sur une France sale. Je n'ai pas eu peur dans la France de" Soumission" de Houellebecq, mais là... ! Une fin terrible ! P.S : Qu'est que Marion Maréchal-Le Pen a fait des Portugais ? Merci pour le partage et bonne chance. |
Donaldo75
21/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Voici de la vraie bonne uchronie, écrite avec les tripes. Je sens qu’elle va générer de la controverse, ce qui est bon signe, au moins celui de la liberté d’expression, quand on sait que de nombreux pays n'en sont jamais arrivés là. On est donc en plein dans le thème. Le texte est certes poussé à l'extrême mais je me souviens de mes grands-parents - pourtant de bons Français de souche, Aryens comme pas permis mais ayant décidé que ce n'était pas possible un tel monde de haine - me racontant les années de Vichy, la collaboration, la vengeance des petits et des haineux, le manque de courage des témoins silencieux. Alors, si ça a déjà existé, pourquoi ne pas écrire cette nouvelle de cette manière ? Je ne juge même pas le fond; personnellement, les électeurs du RN et de ses partis satellites me débectent mais je fais avec car j'ai décidé d'être un homme charitable. Leurs élus me font vomir mais je les tolère pour la même raison. Concernant l'écriture, le style employé, c'est jeté sur le papier comme un témoignage dans le dur. La narration rend bien compte de l’époque, de ses injustices pour les protagonistes de cette uchronie. Il n’y a pas de concession dans l’histoire, elle est à vif et c’est ce qui la rend si tranchante. Les passages sur le contexte politique ne dérogent pas à cette règle, même s’ils expliquent un peu trop et ne suggèrent pas assez mais c’est un parti-pris stylistique que je peux comprendre au vu du thème abordé. Bravo ! Bonne chance pour le concours dont la cuvée est restreinte mais qui produit de très bons crus. |
ours
1/10/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour
Ce nouvel épisode du concours contrairement à son titre me laisse sans voix. Le récit est très fouillé et la cacophonie mondiale qui y est décrite fait froid dans le dos. Le thème est évidemment d'actualité, la montée des populismes, les attentats, le repli sur soi, la peur de l'autre, la haine... Ce que j'ai trouvé remarquable dans ce texte, c'est que malgré la densité des descriptions et la diversité de conséquences géo politiques, on s'attache très vite au personne de Maysem et à sa famille, on se met en colère contre l'exclusion que leur inflige la société. Force est de constater que sans en arriver à une telle situation en France, il existe déjà bien des raisons de se révolter contre l'injustice. En cela, je pense que c'est une bonne uchronie car elle nous rappelle à notre propre réalité. Bravo à l'auteur.e ! |
Tiramisu
1/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Très belle écriture maitrisée. Un style rythmé et vif. J'ai lu ce texte d'une traite. Belle et glaçante uchronie, elle ne peut que nous toucher car c'est une histoire qui nous a frôlé, et continue de nous frôler dangereusement. Le terrorisme, le racisme, les guerres intestines et interminables du moyen orient dont les causes originelles sont parfois perdues à jamais, et bien sûr les jeux de pouvoir géopolitique. Seul trump ne fait pas partie de l'uchronie, tellement semblable à lui même. ;-) L'ambiance générale n'est pas sans nous rappeler la France de Pétain, pas l'étoile jaune ici mais la casquette. Il y a des résistants aussi. Cela fait chaud au coeur. La narratrice est formidable de crédibilité, et touchante dans son souhait de mener des études, apparemment, elle ne renoncera jamais, si j'ai bien compris la fin, l'espoir demeure. Bravo et merci pour cette lecture. |
Malitorne
3/10/2019
a aimé ce texte
Pas
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Impossible de ne pas penser à la fameuse bande dessinée « La présidente » de Durpaire et Boudjellal qui prend pour postulat l’élection de Marine Le Pen à la présidence de la république. Mais là où les auteurs imaginaient une uchronie argumentée et plausible, nous avons avec votre texte des suppositions toutes plus abracadabrantes les unes que les autres. C’est bien mal connaître la géopolitique d’imaginer que la Russie ait un quelconque intérêt à envahir l’allié Kazakh, qu’elle arme Daesh alors qu’elle combat férocement le terrorisme islamiste en Tchétchénie, et comble de l’absurde, qu’Israël balance une « mini bombe atomique » sur Damas ! Réécrire un moment historique ne veut pas dire raconter n’importe quoi, il faut un minimum de sérieux et de vraisemblance.
Quant à votre tire-larme avec la pauvre petite maghrébine oppressée par un méchant système raciste, obligée de laver les chiottes, de la pure démagogie manquant de finesse. Trop de gros sabots dans cette uchronie, je ne peux y adhérer. Au niveau international une méconnaissance évidente du contexte, au niveau national une caricature. Reste une écriture tout à fait correcte. |
hersen
7/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Peut-être est-ce une bonne uchronie. Visionnaire, j'espère que non.
le côté politique marqué, avec les personnages politiques nommés, Macron, Fillon, les Le pen donnent un sens bien précis. Peut-être un peu trop précis pour le lecteur hors de France, même si c'est vrai que l'auteur a pris soin de rester dans les grandes lignes. le fil de l'histoire, cette jeune Française "pas de souche" (mon dieu, comme comme ce concept est déplaisant pour moi, ne serait-ce que de l'écrire !) se voit refuser un droit à l'éducation; je regrette un peu le cliché de nettoyer les chiottes, pour moi, plus de subtilité aurait renforcé le propos. Nous verrons par où nous passerons. J'espère simplement que ce n'est pas une prémonition. Parce que des temps meilleurs en 2049, ça fait un peu loin...En trente ans, on peut en faire, des dégâts. On l'a déjà fait. |
GillesP
16/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Voilà une uchronie qui m'a fait froid dans le dos et que j'ai lue d'une traite, en raison notamment de l'écriture irréprochable.
Mais le fond me paraît quand même bien caricatural. Bien sûr, il s'agit en l'occurrence d'une dystopie, mais j'ai du mal à croire que les choses pourraient se passer comme ça, sans que personne ne dise rien. |
Alcirion
21/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Jaimme,
J'ai bien aimé cette politique fiction a rebours, agréable à lire grâce à son style simple et efficace. Sur le fond, le texte me semble volontairement caricatural, j'ai eu le sentiment d'un conte moral qui voudrait suggérer ce qui pourrait (ou aurait pu) arriver de pire). Les idées réactionnaires étant en pleine forme à l'heure actuelle, alimentée par la narrative des médias (par exemple l'hystérie actuelle Islam / immigration / danger pour la fille aînée de l'Eglise catholique), un basculement est en effet possible dans les années qui viennent. J'ai par contre un peu tiqué sur le développement géostratégique : je vois mal comment la Russie aurait pu soutenir Daech, créature des errements stratégiques de l'Occident. Le jeu géopolitique incohérent de l'Europe et des USA ne l'intéresse plus depuis longtemps, elle a tiré ses conclusions et règle ses problèmes elle-même au Moyen-Orient (contrôle de l'acheminement du gaz via des pays amis ou bien forcés de se soumettre). Mis à part ce choix romanesque, j'ai été séduit par la construction de la nouvelle qui produit petit à petit du sens et de l'émotion. |
Anonyme
25/12/2019
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Modéré : Commentaire hors-charte (se référer au point 6 de la charte).
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Ynterr
21/2/2020
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Bonsoir.
Alors, ce que je n'aime pas dans ce récit, c'est que le camp est choisi. Ce n'est pas un mal, dans ce genre de récit, l'auteur choisit forcément un camp. Ce que j'apprécie moins, c'est que la dichotomie est tellement nette que je pourrais en faire un dessin: - les gentilles minorités qui subissent des choses comme le viol banalisé, l'interdiction aux métiers poussés, etc. - les européens cis-genres qui ne font qu'entrer dans la combine du grand méchant gouvernement. Il ne faudrait pas oublier que peu d'humains ont véritable velléité de nuire aux autres humains. Et c'est une des raisons qui est trop survolée dans ce récit. Je comprends qu'il s'agit d'une nouvelle, et que la place est limitée pour raconter un récit entier, mais toutes ces guerres(intra-récit) auraient mené à la peur, et la peur au vote du RN? Vous oubliez des manifestations de paix de la part de la communauté musulmane de France, des combats politiques, l'implication des états-unis dans ces guerres, les nations unies, les pays comme l'Allemagne qui ont déjà vécu cela, etc... Il serait bon de rappeler que si uchronie il y a, cela reste beaucoup de "si" mis bouts à bouts. Je tendrai même à dire que la direction prise n'est pas naturelle, ne sonne pas comme une évolution possible d'une certaine société autrement que dans un fantasme d'auteur. Enfin, mais ça n'est qu'un avis personnel, le RN n'est ni antisémite ni islamophobe. Et il ne souhaite la mort de personne ^^. Mais ça n'est que mon avis. Voilà pour moi, un peu en retard dans la critique mais impatient de vous relire Ps: concernant le début du récit, non, pour nour nous les hommes ça n'est pas si simple de viser parfaitement juste au milieu, alors s'il vous plaît, arrêtez de croire qu'on le fait exprès d'en mettre à côté |