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Anonyme
19/8/2009
a aimé ce texte
Passionnément
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Preum's ! J'ai du temps libre, en ce moment, mais pas trop de temps libre puisque je l'occupe bien, comme vous pouvez le constater.
Vous les avez bien regardés, les loulous, dans la cour...et vous avez bien rendu les rêves des uns qui se heurtent à ceux des autres. Je comprends mieux pourquoi Dieu ! Et puis plongée dans la Chine, avec la jumelle (du côté noir de la force) d'une bébé Dongfeng (vent d'est, sauvée de l'hiver) tirée de l'orphelinat, que j'ai connue autrefois. La vôtre, elle est fèng, ton descendant. Cela signifie aussi crevasse, fissure. Et si on ne tient pas compte du ton, on a aussi : ironie, raillerie, fou, aigu, tranchant, rapiécer, sceller ; mais aussi : vent, notions de richesse et d'abondance, abeille, et "considérer comme un objet le plus précieux", recevoir. C'est mon dictionnaire qui me l'a dit. J'aime toujours autant. Il y a un parfum de discussion en salle des profs, là-dedans, et d'introspection pendant le calme d'une interro. Je note en gourmet(te)... |
Anonyme
19/8/2009
a aimé ce texte
Passionnément
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Deuze !
Bonjour jaimme, juste un petit mot pour dire que je suis venue, j'ai lu, j'ai ressenti. Le regard. la compassion. La tendresse silencieuse. Joli, particulièrement joli le fait que cette petite fille aime la musique mais obtienne de mauvaises notes parce que la musique, ça libère les émotions et que ces émotions elle ne peut pas les gérer. Rien que ça, rien que de l'avoir dit, c'est le summum de l'empathie. Je vais imprimer ces deux opus, et le troisième et les autres. Les relire à tête reposée et faire un commentaire, un vrai... plus tard. Merci pour ce regard. |
Anonyme
20/8/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Y a pas à dire, tu as un rapport original avec les mots toi. Un phrasé bien personnel.
Au-delà du style incisif, parfois presque télégraphique, qui tire à certains moments plus sur le synopsis que sur le récit, tu nous concoctes parfois de ces expressions, de ces tournures rondes en bouche, de ces excentricités langagières aussi surprenantes que jouissives, parfois limite capitaine Haddock, parfois plus exotiques encore ("il se déboulettait la narine", "mangeur de courgettes. Je t'autodafe... t'anathémise", les pins aux "persona de bonsaïs géants", les "incitations hémoglophiles" etc., j'en passe). Et puis ces interludes humoristiques, où parfois on s'emmêle tellement entre émotions et sourire qu'on ne sait plus trop où on en est, ces arrêts et ces retours en arrière, comme si on sautait d'un chapitre à l'autre de manière aléatoire, alors qu'au contraire on s'aperçoit que tout cela est empli de cohérence. Au fond, le fil conducteur, c'est simplement l'humanité qui sourd de tout cela. Il faut se laisser porter. Ca chahute parfois. C'est bien ainsi. Sinon que dire ? Qu'encore une fois tu parviens à toucher ton lecteur ? Evident. La petite Barb'ra sur laquelle on s'attarde... longtemps. Les choses qui sont dites tout en pudeur, esquissées, sans entrer dans le pathos ou dans les grandes déclarations, c'est bien, c'est efficace et prenant. Très. Je vais juste souligner quelques petites choses qui m'ont un peu fait tiquer (l'encensoir est vide là ;-) Passons au plus "technique" : - J'ai trouvé quelques toutes petites choses "en trop" ou un peu lourdes (comme dans le premier opus d'ailleurs), comme la formule pour "cramer Internet", ou le "pouvoir sapiential", et quelques toutes petites outrances dans ce genre (just my opinion bien sûr, chacun ses goûts). C'est du chipotage. - Petit détail de cohérence temporelle quand on parle de Matthieu et de ses revues porno. J'aurais mis ceci : "Six ans plus tard une gentille fille lui met une claque retentissante et lui montre tout de suite après l’existence de la tendresse et de l’érotisme." au futur personnellement. "Six ans plus tard, une gentille fille lui mettra une claque etc...". Comme tu le fais d'ailleurs à d'autres endroits du récit. Détail ? Oui, je sais, mais tant qu'à commenter, autant ôter toutes les pelures de l'oignon. - "Jimmy est un coquin. Une crapule. " --> je trouve ce mot "crapule" beaucoup trop fort. Ou alors il n'a pas, par chez moi, la même acception. En tout cas, par rapport à tout le reste de la description, ce terme m'a choquée. - "mâter" --> non, c'est mater, sans accent circonflexe. Mâter avec accent signifie "garnir un vaisseau de ses mâts". C'est passé à travers la correction ça, mais c'est à vérifier (ptêt que je me trompe) mot corrigé dans le texte après accord de l'auteur Sinon, je relis et j'ai envie de dire aussi que j'ai beaucoup aimé (il reste encore quelques gouttes au fond de l'encensoir) : - "Feng veut dire « phénix ». Ashes to ashes." - ta description des airs de conspirateurs que prennent les enfants pour se dire des secrets, les "regards périscopiques" et tutti quanti. C'est jouissif et tellement bien observé. - et cette dernière phrase : "Et une fossette s’aligne sur mes espoirs." Merci pour cette (encore une fois) belle lecture. |
Farfalino
19/8/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le texte peu sembler décousu (digression plus ou moins comique, aparté avec le lecteur ou lectrice, ou n'importe qui qui passait dans la pièce à ce moment là :)) mais cela ne l'est pas.
J'aime bien ces portraits et évidemment l'histoire de Barbara est poignante. |
brabant
20/8/2009
a aimé ce texte
Passionnément
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Dis-donc Jaimme, le trombinoscope, c'est pour les profs de collège, non? Et encore les profs de sciences nat. (vieille école), ceux qui ont 180 bouilles à se remémorer. Un instit connaît vite ses vingt-cinq petites canailles. Tiens! J'ai un neveu qui s'appelle Matthieu, je ne sais jamais combien de "t" je dois mettre à son prénom (celui de la Bible n'en compte qu'un, ma soeur lui en a mis deux comme au tien, ce qui a rendu le curé de la paroisse totalement furieux à l'époque), ça le fait marrer, "appelle-moi Matt, me dit-il, deux "t", mais je persiste à l'appeler thieu, un "t"! Aujourd'hui il fait trois têtes de plus que moi, alors je m'écrase.
- Formidable ton aparté! On dirait du Michaux, du Queneau ou du Pérec... Je reconnais mon Thieu dans le portrait que tu fais, hilarant et sérieux comme un pape. Les parents, la grand-mère, l'apprentissage de la vie, tout est en notations justes. Fabuleux! Wouah! Le portrait de Jimmy, le voyage de la trousse, de la fille qui mate, renversement des valeurs... et les ancêtres, la mère laxiste mais tellement sympathique. Par contre, dur le portrait de Barbara (je n'ose pas risquer: "Il pleuvait sur N...", mais ce serait à drashes!), très dur! Là! Tu me déçois... Cela n'est pas Dieu qui pleure, navré, c'est Dieu qui viole! Très bon par contre le passage qui la montre comme une surdouée. Malaise cependant: surdouée oblige, que restera-t-il d'humanité? peut-il rester de l'humanité? Aux yeux marmoréens (blanc nacré de marbre et le marbre n'a pas de larmes) il aurait fallu ajouter le noir froid et impénétrable de l'onyx du cristallin et de la pupille opaque. Et voilà Marie!... Et voilà que tu reviens à Barbara!... Je suis lâche, mais cela me met mal à l'aise, cette noirceur "ajoutée", j'ai l'impression de lire "Détective" ou "Ici Paris", je n'aime pas parce que je sais que tu dis vrai. Tu dis vrai et c'est insupportable. J'étais en train de me marrer, moi, avec ma bonne conscience d'occidental, et voilà que tu me forces à voir!... Alors! oui! "to be continued", continuons avec Barbara (elle-aussi violée, par son (tuteur?), le prénom n'est pas dû au hasard), j'attends la suite avec "impatience"... en priant pour que tu la sauves, d'une manière ou d'une autre (le feras-tu?), mais lâche je suis, lâche je demeure, tu sais, moi, j'attends que tu tournes la page, je préfère à mon grand déshonneur, l'Immaculée Conception! Pourquoi m'as-tu mené sur cet horrible cheminement du Mont des Oliviers? |
thea
20/8/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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comme le premier j'ai adoré ce deuxième volet...c'est filmé avec beaucoup de sensibilité et une belle pointe d'humour...
la seule chose j'accroche un peu sur l'écriture parfois.... ceci dit, j'attends le troisième volet avec impatience. Théa |
prisca
20/8/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Cette histoire est très intéressante et bien écrite.
Cette façon de parler aux lecteurs entre-deux est joliment fait. L'émotion est bien rendue car je serais presque rentrée dans l'histoire pour aller casser la gueule(pardon) de ces violeurs !! Bravo jaimme pour ce second volet. bonne continuation et au plaisir de te lire |
Anonyme
20/8/2009
a aimé ce texte
Passionnément
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C'est superbe. Beau, émouvant, drôle, merveilleusement bien écrit. Le mot parfait se presse à mes doigts, la note exceptionnelle appelle le clic de ma souris. Oserai-je l'écrire ? Oui, c'est fait alors je ne regrette pas.
To be continue...ouf je n'avais pas envie que ça s'arrête. |
Anonyme
20/8/2009
a aimé ce texte
Passionnément
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Incroyable, encore une fois je suis happé par cette lecture !
Cette seconde partie confirme bien ce que nous laissait deviner la première, à savoir une véritable aisance dans la langue(là je me répète) mais aussi au niveau du plan du récit : nous faire découvrir le destin tragique de Barbara juste après ceux, très communs, de Mattieu et Jimmy ma vraiment prise de court. J'ai d'abord cru que cette deuxième partie serait plus "banale", mais visiblement mon inquiétude était prévue (t'es un dieu après tout...). Chapeau bas pour les interactions avec tes lecteurs, dans lesquelles je me retrouve complètement, très efficaces pour faire oublier la pauvre vie de la petite Feng. Tu t'attendais à chacune de mes réactions de pauvre mortelle, décidément on ne lutte pas contre les dieux. Je suis vaincu. Bravo ! |
Anonyme
23/8/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'avoue que je suis habituellement sceptique quand le lecteur prend la parole, que l'auteur leur répond, bref… Un jeu un peu usé à mon goût.
Mais là ça n'a pas vraiment d'importance. Parce que c'est drôle, d'abord. Et puis parce que c'est pertinent, ensuite. C'est juste, et on s'y habitue. Et puis moi je trouve ça génial de voir directement l'incidence de l'enfance de Matthieu sur celle de son futur fils. Pour la petite Barbara… Je reste coi. C'est terriblement troublant. |
widjet
31/8/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Pour ma part, j'ai préféré le premier volet qui me semble plus fluide et moins "tarabiscoté", bref plus sobre, plus contrôlé. Ce nouvel opus a bien sûr les qualités du précédent, "maîtrise" des sentiments pour ne pas tomber dans l'apitoiement où le misérabilisme, pudeur, sensibilité et écriture de qualité. TU sais y faire pour dire des choses fortes, de façon non détournée et sans en faire des louches. L'impact n'en est que plus saisissant.
Mais parfois, tu en fais trop. En effet, je regrette quelques déchets (dans la partie Matthieu), de la confusion, et des rajouts évitables (l'interactivité avec le lecteur est une fausse bonne idée, l'interlude est dispensable et cette légèreté - même si je pige bien l'intention de l'auteur - desamorce bcp les effets, et finit par diluer un peu l"émotion, attention à bien doser de sorte que la comédie n'empiete pas trop sur la dramaturgie) et une fois encore (comme dans le premier opus) un déséquilibre dans la traitement des personnages (le portrait de Barbara est certes touchant...mais fallait pour autant sacrifier cette pauvre Marie ? Et Jimmy, pas envie d'en dire plus ?). Je suis un peu déçu (l'attente etait sans doute trop forte apres le premier texte) mais il va sans dire que j'attends la troisième partie ! Merci l'artiste ! W |
David
2/9/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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C'est soutenable de lire une histoire évoquant les viols d'une enfant, j'ai même ri plusieurs fois, durant les intermèdes... ça me gave fortement, ce genre de ressort, dans d'autres contextes. C'est pas vraiment cynique, enfin dans l'écriture non, plus globalement, la façon dont ce personnage arrive entre les autres, comme faisant partie d'une panoplie de portraits, ça n'en est pas étranger non plus, dans ma lecture. J'ai peur que ce soit gratuit, que ça ne dépasse pas l'effet d'annonce, et que ça s'enchaine par une suite d'autres portraits.
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florilange
2/9/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Eh bien quoi? C'est 1 suite de portraits, en effet. Les intermèdes sont placés fort judicieusement pour éviter de nous envoyer, pan! 3 ou 4 portraits d'affilée, en pleine figure. Si Jaimme avait fait ça, on lui aurait dit, c'est bien, mais, cette énumération, c'est indigeste, faudrait alléger... Bon, ben, il a allégé, il a bien fait. En +, cela permet de passer d'1 histoire légère à 1 autre, + lourde ou l'inverse. Ça laisse respirer le lecteur. Très judicieux.
Personnellement, j'aime beaucoup. Florilange. |
calouet
4/9/2009
a aimé ce texte
Bien
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Comme Tinuviel, je crois, j'ai relevé quelque jolies trouvailles narratives, qui parsèment agréablement ma lecture. Je tique toujours un peu sur le style parfois un peu "too much" dans la volonté de percuter le lecteur. Les appartés où le narrateur dialogue avec son fan club sont distrayants et reposants, mais je me demande si à la longue leur utilité sera vraiment évidente...
D'une façon générale, je me demande si ce texte n'est pas un genre d'imposture. J'entends par là que j'y ressens beaucoup plus d'intellect que de coeur; j'ai l'impression de lire le texte de quelqu'un d'habile, de malin, de lucide. Mais je ne vibre pas vraiment. L'impression (peut-être fusse) de voir les ficelles, la fermeture éclair dans le dos de chubaka... |
mousange
5/9/2009
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Et je passe au second. Celui qui m'a le plus marquée. A cause du portrait de Barbara.
J'ai tout aimé: les jeux avec les mots, la tendresse encore, les portraits astucieuses agencés, entre forts et très forts, les dialogues savoureux avec le ou les lecteur(s). Je recommande à ceux qui n'ont pas encore lu de ne pas s'arrêter entre les épisodes, on voit mieux la continuité, le rythme. Tout simplement splendide. A quand une édition en librairie? |
nyqueldan
11/9/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Jaimme!
Pardon de ne pas trop donner dans la critique "constructive", celle qui sait être riche de reproches pertinents... Encore une fois, je me suis laissé porter. J'ai apprécié à sa juste valeur la fine observation du ballet des élèves dans la cour. Dans le désordre, le ralenti sur Jimmy avec caméra en plongée, montée sur drône, la teneur de ces secrets confidentiels défense qui permettent d'avoir un statut, et leur mode de transmission façon généalogie biblique, l'échange d'insultes avec mise en cause des ancêtres d'icelle et de la certitude d'un père unique d'icelui..; on s'y croirait! Le tout exprimé avec une délectable aisance. Restent ces deux questions: mais qu'est-ce que ce monde qui prédétermine leur vie en fonction de 13, 18 sur 20, voire de 09,5? Et évidemment, mais que puis-je faire pour cette petite tête brune qui a tant souffert(...)? Encore une fois, je suis séduit, conquis, interpellé! |
marogne
13/9/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un coup de poing à l’estomac, puissant, appuyé, mais tout en délicatesse. Ca ne fait pas moins mal pour cela, plutôt le contraire. Je n’ai pas pu m’empêcher de repenser à ce procès d’assise quand l’histoire de cette jeune fille a été racontée devant le tribunal, et les yeux des deux hommes dans le box pendant, les deux hommes qu’il faudra que je juge….. Mais elle, la mienne, elle avait, en plus, été tuée. J’avais essayé d’en exorciser le souvenir en le racontant, ces trois fameuses minutes qui ont détruit la vie d’une famille heureuse….
C’est cette histoire que je retiens de cet opus, et je m’abstiendrais presque de commenter le reste…. Mais, non, passons à ce qui entoure ce drame et cet espoir. J’ai vraiment failli arrêter la lecture après quelques paragraphes tant le texte m’a paru - comment dire ? – énervant. Cette façon de s’adresser au lecteur ne m’a ni intéressé ni fait sourire, presque potache ? Mais, et toujours en oubliant Barbara, je trouve intéressante cette idée de nous brosser un petit pan d’humanité en partant de ces enfants qui représentent, presque, l’ensemble de notre société. Et puis j’ai bien aimé le livre de Nancy Huston, Dolce agonia, retrouver ici le même stratagème est plaisant, et presque une sorte d’hommage. |
Meleagre
26/9/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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En lisant tard ces nouvelles, j'ai l'avantage de ne pas avoir à trop attendre pour connaître la suite. J'ai donc pu vite lire ce deuxième volet, qui m'a autant plu que le précédent !
Même si la première partie de cet épisode m'a paru un peu en-dessous, moins captivant. Le portrait de Matthieu est un peu convenu ; il intègre tous les lieux communs de l'élève moyen et de l'adolescent. L'originalité se situe plutôt, ici, dans le lieu avec le lecteur critique et maudit. L'interlude ne m'a pas convaincu (sauf le "peintre sur éruptions solaires" : une sacrée trouvaille !). Le portrait de Jimmy est moins stéréotypé que celui de Matthieu, mais moins savoureux que ceux du premier épisode. Par contre, le portrait de Barbara est magnifique, d'un touchant réalisme débordant d'émotions. En passant à l'histoire de Marie, je suis resté sur ma faim, et j'ai eu la surprise de voir mes pensées écrites par l'auteur, qui a heureusement comblé mes attentes de précisions. La description des groupes d'enfants, des meilleures copines, conspiratrices, est savoureuse, débordante de réalisme et de jeunesse, et met en valeur, par contraste, la solitude et la maturité précoce de Barbara. Et son histoire est poignante ; le style haché, ciselé, "syncopé", blesse autant que les événements, il les expose avec une cruelle simplicité, en refusant de tomber dans le pathétique, mais en suscitant la compassion et la colère du lecteur. Merci pour ce deuxième volet qui tient ses promesses. J'attendrai un peu, le temps de me remettre, avant de lire les volets suivants... |
Myriam
26/9/2009
a aimé ce texte
Passionnément
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Je poursuis ma lecture...
Encore une fois, j'ai tout aimé. Savouré davantage que pour le premier texte, parce que je savais, cette fois, à quoi m'attendre. J'adore les ruptures de ton et de style, et la mise en scène du narrateur, ( le point de vue omniscient n'a jamais aussi bien porté son nom... je penserai à ces textes à chaque fois que j'expliquerai: C'est le point de vue de Dieu!). Les apartés allègent le récit et m'ont fait rire plusieurs fois... et c'est bon de rire aussi, au milieu de tout cela... Ces enfants... que dire que le texte ne dit pas 100 fois mieux... C'est si criant de vérité... qu'on en crierait de rage, parfois. Et ce narrateur... je le veux comme prof, je le veux comme collègue, je le veux comme ami... je le veux bien comme dieu aussi... |
NICOLE
28/9/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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C'est un concentré de vie, ça ricoche commer une joute verbale, on en sort pas indemne.
Les appartés où l'auteur s'adresse au lecteur me semblent participer activement à ce sentiment d'insécurité...vraiment c'est malin, et ça m'énerve de trouver ça bien, je n'aime pas que l'on me rappelle les années d'école. Je lirai la suite, mais pas ce soir, il va me faloir du temps pour digérer. PS : quel est le problème avec les courgettes ? (je cite :"Mangeur de courgettes !", et ma fois, ça sonne vaguement comme une insulte). |
Anonyme
11/11/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bon. The mitigeur is back.
Alors on a une chouette histoire, un rien mégalo, mais une chouette histoire. On survole les enfants... c'est bien. On a un narrateur Divin un rien mégalo mais qui intervient de manière assez sympa et puis... POUF... Barbara. Hum. Bon. Désolée mais moi quand je vois de loin un truc qui ressemble à un tire larmes, je prends un peu de recul je vérifie que c'est pas un tire sein, et j'en déduis que c'est un tire larmes... Et oh, surprise, v'là Barbie... Feng. Et son histoire est triste. Belle. Mais pourquoi revenir dessus? Pourquoi la traiter différemment des autres... Je reconnais bien là les profs qu'ont leurs chouchous gnagnagna et moi j'ai jamais été un chouchou gnagnagna pasque je faisais des exercices dadaistes avec les formules mathématiques tout ça... pffff. Bref. Trop. Du coup je suis super déçue de cet épisode. Qui aurait pu être bon sans la larmoyance gratuite... Je ne reviens pas sur le style, je trouve que c'est parfois toujours un peu fastoche, mais ça se lit bien et c'est un avantage considérable. Merde j'en arrive à me dire que j'ai préféré le premier volet... Désolée. Merci. Au suivant... |
Cortese
24/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Wahou, là, je suis bluffée ! L'ensemble se lit bien, même si ça a toujours un côté facile, l'histoire du narrateur de droit divin, ça permet de respirer entre 2-3 trucs pas drôles.
Mais alors, ce qui m'épate surtout, c'est une phrase : ta description de la bagarre de collégiens typique: "Là, une bagarre est attendue...." Et la suite. Tu vises en plein dans le mile. On sent le vécu, et pourtant c'est littéraire, extrêmement bien formulé, et parfaitement vrai. Encore bravo ! |
Milwokee
18/1/2010
a aimé ce texte
Passionnément
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Oh la la... Comment commenter un texte comme celui-ci sans passer pour la groupie qui hurle ton nom en te croisant dans les couloirs ?
Déjà, en rationalisant mon adoration : je ne peux pas ne pas adorer quelqu'un qui écrit des phrases telles que "Hérétique, athée, mangeur de courgettes ! Je t’autodafe, t’excommunie, te maudis, t’anathémise !" Que j'aime les gens qui manient bien les mots ! Et alors les pseudo-interventions extérieures et tes réponses à celles-ci, là c'est carrément exquis. Le neck plus ultra reste pour moi le tout simple mais si drôle "Toi t’es amoureuse. Arrête !". Maintenant j'arrête de t'encenser parce que tu risques de t'endormir sur tes lauriers et ça nuirait gravement à ton talent. Pour la peine, j'te mettrai même pas le "+" à côté de "Exceptionnel", ha ! Et j'espère que t'es déçu ! ça t'inciteras à faire mieux, si tant est que ce soit possible. |
Flupke
11/11/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Toujours agréable à lire. Le style est à la fois débridé et contrôlé ; j'aime bien cette originalité dans la structure narrataire.
bien aimé se déboulettait la narine Les larmes de sa mère le brûleront plus sûrement que la gifle qu’elle ne lui a pas donnée. Sublime !!! Il va essayer tous les uniformes de l’adolescent qui cherche une identité, verbe au singulier donc c'est celui qui cherche qui va essayer ? pas très clair Interlude (avec un petit train porteur de rébus oh oui je me souviens !!! lors qu’ils me donnent entre 25 et 55 ans (ah oui toi aussi ? Good old cucumber slices !!! :-) Bien troussé cet échange de trousses avec les adultes qui trinquent LOL émouvant tous ces enfants malmenés par des adultes ... qu'ils imiteront probablement plus tard. Elle apprend très vite l’anglais. Par nécessité. Les mathématiques par obligation. Le violoncelle par amour de la solitude. MIAOU ! quel panache dans l'énumération !!! sans répons possible manque un E non ? mangeur de courgettes ! alors c'est vraiment de l'anticourgettisme primaire. Tu n'as jamais dégusté une courgette crue à la Flupke ? Correction suggérée : laver une courgette, la peler, puis continuer à la peler jusqu'aux pépins, là c'est plus difficile et il faut s'arrêter. Huile d'olive, poivre fraichement moulu, sel, citron et saupoudrer de copeaux de parmersan. Si tu en reprends une deuxième fois merci de remplacer "mangeur de courgettes" par adorateur de choux de Bruxelles où toute autre saloperie fadasse dont le négativisme est universellement reconnu. Et toujours beaucoup de finesse dans ton analyse. Un vrai régal de lecture. Triste pour la chinoise mais il doit y en avoir plein dans son cas. Amicalement, Flupke |