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widjet
3/3/2008
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Le sujet est original (et coloré !) mais son traitement manque de finesse, de subtilité. Je pense qu'il fallait prendre plus de temps pour travailler ce personnage desaxé et artiste. Cela aurait interessant de mélanger cette folie creatrice à cette démence psychologique. Dommage, l'auteur est resté en surface, n'a pas creusé et développé cette aliénation, cette fascination pour les couleurs...Une historie de la sorte méritait plus un traitement qui le range simplement dans la case "faits divers".
Dommage Widjet |
jensairien
3/3/2008
a aimé ce texte
Beaucoup
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un grand texte ! Il était clair que les pralinés blancs laissaient prévoir le meilleur. Tout d’abord j’ai apprécié la concision du texte. En un paragraphe parfait on passe de l’enfance d’un « chef » à son entrée dans la vie professionnelle.
Ensuite l’humour. Peut-on rire au récit d’une femme battue ? Et bien, malheureusement Jaja a décidé que oui, car l’horreur conjugale de ce couple raté est d’une drôlerie impitoyable. La maîtrise du dosage de cynisme et d’humour est là encore parfaite. La comparaison avec Hitler, enfin, est un sacré coup de génie. Et puis cette touche finale, où le héros, rappelant les propos du père sur le Führer, se réjouit de pouvoir malgré tout faire jaillir de ses poings des jaunes sulfureux. Serait-ce juste un hasard ou une sombre allusion au jaune sulfureux de la Shoah ? |
marogne
4/3/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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Avec le choix du nom j'attendais la fin, la fin de Mélody Nelson. Une fin bien sur triste, révolver ou coup de poing, le résultat est le même. Mais, même la connaissant, je n'ai pas réussi à surmonter, même au deuxième degré, le dégout, même si raconté avec humour, du tabassage d'une femme (décrite d'ailleurs assez sympathiquement au début). La référence à AH au début m'a aussi un peu dérouté (peut être une influence du retour en France de cette compassion pour les victimes de la dernière guerre, bien utile pour oublier le présent).
J'ai néanmoins apprécié la construction et la force du texte, une introduction lente (relativement), qui fait monter petit à petit la sympathie pour le personnage, puis l'observation du déclein qui doit mener à la crise, et une crise rapide, à coups de phrases courtes et percutantes (.... désolé!). |
xuanvincent
27/7/2008
a aimé ce texte
Bien
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J'ai apprécié cette nouvelle.
Le thème de la passion pour la peinture et ses couleurs m'a intéressée. Egalement la progression du récit, entre le moment où le bambin reçoit ses premiers crayons de couleurs, jusqu'au moment où il aura enfin la liberté de recréer ses couleurs, autrement qu'en les observant sur le visage meurtri de sa femme. Ironie du sort... en prison ! |
Anonyme
27/7/2008
a aimé ce texte
Un peu
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Sans plus.
D'abord par goût personnel. Les styles classiques d'écriture m'ennuient. Ensuite parce que c'est trop rapidement traité. Le sujet et les personnages méritaient, mériteraient, que l'on s'attarde, et ils sont esquissés. Les couleurs donnent une note plaisante au texte. Mais pour me plaire, attention je suis un seul avis et donc il faut relativiser, il en faut davantage. Au détour d'un autre texte :) |
Anonyme
11/11/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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Texte bien construit, l'introduction bien faites introduit le personnage avec tous les éléments servant au déroulé de l'histoire.
L'auteur ballade son lecteur d'une façon surprenante. Retrouver ses couleurs préférés sur le visage de sa femme en la tabassant est une idée originale même si ça fait grincer les dents. L'auteur attise la curiosité de son lecteur. On attend la chute avec impatience et on n'est pas déçu |
cherbiacuespe
8/9/2021
a aimé ce texte
Bien ↓
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C'est bien écrit et se lit sans effort. Composé et pensé avec efficacité, sans fioritures.
Je plains la pauvre Mélody, terrassée par un genre de monstre encore trop fréquent dans la société. Malgré la justesse du récit, j'ai du mal à imaginer Raoul comme un malade. Je le vois plutôt comme un animal sans empathie ou un égocentrique brutal. En tout cas sans circonstances atténuantes. Et ce sera mon seul regret. |