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Bidis
24/3/2008
a aimé ce texte
Bien
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Tout d’abord, une remarque sur la vraisemblance : à partir du moment où l’on crache du sang, une tuberculose est très grave et la minimiser à côté de la phtisie de la mère et du frère est un peu étrange. D’autre part, dans nos contrées, depuis un demi siècle, on n’a plus l’habitude de considérer cette affection, qui se soigne très bien, comme une maladie mortelle. Il est vrai qu’elle devient, paraît-il, résistante aux médicaments, mais c’est tout récent.
Par rapport au traitement de l’histoire, je trouve que, dans le premier paragraphe, les informations sont trop resserrées. Il faudrait, je trouve, développer et imager le fait que l’héroïne crache ses poumons, montrer sa peur et puis introduire le mot « tuberculose ». Puis parler de la famille, des antécédents médicaux, du père, développer les charges de ce dernier… Pour autant d’informations, le paragraphe devrait, à mon avis, doubler en longueur. Et aussi revenir sur l’attitude du médecin juste avant le dialogue, puisque c’est le médecin qui va parler en premier. Enfin, c’eût été plaisant et instructif d’avoir plus de renseignements sur la ville de Grasse, et qu’on ait vraiment l’impression de s’y promener grâce à des descriptions plus détaillées. Par contre, on s’attend vraiment à une autre chute. Or celle-ci me convient tout à fait. - « D’abord, il y avait eu la mer scintillante, … » : je trouve que la Méditerranée mérite plus de recherche pour son introduction dans un texte que ce banal « il y avait eu » - « Je lui ai donné la chambre orientée au sud, juste en face de la vôtre. J’ai fait du feu dans les chambres… » : répétition du mot « chambre » - « Ce fut pourtant lors de l’une de ses visites qu’Irène se trouva mal » : un peut lourd, j’aurais préféré « Au cours d’une de ces visites, Irène... » En définitive, petit moment de lecture plaisant mais trop anodin. Pour moi, cette histoire aurait nettement été meilleure si chaque morceau en avait été développé avec émotion et poésie. |
calouet
24/3/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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Effectivement, on peut te reprocher d'aller un peu vite ne besogne, sur certains aspects : les antécédents familiaux, la visite chez fragonnard etc. N'empêche que moi j'aime bien l'écriture rapide, les descriptions succintes, d'autant qu'elles me semblent quand même efficaces ici... Et puis l'intrigue me plait, le personnage d'Alice, bien que caricatural est bien campé.
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Anonyme
25/3/2008
a aimé ce texte
Bien
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Moi le titre m'a attiré et je m'attendais béatement à un texte
surréaliste. Bon tel ne fut pas le cas, mais j'ai passé un assez agréable moment de lecture. A l'inverse de Bidis, on voit venir la fin d'assez loin, pour ma part du moins, mais la chute est tout de même bien réussie. Noir sans être geignard dirais-je. |
clementine
26/3/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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Evidemment c'est plein d'invraisemblance et pas de notre époque je pense.
Mais moi cela ne m'a pas vraiment gênée car j'ai apprécié l'écriture que j'ai trouvée claire et agréable. La fin ne m'a pas surprise du tout, elle était clairement annoncée. Une tournure de phrase m'a déplut " mais elle avait les yeux bons" elle avait un bon regard m'aurait paru mieux adapté, ou ses yeux reflétaient la bonté. Mais c'est vraiment un détail, et dans l'ensemble j'ai apprécié ce texte. |
Anonyme
15/5/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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Dès le début de l'histoire, je pensais que le mimosa allait y jouer un rôle majeur. Dans le sens de celui d'un arbre guérisseur, par exemple. Eh bien non, il n'en est rien ! Ça doit être mon côté "positiviste". Mais telle qu'elle est, la fin me convient tout autant.
Dans l'ensemble, le style est suffisamment clair et direct. |