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Fantastique/Merveilleux
Jean-Claude : SMS
 Publié le 25/06/18  -  18 commentaires  -  6932 caractères  -  128 lectures    Autres textes du même auteur

Si une conversation SMS, étrange de surcroît, s'invitait sur votre Smartphone, que feriez-vous ?


SMS


Vibreur.


Mon Smartphone se trémousse sur la tablette devant moi. Je l’attrape. Un SMS.


Inconnu : « Bonjour mademoiselle. Veuillez pardonner ce message importun mais j’ai été ébloui par votre sourire en passant dans votre wagon lorsque je suis allé, il y a un quart d’heure, chercher un café. Je me prénomme Stéphane. »


Elle est bien bonne celle-là. Il y a erreur évidente sur le destinataire : je suis un mec. Encore un qui a de gros doigts. Et... Dans le wagon, il y a un quart d’heure ? Ici ? Dans le TGV ?


Vibreur.


Inconnue : « Comment avez-vous eu mon numéro ? C’est une blague ? Je vous connais ? »


Ben mince ! Un tchat squatte mon appareil. La drague à deux balles en live, très peu pour moi.


Vibreur.


Inconnu : « Ne vous affolez pas. Je n’ai pas votre numéro. Je n’ai pas réfléchi, j’ai eu l’irrépressible envie de communiquer avec vous. »


Pas son numéro ? Et il croit que ça va la rassurer peut-être. Donc, le gugusse et la nénette seraient dans ce train. Pas dans le même wagon a priori. Dans la même classe, seconde ou première, puisqu’on ne traverse que la même classe pour aller au bar. Et, par déduction, l’élément féminin de la discussion n’est dans aucun des deux wagons d’extrémité.


Vibreur.


Inconnue : « Comment est-ce possible ? »


Je note qu’elle a mis plus de temps. Je la comprends. Comment est-ce possible ?


Vibreur.


Inconnu : « Quand je suis passé près de vous au retour, j’ai synchronisé nos Smartphone. J’ai une application pour ça. »


Eh bien, j’ai aussi été synchronisé. Et il l’a trouvé sur quel machin-store son application ? Je devais être dans le périmètre. À côté de moi, c’est une jeune femme. Elle lit ses SMS.


Vibreur.


Inconnue : « Vous m’inquiétez. Vous êtes agent secret ? »


Elle a vu trop de série. Pas si inquiète, sinon elle l’aurait rembarré. Il se pourrait même qu’elle soit intriguée. Ce n’est pas ma voisine. Je ne l’ai pas vu saisir de message.


Vibreur.


Inconnu : « Oh non. Un simple informaticien. Et vous, que faites-vous dans la vie ? »


Aïe, un informaticien, ça craint. Je rêve ou ça a vibré en même temps chez ma voisine. À ma droite, de l’autre côté du couloir, c’est un couple d’octogénaires, penchés tous les deux sur un Smartphone commun.


Vibreur.


Inconnue : « Professeur de français. »


Dans mon champ de vision, ils sont tous penchés sur leurs Smartphone. Mais c’est sûrement une coïncidence. Là-bas, celle avec les cheveux courts. Elle a un joli sourire. Peut-être que...


Vibreur.


Inconnu : « C’est un métier que j’aurais aimé faire. Comment vous appelez-vous ? Si ça ne vous dérange pas. »


Finalement, c’est peut-être un plan drague nouvelle techno. J’ai eu l’impression que tous les appareils du coin vibraient en même temps. Si c’est ça, ils ont plein de spectateurs. Peut-être ne le savent-ils pas. Ou alors c’est un happening surprise.


Vibreur.


Inconnue : « Noémie. Pourquoi n’avez-vous pas choisi ce métier ? »


Noémie ? Et pourquoi pas Marguerite ? Apparemment ce n’est pas la demoiselle aux cheveux courts : elle n’a rien tapé. Et puis, il y a d’autres wagons.


Vibreur.


Inconnu : « J’aime écrire mais je n’ai pas vraiment été sérieux à la fac. Alors j’ai fini informaticien. Je me risque à la poésie parfois. Vous avez un magnifique regard couleur printemps. »


Oh ! le cliché. J’avais les mêmes quand j’étais ado. Je suppose donc que Noémie a les yeux verts. Observateur, le bougre. Moi, en passant comme ça, pas sûr que j’aurais vu. Il a peut-être bien fait de finir informaticien. Après tout, il n’est quand même pas au bagne. Hum, la réponse tarde. Ça calme la métaphore éculée.


Vibreur.


Inconnue : « C’est gentil. Vous avez un avantage sur moi : je ne vous ai pas vu. »


Enfin un peu de bon sens. C’est vrai quoi. Elle ne le connaît pas ce mec. Dis-donc, c’est le silence total dans le wagon. On n’entend plus que les vibreurs, c’est dire. Quelle discipline, pas même une sonnerie qui détone.


Vibreur.


Inconnu : « Si si. Votre sac était tombé par terre. »


Je comprends mieux. Leurs regards se sont croisés.


Vibreur.


Inconnue : « Oh ! C’est vous ? »


Vibreur.


Inconnu : « Oui. »


Vibreur.


Inconnue : « Charmant. »


C’est qu’ils accélèrent le tempo. Tiens ! Ma voisine sourit béatement, le couple d’octogénaires aussi. Il y a des non-dits entre ces deux-là qui sont éloquents, du moins pour eux. Je les imagine bien en pâmoison.


Vibreur.


Inconnue : « Pourquoi m’écrire ? »


Là, il ne savait plus quoi dire. Et la question est pertinente.


Vibreur.


Inconnu : « Timidité. Manque d’assurance. Mais pas que ça. Une relation épistolaire, je trouve ça beau. Le SMS en est un peu un nouveau canal. Et si la relation évolue, elle aura commencé par la racine. »


Oui. C’est sans doute plus élégant que de proposer un café ou un tour au bar. C’est un peu bizarre tout de même. Un rien snob.


Vibreur.


Inconnue : « J’aime l’idée. De quoi voulez-vous qu’on parle ? »


Eh ! C’est que ça risque de devenir intime. Je me demande s’il n’y a pas de voyeurs, outre moi. Je dois les prévenir. Et merde ! Je ne parviens pas à me greffer à leur conversation et je ne peux pas leur envoyer de message. Ils n’existent pas en tant que contacts et je n’ai pas leurs numéros.


Vibreur.


Inconnu : « J’aimerais que vous me parliez un peu de vous. On pourrait commencer par ce que vous étiez en train de lire sur votre liseuse. »


Pour l’instant, c’est anodin mais je commence à ressentir une certaine gêne. Est-ce normal ? Je ne sais pas. Comment décrocher ? Pas envie de devenir addict à la SMS réalité.


Vibreur.


Inconnue : « La logeuse, une nouvelle de Dostoïevski, connue aussi sous le titre de Katia, première partie de l’Esprit souterrain. »


Jamais lu de Dostoïevski et jamais entendu parler de cette œuvre. Bon, comment faire ?


Vibreur.


Inconnu : « Je n’ai jamais lu Dostoïevski. Que raconte cette nouvelle ? »


Ah ! Je ne suis pas le seul. Voyons. Quelles sont les options de cette foutue gestion de SMS ?


Vibreur.


Inconnue : « Un homme tombe amoureux d’une jeune femme qu’il a vu prier dans une église, séduit par son sourire transfiguré. »


Trop drôle. Elle le taquine. Il ne peut en être autrement. Je ne peux pas m’empêcher de lire. Il faut que ça cesse.


Vibreur.


Inconnu : « Ah ? Et comment ça se termine ? »


Stop ! J’ai trouvé. Je supprime la conversation. Hop ! Le tour est joué. Et... Ma voisine n’est plus là, le vieux couple non plus. Je me lève. Oh ! Apparemment je suis seul dans le wagon. Le train file toujours. Merde alors. Qu’est-ce qu’il se passe ? Je n’ai quand même pas effacé tout le monde en même temps que la conversation. Je dois rêver. C’est ça, je rêve. D'ailleurs, il n’y a pas, il n’y a plus, il n’y a jamais eu de SMS.


Vibreur.


Inconnue : « Stéphane, vous êtes là ? »


Vibreur.


Inconnu : « Oui. »


Vibreur.


Inconnue : « J’ai peur. »


Moi auss...


 
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   PierrickBatello   
23/5/2018
 a aimé ce texte 
Pas
La chute "rêve"... euh quand même, il faudrait voir à un peu plus d'imagination. Pas assidu à la fac, il "finit" informaticien ;-) Cela fera bien rire jaune tous les informaticiens qui ont dû cravacher pour décrocher leur diplôme. Confusion des genres, des styles. Je n'ai pas accroché, désolé.

   plumette   
25/5/2018
 a aimé ce texte 
Bien
L'histoire est rigolote! et je vous salue bien bas pour l'idée car je suis tout à fait incapable d'inventer des scénarios à partir de ces nouvelles technologies!

Avec votre narrateur je me suis interrogée " comment est-ce possible?"

mais il y a un hic dans la présentation: répéter "vibreur " entrave, je trouve, la fluidité de la lecture et c'est dommage.

j'ai été intriguée et accrochée par cette situation.transformé en voyeur malgré soi, c'est assez réaliste avec le téléphone, on assiste dans les trains à toutes sortes de conversations très privées de gens qui se croient dans leur salon et même parfois dans leur chambre à coucher. mais là, c'est un cap de plus de franchi, une interconnexion de tout le wagon !

Pour ce petit moment d'étrangeté, Merci

Plumette

   Louison   
29/5/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Un texte qui se lit bien, une histoire intéressante, mais la chute manque un peu de consistance, elle semble un peu légère et je suis restée sur ma faim, ou peut-être que je n'ai pas compris ?

   GillesP   
31/5/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'ai bien aimé. L'écriture est simple (dans ma bouche c'est un compliment, j'ai du mal avec l''écriture ampoulée, lorsqu'on voit trop la sueur et les larmes), rapide, adaptée à la situation (l'échange de SMS). L'atmosphère étrange se ressent bien.
J'aime bien le moment où tout le monde disparaît lorsque le narrateur supprime la conversation. Beau symbole de la réalité virtuelle qui finit par devenir la seule réalité.
En revanche, j'ai un peu de mal avec la fin, car je ne la comprends pas. C'est une bonne chose d'avoir évité la banalité (du style, le narrateur se réveille en sursaut... Ce n'était qu'un rêve). Votre fin ouverte correspond bien aux attentes habituelles d'un récit fantastique (l'hésitation entre une explication rationnelle et une interprétation irrationnelle), mais il manque quelque chose, je ne sais pas exactement quoi...
Au plaisir de vous relire.
GillesP

   Anonyme   
31/5/2018
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Bonjour,
C'est un dialogue à plusieurs, en train, par portable, entre des personnes qui ne se connaissent pas. La vie dans toute sa splendeur actuelle, quoi !
Ecriture minimaliste, forcément des sms, ça peut pas aller bien loin.
Et même quand il s'agit du héros principal (héros est un bien grand mot, n'est-ce-pas, pour un voyeur involontaire et pas plus téméraire que ça.), la profondeur de ses pensées n'est pas plus riche que celui de la conversation numérique de ces doux parasites qui habitent de plus en plus nos chères menottes. ( Menotte: n.f, désigne la main, en langage enfantin. Mais désigne aussi le bracelet qui entrave l'utilisation normale de cette même main, lors de d'arrestation d'un malfaiteur présumé, et quoi de plus malfaiteur qu'un utilisateur compulsif de portable. Non mais !)
Et puis la chute... Ah la chute ! Et bien, chute de chasse d'eau... On supprime... et ainsi naît la peur que cette suppression a créé. Un peu de moi est parti, aïe, aïe, que vais-je donc devenir, "Et maintenant que vais-je faire de tout ce temps que sera ma vie" Gilbert G. ?
Bon désolé, mais pour tout dire, je n'ai pas aimé. Histoire vide, personnages creux, décor minimaliste, style neutre et terne, chute en cliché "casse-gueule", si j'ose dire.
Re-désolé.

Eccar

   Lulu   
1/6/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour,

Je dois dire bravo à l'auteur qui a su inventer un narrateur qui m'a bien fait sourire, et rire durant la lecture... J'ai été agréablement surprise, car la lecture du titre m'avait laissée sceptique du fait de son manque d'originalité : SMS. De surcroît, le texte me semblait court... Bref, je suis partie un peu négative, pour découvrir, finalement une nouvelle qui tient vraiment la route...

J'ai beaucoup aimé la manière dont sont agencés les personnages dans l'histoire. Il y a les deux inconnus, bien sûr, mais au coeur d'une foule anonyme qui me plaît beaucoup, dont le narrateur personnage qui, lui, a un sens de l'humour que j'ai vraiment adoré. Le ton est génial. Je ne relève pas de passages. Toutes les répliques de ce personnage me séduisent...

Il y a juste une question que je me suis posée... Que signifie "l'élément féminin" dans l’élément féminin de la discussion n’est dans aucun des deux wagons d’extrémité. " ? Ca m'a un peu perturbée. J'ai trouvé l'expression fort bizarre... Ce n'est tout de même pas une manière de parler de l'inconnue, j'espère ? En tout cas, je n'ai pas compris...

La façon dont s'effacent les personnages à la fin de la nouvelle est intéressante. On est dans le fantastique, l'étrange, et la peur se fait sentir... On s'interroge avec les personnages, et, finalement, je trouve parfaite la longueur de cette nouvelle, brève, mais juste ce qu'il fallait.

Pour le fond, la question des nouvelles technologies interpelle, bien sûr. Et quelque part, sans être dans la science-fiction, on peut se demander si on ne peut pas être piégés de la sorte, être synchronisés par des champions de l'informatique... Et nous ne sommes qu'en 2018...

Merci pour cette lecture fort agréable.

   Donaldo75   
25/6/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Jean-Claude,

J'ai beaucoup aimé cette nouvelle, originale. Le dialogue par SMS, la voix-off du lecteur, c'est plaisant. En plus, je m'attendais, comme beaucoup de lecteurs je suppose, à une autre fin, un peu empreinte de romantisme ou d'humour. Ici, la chute est inexplicable, bien vue, surprenante.


Bravo !

Donaldo

   Jean-Claude   
25/6/2018

   Anonyme   
25/6/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Jean-Claude,

Je me souviens avoir lu cette nouvelle en EL et déjà je la trouvais craquante. Une relecture n'est pas pour me déplaire.

Le romantisme qu'elle dégage colle en tous points à nos jours. Savoureux ''bug'' qui fait que tout le monde reçoit le SMS en même temps, sans que les futurs tourtereaux s'en aperçoivent.

Quant au ''vibreur'' insistant, il donne le tempo afin de ne pas perdre le fil pour savoir qui écrit à qui, en ajoutant un petit je-ne-sais-quoi de vivant qui sied à la scène, j'ai envie de dire théâtral, car son leitmotiv me donne l'impression de me trouver vraiment dans le train.

Le spectateur-narrateur, par ses réflexions et un humour que j'adore, donne corps aux divers protagonistes. Je les trouve justes et bien amenées.

Le seul bémol : la chute. Elle m'a laissée le bec dans l'eau. J'aurais aimé que tu m'en racontes davantage. Mais t'inquiète, j'ai vite lâché la bride à mon imagination, tout ne s'est pas effacé, non et non, bien au contraire... :))

Merci pour ce bon moment passé à te lire, en coup double donc.

A te relire,


Cat

   hersen   
25/6/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Jean-Claude;

Je n'ai pas vraiment aimé cette histoire, mais la raison principale en est peut-être ma réluctance dans tous ces appareils dont nous sommes gavés.
Pourtant, le lieu (le train) est très bien choisi, mais tant qu'à pousser le bouchon, j'aurais bien vu un lieu où l'utilisation du téléphone est socialement plus gênante. Un resto par exemple. (j'ai vu ce we une famille de quatre personnes au resto, chacun vissé sur son téléphone. ça, pour moi, c'est un film d'horreur...)

Peut-être que ce qui manque à la fin est de prendre partie, finalement. L'évanescence, oui, ce n'est pas une mauvaise idée mais je pense qu'elle ne devrait pas être gratuite, mais sous-tendue par...je ne sais pas, moi, c'est toi l'auteur :)

Mais pour être tout à fait franche, je me sens trop loin de ce monde pour pouvoir juger cette nouvelle. Il y a indéniablement un aspect sociétal dont je n'ai pas les clés.

Au bout du compte, une nouvelle qui me dérange* plus que je ne le voudrais.

*dans le sens bien sûr où elle m'accule dans mes questions.

Merci de cette lecture;

   Anonyme   
25/6/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir Jean-Claude

Ca va vite, c'est limpide, ancré dans la réalité, j'aime beaucoup l'écriture et enfin j'adorerais posséder un tel téléphone. En fait, à part peut-être une, je crois que j'aime toutes les nouvelles que vous avez écrites et qui sont parues ici. Elles ont l'air de rien, c'est vraiment ça que j'aime le plus. Elles ne s'étendent pas, disent ce qu'elles ont à dire et puis s'en vont tournicoter dans le disque dur.
Pour moi, c'est du très bon taf.

   Anonyme   
26/6/2018
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Bonjour,

Je me suis ennuyé à la lecture de cette courte nouvelle. Mais vraiment ennuyé. Il manque, pour moi, deux choses essentielles:
- du style
- poser une intrigue suffisamment dense pour qu'on y accroche

Malheureusement je ne trouve ici ni l'un ni l'autre.

Par exemple: "Elle est bien bonne celle-là. Il y a erreur évidente sur le destinataire : je suis un mec" c'est plat, sans âme, qui parle en se disant il y a une erreur évidente? C'est pour moi trop scolaire, trop linéaire.
Comme c'est ainsi tout au long du texte j'ai rapidement décroché, même si j'ai fini par me forcer à finir cette lecture.

L'autre reproche c'est cette fin trop expéditive. Elle arrive comme un cheveu sur la soupe, sans signes avant coureur, et sent, à mon goût, trop le texte bâclé. Je pense qu'il y aurait pu avoir des rebondissements, des petites cassures peu à peu pour à la fin imaginer, pourquoi pas, un train piloté par personne avec des amoureux qui vont mourir. C'est certes moins léger, mais plus fort.

Je ne suis donc vraiment pas convaincu.
Bon courage pour la suite.

   Cristale   
27/6/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonsoir Jean-Claude,

Je ne suis pâs une spécialiste de la nouvelle, un peu trop paresseuse pour lire longuement sans doute...mais votre histoire de SMS dans le train m'a emportée dans ce monde virtuel qui accompagne notre quotidien.
J'ai lu votre texte sans m'ennuyer une seconde et j'ai apprécié le tableau évoquant la disparition de tous les personnages rivés sur leurs écrans. ...effacé, effacé, effacé...j'ai peur...déconnexion.

Une jolie fiction que la rêveuse geek (dixit ma descendance) a apprécié beaucoup et même plus.

Je ne suis pas douée pour commenter une nouvelle alors acceptez mon intervention en tant que grand compliment.

Merci et bravo !
Cristale

   papipoete   
27/6/2018
 a aimé ce texte 
Bien
bonsoir Jean-Claude
personne ne regarde personne dans ce wagon, et pourtant quelqu'un me parle en " morse moderne " ; mais non, ce n'est pas moi l'interlocuteur, je suis seulement voyeur sonore involontaire et ces textos m'indisposent alors que le compartiment se vide, et me voilà seul ! et un ultime SMS sème la peur dans mon esprit ; l'inconnue a peur ...
NB quand un smartphone dirige le scénario d'un film, et sans faire de bruit, sème l'angoisse au coeur du héros malgré lui !

   in-flight   
28/6/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Jean-Claude,

Je ne suis pas rentré dans cette histoire pour deux raisons très simples: le fond et la forme.

Le fond: J'ai cherché un message (il n'y en a pas dans tous les textes me direz-vous) sur les limites/risques de la communication virtuelle. Effacer physiquement les personnes d'un simple clic? Voilà un paradigme intéressant mais qui mériterait d'être traité sur un "bloc" plus fourni, une nouvelle au long cours, et en SF peut-être.

La forme: j'ai principalement été gêné par ces incises de connivence avec le lecteur: "Ben mince !", "Aïe, un informaticien, ça craint.", "Oh ! le cliché", " Ça calme la métaphore éculée", "Dis-donc, c’est le silence total dans le wagon."...
D'autre part, je trouve le texte trop haché par les "vibreur".

J'espère être constructif et utile dans ce message un peu négatif...

   matcauth   
29/6/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

J'ai lu les autres commentaires, je l'avoue. Pour moi, la forme, l'écriture, est adaptée au contexte, donc cela ne m'a pas dérangé, je trouve même cela plutôt réaliste. L'ensemble, d'ailleurs, est assez réaliste et évoque une scène de vie qui ferait le charme du quotidien, alors pourquoi pas. La fin est évidemment décevante, je pense qu'il y avait matière à plus, ou à mieux, puisque le sujet est original et intéressant. Il y avait aussi matière à plus développer le plus important ici, à savoir le comportement des uns et des autres.

Mais la lecture reste plaisante, c'est bien le plus important.

   Sylvaine   
29/6/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai bien aimé cette façon de greffer le fantastique sur une situation et des technologies ultra-contemporaines. J'en serais personnellement incapable. Le texte accroche et amuse, mais peut aussi se lire comme une réflexion sur la disparition de l'espace privé, ou plutôt sur sa trop fréquente confusion avec l'espace public : ici, il s'agit de SMS, mais nous avons tous été témoins, par exemple dans les transports, de conversations aussi intimes que claironnées par des individus qui parlent à leur correspondant comme s'ils étaient seuls dans le wagon. Votre nouvelle pourrait être un apologue qui montre comment les moyens de communication modernes - et je pense aussi aux réseaux sociaux - risquent de livrer chacun en pâture à tous.
Bien aimé aussi la chute : quand on n'existe plus que pour et à travers son Smartphone, on risque de disparaître en tant qu'être humain., et tout cela est suggéré sans le moindre didactisme, avec légèreté et humour.

   BlaseSaintLuc   
29/6/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Les rêves nous indiquent dans un langage symbolique ce qu'il y a derrière une image, la représentation d'un souvenir auquel s'est attachée une interprétation personnelle.
Il est donc important de lire les définitions des symboles
en l'occurrence Rêver d'être dans un train c'est
redoutez une séparation , intéressante interprétation au regard du texte de jean- Claude puisque tout le monde disparaît à la fin...

j'aime le style , j'aime la forme , le sujet est original et cohérent avec le rêve suggéré. alors pourquoi Noémie , pourquoi Stéphane ,pourquoi prof de français ,informaticien ,Dostoïevski ,il faut le demander au rêveur Jean-Claude .


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