|
|
Cox
11/5/2024
trouve l'écriture
très perfectible
et
aime bien
|
Bonjour,
Ce texte ne m'a pas déplu, quoiqu'il m'ait troublé pour plusieurs raisons. Il y a un mélange de trucs qui me plaisent bien et d'éléments qui me laissent beaucoup moins convaincu. Au sortir des deux premiers paragraphes, j'ai eu l'impression d'un décor très bien planté. En quelques petites touches, l'auteur avait réussi à suggérer une ville médiévale vivante et pittoresque que je visualisais bien. Le texte partait gagnant. Et puis vient: "Ainsi le ciment prenait-il dans la grande bassine du seigneur, le peuple sympathisait-il à la petite bourgeoisie, et tout se déroulait dans le calme et l'apaisement le plus total" Outre la construction bizarre et la grammaire chancelante, le tableau bien évoqué jusqu'ici verse d'un coup dans l'explicatif. On marque une pause dans l'élégance pour faire état de la sociologie de la ville avec, je trouve, une certaine lourdeur comparée à l'évocation plus organique et fluide qu'on avait précédemment. Ah. Bizarre, bizarre. L'auteur arrive ensuite à évoquer des tas de petits éléments qui se rattachent à des culture fictives (ou semi-fictives) mais crédibles, et suggère des relations entre nations à la complexité bien mesurée pour une courte nouvelle. Pas si facile! Sympa. Oui, mais le style se fait très lourd et on commence à trouver pas mal de maladresses: "un petit prédicateur d'appartenance à la branche modéré" "Il attendit très spartiatement" (ce n'est pas vraiment le sens du mot) " Ainsi le ciment (…) avachis " -> une seule phrase bien trop longue. Bizarre, bizarre. Puis soudain, le texte nous balance un revirement narratif dans la figure, choisissant de passer à la première personne en plein milieu du récit! Choix calculé pour dérouter le lecteur ou grosse bévue? Ca pourrait être un "plot twist stylistique" intéressant si c'était utilisé à bon escient mais je n'en vois pas le but pour l'instant. Je suis confus. Le mélange de la mythologie chrétienne avec un univers fictif commence à me troubler. Je reconnais des noms détournés (comme la Jutée qui titille mon humour de collégien attardé), mais je manque de culture pour savoir si tout est imprégné de références historiques. Bizarre, bizarre. Mais la fin me surprend! Je ne m'y attendais pas. Peut-être après tout que la brusque irruption de la première personne dans le récit était calculée, comme pour annoncer sa place d'intrus, de Judas?? Si oui, chapeau bas. Mais les nombreuses maladresses d'écriture m, ont fait douter de cette solution très classe. Le revirement a fonctionné pour moi en tout cas, malgré un texte qui commençait à me laisser sur le bord de la route par son écriture trop approximative. Bizarre, bizarre. Je ressors avec l'impression tenace d'avoir lu un auteur qui cherche à tout prix à faire du style sans que ce soit très maîtrisé. Nombre de maladresses ou lourdeurs se rattachent à cette impression, je ne peux pas les relever toutes, c'est vraiment un sentiment d'ensemble: - De la nouvelle tutelle du pouvoir vaincu de Ghsmon, le nouvel envahisseur dans l'annexion en cours de la civilisation Gothèque dont Ghsmon, troisième ville de l'empire, avait jadis été la première capitale, les gardes Sveltes étaient comme qui dirait les brutes et les esclaves -> La construction me semble fautive, elle est en tout cas peu claire et très lourde - Il nous faut être prêt à relever à endosser la lourde tâche - Pas de place permise à la coïncidence - Nous nous mîmes à l'abri de la foule béate dont Baptiste, Chars et - Brieu n'avait pas pour habitude de la haranguer afin d'obtenir quelques émoluments cultuels. - Zadok, Zadok ... était, si tant est qu'il est réellement d'exister lorsque l'on a rejoint tant que lui les corps célestes, -> le mot "possible" a été oublié, mais même avec ça reste faible et bancal - Mathieu avait besoin de jeune recrue afin de se trouver en assistance d'homme à la force de l'âge Bon nombre de ces exemples pourraient être formulés beaucoup plus clairement et simplement. J'ai eu l'impression que l'auteur essayait de se forger un style original soit en surchargeant, soit en remplaçant les mots attendus par d'autres beaucoup moins pertinents. Exemple: il avait sur la voûte nocturne une situation imprenable. La "vue imprenable sur..." aura sans doute parue trop éculée à l'auteur alors il a remplacé le mot par un autre... Mais c'est pas comme ça que ça marche, une écriture cohérente. Pour moi, ce texte bénéficierait infiniment d'une réécriture dont les mots d'ordre seraient simplicité et naturel. L'histoire est sympathique et je la suivrai volontiers si elle était racontée simplement, sans artifices d'expression. Je reste assez troublé par ces éléments dans la nouvelle, mais au final je dois reconnaître que ce texte m'aura stimulé et aura titillé ma curiosité de lire les retours de l'auteur. Et finalement, un texte qui évoque quelque chose chez son lecteur, c'est bien l'important. Alors je pense que j'aime bien! |
Robot
30/5/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
|
Intéressé par l'histoire qui nous est proposé comme une adaptation fictive d'un nouveau récit biblique j'avoue avois décroché à plusieurs reprises.
J'ai été désorienté par le style parfois confus comme ce passage inattendu à la 1ère personne. J'ai été rebuté par les phrases à rallonge, "Dans la rue fermant l'axe du croisement, une ruelle relativement plus inclinée, parcourue de terrasses nivelées sur lesquelles des hommes, en costumes et chapeaux traditionnels pour la plupart, discutaient des nouvelles de la dernière heure, assis derrière des balustrades métalliques, des gamins faisaient rouler des vessies de porc dans la pente bordée d'escaliers en guise de trottoir." OUFFFE ! Je me suis perdu dans les constructions maladroites "Zadok, Zadok… était, si tant est qu'il est réellement d'exister lorsque l'on a rejoint tant que lui les corps célestes" Ces éléments structurels qu'il m'a fallu réinterpréter pour ma compréhension m'ont découragé. Je n'ai pas tout relevé, seulement quelques exemples de ce qui m'a gêné. J'ai lu jusqu'au bout mais avec peine pour parvenir à saisir la cohérence du récit compte tenue de ses défauts littéraires. En résumé une idée de récit attirante gâchée par l'étrangeté et la sophistication de l'expression trop souvent confuse. |
hersen
2/6/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
|
J'ai été intéressée par cette vision revue et corrigée, le travail sur les sons pour dire des noms sans les dire est assez réussi, car l'auteur arrive à planter un décor et nous sommes sans cesse rattachés, par ces mots, à un récit biblique... qui tient la route.
Par contre, le texte m'a paru un peu long, sans doute parce que parfois peu clair. J'ai dû relire certains passages, et le nombre de personnages, élevé pour une nouvelle, n'a pas arrangé les choses. Je pense qu'une réécriture en se focalisant sur plus de clarté serait très bénéfique au texte. Je salue cependant l'idée ! |