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cherbiacuespe
1/11/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Ce qui gêne d'abord ! La fin... Abrupte pour une histoire fort appréciable jusque-là. D'abord, selon moi, le dernier paragraphe aurait pu être scindé en deux, avec, justement, sa conclusion en tout dernier. Sans en faire des tonnes, le texte aurait pu s'attarder sur un doute de la part du personnage principal. N'importe qui, à sa place, se serait demandé quelle était son erreur, me semble-il. En terminer avec un "pour rien, en plus" est un peu léger. Surtout que, je le répète, ce récit est captivant, bien mené, bien écrit, bien élaboré. Disons que le dessert n'est pas à la hauteur d'un repas qui fût savoureux.
Cherbi Acuéspè En EL |
Vilmon
2/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Un récit intéressant dont le dénouement m’a un peu surpris par sa fuite vers l’avant. Et qu’advient de ceux formés au sujet de la justice ? La dépravation semble nous porter à commettre des gestes contraire à nos habitudes normales. C’est bien écrit, il y a en arrière plan une teinte humoristique, je trouve, dans la manière que narrateur relate ses observations. Durant ma lecture, j’appréhendais différent scénario de cannibalisme ou de sacrifice (comme dans Joe contre le volcan). Un déroulement qui a pris une tournure insoupçonnée. J’ai apprécié. |
Donaldo75
10/11/2022
a aimé ce texte
Bien
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J’ai trouvé cette nouvelle marrante ; elle a un côté picaresque où le personnage principal est plus proche du anti-héros que du gars qui maitrise sa destinée. Le style va bien avec le côté bandes dessinées de la narration surtout sur la fin qui accélère franchement le récit, peut-être un peu trop vite comparé à la vitesse moins soutenu de la première partie. Ce qui est bien avec ce type d’histoire, c’est quelle ne semble pas se prendre la tête et encore moins celle du lecteur alors qu’un second degré et une lecture entre les lignes restent possibles pour qui a envie de creuser. Et ça ce n’est pas évident à réussir.
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plumette
3/1/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Un texte dont l'imagination un peu "délirante" m'a amusée.
mais j'ai gradé mon esprit critique et mes références à une certaine logique si bien que ( par exemple) la devise " chérir et enrichir" que je trouve rigolote m'a parue peu adaptée à un peuple dit "primitif" qui n'est pas sensé être rompu aux règles de l'économie libérale! et puis, notre narrateur très épuisé par le jeûne garde cependant assez de force pour se batte contre le vieillard qui veut sortir de son cercueil et y enfoncer des clous à mains nues. un texte cependant distrayant qui m'a procuré un certain plaisir de lecture |
jeanphi
4/1/2023
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Ce texte comporte un atout sur beaucoup d'autres : il est distrayant ! Les actions s'enchaînent assez logiquement sans perdre l'attention du lecteur. L'entrée en matière m'évoque l'allégorie d'un conte qui aurait été actualisé. La phrase autodescriptive du narrateur qui fini sur "c'était moi." est une petite trouvaille.
La loufoquerie et le surréalisme finissent par se mêler en une horreur 'réelle'. Pourtant le même entrain semble animer le narrateur d'un bout à l'autre du récit. |
Tadiou
4/1/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Je me suis laissé transporter par le récit en étant, au fur et à mesure, curieux de la suite.
J'aime bien l'écriture qui est sobre et claire tout en la trouvant un peu lapidaire, comme si c'était un résumé; cela me fait penser à une BD avec une succession d'images disjointes. L'énigme me fait sourire tant c'est hors d'une classique "réalité". Mais c'est alerte, primesautier et toujours inattendu. Cela défile : le miracle du journal, l'adulation, ce mort qui n'en est pas un, la lutte à coups de sceptre, un meurtre qui passe inaperçu... Avec une fin étrange; pourquoi un tel retournement brutal de la population ? l'explication ne me convainc pas ! Mais au moins "ça se termine bien". Ce récit est inséré dans la rubrique "Horreur, épouvante", catégorie que j'évite en général. Je n'ai ici ressenti ni horreur, ni épouvante; plutôt de grands sourires... Donc un moment agréable de lecture. Au final, une belle imagination ! |
Boutet
25/1/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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J'ai trouvé l'histoire originale et amusante.
A lire chaque paragraphe, j'avais envie d'en apprendre plus, c'est un bon point, ça prouve que le fil de l'histoire est bien mené. Je n'aime pas trop la fin de la nouvelle, j'aurais préféré une fin plus percutante, plus surprenante. Abdiquer pour avoir comis un crime sur le mort-vivant, mouais, le peuple n'en a rien su finalement. |
Vicomte_Bidon
5/1/2023
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Ce texte m’a laissé perplexe.
L’écriture m’a semblé datée, volontairement je pensais, je m’attendais à une histoire se passant au 19ème siècle ou au tout début du vingtième, et bien non il y a la télévison et des hélicoptères… J’ai trouvé le tout un peu amusant, par contre l’histoire d’horreur du combat avec le mort pas si mort m’a laissé de marbre, pas vraiment drôle, pas du tout terrifiante, simplement j’ai trouvé que ça ne tenait pas debout. Par exemple « Un jour, deux jours passèrent. Puis trois, quatre, cinq… je ne les comptais plus, je savais que j'étais prisonnier et qu'il me fallait endurer ce supplice jusqu'au bout. Ensuite vinrent la faim, la soif, » La faim et la soif n’arrivent qu’après plus de 5 jours ? euh plus de 5 jours sans boire sauf sa propre urine, ça me semble un peu beaucoup… Certes ce n’est pas une histoire réaliste, mais bon ça m’a gêné quand même. De même qu’il replante les clous à la force du poignet, costaud le gars surtout après une semaine sans rien boire ni manger… ça se lit bien, l’auteur fait preuve de pas mal d’imagination, mais je n’arrive pas bien à voir l’intérêt de ce texte, je suis très mitigé, ne sais qu’en penser. |
Catelena
5/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un texte à l'humour réjouissant, dont on se délecte dès les premières lignes. Dommage que la fin un poil trop décousue arrive comme une mouche surgie de nulle part tombée en vrille dans le potage, Ce qui coupe net l'appétit, il va s'en dire.
Pourquoi, mais pourquoi vous, l'auteur, vous êtes-vous précipité pour clore un récit si bien mené jusque là ? Le narrateur était pressé de retrouver Erik Satie en boucle dans son 4 m2, c'est ça ? On s'amusait bien pourtant à suivre les aventures farfelues truffées d'énormes invraisemblances qui aiguisent les sourires. Mais à moment donné, il faut tenir la dragée haute à l'imagination pour qu'elle nous emporte autrement que vers cette fin abrupte et si peu à la hauteur de ce qui lui précède. Merci à l'auteur. Elena, restée sur sa faim |
Cyrill
7/1/2023
trouve l'écriture
convenable
et
n'aime pas
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Bonjour Jemabi,
J’ai en vain cherché une allégorie de quelque chose dans cette nouvelle. Hélas, ce que j’y ai lu me semble totalement gratuit. Le récit se répand en détails pléthoriques, comme ce paragraphe nous renseignant sur l’histoire de l’île. Pourquoi ces deux peuples, pourquoi E=MC2, pourquoi ces noms à coucher dehors que je n’arrive encore pas à prononcer après quelques lectures ? On n’en saura rien, je n’en trouve pas l’utilité dans le récit. Vous avez souhaité faire des blancs une population considérée comme supérieure, à vénérer, ce qui pourrait m’inviter à faire un parallèle avec le colonialisme, mais j’ai trouvé cette proposition relativement naïve. Les non-blancs, sait-on de quelle couleur ils sont ? Non, mais on sait qu’ils sont cruels. Choix contestable et vision très manichéenne. Les exemples de cette cruauté sont légion, sans que cette profusion de détails m’inspire de réflexion un tant soit peu éclairante. J’en arrive à la partie qui justifie, je suppose, le choix de la catégorie. Ni horrifié ni épouvanté, j’y ai vu une loufoquerie d’un goût douteux. Là aussi j’ai droit à un luxe de précisions qui me font penser aux horreurs infligées aux candidats de Fort Boyard, à un jeu donc, même si les bestioles sont des vraies sales bestioles. Le scénario va en se complexifiant, le narrateur ne sait plus où donner de la tête, du sceptre et de la mâchoire. J’ai vaguement l’impression, à ce moment-là de l’histoire, de me trouver dans un album de Tintin, du moins question scénario... Alors bien sûr, je suis sans doute exigeant et voudrais, en lisant une histoire, qu’elle me lance des clins d’œil de connivence. Que ce soit avec sérieux, avec humour, avec de l’épouvante, du fantastique, j’ai envie qu’on me dise quelque chose de pas gratuit. Ou alors il y a quelque chose que je n’ai pas su déceler. Ce sera pour une autre fois, désolé. |
Jemabi
8/1/2023
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cfournier
3/2/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
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Bonne histoire, bonne intrigue, sauf la fin.
Pour moi, tout au long du récit, j'ai pensé à une tribu aborigène qui ne connaissait pas la télé, l'électricité (vous parlez d'ailleurs d'"un peuple lointain et encore sauvage" dans les premières lignes de votre histoire)... A aucun moment il n'est fait mention d'une quelconque technologie de notre civilisation. Sauf dans le dernier paragraphe. Je trouve que cela a complètement "cassé" l'histoire. Pourtant, jusque-là, j'étais emporté sur une île lointaine ("une île paradisiaque située au milieu du Pacifique"), loin de notre civilisation matérialiste et parfois stupide. De plus, alors que l'histoire est très détaillée, le dernier paragraphe semble expédié, comme si l'inspiration n'était plus là. Dommage. Et, si je puis me permettre, un petit conseil donné par mon éditrice afin d'"alléger" le récit : éviter autant que possible les participes présents. Préférez "dans l'espoir de" plutôt qu'"en espérant". "Je finis néanmoins par m'habituer à ma torture grâce aux incessants va-et-vient..." au lieu de "en me raccrochant aux incessants et salvateurs va-et-vient..." Idem pour les adverbes en -ment. J'en mettais des tonnes dans mes premiers écrits. Or, neuf fois sur dix, ils ne servent à rien à part alourdir l'écriture. Au plaisir de vous relire. Christopher |
Blitz
18/4/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Ecriture très agréable, on croirait presque lire du Lovecraft, mais avec une pointe d'humour. Cet humour rend d'ailleurs le texte inclassable, ce qui est intéressant tout compte fait.
Quelques petites remarques qui ont accroché la lecture: le nom du roi E=MC2, amusant mais on gagnerait à rester plus exotique, moins anachronique. Le voyage vers l'Ourcouvie, un peu bref, mériterait une phrase ou deux pour garder le rythme. La désignation comme nouveau roi gagnerait elle-aussi a être un peu plus détaillée, ou à avoir run peu plus de suspens. Boire sa "pisse", le mot "urine" aurait plus convenu je pense et une phrase de plus pour expliquer comment on en est arrivé à cette extrémité. Cercueil: un peu déplacé ici, il est peu probable qu'une population aussi éloignée ait recours à une boite pour enfermer ses défunts... peut-être quelque chose de plus original à trouver? La fin est un peu abrupt, c'est vrai. Mais dans l'ensemble j'ai beaucoup aimé ce texte. |