|
|
Faolan
3/2/2009
a aimé ce texte
Pas
|
L'idée est bonne mais je n'ai malheureusement pas accroché avec la façon dont c'est raconté... Navré.
Beaucoup de répétions (désolé je suis dans une phase "répétitions" car je dois moi-même y faire attention) : camionnette, embardée, agricole,... La descente de la camionnette se fait rapidement mais le récit donne un effet plutôt inverse. Beaucoup de (trop) longues phrases peut-être ? |
Anonyme
3/2/2009
a aimé ce texte
Vraiment pas
|
C'est lourd, confus, peu clair et à la limite du vraisemblable.
Premièrement les lourdeurs: "Sur un belvédère dominant la vallée à la sortie d’un virage en tête d’épingle," dans ce bout de phrase il y a déjà trois lieux en un! Peut être plus simple d'écrire: sur le belvédere, à la sortie du virage abrupt,...." Ce n'est qu'un exemple. Deuxièmement: la confusion et le manque de clarté: la fin en entier! On comprend vaguement que le chauffeur refait cette" course " en souvenir de...mais quid de l'accident de train? Troisièmement l'illogisme: "Un tracteur bleu électrique flambant neuf encombrait le passage, l’agriculteur eut juste le temps de sauter de son engin, la camionnette le traversa." Une camionnette de 1 ou 2 tonnes percute un tracteur du même poids et elle continue à rouler? Peu probable! Au mieux, ils sont cassés tous les deux, au pire le chauffeur meurt écrasé! Bref, un texte trop fouillis pour être intéressant. |
kullab
3/2/2009
a aimé ce texte
Un peu
|
J'ai bien aimé l'histoire mais j'ai parfois été gêné par les phrases longues et les images utilisées : "La portière s'ouvrit comme une claque", "De grandes flaques de boue éclataient en étoile"...
J'ai eu des difficultés, aussi, à comprendre la phrase : "Un tracteur bleu électrique... ...la camionnette le traversa." On dirait que la camionnette traverse le tracteur, et non le passage (mais ai-je bien compris ?) P.S.: Non, non, je ne me venge pas du dernier commentaire dont tu m'as gratifié ! J'ai seulement un peu moins aimé que d'habitude ! ;-) |
Menvussa
4/2/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Il y a de l'idée mais je trouve le style un peu secoué lui aussi.
Des maladresses : Première phrase, on pourrait presque croire que c'est la camionnette qui est crispée, la faute à la virgule. Des répétitions : camionnette 7 fois secouée de soubresauts, le chauffeur monté sur les ressorts de son siège bondissant en tous sens. Redondant... non ? J'ai trouvé la fin un peu parachutée. Et puis, que vient faire la patte d'oie dans l'accident ? Elle est dans un train, non ? Moralité, mieux vaut une patte de lapin qu'une patte d'oie. |
widjet
5/2/2009
a aimé ce texte
Pas
|
Non de dieu, on m'a volé mon JSR ! Qu'on me rendre cet auteur à la plume fluide, au rythme cadencé, à l'esprit vif et acide.
Bon, sérieux là, tu files un mauvais coton ou quoi ? : écriture d'une maladresse inattendue (une phrase prise au hasard restèrent un instant interdits devant cette apparition fulgurante proche de l’effroi. ) et très lourde, pénible à la lecture. Des mots religieux ( Componction rien que ça !) ou trop soutenu ( Irrémissible ) au beau milieu d'un texte qui se veut simple d'accès....Pourquoi ? L'histoire ? Un fait divers sans doute... mais j'y ai surtout vu une succession de scenettes "ronflantes" et surtout un rythme poussif (paradoxalement, je n'ai pas toujours ressenti cette spirale de la vitesse !) et un final baclé. Tout m'a semblé anormalement factice, artificiel...Jamais je n'aurai pensé écrire ça...Vraiment désolé, camarade, rien n'a fonctionné dans ce texte. STP ne m'en veux pas. Widjet (auteur chagriné) |
Anonyme
26/2/2009
|
Il est vrai qu'il faut chercher pour voir ce que cette nouvelle a de bon. Il y a des textes qu'on lit, et dont on sort ravi, le sourire aux lèvres et la larme à l'oeil.
Non, l'Accident ferroviaire de la patte d'oie n'est pas de ceux-là. Quand on en sort, on est essoufflé, on n'a rien compris, à cause de la vitesse, et on a franchement l'impression d'avoir perdu son temps, même si en quelques minutes seulement on a fini. Quoi ? Il a dévalé la montagne, il s'est arrêté, il n'a même pas cogné le train. Elle l'a vu, oui. Pas de quoi faire une nouvelle, surtout quand on a un style qui franchement fait mal à la tête. Mais je n'ai pas voulu m'arrêter là. Le travail de l'écrivain, ce n'est pas de reposer le lecteur. Et là, Jensairien, tu ne m'as pas reposé, loin de là. Comme une brève dans un journal, à laquelle on repense au milieu de la nuit, en pyjama, debout au milieu du couloir, en train d'aller aux toilettes : "Putain, chuis fatigué ; mais cette pôv fille qui s'est faite écorcher par un lapin géant, elle avait pas de chance." Le titre d'ailleurs y fait penser. La brève veut raconter rapidement, succintement, elle ne cherche pas à amener de suspense. Mais elle se doit d'être irréprochable. D'avoir tous les mots à la même hauteur. "Aurélie, âgée de seize ans, a été retrouvée morte dans les bois du côté de Jonchy par un groupe de promeneurs. Selon les premières investigations, s'appuyant sur les témoignages des habitants de Jonchy, qui ont afflué dans l'après-midi, un lapin de très grande taille, comme on en trouve dans la région, serait responsable de l'état du corps de la jeune fille." Désolé si je semble m'égarer un peu, mais j'espère que je suis compréhensible. Ce que Jensairien a fait, c'est d'exposer les faits, des faits parfaits pour les faits divers, une histoire d'amour en arrière-plan, on insère des descriptions en vrac, on donne au lecteur un peu du vertige de la vitesse de la camionnette, l'humour est sous-entendu et on reste objectif. Et à partir des faits, c'est au lecteur de rire, pleurer, trembler. La démarche est originale, de faire d'un fait divers un fait divers. A ceux qui ont dit que ce texte était mauvais, je conseille de revenir après s'être réveillé la nuit au milieu du couloir... Petit appendice à mon commentaire... J'ai lu avec attention les autres commentaires, dont je n'avais qu'entr'aperçu des bribes auparavant. La forme, trop brouillonne, à la limite de l'illisible, est citée comme un défaut du texte. Moi, je dis : Si vous allez à cent à l'heure sur une route de montagne, vous n'avez pas le temps de dire "A gauche, le belvédère. Juste à sa droite, en surplomb de la vallée, un camion rouge pâle, suivi d'une petite voiture bleue qui semble avancer sur la même route,route étant un bien grand mot, puisqu'il ne s'agit que d'une fine bande de ciment délabré qui serpente sur le haut du plateau." Il est vrai qu'on est habitués à la description tranquille, puisque par essence la description est un arrêt dans le temps. Jensairien a voulu aller plus loin que ça, en intégrant le flou de la vitesse aux paysages autour de la camionnette ; je crois qu'on ne peut que l'en féliciter. |
i-zimbra
3/6/2012
|
Merci aux commentateurs d'avoir remisé ce texte de jeansairien à la soixante-dixième page du classement, autrement il m'aurait sûrement échappé !
• Si l'on tient au réalisme, on peut dire que le tracteur était un enjambeur. • Pour la patte d'oie, ce n'est évidemment pas un aiguillage de chemin de fer. Ni un rail aérien (le crash du Concorde a eu lieu à la "Patte d'Oie"). Mais c'est aussi, je crois, un quartier de Toulouse ou un autre camionneur inconscient a causé un accident ferroviaire il y a trois semaines. jeansairien est peut-être visionnaire. Je suppose que la mort, à sa place (du mort) dans la camionnette, a été éjectée quand le héros a pilé au passage à niveau, et qu'elle s'est retrouvée à bord du train. Non, « la mort ne l'aimait pas », il lui a fait trop peur. Sans pinailler, j'ai beaucoup aimé. J'espère que t'es pas mort, jeansairien ! |