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placebo
25/8/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'attendais un autre nom que "Dark", quelque chose de plus littéraire, je ne sais pas.
Dans le texte, l'absence des parents est en pleine lumière : comment rentrer chez soi et ne rien entendre ? Le narrateur a-t-il grandi dans un foyer avec d'autres enfants ? Mais quelles sont les relations avec ces autres, alors ? Le texte est centré sur le collège, assurément la période difficile correspondant à l'adolescence. Je trouve les actes des adultes (surveillants, infirmière, prof) assez réalistes, ceux des enfants aussi (jusqu'au viol, là j'avoue je manque de recul, mais à ce qu'il paraît dès le primaire il y a des cas de prostitution ou de relations sexuelles entre élèves, bref, c'est un autre sujet). J'ai du mal avec le parti pris, ce qu'on a choisi de montrer : je crois que j'aurais préféré lire le combat du narrateur, sa première fugue... mais c'est le choix de l'auteur et il a du sens. Je trouve un aspect "litanie" au texte, humiliation après humiliation, qui est un peu monocorde. Refermer la porte ouverte avec les premières phrases ? Qu'est devenu le narrateur, devant quel écran se trouve-t-il ? Bonne continuation, placebo |
Asrya
25/8/2017
a aimé ce texte
Un peu
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A la fin de cette lecture, je ne sais pas vraiment quoi penser...
J'ai apprécié la lire ; l'écriture est correcte, on s'imagine bien les différentes scènes. Malgré tout... je trouve que l'histoire n'est pas suffisamment centré autour du "Le" / "Lui" / "Dark" ; je n'en ai pas su suffisamment en tout cas. J'ai eu l'impression de lire la description d'une vie d'un enfant/adolescent qui s'est toujours senti exclu, qui s'est fait violenter durant sa jeunesse mais... au final, ce Dark... qu'ajoute-t-il dans la nouvelle ? De la même manière, on ne comprend pas suffisamment (à mon sens) comment le nouveau a pu permettre à votre personnage de s'éloigner de Dark ; quels ont été ses ressentis ? Quelle évolution au final ? Vous nous livrez cet éloignement sans nous en faire connaître les vertus. C'est dommage. Et la fin... bon... on en sait pas beaucoup plus. J'ai lu au final quelques épisodes de vie ; ok... l'ensemble est à étoffer pour moi. J'ai apprécié le fait qu'on ne sache pas si le narrateur est un homme ou une femme ; volontaire ou non, j'ai trouvé cela intéressant ; à moins d'avoir loupé quelque chose permettant de le savoir... En tout cas, merci pour cette lecture, Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
Anonyme
12/9/2017
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Ce texte, plutôt court, est dense de fond et dense de style.
Au début, pourtant, j'ai dû luter. J'étais contrarié par le rythme saccadé. Je n'aimais pas trop. Enfin, je n'aimais pas. Certains textes cherchent à mériter leurs lecteurs. Ici, je crois, le lecteur doit mériter le texte, lutter un peu, ne pas abandonner, persévérer, puis accepter et se laisser faire. Mais ici, le lecteur est aussi commentateur et ne peut se contenter de ressentir. Une deuxième lecture est nécessaire. Le décor et les acteurs demeurent, mais la réalisation apparaît doucement. D'abord, des phrases très courtes, bien sûr, que l'on avait déjà remarquées en première lecture. Ensuite, deux personnages principaux : le narrateur et Dark, qui ne sera nommé qu’à la fin, distincts sans l’être réellement, jouant au chat et à la souris. Puis, la conjugaison, simple et complexe à la fois. Simple dans sa constitution, complexe dans sa composition. Elle alterne principalement entre le présent et le passé composé. Le présent apporte des flashs, davantage que des flash-back. Ce ne sont pas des événements que la mémoire rapporte, ce sont des événements toujours vivants, lancinants, torturants. Le futur apparait furtivement à certains endroits, avec sa valeur de futur du passé, comme dans une chronique judiciaire relatant l’enchainement des événements d’un crime. Des éléments de style secondaires apportent du sel à l’écriture et leur contribution au climat. « J’ai commencé par regarder ce garçon. Il a invité cette fille » Elle n’a pas regardé un garçon, il n’a pas invité une fille. Les personnages ne sont pas quelconques. Ils sont précis et, paradoxalement, inconnus. Je ne peux pas croire que tout cela soit le fruit du hasard. Ce texte est vraisemblablement très travaillé. Dark pourrait être plusieurs choses. La dépression, peut-être. Il a mis un contrat sur la tête de sa victime et trouve de nombreux exécutants. J'aime beaucoup la dernière phrase. J’ai commencé par ne pas trop aimer et j’ai fini par aimer beaucoup, et même davantage Stony |
Mistinguette
31/8/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un texte angoissant !
Beaucoup de phrases courtes qui lui donnent du rythme. L’écriture est parfaite. Ça se lit presque sans encombre : certains passages qui passent du passé au présent et vice versa ont un peu perturbé ma lecture. Hormis ce léger désagrément, jusqu’à la fin je me suis demandé c’est quoi cette chose. Hélas, mis à part son nom, Dark, je n’en saurai pas plus. Et, en ce qui me concerne, ce n’est vraiment pas suffisant. Peut-être suis-je passée à côté de quelque chose ? Toujours est-il que, pour l’instant, je n’ai rien compris. Ni à l’histoire ni à la dernière phrase. Une prochaine fois peut-être ? Bonne continuation à l’auteur. |
Donaldo75
10/9/2017
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Bonjour JessyPer,
J'avoue ne pas savoir quoi trop penser de cette courte nouvelle. D'un côté, l'incipit est prometteur. De l'autre, la lecture s'avère agréable mais pas vraiment en rapport avec la promesse. Je m'attendais, surtout s'il s'appelle Dark, à ce qu'IL se manifeste. Jamais cela n'est arrivé. Au lieu de ça, j'ai lu le récit des supplices infligés dans nos écoles par des élèves trop vils, à la recherche du plus faible. Bref, les malheurs du narrateur. Le style est efficace, certes, ce qui rend la lecture agréable. Cependant, la promesse n'est pas tenue. Au plaisir de lire un autre de tes textes. Donaldo |
Anonyme
10/9/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Jessy
"Etre habité par une force obscure..." (incipit) soit. Sauf qu'ici, cette "force" n'est pas là. Qui dit force obscure dit violence intérieure. Ici il n'y a que la violence extérieure. Je trouve que l'histoire s'achève trop tôt ou n'a pas été au bout de l'idée. J'y ai vu Carrie et j'ai attendu mais rien n'est venu. Dommage. "Mes dessous s'imbibent, lentement" Mes dessous ? Je trouve l'expression désuète. Ou alors porteuse, pour le narrateur, d'une forte inhibition due à une éducation stricte, ( ce qui n'a pas l'air d'être le cas, la mère est douce et compréhensive). Il manque trop de choses importantes dans ce court extrait pour me faire une idée précise du narrateur. L'écriture est correcte mais bridée. Ca aussi c'est dommage. |
SQUEEN
10/9/2017
a aimé ce texte
Pas ↑
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Il a un côté apitoiement sur lui-même le narrateur qui teinte tout le texte et avec lequel j'ai du mal. Ce fatalisme s'exacerbe au fil du récit on ne sait rien des raisons qui pousse les "autres" à le traiter ainsi, entendez que je pense qu'il n'y a pas forcément besoin de raison on sait bien que la violence peut s'exercée gratuitement. Mais il y a quelque chose qui me gène, dans cette description d'une situation jugée immuable par le héros, sans qu'il n'y ai la moindre tentative d'explication si ce n'est celle de cette présence qui s'installe en lui. Présence apparemment néfaste sans qu'ici non plus on ne nous donne la moindre explication. Pour moi trop de distance, ça se lit certes, mais je n’ai pas éprouvé d’empathie pour le narrateur au contraire, ce qui m’a posé problème. Une autre fois sans doute. Merci.
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Louison
10/9/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Parce qu'il était déjà séculaire, je m'attendais à une espèce de monstre.
Je saisis la souffrance de cet enfant, le harcèlement subi, le piège tendu dans les toilettes. Mais ensuite, ce nouvel ami qui éloigne en quelque sorte "le monstre", me laisse un peu sur ma faim. En relisant le texte à nouveau, je comprends que la blessure toujours présente resurgit, mais il me manque quelque chose. Merci pour ce texte qui me semble tronqué. |
Anonyme
10/9/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Ce texte me laisse assez interrogatif.
Ce "Il" et " force séculaire ", plus tard nommé Dark, ainsi que des manifestations physiques (" Il a frôlé ma nuque, est descendu dans mon dos, puis s’est installé dans mon ventre ") m'ont fait penser à un syndrome de possession dont souffrirait le narrateur. De même que son anxiété, cet isolement qu'il s'impose. Mais pour quelle(s) raison(s) est-il le souffre-douleur et même victime des autres ? L'arrivée de ce " petit nouveau " lui a fait oublier son mal pendant un temps ; comment ? Je trouve qu'il y a beaucoup de zones d'ombre dans cette nouvelle ; dommage car l'écriture est fluide. Et puis, une chute qui n'en est pas vraiment une ; seulement le nom de ce "il" : Dark. |
Anonyme
11/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
J'ai adoré cette nouvelle noire et glauque à souhait. Ce thème du harcèlement est très actuel mais ici il est traité "de l'intérieur" ce qui est très rare. Les cas de harcèlement qui sont rapportés le sont souvent sous une forme narrative factuelle qui ne permet pas de comprendre la souffrance, celle-ci étant en effet nommée mais pas décrite. Je n'ai pas d'analyse intéressante à donner sur la manière dont cette nouvelle est rédigée mais en tout état de cause elle m'a apporté un point de vue qui m'était inconnu sur le harcèlement et la souffrance qui en découle. Que dis-je, sur la souffrance qui habite celui qui en est la cible. Merci de nous avoir livré une narration crédible (je ne sais si vous tirez votre source d'expérience ou si vous l'avez trouvée en lisant un article sur ce sujet mais c'est très bien rendu) Merci de ce partage |
cherbiacuespe
14/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
n'aime pas
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Déçu par cette histoire. Certes, elle est prise sous le biais de la victime et de ce qu'elle peut ou doit ressentir, c'est là une posture peu fréquente. Mais on ne sait pas exactement, jusqu'au bout du récit, ce que "l'envahisseur" - qui n'a pas l'air d'en être réellement un, on ne voit pas vraiment - a de mauvais, ou ce qu'il peut engager à faire de mauvais à sa coquille. Ou il faut imaginer une sorte de virus pénible à sentir en soi mais qui n'influence en rien l'entourage de la victime... Je reste dans un flou total avec ce récit.
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