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monlokiana
14/9/2011
a aimé ce texte
Vraiment pas ↓
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J’ai eu beaucoup de difficulté à lire cette nouvelle. L’écriture ne me convainc pas et elle est fatigante avec les abréviations comme :
« Oué chéri, j’t’ai mytho la tronche bien comme pas deux, m’enfin j’suis flic tout comme, sauf que j’suis pas vraiment car j’ai hérité de mon haut statut de détective - comme dans les romans ma poule - juste le droit de pas être un abruti de poulet, à la solde des salpêtres du ministerium, et que j’m’occupe pas des PV et des putains (sauf certains samedi, sûr, j ‘suis qu’un homme moyen, vois), qu’donc j’suis un type bien, bien mieux qu’un bleu, j’te résume. » Beaucoup de difficulté à entrer dans l’esprit de cette nouvelle avec le premier paragraphe incompréhensible : « Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas croisé sa gueule dans un miroir, l’autre abruti. Alors quand il se réveilla la tronche enfarinée, l’haleine tue-mouche suite d’une ingestion de ragougnasse couplé d’un rouge bien rance, acide tel comme qu’il eût sué des litrons un dimanche d’août caniculos, exemple, et qu’il tomba face à un miroir trop net et sans aucune éclaboussure de quequ’ sortes, alors, virgule, il prit ses 40 ou 41 balais - il savait jamais trop, note - bien dans le jonc, jusqu’à la glotte. Il en toussa, bien gras, donc. » Le style ne me plait pas. Je n’ai pas terminé cette nouvelle à cause de l’écriture que j’ai trouvé indigeste. Bonne continuation et bonne chance dans l’écriture. |
Anonyme
19/9/2011
a aimé ce texte
Bien
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Bon, il y a des trouvailles vraiment sympas : l'appart' "coquelet", la "mémoire de moineau alcooqueliquot", "fille qui rit, ou pas même, au pieu passera, zou", etc. Mais la langue écrite ici est très densément bousculée, au point que la lecture du texte a été parfois malaisée pour moi. Problème de dosage, je dirais.
Par ailleurs, j'aurais aimé qu'il y eût vraiment une histoire, pas seulement une anecdote prétexte à l'écriture débridée... J'ai bien aimé le texte, mais je crois qu'il gagnerait à moins de déchaînement langagier. |
Margone_Muse
30/9/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
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pfoui pfoui pfoui...
Que dire ? L'intrigue est purement inexistante, tout est dans le style, particulier, c'est le moins qu'on puisse dire. Ca ressemble à un exercice, que je dirais réussi : l'auteur va au bout du bout de ce qu'il voulait faire. Mais bon, faut que ça plaise quoi. C'est pas du tout le cas avec moi (je suis une fille, peut être que les lecteurs masculins sont plus enclins à ingérer (puis digérer) ce genre de nouvelle... ?). On me l'aurait lue, je ne réagirais peut être pas de la même manière mais là, j'étais trop occupée à déchiffrer un mot sur quatre, ne réussissant pas à prendre mon élan pour ce texte que j'ai mis (trop) longtemps à lire malgré ses "que 4 pages". Plus épuisant que jouissif, il faut le dire. Et puis à la base, même sans compter les tournures étranges, les "note", les phrases parfois à rallonge (la seconde, qui fait à elle seule quasiment tout le premier paragraphe, est des plus décourageantes), je ne suis pas adepte du langage familier (du moins pas en mode continu). Donc voilà, je dirais que c'est réussi dans le genre, mais pas mon genre (du tout). Bonne continuation à vous, Margone_Muse PS : j'aime beaucoup le titre ; et je mets pour vous que le résumé ne ment pas sur le contenu, c'est clair. |
caillouq
2/10/2011
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Quel souffle ! Quelle langue ! J'adore. Le résultat d'un accouplement contre nature entre Frédéric Dard et Julio Cortazar. De petites adresses au lecteur particulièrement réjouissantes. Je ne peux pas lister les trouvailles d'écriture qui m'ont ravi, avec les commentaires ça ferait plus long que le texte (allez, quand même, juste une, sobre mais parlante, juste pour dire: "la garantie périmant à l'heure zéro").
Quelques détails toutefois: "... sur leur Pentécontore fin de trouver ...": là je n'ai vraiment pas réussi à déshiéroglypher ... Que veut dire l'auteur ? La mention de l'étron un peu répétitive tant qu'on ne sait pas à quel degré le prendre (l'étron s'avère être la mort de la taulière, finalement. A la limite, on s'en fout :-)))) ). "prostipute" qui est un emprunt direct à Vian A la fin, on s'en doutait, point d'enquête policière réelle. Le défi serait d'avoir le fond en plus de la forme, d'où mon moins. Mais même comme ça, j'adore. |
brabant
12/10/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Jika,
J'aimerais être plus positif pour ce délire verbal, mais abondance de biens nuit ; les trouvailles s'accumulant, le rythme de la phrase devient cahotique, et la lecture malaisée où l'on sent un peu un étranger, un intrus. On a envie de laisser votre héros à son verbiage, sa logorrhée, car il y en a des tics de langage et des constructions, des jeux de mots. Le texte n'en est pas à être hermétique pour autant mais vire à la sérénade pour initiés, salopes (au masculin) et cruciverbistes (des deux sexes). ça peut être amusant mais a priori on n'est pas là pour ça. Du moins pas moi. Vous avez pris votre pied en égoïste. Je salue néanmoins une belle énergie, peut-être excessive, peut-être trop majoritairement scatologique. Est-il nécessaire d'en rajouter ainsi pour faire populaire des bas-quartiers, quartiers chauds, quartiers paumés ? |
Achille
13/10/2011
a aimé ce texte
Bien
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On sent qu'il y a un certain talent, mais mon avis est que la volonté de vouloir en faire trop alourdit le texte, et dirige l'attention uniquement sur la forme.
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Anonyme
13/10/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Jolie performance. J'avoue avoir ri à plusieurs reprises.
C'est un texte que je devrais bien relire une fois ou deux histoire de voir si j'ai bien tout compris mais il me semble quand même en avoir saisi toute la quintessence. Pour être franche je ne lirai pas tout un roman dans ce style mais c'est l'avantage des nouvelles de permettre ce genre de fantaisie. |
victhis0
24/10/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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ben moi j'adore ceux qui osent écrire comme ça. Ils sont peu nombreux. Quelle langue amusante !
Que de trouvailles réjouissantes qui eussent plu j'imagine à Frédéric Dard ou à Chase. Bravo sans faille pour la forme. Quelques bémols : L'histoire n'est que prétexte au style et c'est bien dommage de ne pas avoir réfléchi un peu plus à ce que tu veux raconter. Parfois on frise l'indigestion, surtout vers le dernier tiers où, plein de confiance, tu en rajoutes des pelles inutilement... |
Nachtzug
14/1/2012
a aimé ce texte
Bien
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J'avoue admirer la construction linguistique; il y a beaucoup de recherche et de maîtrise, un vrai pittoresque aux couleurs particulières.
Maintenant, elles ont aussi rendu ma lecture difficile, elles ramènent sans arrêt le lecteur à réfléchir le texte -c'est peut-être un des effets souhaités- et au fond, cette langue reste pittoresque comme une grande construction mathématique mais n'atteint pas la beauté poétique. |
Anonyme
16/1/2012
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J'ai aimé le style qui m'a fait sourire dans certains passages. Il est peu commun et c'est ce qui fait la singularité du personnage. Bien sûr, je ne lirai pas un roman entier écrit de cette manière là. C'est trop "épuisant". L'écouter serait plus aisé.
Merci à l'auteur pour cet instant original. |