|
|
Anonyme
18/8/2012
a aimé ce texte
Bien
|
J'ai bien aimé la manière précise, presque clinique me semble-t-il, dont le narrateur revient sur cet épisode fondateur pour lui. Cette froideur pourrait être décourageante pour le lecteur, mais je trouve que cela fonctionne bien ; l'inconvénient, toutefois, est d'empêcher à mon avis une réelle empathie avec le narrateur. Mais, pour une lectrice comme je suis, sans doute cela aurait-il été assez difficile tant le texte est centré sur une problématique masculine...
Au final, j'ai lu l'histoire avec intérêt malgré son caractère très anecdotique selon moi. |
Anonyme
28/8/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Je voudrais ne réagir que par un mot : lol. À cause de la comparaison médicale et de l’aspect de service rendu de l'acte sexuel. C'est beau l'amitié, et c'est le point fort de ce texte. Au fait, elle aurait pu prévoir le mouchoir plus tôt quand même...
Je qualifierais la première partie de ce texte de synoptique et d’introspective. A priori, je trouvais le style trop explicite, commenté, expliqué : « j’ai construit une grande part de ma personne par rapport à elle ». Mais l’auteur persiste dans cette voie, suggérant ainsi un choix volontaire. Les dialogues, déjà pimentés en eux-mêmes, viennent couper la confession. Plusieurs formulations mériteraient une amélioration : la phrase précitée, « Un travail de sape que cet amour a eu sur moi », « elle m'avait refermé la barrière de son corps, dernier rempart », et la pire : « Il se passe parfois dans les agissements des femmes des choses qu’aucun élément tangible n’aurait pu laisser présager. » (Un morceau de comique involontaire !) Vous écrivez : « Une place se libérait donc » puis « elle avait déjà un autre homme en tête et c’est d’ailleurs lui qui était la raison de cette séparation », il y a je pense une incohérence car le narrateur sachant qu’il y avait déjà un autre homme ne pouvait pas considérer qu’une place se libérait. En espérant que ce commentaire puisse être utile ou agréable. |
Charivari
10/9/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Bonjour. Je suis assez mitigé sur ce texte.
Le début est longuet, plat, sans saveur. Même si les sentiments décrits sonnent assez juste, on ne ressent aucune empathie pour le narrateur, et le texte ressemble plus à un extrait de journal intime adolescent plutôt qu'à un vrai texte littéraire. Ensuite, l'acte sexuel décrit de cette même manière, clinique, voire médicale, est tout à fait concluant. C'est même très bien écrit, et on comprend mieux ce début... N'empêche que ce début reste là, et que j'ai failli décrocher. Peut-être qu'en réécrivant la 1ère partie, de manière plus "lyrique", on obtiendrait un bon contraste entre l'amour rêvé et l'amour réel, beaucoup plus glauque, et le texte gagnerait en efficacité |
AntoineJ
13/9/2012
a aimé ce texte
Un peu
|
bien écrit, calme et semi-sensuel
plaisant moment d'intimité, de confession manque (de mon point de vue) pour en faire une "nouvelle" une sorte de chute (en fait, ce n'était pas la main de la fille mais ...) ou de mise en relief (parallèle avec d'autres possibilités),un début (il est comment dehors de cette fille, il fait quoi ? ) ou une fin (il devient quoi après, en quoi cela a-t-il modelé sa vie ?) bref, passer d'une écriture (très bien par ailleurs) pour raconter une sensation à une écriture pour donner envie de lire la suite à chaque paragraphe ... |
Anonyme
20/9/2012
|
Bonjour JJSU,
Bon, je vais être un peu dur, vous m'en excuserez... J'ai pensé tout d'abord ne rien écrire, me disant que finalement, autobiographique ou non, tout sujet méritait d'être raconté... Et puis à la réflexion, je me suis dit que non, un texte doit être mûrement réfléchi par l'auteur avant d'être publié. Sur la forme : rien à dire, une écriture assurée qui pousse à lire. Sur le fond : une histoire classique (oui, classique) à raconter à son meilleur pote dans un moment d'intimité (pas dans la cour d'un lycée parce que là, on se ferait casser pour l'éternité)... une histoire qu'aurait pu raconter le grand duduche à la belle époque, sauf que voilà, tout le monde se serait marré ! Je ne pense pas que ce texte soit impudique au sens pudeur, on a vu nettement pire, mais à partir de quand croit-on à ce que l'on écrit, et devient-on ridicule sans s'en rendre compte... (oui, c'est un peu dur, mais trop long à expliquer ici, si vous le souhaitez par PM) Allez, j'enfonce le clou (lol) : peut-être que la prochaine fois, on aura le droit au touche-pipi avec la cousine... Mais bien sûr, tout cela se discute... |
brabant
20/9/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Bonjour JJSU,
ce récit d'un amour platonique parce que non consommé m'a laissé songeur pour ne pas dire désarçonné. Le non-acteur principal aura pu constater qu'il ne dégoûtait pas sa belle, il est ce que j'appellerais une bonne pâte et, c'est heureux, peu précoce. Il eût à mon avis fait un bon amant. Bon, du moins la belle aura-t-elle pu tester la qualité de la marchandise et saura-t-elle ce qu'elle a perdu. C'était pourtant le moment de tenter de savoir ce qu'est un orgasme avant de s'accoquiner avec Romain. Son excès de méthode semble ici avoir été pris en défaut, qui dénote un détachement trop grand qui correspond peut-être chez elle à une certaine forme de frigidité. A trop discourir, elle a peut-être gaspillé des cartes. - pas toujours très adroit... mais se lit ; et puis les pensées du saint gars sont bien analysées dans leur progression. Ni lui ni elle ne sont nommés, ça facilite le fait qu'ils se soient ratés, et aussi qu'on soit dans le souvenir, ce qui n'est finalement pas maladroit de la part de l'auteur. |
Anonyme
20/9/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Cette nouvelle me fait penser à un texte d’apprentissage, celui d’un ado confronté aux émois de la relation amoureuse.
JJSU, J’ai hésité à commenter votre texte, et puis finalement je lui trouve une fraîcheur sympathique. Mais franchement j’ai du mal à le commenter en étant sérieux. Alors pardonnez-moi d’avance si l’angle choisi est celui de l’humour. Par contre n’y voyez aucune ironie. J’ai éprouvé ça moi aussi, et j’ai plus souvent gaspillé des mouchoirs à pleurer qu’à autre chose. Au début, quand vous dites « je l’aimais comme un enfant », grammaticalement je comprends plutôt que l’enfant c’est elle. Impression confortée par les mots qui suivent : « toujours à la guetter du coin de l’œil ». Et puis bizarrement, à la fin de la phrase vous parlez d’un « petit garçon qui cherche à attirer l’attention de sa mère ». Vous avez le droit de changer d’avis, remarquez. L’expression en tout cas est assez confuse. « Elle m’avait refermé la barrière de son corps, dernier rempart qui m’aurait permis de la posséder complètement. » Ça c’est du Katherine Pancol, et la place est déjà prise. « La veille du voyage, comme il fallait partir très tôt, elle m’invita à dormir chez elle. Par manque de place et par souci de simplicité, elle me proposa de partager son lit. » Ben voyons, pourquoi imaginer autre chose, c’est tellement simple ! « Il se passe parfois dans les agissements des femmes des choses qu’aucun élément tangible n’aurait pu laisser présager. » Si vous n’êtes pas plus drôle que ça, je vous envoie le MLF. « Dès que j’étais en sa présence, je redevenais une sorte d’enfant timide, très différente de ma vraie nature. » Vous êtes un homme ou une femme ? Bi, tri, trans ? « Sans dire un mot, elle ouvrit le bouton du caleçon avec un geste d’une incroyable adresse et commença à me masturber avec une douceur infinie. » J’ai plutôt l’impression que la braguette avait pété depuis longtemps. « Elle me caressait comme une amie, une tendre et prévenante amie sans autre pensée que celle d’offrir à son confident un petit bonheur qui ne coûte pas cher. » Dorénavant je ne veux que des amies comme ça. « Chaque mouvement de sa main était un message qui m’allait droit au cœur » Et bien dites-moi, compliments pour la taille. « Lorsque je finis par jouir, elle tamponna mon ventre avec la nonchalance d’une infirmière nettoyant la plaie d’un malade. » On est quand même redescendu un peu sur terre. « Nous vécûmes chacun de notre côté d’autres histoires » Vous avez dû vous ruiner en Kleenex ? Cordialement Ludi |
macaron
21/9/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Un récit intimiste classique, bien écrit et agréable à lire. Le thème des troubles de l'adolescence est toujours intéressant de par la diversité des expériences. Je trouve votre introspection réussie avec ses états d'attachement, de dépendance à l'être chéri. La deuxième partie est évoqué sans pudibonderie, avec une franchise nécessaire à ce genre, une sincèrité qui fait que ce texte fonctionne.
L'écriture est tout à fait dans le ton de ce type de récit. Un genre qui me plait aussi. |
matcauth
24/9/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour JJSU,
D'où vient l'opinion mitigée qui ressort de la lecture de ce texte ? C'est assez difficile à dire, tant l'écriture est agréable, l'histoire solide, réaliste, le rythme constant. à lire les autres commentaires, il ressort une opinion assez constante : le manque d'empathie. Peut-être l'écriture est-elle trop sérieuse, l'ouvrage trop consciencieux. De plus, je dirais qu'il manque du relief : par exemple, il n'y a pas de chute à l'histoire, celle-ci est très très classique et l'introspection ne nous permet pas, finalement, d'en savoir beaucoup sur ce personnage qui paraît être un peu trop dans la norme (au lu de cette histoire en tout cas. Rien ne dit que ce soit la réalité). Mais le tout se lit bien, on a envie de savoir comment tout ça va se terminer, même si on ressent un tout petit malaise à entrer dans cette intimité trop... intime. à suivre, donc. |