|
|
Selenim
18/5/2009
a aimé ce texte
Un peu
|
Un témoignage sympathique qui manque d'un peu de style pour décoller.
Je ne vois pas l'intérêt d'intégrer le narrateur à l'histoire. Il est là sans savoir pourquoi, il veut juste parler et il trimballe un magnéto pour enregistrer les conversations... étrange. Le récit de Ida ne nous apprend rien de nouveau sur les ghettos urbains étatsuniens mais est chargé d'un certaine authenticité. San Francisco est une succession de quartiers bourgeois, plein de petits blancs pleins de fric. Des zones de vieux ou d’homosexuels. Oh je sais, vous me direz qu'il y a des noirs là-bas, des jaunes aussi et des latinos et les rues pourries de Tenderloin, mais les noirs de là-bas sont riches, vieux, flics ou homosexuels. Alors quand on est un perdant de naissance et sans avenir y a aucune chance, comme qui dirait. Ici, il faut comprendre que pour avoir la chance d'habiter à SF il faut être riche, vieux, flics ou homo... Amusant que l'homosexualité soit un facteur de réussite et d'ascenseur social. |
nico84
18/5/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Mêmes remarques que Selenim à la fois sur la pertinence de la présence du narrateur ainsi que l'homsexualité comme ascenseur social.
J'aurais préféré un récit comme le fait Flupke, en sorte de documentaire. Je trouve que tu dis de belles choses mais que l'écriture est trop plate ou trop descriptive. Tu raconte ce que quelqu'un raconte et donc on est assez loin de tout ce récit. On est beaucoup trop loin de tes personnages principaux qui ne sont ni le narrateur ni la vieille dame (en partie). Je n'ai donc pas été transporté par la forme. Le fond lui est bien, la misére comme destin, l'illégalité comme avenir meilleur. Tu décris bien tout ça. Et les touristes et la justice, ce sont les points forts de ta nouvelle. |
Anonyme
18/5/2009
|
J'ai lu aussi. Bon une "impression sociale" d'un quartier de San Francisco. Cela ne m'a pas passionné, même si le thème est évidemment universel, mais on en reste au constat, et le propos bien que nécessaire fait tout de même un peu ressassé... Je ne sais pas, trop "photographique" justement. Un peu comme un article de journal. Ca se laisse lire toutefois.
Pas forcément très réaliste, la petite vieille atteinte de loghorrée mais bon. Sinon, (en regard des coms précédents) le fait que dans certains quartiers la communauté homosexuelle soit riche et influente - et donc facteur "d'ascension sociale" - n'a rien de nouveau ni de particulièrement étonnant. |
Cyberalx
18/5/2009
a aimé ce texte
Pas
|
Un texte documento-journalistique qui peine à soutenir ses protagonistes qui n'ont qu'un rôle de second plan.
ça ne décolle pas vraiment et le plaisir que l'on pourrait prendre à apprendre des choses sur Frisco est entaché par le prisme archétypique au travers duquel l'auteur voudrait nous faire regarder. Des répétitions trop rapprochées (vieux et homosexuels), des demi vérités qui ne vont pas au bout du raisonnement (les jeunes qui veulent devenir star du basket ou du rap le font-il parce que c'est leur rêve ou parce que c'est un rêve prémaché ? Est ce réellement un facteur de réussite que de devenir une star ? ). Je pense que l'auteur tient là une ébauche de toile de fond, avec des idées intéressantes bien que non énoncées jusqu'au bout. Il manque les personnages, leur personnalité, une histoire, bref, ce texte n'est pas une nouvelle, pas encore. Néanmoins, le tout n'est pas mal écrit, loin s'en faut, de même, quelques phrases comme "on cuit en été, on crève en hiver" font parfois mouche et laissent présager un style intéressant, au plaisir de te relire dans quelque chose de plus achevé, donc. |
widjet
18/5/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
C’est dommage que l’auteur n’ai pas mis quelques pauses dans cette longue tirade plutôt convaincante (j’en aurais bien pris quelques lignes en rab car c’est très fluide). J’aurai voulu « voir » davantage cette vieille femme, cette « mémoire » vivante qu’elle semble représenter. Cela m’aurait permis de visualiser la scène de façon plus nette. Et d'y percevoir l'humanité de cette ville.
Dommage aussi que l’auteur ne prenne pas le temps de décrire les alentours de la ville, juste avant la rencontre. Il manque un "cachet" à ce texte, à cet hommage. Un sentiment d’inachevé demeure donc. Quelque chose qui tourne trop court, à l’image de la visite touristique. Mais le texte a des qualités. Avec plus de profondeur et un peu plus de détails (une vraie personnalité en somme), on tenait là un petit court métrage à la Spike Lee. Attendons le prochain opus de l’auteur pour se faire une idée plus juste. W |
Perjoal
19/5/2009
|
L'idée est bonne. Mais le développement me parait déstructuré. Est-ce un texte sur le quartier, sur la vie de Ida ou sur le "journaliste" ?
Le problème c'est qu'a force de viser plusieurs cibles, on en touche aucune ! J'aime beaucoup le style. |
calouet
19/5/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Des choses à dire, pas inintéressantes, mais un peu trop survolées sans doute, et surtout la forme pêche.
Pourquoi avoir fait ce choix narratif? A mon avis, ce serait bien meilleur, intégré à une vraie intrigue (même simpliste), avec un vrai "corps" de texte autour de ce monologue... Intégré dans une histoire plus aboutie, ce serait pas mal je crois, oui... Là, on frôle le documentaire. Soit tu pars là dessus, et tu écris un "article" voire un "essai" soit tu restes dans la fiction, et là faut donner du volume, de l'épaisseur, faut nous faire entrer à Bayview mieux que ça. |
florilange
6/7/2009
a aimé ce texte
Un peu
|
Le narrateur voulait parler à quelqu'un de Bayview. Il n'a parlé à personne, seulement écouté. On ne sait rien de la vieille dame, à part qu'elle a fait la classe à presque tous les parents des gamins traînant les rues. Ce n'est pas 1 dialogue mais 1 monologue, pas ce qu'on attendait. Même pas 1 fait divers. Pas de chute. Il ne s'est rien passé. 1 anecdote.
Dommage car le texte est relativement bien écrit. Comme 1 journaliste qui aurait fait 1 bon article sur 1 quartier de LA. À la prochaine fois, jlm. Florilange. |
Maëlle
15/8/2009
a aimé ce texte
Pas
|
Tout dans ce texte respire la carte postale. Du narrateur bien propre sur lui qui boit son café à la vieille institutrice qui prend le soleil et parle comme un article de journal.
C'est une série de clichés, et qui au final ne raconte rien: on ignore à peu prés tout de tout les personnage, il ne s'est rien passé. Je pense pourtant qu'il ne faudrait pas grand chose que pour ce texte prenne un peu de souffle. |