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vb
26/4/2018
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
je n'ai pas beaucoup aimé ce texte. Il m'a paru un peu trop ampoulé mais surtout non abouti. Il me laisse sur ma faim. J'aurais voulu en savoir plus à propos de ce narrateur, ce fils à maman, très conservateur, à la morale étriquée. J'ai trouvé l'énumération des noms de meubles anciens beaucoup trop longue. Comme je ne suis pas antiquaire j'aurais dû, pour chaque mot, aller au dictionnaire. Je n'en ai pas eu le courage. J'ai juste consulté le cnrtl pour apprendre le sens de méridienne que je ne connaissais pas. Le journal de la mère ne m'a pas paru très agréable à lire à cause de la quantité de trois points qui rompent le rythme de la lecture. "antiquaire et restaurateur je suis" est une tournure qui m'a semblé en première approche un peu lourdingue mais qui de fait correspond bien au narrateur. À la relecture on comprend mieux l'intention de l'auteur, mais je trouve personnellement qu'il faudrait donner plus de volume au personnage du narrateur pour mieux comprendre pourquoi le fait d'avoir découvert que sa mère a eu une aventure et que son père légal n'est pas forcément son père naturel pousse le narrateur a rejeter sa mère jusqu'à vendre la méridienne jaune qu'il semblait idolâtrer comme une relique, une icône de sa mère. |
plumette
26/5/2018
a aimé ce texte
Bien
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ce texte diffuse une ambiance surannée qui m'a été plutôt désagréable.
j'ai bien aimé cette manière d'entrer dans l'histoire par "l'objet", la méridienne qui permet au narrateur d'évoquer son goût pour les sièges avant de dévoiler ce qui le préoccupe. D'abord un indice, trouvé dans la méridienne, un indice qui ouvre les pensées : cette "mère" qui était-elle vraiment? et puis, un jour, le "courage" d'aller voir de plus près. J'ai bien aimé également ces bribes de journal, ces phrases entamées qui ne se terminent pas, ces points de suspension en écho à tout ce qui reste obscur, plausible, incertain. Ce texte est finalement assez prenant parce qu'il propose un alliage subtil entre fond et forme. A-t-il fallu que ce narrateur découvre qu'il était peut-être la mémoire de ce L " mêlée d'infamie et d'amour " pour quitter enfin cette mère "absente" perdue dans son carnet à secrets ? Plumette Ps après publication: je me relis et découvre avec stupéfaction mon lapsus! Il fallait lire "plutôt agréable" à la place de " plutôt désagréable"! J'aime bien , en général, ces textes qui nous viennent du passé, dans un langage "raccord" avec ce passé et l'image d'une mère alanguie sur sa méridienne jaune m'évoque des souvenirs visuels ( mais c'était ma grand-mère!) |
Perle-Hingaud
26/5/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Une lecture tranquille et… reposante ! C'est un style assez précieux, le pompon pour "antiquaire et restaurateur je suis.", mais sinon, j'aime bien le catalogue des chaises, et l'histoire est cohérente avec le style. Les points de suspension sont pour moi des parties que le narrateur n'arrive pas à déchiffrer dans les lettres. En conclusion, une histoire nostalgique qui manque à mon goût de naturel, mais agréable à parcourir. Merci pour cette proposition ! |
BlaseSaintLuc
26/5/2018
a aimé ce texte
Pas
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Par ou commencé ? Bon qui est donc ce fils antiquaire, qui adule puis rejette sa mère sous prétexte qu'elle as eu un amant, pas assez d'infos sur le personnage, et trop sur des chaises qui quoique faisant le lien par le biais de la méridienne et le métier du conteur, ne font pas avancer l'histoire beaucoup plus que nous et les histoires de chaises fussent elles percée. Trop de saccades dans le texte, trop de trous dans le livre secrets de sa mère, on est curieux, on était là pour qu'il nous les livre, on m'a reproché de dire que certains poèmes eut méritaient un développement en nouvelles, ici, on a parfois l'impression que l'auteur voulait être un brun poétique dans l'évocation de cette mère pourtant rejetée. Pourquoi le personnage qui rejette apparemment sa mère (symbolisé par la vente de cette méridienne qu'il aimait tant) à t'il appelé sa fille LINA, en mémoire d'un père naturel, qu'il n'a pas connu ? Trop de questions sans réponses, trop de saccades, sans raisons.
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PierrickBatello
28/5/2018
a aimé ce texte
Bien
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Lu d'une traite, j'ai apprécié le style: il y a un vrai parti-pris de l'auteur. On est loin d'une écriture blanche et insipide; même si ses rotondités peuvent agacer les modernes lecteurs qui aiment comprendre chaque mot dans un vocabulaire limité à 2000 unités. J'ai aimé aussi l'histoire, comment elle est amenée, par le meuble qui transmet son passé. C'est une très bonne entrée en matière.
J'ai moins apprécié le passage de la lecture du livre de sa mère. Là, j'aurais aimé plus rentrer dans l'histoire de cette femme. Avoir plus d'images concrètes mais l'auteur est resté dans un style poétique, un peu trop à mon goût à ce moment-là du récit. Néanmoins, je regrette la brièveté de la nouvelle, j'en aurais bien repris du rab. |
Donaldo75
21/6/2018
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Bonjour JMCO,
Je ne sais que penser de ce texte. Même si le sujet, celui de cette méridienne, ne me passionne pas réellement, la lecture est envoutante, un peu comme quand on regarde la télévision sans pouvoir s'en empêcher alors que le documentaire ne déchaine pas les foules. Et la fin m'a paru juste surréaliste, décalée, hors sol. Étrange, cette sensation de lecture et cette impression de ne pouvoir résister à un texte qui est, je trouve, bien écrit. |