Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Réalisme/Historique
JoanB : Où vont tous ces gens ?
 Publié le 28/08/12  -  16 commentaires  -  4266 caractères  -  153 lectures    Autres textes du même auteur

Un truc un peu d'actualité, un hommage à la dignité ouvrière...


Où vont tous ces gens ?


Je me demande parfois où vont tous ces gens. Qui sont tous ces gens. Leurs vies. Vous savez, tous ces gens qu’on peut voir le soir dans ce bar. Ou plutôt ce rade. Il y a une placette, des ruelles qui partent au hasard, un grand arbre – je ne sais pas quelle espèce mais je suis allergique à son pollen – et une fontaine au milieu, mais ça fait des mois que l’eau n’y coule plus. Des mois.


Quand tu rentres, tu vois juste d’abord le comptoir en zinc, histoire de justifier la métonymie. Dans le coin, le flipper prend la poussière. C’est par nostalgie que le patron, homme sans âge le garde, ou peut-être dans l’espoir insensé que des jeunes, des lycéens, reviendront. Mais, il faut croire qu’il n’y a plus de jeunes, ou bien alors que le bar, c’est devenu ringard et que c’est mieux de zoner avec des 8.6 et des bédos. Ou alors c’est la faute à Internet, à Facebook, à MSN. Je ne sais pas. Et dans ma petite cité, au final, une fois le soir tombé, je retourne poser mon cul au PMU.


Je ne sais guère qui ils sont vraiment, je ne crois même pas savoir leurs noms, ou leurs noms. Je sais juste un peu les identifier, reconnaissant leurs visages, leurs consommations. Je commande toujours, un, deux, trois, quelques demis et puis je finis par rentrer retrouver mon appart, mon chat, mes pâtes au beurre. Il y a ce facteur retraité qui boit son 51 les lèvres tremblantes, la moustache roussie par la clope. Il parle de choses et d’autres avec le patron, qui acquiesce, ou bien désapprouve, ou encore se fâche. Tout dépend. Ces joueurs de belote. Cet homme silencieux, dans l’obscurité. Il est là, il tête ses Picon bière, les yeux dans le vague. Et moi, au comptoir, gobant des cacahuètes.


J’aime m’installer près de la porte d’entrée. Je vois le passage, salue à ma manière ceux qui nous rejoignent comme ceux qui nous quittent. Je ne dis rien, non. Je ne saurais jamais quoi dire. Je préfère écouter. Comme ça, je voyage un peu.


Je rêvasse, ah si seulement tu ne m’avais pas quitté… D’un autre côté, qu’aurais-je pu t’offrir, moi pauvre fou, intérimaire dans le bâtiment, quelque part, sous le ciel gris de la Lorraine. Ce n’était clairement pas Léonardo di Caprio à Venise ce que je te donnais, mais je crois que c’était le maximum dont j’étais capable. Tu méritais mieux, vraiment mieux, que tout ça, mieux que ce si peu, ce rien, ces manques et toutes ces lacunes. J’espère pour toi mon amour que c’est mieux dans le sud, j’espère pour toi que la misère est moins pénible au soleil, que tu y vis en paix. Un jour peut-être, je viendrai te retrouver tout en bas de la Bonne Mère. On trempera nos pieds aux Catalans, on se trouvera une jolie crique, et on s’inventera des mots à nous, on s’évadera. Mais je ne crois pas que ce soit ce dont tu aies envie. Tant pis, je patienterai. Le temps qu’il faut.


Et pour le moment, je vais au bar. Je lis le journal, je me gratte la barbe, je fixe le miroir avant de m'en retourner là où plus personne ne m’attend. C’était pourtant plus simple avant...

Marins sans engagements, retenus à quai, on passe ici tous ensemble nos soirées, nos nuits, avant de chacun nous évanouir dans le noir, quittant la fumée des cigarettes pour retourner à la nuit noire, à la bruine glaciale. Au vrai monde. Ces quelques petites heures, nous laissons danser nos chimères, comme des anges sur le chas d’une aiguille. Elles sont si belles, gracieuses, fragiles. Nous enivrent en chuchotant, telles les flammes embrasant les allumettes. Et ce troquet sordide se transforme alors, et ça devient un château en Espagne un jour de fête.


Un jour viendra, ils nous le paieront, tous. Un jour viendra, nos ivresses seront belles chansons et non plus oraisons. De belles chansons de joie, d’amour, de fête. Un jour, le printemps reviendra. J’espère. J’y crois. Ça se fera, ça doit se faire.


Mais ce soir on devine les larmes, rentrées ou non, le chagrin, le désespoir. On maudit les juges, tous ces salopards et le reste du monde. La colère est digne, tu ne verras personne pleurnicher ou se rouler hystériquement par terre. Les rues sont vides, les frigos aussi. Juste ce petit bar est plein, et son brouhaha est comme un silence. Comme un brouillard.


Où iront tous ces gens, où irai-je moi, maintenant que l’usine a fermé ?


 
Inscrivez-vous pour commenter cette nouvelle sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
5/8/2012
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai eu l'impression, en lisant ce texte, de voir un funambule marcher sur la corde entre deux immeubles, sans assurance. Un sujet casse-gueule, un équilibre difficile à établir entre instantané de vie, pathos, chronique sociale... Ce n'est pas facile, vraiment, et je trouve que vous vous en sortez bien ; vous "dérapez" par moments (à mon goût, la sensibilité de chacun diffère) dans le "je vais faire pleurer Margot", mais très peu je trouve, tout cela reste digne. Un bémol sur la dernière phrase, je pense que j'aurais préféré une information donnée de manière plus factuelle, sans questionnement sur l'avenir : l'ensemble du texte, selon moi, suffit pour que, lisant que l'usine a fermé, le lecteur ressente cette incertitude.

Ci-dessous, je trouve que la dernière phrase est de trop :
"Ces quelques petites heures, nous laissons danser nos chimères, comme des anges sur le chas d’une aiguille. Elles sont si belles, gracieuses, fragiles. Nous enivrent en chuchotant, telles les flammes embrasant les allumettes. Et ce troquet sordide se transforme alors, et ça devient un château en Espagne un jour de fête."
Pour moi, elle appuie inutilement sur ce qui vient d'être dit et bellement dit. C'est le principal reproche que je ferai à ce texte, une tendance à enfoncer le clou à mon avis, à trop marquer ses intentions. Dommage, par ailleurs je l'ai trouvé bien construit et sensible.

   Anonyme   
14/8/2012
 a aimé ce texte 
Pas
Il y a des hésitations en début de texte sur les pronoms personnels. Un coup vous écrivez «  Vous savez » et juste après « Quand tu rentres » en vous adressant au lecteur. Il faudrait faire un choix.
J'ai relevé aussi quelques problèmes de concordance de temps par-ci, par-là.
Le style est peu assuré, commun.

Au niveau du fond, votre texte est tout de même assez superficiel au niveau de l'étude de mœurs et n'a pas grand chose à voir avec la phrase d'introduction : « un hommage à la dignité ouvrière... ». D'hommage je n'en vois point et d'ouvriers encore moins.
Vous évoquez dans la première partie la population hétéroclite d'un bistrot, ensuite vos peines de cœur pour terminer bizarrement sur des « troquets » de marins. On apprend au passage que vous êtes « intérimaire dans le bâtiment », le seul rapport avec la classe ouvrière mais que vous ne cherchez pas à développer.

Enfin vous clôturez ce texte hasardeux par un vague appel à la révolution (« Un jour viendra, ils nous le paieront, tous ») vite étouffé par un retour (encore !) dans l'atmosphère d'un bar.

Si c'est ça un hommage, il est franchement insuffisant et pour tout dire assez pitoyable tant vous confondez le monde du travail avec le bistrot.

   macaron   
22/8/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Un petit texte sincère et mûr. Un regard désenchanté sur le monde qui change et qui laisse en rade ceux qui les ont servis. La narration est simple et claire, forte aussi dans cette traine teintée de tristesse. Mais tout n'est pas perdu, un jour viendra...je l'espère avec vous!

   LeopoldPartisan   
23/8/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Scénette situationniste d’une justesse implacable. En plus l’auteur l’a conçue très courte pour que l’impact ne soit pas délayé dans le verbiage justificatif. Une force supplémentaire pour l’empathie que l’on ne peut s’empêcher d’éprouver pour pareille situation quasi désespérée. Un réel choc que cet immobilisme qui nous saisit à la gorge. Les mots sont vains…

   Anonyme   
23/8/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Ce texte a le mérite d'être court, ce qui lui va bien. Finalement, ce gars n'a plus rien à dire ni à se dire. On ne saura rien de ses chimères gracieuses (jolie formule), tant mieux.
J'ai bien aimé la concision. Les pensées d'un presque ivrogne, ce n'est pas plus que ça (souvenir de beuverie... le cerveau rame pas mal).
Ca m'a plu.
La forme n'est pas exempte de défauts (des virgules mal placées) que vous saurez corriger. Attention aussi à "juste ce petit bar est plein" : pour un narrateur qui parle d'oraisons, ce français approximatif choque.
Une remarque pourtant : le héros sait parfaitement "qui sont ces gens" (cf. la fin).

   matcauth   
28/8/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour,

tiens ! un deuxième commentaire de Lorrain, un hasard ?

Je vous avoue que l'histoire manque un peu d'originalité, elle ressasse quelques clichés sur la jeunesse, le chômage et les coeurs brisés.

Mais elle le fait bien, j'ai pour ma part savouré l'écriture, très agréable à lire. On ne bute jamais sur une phrase, ça coule tout seul. Sous son air de ne pas y toucher, cette histoire sait garder une constance dans l'intensité et dans le rythme.

Et puis, c'est vrai qu'on se demande qui sont tous ces gens.

D'ailleurs, c'est le genre de question qu'on commence à se poser quand rien ne va plu, à un moment qui correspond parfaitement bien avec l'état d'esprit du narrateur. Pas mal, vraiment.

   brabant   
28/8/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour JoanB,


Je me suis dit que le déraciné enraciné de ce récit est vraiment le seul à y croire, ce doit être un incorrigible optimiste :
"Où iront tous ces gens, où irai-je moi, maintenant que l'usine a fermé ?"

Quant à sa nana, il ne l'a peut-être pas choisie dans le bon milieu. Qu'il médite les conseils de Jeannot :
"Ma môme, elle joue pas les starlettes
Ell' met pas des lunettes
De soleil
Ell' pos' pas pour les magazines
Ell' travaille en usine
à Créteil"
A Créteil ou ailleurs hein !...

En revanche pour ce qui est de recréer des châteaux en Espagne, qui sont en réalité des châteaux en Lorraine, avec ce qu'il faut de rêve et de mécréants, j'ai marché et je me dis que celui-là, quelle que soit sa dèche, ne sera jamais réellement malheureux. D'une certaine façon il est magique ce mec, faire d'une cour des miracles une cour des mirages !

J'aimerais l'avoir pour ami.

   Anonyme   
29/8/2012
Bon allez, je vais encore jouer les casse-bonbons, mais plusieurs choses me font hurler...

Tout de suite allons aux bonnes choses : bien écrit, on vit bien cela de l'intérieur, une agréable lenteur pour un texte court (chouette, j'adore) et qui a trouvé sa force.

Bon maintenant, je vais employer un langage un peu direct, ne m'en veux pas, je suis aussi comme cela lorsque je j'apprécie un texte.

Mais

D'abord, présenter ce texte comme un hommage à la classe ou à la dignité ouvrière !!! JE HURLE !!!! Faut revoir "tes" cours de sociologie ! Il y a bien longtemps que la classe ouvrière a quitté les cafés ! Quant aux bars, y sont-ils allés un jour, franchement, cela m'étonnerait ? A la rigueur le PMU le dimanche matin pour le quinté et l'achat du journal et pour un petit apéro vite fait avec les potes.

Ensuite, le couplet ma copine m'a largué, possible que je sois un pauvre type, sûrement qu'elle est partie pour mieux et évidemment au soleil et si je la retrouve on s'dira des mots nouveaux !!! Pffffffffff ! J'ai toujours pensé que lorsque les gens se larguaient, c'était plutôt une bonne nouvelle ! C'est ce qui précède qui est presque toujours lourds et chiants !

Enfin, tu te demandes où ils vont tous ces gens ? Moi, je ne sais pas si c'est vraiment la bonne question à TE poser ? 3 demis, les cacahuètes, le journal au comptoir, ta table près de la porte ou le flipper (que tu as évité mais raté le 421) ... Vraiment, je crois que c'est ton regard qui t'empêche de voir ce qui s'y passe d'attachant dans ce rade, et de faire un pas pour savoir qui sont tous ces gens ! Ton regard, ou ta solitude, ou ce qui t'attends chez toi...

Ou alors, n'aurais-tu pas mis les pieds qu'une ou deux fois seulement dans ce "rade" ? Car ce qui est marrant, c'est le mec qui est de l'autre côté du comptoir et qui bosse là depuis 30 ans : pourvu qu'il ne lise pas ton texte ! Pauvre vieux (lui) s'il commence à se demander si sa vie à un sens, tu vas le faire déprimer !

Ou alors, y aurait-il un rade en France où je ne sois pas allé ? Comme quoi on peut être médecin et aimer la misère humaine !

Bon, je note pas... Parce qu'il faut aussi tenir compte de la qualité d'écriture d'un texte court, vif, et très bien mené ! Mais sur le fond, pour moi, c'est la grosse cata !

Enfin, évidemment, cela se discute...

   Pepito   
28/8/2012
Forme : pas travaillée à fond, semble manquer de relecture à haute voix "...nos nuits, avant de chacun nous évanouir dans le noir, quittant la fumée des cigarettes pour retourner à la nuit noire,..." un peu trop de nuits et de noir à mon gout et une phrase difficile à comprendre.
"... crois même pas savoir leurs noms, ou leurs noms..." un peu trop de noms à mon gout.
"on devine les larmes, rentrées ou non," plus loin "tu ne verras personne pleurnicher" là, il faut savoir ?

Fond : Ou vont ces gens (?), nulle part, ils sont arrivés. C'est un effet d'optique, comme dans le train, en fait se sont les autres qui bougent : l'usine s'en est allée, la copine s'est barrée, les jeunes ne sont plus là, etc
L'immobilisme est même le fondement du pilier de comptoir.

Mais, curieusement, j'ai quelques difficultés à les suivre. La peur d’être rattrapé sans doute.

Bonne continuation.

Pepito

   placebo   
29/8/2012
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Du mal avec ce texte.

D'abord, ça doit être ma méconnaissance du milieu ouvrier, mais en quoi un intérimaire dans le bâtiment est-il affecté par la fermeture d'une usine (cf la fin) ? Pour moi ce sont deux secteurs/milieux différents…
Ensuit, j'ai du mal à comprendre le passage sur l'amour du narrateur qui est parti. Je trouve qu'il s'insère bizarrement, comme pour en rajouter une louche, humaniser ce personnage.

"je ne crois même pas savoir leurs noms, ou leurs noms." étrange figure de style.

Il y a des choses bizarres dans ce narrateur. Des pâtes au beurre ? Pour le prix d'un seul des 4 demis qu'il enfile, il pourrait se payer autre chose :/ Là encore je ne comprends pas le but recherché en multipliant les indications vaguement contradictoires.

Désolé, mais je trouve le texte décousu.

placebo

   widjet   
29/8/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Avant d’oublier, les deux plus belles phrases :
« Je préfère écouter. Comme ça, je voyage un peu. »
« Les rues sont vides, les frigos aussi »

Un texte qui se lit bien. Le phrasé coule bien avec une alternance « phrase court/phrase plus longue » qui donne une certaine vie au rythme. L’amertume (dommage que l’auteur tombe parfois dans le revanchard – « salopard », « ils le paieront tous », continuer dans le dédain correspond mieux au ton et à l’esprit du héros) est bien présente et ne se vautre jamais dans la pleurnicherie agaçante. Un soupçon onirique aussi et de poésie qui donne un peu de couleur à un tableau sombre.

Par moment, le style est trop insistante, ça ressasse trop ("Tu méritais mieux, vraiment mieux, que tout ça, mieux que ce si peu, ce rien, ces manques et toutes ces lacunes...") et cela alourdit un peu. Les références « Léonardo à Venise » est bof, trop moderne trop clinquante et pas assez subtil pour un texte qui demeure comme son personnage intériorisé (je ne sais pas si je suis clair), un peu comme une mort lente...

La dernière phrase fonctionne et cloture ce texte sur une fin ouverte même si à priori pressimiste.

Sans être marquant (encore hésitant dans le ton, et certaines images un peu trop usitées – château en Espagne…. - ), un premier texte que j'ai envie d'encourager plus pour son intention que pour la forme encore très perfectible.

W

   Anonyme   
29/8/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est vrai, c'est maladroit de dire que c'est un hommage à la classe ouvrière parce que rapidement, on pourrait penser que vous dites que les ouvriers sont en majorité des pecnos.

Bon c'est dit. J'adore cette phrase : poser mon cul au PMU. Le flipper qui a pris la poussière, ça sent la jeunesse qui passait son temps au fonds du bar, sous l'oeil bienveillant des anciens, ça sent le cercle, j'ai même vu les cahuètes posées sur le comptoir, le facteur je le connais, les gens je les ai croisés et leur dignité aussi. C'est bien écrit, c'est un regard qui m'a attrapée, j'ai vu et j'y étais, même y a les traces des grosses chaussures sur le carrelage pas propre. le titre aussi, c'est du bon.

Un texte imparfait, tant mieux, avec une densité.

   JoanB   
30/8/2012

   Tankipass   
6/9/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Ce texte dégage une certaine émotion, en tout cas il m'a touché. Le début ne m'a pas enthousiasmé mais une fois dedans on se laisse facilement bercer...

   Anonyme   
7/9/2012
Une entreprise intéressante, un brin stéréotypée et trop peu développée à mon goût. Certaines phrases réussies pimentent le tout. La chute ressemble à la conclusion d'une introduction.
Bien amicalement,
R.

   AntoineJ   
7/9/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↓
le style bien colle bien au thème ... on sent un désespoir serein, une fatalité lourde, et une petite touche de poésie / rébellion qui dit que l'espoir n'est pas mort ... même s'il s'exprime plus dans la vengeance, dans le "c'est la faute aux autres", plutôt que dans l'action, dans le "je vais me remuer" ...
plus une ouverture vers une discussion qu'une nouvelle à mon avis.


Oniris Copyright © 2007-2023