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Sentimental/Romanesque
joanbelfort : Un parfait inconnu
 Publié le 09/02/17  -  18 commentaires  -  6376 caractères  -  145 lectures    Autres textes du même auteur

Cette nouvelle assez brève est une petite variation sur le thème de la rencontre amoureuse et du hasard.


Un parfait inconnu


Avant l’apparition du Web, les rencontres amoureuses étaient majoritairement le fruit du hasard. Le plus souvent, c’était lorsque vous vous y attendiez le moins que Cupidon vous décochait une flèche, et de préférence le jour où, alors que vous détestez le poisson, il ne restait plus que du filet de colin à la cantine et que vous souriiez à tout le monde avec un morceau de persil coincé entre les dents. Dorénavant, avec les sites de rencontre en ligne, vous aviez une relative maîtrise de la situation ; ce genre de désagréments pouvait facilement être évité, en tout cas pour qui se souciait un minimum de son hygiène bucco-dentaire.


Assise à la terrasse de L’Imprévu, Céline dévisageait les passants derrière ses lunettes de soleil. Cet accessoire commode lui permettait de voir sans être reconnue, tout en lui donnant un air un peu mystérieux. Le mystère, pensait-elle, est à la séduction ce que l’oxygène est à la flamme : un combustible essentiel. Ce sentiment de pouvoir cultiver une part d’ombre, derrière un pseudonyme intrigant, c’était ce qui l’avait poussée à s’inscrire sur First Sight, la nouvelle application de rencontre à la mode. Et aussi, elle devait bien le reconnaître, les confessions de Nadia, sa meilleure amie, qui ne tarissait pas d’éloges sur Ricardo (alias Matador X) rencontré sur le site un mois plus tôt. Dégustant son cosmo, Céline attendait son rendez-vous, prévu pour 19 h, avec quinze minutes d’avance, et le secret espoir de tomber elle aussi sur un Andalou fougueux doté de « la plus belle paire de fesses au sud des Pyrénées » (dixit Nadia, qui passait tous ses étés en Espagne).


Cependant, si la jeune femme s’autorisait à attiser le désir en jouant à cache-cache, elle n’aimait pas vraiment que son partenaire potentiel lui en fasse, des cachotteries. « Avec les hommes, lui répétait sa grand-mère, les surprises sont toujours mauvaises. » Aussi s’était-elle installée avec un quart d’heure d’avance à son poste d’observation. Sans être, comme sa meilleure amie, une stakhanoviste du dating¸ elle avait subi par le passé suffisamment de déconvenues. Aujourd’hui elle connaissait la fiche de Matteo (alias Votre Futur) par cœur, et quand bien même elle n’en avait vu qu’une photo du visage, elle saurait l’identifier rapidement. En cas de distorsion trop flagrante entre le virtuel et la réalité (un « physique agréable » s’avérant carrément rondouillet, une pilosité potentiellement urticante ou une dentition façon Joey Starr, période NTM) elle n’hésiterait pas à rapidement s’éclipser. En théorie, les caractéristiques de ce jeune trentenaire avaient tout pour lui plaire : une taille et un poids convenables, un âge en rapport avec le sien, un signe astrologique concordant (certes elle n’y accordait pas vraiment d’importance, mais la bienveillance des astres était toujours bonne à prendre), des cheveux abondants d’un noir de geai, signe de vigueur, un regard sombre comme elle les aimait ; un physique avenant et viril en somme, qu’il avait su agrémenter d’une touche d’humour lors de quelques séances de tchat. Et, cerise sur le cosmo : son prénom à consonance latine chantait à son oreille un air de tarentelle entraînant. Bref, une rencontre qui se présentait sous les auspices prometteurs du « bon feeling ».


Égayée par cette perspective attrayante, sûre de son choix, Céline regardait maintenant les hommes défiler dans la rue. Aucun ne lui paraissait s’élever à la hauteur de Matteo. Ce blondin en sneakers ? Un geek sans aucun caractère, à coup sûr une catastrophe au lit ! Ce black en costume ? Pas mal sans doute, mais ce devait tout de même être un gros macho prétentieux. Un brun à la barbe de trois jours lui fit une certaine impression ; mais son jean lui faisait un cul plat comme une limande. Non, vraiment rien ne lui plaisait : les hommes qui frôlaient sa table faisaient pâle figure à côté de son étalon transalpin.


Elle venait tout juste de terminer sa boisson lorsque, à 19 h pile, le serveur s’approcha d’elle, un verre de Campari orange sur son plateau.


– De la part d’un monsieur à l’intérieur, l’informa-t-il.


Instinctivement, elle se retourna pour apercevoir ce commanditaire bien avisé, mais la réverbération de la lumière sur la vitrine empêchait de distinguer les occupants de la salle. Ainsi donc il était déjà là, pensa-t-elle, et sans doute l’observait-il depuis quelque temps. Elle adressa un sourire à cet inconnu caché et leva son verre en guise de remerciement. Elle prit ensuite le temps de boire quelques gorgées. Comment avait-il pu deviner qu’elle adorait ce cocktail ? Ce ne pouvait être que le fruit du hasard, car elle ne se souvenait pas avoir mentionné cette préférence dans leurs discussions. Cependant, pouvait-on parler encore de hasard devant pareil faisceau d’affinités…


Elle voulut aussitôt en avoir le cœur net. Ayant vidé son verre d’un trait pour se donner du courage, elle se dirigea vers l’entrée du café. Un épais rideau opaque marquait le seuil, qu’elle franchit en l’écartant, tombant face à face avec un homme qui s’apprêtait à sortir.


– Vous ne pensiez pas partir sans moi, lui dit-il d’un ton badin.


Prise au dépourvu, il fallut quelques fractions de seconde à Céline pour comprendre la situation. Le Campari venait bel et bien de ce parfait inconnu. Son premier réflexe, de déception, aurait été de rembarrer ce type, pas du tout dans son genre d’ailleurs avec son crâne rasé à la Yul Brynner, qui venait interférer dans son aventure italienne. Cependant le son de sa voix, à la fois chaude, suave et rassurante, l’avait déjà transportée loin de là. Son regard clair, d’un bleu azuréen, était instantanément entré en résonance avec le sien, et elle ne se sentait plus la moindre volonté de défaire ce lien.


– Permettez-moi de vous raccompagner, ajouta-t-il galamment en posant sa main sur son avant-bras.


Ce simple geste provoqua en elle une sensation inouïe ; le contact de sa main sur sa peau lui semblait d’une évidence diaphane.

Conquise, elle se laissa guider à travers les rangées de tables sous le regard bienveillant des quelques buveurs en terrasse. Ces deux amoureux sont vraiment bien assortis, devaient-ils penser. En descendant la rue, le couple croisa un jeune homme, bien sous tous rapports, qui se hâtait vers l’Imprévu. Mais déjà, dans le cœur de Céline, Votre Futur n’était plus qu’un lointain souvenir.


 
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   Anonyme   
9/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour.

Voici une nouvelle d'actualité : les sites de rencontre ont remplacé
les petits bals du samedi soir de notre époque où l'on se rencontrait
sur quelques pas de danse mais pas de tarentelle qui n'était pas encore parvenue jusqu'à nous.

L'ensemble est bien écrit et décrit, toute la préparation, le film
qui se passe dans la tête en ces moments-là.

Mais la fin me laisse un peu sur ma faim, bien sûr, on aurait pu
s'attendre à ce que l'élu ne corresponde pas aux attentes,
c'eût été, peut-être, trop classique.
Mais c'est une fin bizarre que je trouve un peu mal expliquée :
est-ce ce jeune homme qui arrive à la fin qui était attendu ?
Alors il eût fallu montrer sa déconvenue.

   Anonyme   
9/2/2017
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour,
Je ne dis pas que cette nouvelle soit mal écrite, non, non, elle tient bien la route, avec un style léger qui sait être efficace, sans temps mort, mais sans toutefois nous emporter vers des hauteurs extraordinaires.
C'est le thème qui me rebute, la rencontre de deux inconnus dans un café, avec toutes les questions que les personnages doivent évidemment se poser, c'est passablement éculé comme situation. De plus, quand l'intrigue est plombée de clichés ( l'andalou, les belles fesses, la superficialité des nanas, mauvais coup au lit...).
Enfin, la chute, tellement improbable, sans intérêt, me fait refermer définitivement cette page qui ne m'a ni enchanté, ni distrait une seconde.
Désolé.

   Anonyme   
9/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour JoanBelfort,

La référence aux beaux mecs musclés, aux yeux sombres (au fait, c’est Nadia qui vous a refilé ma photo ?), me faisait penser à une minette ou à une cougar de trente ans maxi. Patatras, la référence à Yul Brynner lui a bien rajouté soixante piges au compteur. Quand le danseur de tango lui dit : « Permettez-moi de vous raccompagner », en posant galamment sa main sur son avant-bras. », alors là je me dis que j’ai bien fait de pas filmer la scène.

La fin est un peu banale. Pour donner un peu de peps, j’aurais bien vu Votre Futur au bras d’une bourgeoise ou d’une grosse pouffe.

Rien de spécial sur l’écriture, elle a sans doute été aussi rapide que le dating.

Voilà, JoanBelfort, bienvenue à vous sur Oniris. J’espère que dès que vous serez calée, nous aurons le même plaisir à vous voir commenter des textes, que celui que j’ai pris à commenter le vôtre. Ça aussi c’est du dating.

Ludi
cerise sur le cosmo

   Anonyme   
9/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Lorsque ce texte sera lu dans quelques décennies, l'avalanche de références contemporaines exigera de l'éditeur bien des notifications de bas de page pour éclairer le lecteur : qui était Joey Starr ( surtout dans sa période NTM) ; ce qu'est un "cosmo "; les sneakers ; un geek ; Yul Brynner etc...

Peut-être aussi faudra-t-il dire au lecteur du "Futur" que Matteo, prénom devenu désuet, était un prénom très en vogue dans les années 2020 et qu'il ne prêtait pas à rire comme de nos jours.

Je veux souligner par là l'accumulation de références promises à une mort certaine dans de brefs délais. On sent que c'est une écriture à consommer rapidement sans autre espérance de destinée.

Pour les sourires qu'elle provoque je mets tout de même un "bien" parce que tout de même l'effort a été tenté de dire que le destin n'était pas là où on l'attendait !

   hersen   
9/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Oh ! mais que l'histoire de Céline me fait rigoler !

Céline, donc, prénom avenant que tout le monde a déjà entendu dans sa vie, a des goûts très précis de ce qu'elle cherche. Que c'en serait bien un peu insultant pour la gente féminine puisque il s'agit de fesses ou de cheveux (signe de vigueur, ah, là, je suis hilare !). Il y a bien le mot "humour" une fois, comme si accessoirement cela pourrait être une cerise sur un gâteau "vigoureux" mais sans s'aventurer plus loin de ce qui serait de l'esprit. Soit. On voit de tout.

Seulement, on voit que Céline n'a guère de suite dans les idées. "On" lui offre un verre. (qu'elle boit cul sec aussitôt, très classe quand on est en pleine drague !). Elle imagine son bel Andalou qui devancerait ses désirs (il devrait y avoir pas mal à dire sur ce point, mais ce sera pour une autre fois, il faut que j'avance dans mon com') mais finit par comprendre que son bel hidalgo n'est point là. Le hasard l'a remplacé par un monsieur à la calvitie (vigoureuse ?) très inspirante pour notre Céline égayée sans doute par son verre bu cul-sec.
Quand Votre Futur arrive, il ne sait pas encore qu'il est déjà dans le passé de Céline. C'est toujours comme ça, on en revient toujours à un problème de conjugaison, dans la vie. Se conjuguer.

Je ne peux dire que merci pour cette histoire éclairant ma journée.
Ce n'est pas franchement un chef-d'oeuvre, mais le sel en réside probablement dans un contexte que l'auteure n'a pas voulu développer ici davantage. On se demande pourquoi car elle a la plume pour ça.

hersen

   plumette   
9/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
voilà un texte qui se laisse bien lire.
Une historiette moderne qui ramène la rencontre amoureuse à une sorte d'évaluation assez triviale des attributs physiques.
Ce qui change ici, c'est que c'est une jeune femme qui jauge le look , les cheveux, les yeux, les fesses d'un monsieur et qui en déduit telle ou telle aptitude au lit.
ça manque un peu de romantisme mais il n'empêche que la belle se laisse surprendre et que la drague à la papa a encore l'air de fonctionner!
La fin est un peu rapide, mais à l'éré du speed dating, cela n'a rien d'étonnant. on échange vite un fantasme contre un autre!

Dans l'écriture, voilà ce que j'ai relevé : Dans le premier paragraphe, après dorénavant, je suggère de passer au présent.

j'ai tiqué à " voir sans être reconnue" pensant que cette préoccupation était celle de gens " célèbres"? Et suffit-il d'une paire de lunettes pour n'être pas reconnu? Je suppose qu'elle ne veut pas être reconnue de Matteo auquel elle a transmi sa photo?
j'ignore l'expression "cerise sur le cosmo" Question de génération sans doute.

j'ai eu un peu de mal à croire à l'effet électrisant de la main posée sur l'avant bras! Dommage pour moi sans doute!

Bienvenue sur oniris. Je trouve que vous saez écrire et faire passer de la légèreté!

Bonne continuation

Plumette

   silvieta   
9/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Très bien écrit, très bien observé...dans toute la première partie je jubilais et attendais le coup de théâtre fracassant.

Il n'était pas au rendez-vous.

La deuxième partie m'a déçue. Un happy end, une histoire à l'eau de rose et c'est là où je me suis souvenue que cette nouvelle n'était pas inédite puisque proposée sur un autre site, à l'occasion d'un concours sur la Saint Valentin ou un truc du genre. Je ne sais pas si elle a été finaliste. Sans doute le méritait-elle, s'élevant au niveau de l'écriture, de plusieurs coudées au dessus de la mêlée des autres concurrents du même style. N'empêche que moi, du coup j'ai une impression de déjà vu.

   papipoete   
9/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour joanbelfort,
L'entrée en matière avec le brin de persil coincé entre les dents, alors qu'un rendez-vous galant est imminent, prête gentiment à sourire !
Aujourd'hui, un smartphone doit bien avoir " l'appli " détectrice de pareil intrus ! La " belle " cachée derrière ses lunettes fumées, attablée à une terrasse chic, à l'affut de l'idalgo rêvé par sa copine, n'attend que lui, raye dans sa tête tous les passants mâles tellement nuls !
L'heureux hasard viendra du fond du bar, quand un inconnu lui touchant la main, parlant d'une voix suave, l'électrisera au point d'en oublier calvitie et genre bof !
NB des moments où l'on sourit, d'autres où l'on déteste Céline, et la fin qui semble un peu " heureuse " ... pour combien de temps ?
J'aurais bien aimé lire dans les pensées de Céline, quelque chose d'extraordinaire chez ce " Yul Brynner " .

   PierrickBatello   
9/2/2017
 a aimé ce texte 
Pas
Le ton est donné avec le premier paragraphe: humour bon enfant maintes fois déjà lu et entendu (l'histoire du morceau de persil coincé dans les dents, au secours!) et style de bloggeur, rapide, sans originalité.
L'histoire est plate et ne dégage aucun suspense pour un sujet traité dans tous les magasines actuels en nombre... Beaucoup de clichés (la grand-mère qui se méfie des mauvaises surprises des hommes, le chaud latino,...) et manquant de détails croustillants qui rendent ces sites et rencontres organisées parfois surréalistes.
"Une évidence diaphane"??? Késako?
Je suis certain qu'il y a moyen de trouver tellement d'histoires vraies liées à ces rencontres internet ou impromptues plus extravagantes, excitantes, romanesques, sombres, gaies, loufoques, idiotes, absurdes, tristes... bref, tellement plus épicées que celle narrée ici.

   vendularge   
9/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir,

Bon, mois je crois que le gars avec qui elle part n'est pas son correspondant virtuel et que c'est cela qui rend cette histoire plaisante..
(et si je me suis trompée, c'est tout de suite moins drôle, plus attendu)

L'écriture tout à fait correcte

Quand aux rencontres virtuelles, leur principal problème est justement la rencontre et je suis sûre que d'ici peu, bon nombre d'amoureux se contenteront de cette proximité lointaine, sans déception réelle...nous allons vers la relation "intime" extime, j'espère seulement que la génération qui vient aura besoin d'un peu plus de matière. Je sais, ça fait un peu réac, genre écolo de l'amour..tant pis.

Merci et bienvenu/ue parmi nous
vendularge

   GillesP   
9/2/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
J'ai lu cette petite scène de rencontre amoureuse sans déplaisir, mais sans être transporté non plus. L'écriture est fluide, plutôt agréable.
Cependant, j'ai trouvé dans ce texte un grand nombre de clichés, d'éléments vus et revus partout (le persil coincé entre les dents étant le poncif le plus rebattu). Peut-être était-ce le but de l'auteur, de montrer le caractère convenu des scènes de rencontre, mais dans ce texte, je n'ai pas perçu le second degré, s'il y en a un
Au plaisir de vous relire.

   Pouet   
10/2/2017
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bjr,

Bienvenue à vous. J'espère que vous ne prendrez pas mal mes mots.

J'ai lu votre nouvelle, je suis allé au bout, notamment pour voir s'il y allait avoir une chute originale. D'autant que le texte n'est pas forcément désagréable à lire.

Au-delà du postulat de départ qui pourrait se discuter, car il y a aussi sur les rencontres du Web une notion "d'aléatoire", de hasard me semble-t-il (le site qu'on choisit par exemple...) et les rencontres réellement dues aux errances du quotidien existent toujours et heureusement, (c'est d'ailleurs ce que "démontre" le texte), je n'y ai pas vu de réel intérêt, encore moins d'originalité. Les images ("bout de persil entre les dents" ou les "dents façon Joey Starr"...), les expressions ("ce que l'oxygène est à la flamme") etc etc etc... ainsi que le thème et la façon générale de le traiter avec un nombre assez important d'expressions toutes faites relevant du poncif, ne m'ont vraiment pas transcendé pour ne pas dire plus.

Alors encore une fois, cela se lit certes, mais cela m'est apparu plat, l'impression d'avoir déjà lu ça cent fois...

Désolé pour ce commentaire qui peut paraître abrupt mais c'est réellement ce que j'ai ressenti en lisant.

Cordialement.

PS: en lisant les autres commentaires, je m'aperçois (encore une fois) que je répète ce qui a déjà été dit par certains. Désolé, donc. Faudrait peut-être que je me mette à lire les commentaires avant...

   Anonyme   
10/2/2017
Bonjour, JoanBelfort,

L'intrigue est sympathique, sans plus.
L'écriture est certes tout à fait correcte, mais plutôt plate, sans rien qui puisse faire pétiller l’œil du curieux.
Quelques traits d'humour, mais pas franchement hilarants.
Des personnages stéréotypés et des expressions convenues.
Le passé simple n'est certainement pas à proscrire, mais en l'espèce, il n'aide pas à donner un peu du peps manquant à ce texte.

Ce n'est pas désastreux, mais ce n'est pas non plus très bon. En réalité, ce texte me donne l'impression d'une tentative de faire "comme ceux qui écrivent". Peut-être faudrait-il en lire d'autres qui écrivent mieux.

Il faudrait quelque chose de plus audacieux, sur le fond, sur la forme ou sur les deux.

Rien que mon avis, bien sûr.

Au plaisir...

   Bidis   
11/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Je pense que ce texte aurait beaucoup gagné à s'étoffer d'un peu d'atmosphère : une terrasse de café dans la lumière particulière d'un soir d'été est la chance d'une jolie petite mise en scène pleine d'impressions. On lit aussi pour cela : se laisser bercer par le souvenir de petits moments agréables que l'on a pu éprouver et qui n'en a pas une foultitude dans de pareils endroits ?
C'est cela qui manque à cette nouvelle : un certain charme.
Sinon, je n'ai rien contre l'historiette, amusante et sans prétention, ni contre l'écriture, fort agréable à suivre.

   Tadiou   
11/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien
C'est agréable à lire, primesautier, léger, sans drame (même pas pour Matteo, Votre Futur). On joue à l'amour, de façon contemporaine, à coup de clavier de PC et de fantasmes virtuels; la suite, c'est autre chose et c'est un autre sujet.

L'écriture est alerte.

Merci pour ce bon moment .

A vous relire.

Tadiou

   Donaldo75   
16/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Joan,

Cette histoire sans prétention m'a charmé.

J'ai apprécié:
* l'humour, avec des formules bien senties
* la situation, qui m'a rappelé nombre d'anecdotes que me racontent mes collègues trentenaires et célibataires endurcies, à la recherche de la perle
* la chute

Votre écriture est alerte; on ne sent pas le temps passer.

Un seul bémol, cependant: j'ai eu soif, une fois ma lecture finie. Du coup, j'ai du m'enfiler un double Cosmo.

Merci pour la lecture,

Donaldo (un prénom latin ;))

   YvanDemandeul   
20/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Style remarquable et moderne. Un humour plein de finesse. Histoire originale et très agréable à lire. Bravo et merci !

   carbona   
10/9/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Merci pour cette lecture tout à fait agréable, à l'écriture bien enlevée. On suit avec plaisir l'aventure de Céline. C'est chouette que la rencontre à l'ancienne ait pris le dessus sur la rencontre virtuelle !

J'apprécie particulièrement la dernière phrase qui m'a fait sourire :)

Au plaisir,

(joanbelfort < de Belfort ?)


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