|
|
Anonyme
23/11/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Une histoire touchante que celle de ce clochard totalement perdu qui meurt en sauvant son chien, mais je ne comprends pas bien ces phrases à la fin : "Je suis la face cachée qui permettra à cette civilisation d'être plus en sécurité.(...) puis le Lui." En quoi l'existence de sans-abris est-elle nécessaire à la sécurité de notre civilisation ?
Très belle dernière phrase pour moi, en revanche. L'écriture distanciée, qui révèle peu à peu, par petites touches, me paraît bien adaptée au sujet. |
Coline-Dé
3/12/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Le titre est très mauvais, j'ai failli ne pas lire le texte et c'eût été dommage !
Le monde décrit est d'abord étrange et fait penser à la SF : -" Ici le monde ne dort jamais, et ses soleils artificiels brillent inlassablement. " jusqu'à ce qu'on découvre qu'il s'agit en fait d'un sdf, mais présenté d'une façon décalée qui lui donne un côté radicalement "exotique". Il y a incontestablement une écriture efficace, soignée et une atmosphère bien particulière, dûe au point de vue adopté pour décrire le personnage et les faits. C'est très habilement fait, très convaincant. le seul petit bémol que je puisse émettre concerne la fin, un poil confuse : - "Je suis au départ d'une nouvelle vague de construction. Une participation anonyme qui va s'oublier dans le temps avec Jocelyn. Le Moi d'abord, puis le Lui." J'aurais modifié cette fin pour lui laisser seulement la charge émotionnelle, en supprimant les considérations philosophico-sociologiques. Mais un bon texte, à mon goût ! |
in-flight
23/12/2013
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Bonjour,
Départ SF avec « machines », « vers métalliques », « seules marques vivantes ». Et non ! C’est une triste réalité qui va être développée. Je sais que ce n’est pas l’intention du texte mais le 3ème paragraphe décrit la vie antérieure au déclin du personnage ; on nous parle d’une grande école qu’il a fréquenté, de quelqu’un promis à un avenir radieux. Soit, mais qu’est ce que cela apporte au texte ? Vous voulez montrer l’univers d’un SDF et pas les raisons de sa déchéance. Est-ce un prétexte pour expliquer le registre de langue assez développé du narrateur ? Si c’est le cas, je comprends mais le lecteur aimerait alors en savoir plus sur les raisons de cette chute sociale. « Je sais qu’ils comprennent ma différence » : je ne pense pas que les enfants « comprennent ma différence », je pense qu’ « ils remarquent ma différence ». « Sa présence est caractéristique de la remise… » : on peut alléger la phrase : « sa présence signale, sa présence signifie… » « Je suis la face cachée qui permettra à cette civilisation d'être plus en sécurité » : j’ai également tiqué sur cette phrase. Je la comprends dans le sens où on est rassuré, on a un sentiment de sécurité en voyant la misère des autres qui nous est étrangère. Mais je me dis que si cette « face est cachée », alors c’est qu’on ne peut la voir. Bref, c’est confus à tel point que je m’embrouille moi-même. Le sens de la phrase n’est pas très clair. Il mériterait d’être « fluidifier ». Bonne continuation. |
MariCe
1/1/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Une très belle et triste histoire, très bien écrite, très bien décrite. Mais je n'ai pas compris pourquoi avoir placé ce texte dans la catégorie "sentimental", malgré le lien très fort entre ce pauvre homme et son chien. Je pensais plutôt à une très forte réflexion.
Bonne continuation. |
Asrya
24/8/2014
a aimé ce texte
Bien
|
J'ai décidé de m'attarder sur cette nouvelle après avoir lu le "résumé" que je trouvais extrêmement poétique, vrai, si triste.
De cette façon, je me suis attendu à plonger dans un univers de misère : chose faite. Vous nous proposez un récit touchant, qui s'appuie sur la réalité de la vie, parfois sordide, sans entrer dans du "pathos" ; au contraire bercé de belles images, sobres et émouvantes. Je pense qu'apporter un peu plus de légèreté à ce texte en ce qui concerne la forme serait un atout ; certaines phrases devraient à mon sens être plus appuyées (ne pas hésiter à faire davantage de paragraphes) La ponctuation m'a aussi gêné de temps en temps, j'en donne quelques exemples : "Un château, aux hauts remparts qui se dressent contre le mépris. Ce n'est pas extraordinaire mais j'ai appris à m'y sentir bien, je me suis habitué à l'odeur, et le sol est devenu petit à petit un matelas qui ne me dérange plus." "La vie me revient lentement lors du troisième mouvement, court moment de plaisir auquel j'essaye de consacrer tout mon être, se perdre totalement n'est pas facile du côté du bonheur, malgré toute mon expérience sur l'autre versant." Trop de virgules à mon sens, qui pour le coup ne collent pas avec la détresse du personnage. Autre exemple inverse que j'ai repéré "Moi son caractère répétitif me rend totalement confus." J'aurais au contraire mis une virgule après le "Moi" pour insister sur le caractère personnel de la réflexion. (ce n'est qu'une question de goût...) Bref, au-delà de la forme, je n'ai pas grand chose à dire. Le style est plaisant, la qualité d'écriture est indéniable, peut-être que l'écrit manque d'originalité, mais cela reste agréable à lire. Je vous remercie pour ces quelques lignes, Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
carbona
28/10/2015
a aimé ce texte
Un peu
|
Bonjour,
Jusqu'à l'annonce du quai de gare, je croyais le personnage dans un hôpital. Il y a quelques passages que je retiens comme la scène aux toilettes publiques et le regard des enfants mais sinon dans son ensemble j'ai trouvé que le discours manquait de concret, trop impalpable à mon goût. Merci pour ce texte. |