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Cyrill
15/1/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bleu comme la paix, la sagesse, l’immortalité, la Vierge... Il faudrait écouter ou lire Michel Pastoureau, historien des couleurs. « Bleu, histoire d’une couleur ».
Mais je m’égare… On a donc le choix de la symbolique. Toujours est-il que la couleur est présentée ici comme un Graal pour le protagoniste, je la comprends comme l’inspiration perdue. Le peintre échoue dans sa quête de la beauté puisque les murs se révèlent, au matin de sa fièvre créatrice, peints en un bleu uniforme. Serait-ce à dire que l’art est une illusion, la création une chimère dont on se réveille le matin avec la gueule de bois ? Le titre est le même que celui d’un film où il était question de plongées en apnée dans la beauté des fonds marins. On peut y voir une relation avec la recherche de l’artiste, cherchant en lui. Sauf que j’ai vraiment du mal à me le représenter, cet artiste, à le voir en trois dimensions (Il a un nom à coucher dehors, ou du moins qui incite à la plaisanterie. Je trouve étrange ce choix d’auteur, sans me l’expliquer). Faucheux, un arachnide ? De ce que j’en lis, c'est un peintre lambda. On ne connaît pas son style, ni sa recherche artistique. On assiste à sa rencontre avec la lueur bleue, mais elle me semble un peu trop générique pour camper une personnalité. Le mysticisme me semble la seule vraie ligne directrice dans ce récit, et cette notion est exploitée a minima, dans sa seule dimension visuelle. |
Cornelius
21/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Bonjour,
Cette nouvelle aurait-elle été inspirée par l'oeuvre du peintre Yves Klein, le créateur du bleu qui porte son nom IKB. Ses bleus monochromes étant eux mêmes inspirés par la couleur bleu outremer. Rien à voir cependant avec le film de Luc Besson. Ici il s'agit des profondeurs de la forêt et de la montagne. Un autre titre aurait peut-être mieux convenu, mais cela n'est bien sûr qu'un avis personnel. |
Cleamolettre
21/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
J'ai bien aimé cette quête frénétique d'une flamme qui, pour moi, est celle de l'inspiration. Le crescendo est bien là, dans une sorte de fièvre de recherche qui se heurte à une voie sans issue : que la flamme bleue soit toute proche ou plus lointaine, et malgré les obstacles (la neige profonde, etc.), le peintre s'y accroche comme à un dernier espoir, celui de voir jaillir, enfin, son oeuvre. Le titre me laisse penser qu'il se plonge en apnée dans sa frénésie de peinture, croyant tenir une fresque monumentale, avant de constater qu'il s'est noyé dans la couleur de la flamme. A trop vouloir être inspiré nait une obsession dans laquelle on se noie ? Si telle est la morale voulue, elle est bien rendue. Ainsi que le rythme et le style qui permettent d'être embarqué dans le tourbillon. Ce qui me manque peut-être est de mieux connaitre ce peintre, son passé, son oeuvre précédente, sa vie, ce qui l'anime et le détruit. Avec le peu indiqué, je me sens plus dans une allégorie qui pourrait arriver à n'importe qui que dans l'histoire particulière d'un personnage susceptible de m'émouvoir. |