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Dameer
2/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Une rencontre entre un homme et une femme plus tout jeunes au hasard d’un concert des années 80. Aucun des deux n’est nommé, On reste sur "elle" et "il".
Le point de vue du récit est celui de « elle ». Ils se retrouvent le lendemain dans un endroit rétro, mais leurs goûts musicaux ne s’accordent pas : lui est définitivement resté au temps des Beatles, elle a évolué vers la musique électro. Peu gentleman, il lui laisse payer sa part du restaurant… Rencontre sans lendemain ! De retour à sa voiture, elle tombe sur "Purple rain" de Prince à la radio. Elle se laisse emporter par le rythme. Et c’est pour elle la révélation, elle réalise tout ce qu’elle a manqué dans sa vie : amour, fureur, passion. Elle a vécu une vie trop rangée ! Nouvelle qui a le mérite d’être courte, l’intrique est simple, bien ordonnée, sans blabla inutile. Quelques bonnes descriptions avec juste ce qu’il faut d’ironie, bien dans le fil du texte, des années ‘80 '90: "le chef semblait s’obstiner à servir des plats qui avaient connu leur heure de gloire au moment de la première victoire de Clinton. Des coquilles Saint-Jacques nappées de crème « à la façon du chef », ce genre de truc qui colle au palais et laisse un goût de regret. En face d’elle, il attaquait son plat avec le sérieux d’un type qui pense que mâcher est une forme de méditation." J’aurais tout de même aimé voir une strophe de Purple Rain : "I only wanted to see you bathing in the purple rain I never wanted to be your weekend lover I only wanted to be some kind of friend Baby I could never steal you from another It's such a shame our friendship had to end" L’auteur aurait pu aussi étendre sa réflexion : que la musique est la bande son d’une vie, le bruit de fond d’une génération. Elle colore nos émotions, nos souvenirs, les induit parfois. Mais telle quelle, la nouvelle est agréable à lire, avec une dose d'humour discret, un peu ironique, un rien nostalgique. |
Vincente
20/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J'ai trouvé au texte une vraie concordance entre l'évocation mélancolique, assez sage de ces deux locuteurs bien dans leur acceptation de leurs préférences musicales qui "meublent" sensiblement leur quotidien, et le ton du texte, modeste, mais doté du recul d'une maturité qui ne se fait plus trop d'illusions ; ce qui pourtant sera un peu chamboulé dans le final. Le tout est plaisant à lire, pas mal coloré, avec un humour à peine décalé, juste ce qu'il faut pour qu'il sonne juste, sans geste forcé. Les deux personnages s'avèrent sympathiques et crédibles dans le récit.
Ce qui est un plus pour la teneur du propos, par contre laisse un peu sur sa faim le lecteur qui sera peut-être un peu déçu par la fin qui rebondit pourtant joliment par ce retour dans la voiture, où la radio offre un insoupçonné Purple rain. J'aurais trouvé propice que cela porte plus loin le rebond, que l'histoire se prolonge, là on reste sur un dernier paragraphe qui se contente d'une modeste opposition en Beatles et Prince… |
papipoete
20/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour jypeI34
5000 caractères, j'adhère... et me promène avec bonheur entre ces deux-là, que la musique pourrait rassembler devant une platine, où un pseudo musicien s'agite alors que les basses assourdissent, le coeur oppressé palpite. NB le retour du resto est même plus emballant, que la soirée elle-même où l'on parla des Beatles, du Mur de Berlin, et un peu de Prince... au volant de sa Trabant peut-être, elle nous hypnotise les oreilles avec " Purple Rain " à fond les bananes, et ça tape sur le volant, ça chante à tue-tête sur ces fameux riff...à Fender déployée. et je me remettrais bien un coup de Purple Rain ! j'ai passé un agréable moment à vous lire... loin de l'affreuse techno ! une rencontre pas si ratée que cela finalement, car elle et lui aiment la musique " jouée " sur un instrument ! |