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Anonyme
14/9/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le sujet ne me passionne pas vraiment, mais en l'occurrence je trouve convaincant ce portrait d'un narrateur à la fois inquiet et désabusé. Le texte me paraît bien mené, son mouvement net ; j'ai apprécié ce que j'ai cru comprendre qu'on me donnait à voir : un personnage qui ne se sent pas vraiment exister, qui voudrait se convaincre de son être.
"Lugano est une ville pour les riches et les vieux, je ne fais partie d’aucune de ces deux catégories, je ne fais partie d’aucune catégorie" : cette phrase est intéressante, je la prends comme une tentative du narrateur de réaffirmer l'idée de sa liberté intrinsèque mise à mal (l'idée) par l'article du scientifique de Londres comme quoi le libre arbitre n'existait pas. |
Palimpseste
24/9/2012
a aimé ce texte
Pas
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Un gros gros gros travail de récriture et d'histoire à faire.
Côté orthographe, il faut vraiment y passer un énooooorme coup d'huile de coude. ça dénote sans doute un jeune auteur qui n'a pas encore beaucoup lu, car on y trouve des erreurs d'écriture de mots. Concernant l'histoire, la base n'est pas mal.. Le coup du miroir "(...) qui m'est resté opaque" est très bien. Il y a des progrès à faire dans la progression et les descriptions d'ambiances, mais c'est un bon départ. Au total, une bonne façon de débuter mais impubliable en l'état (à mon sens, en tout cas), surtout à cause d'un français encore trop déficient. |
AntoineJ
30/9/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Au fond une grande glace, je me vois de loin et j’ai du mal à me reconnaître. ... Je jette un coup d’œil à Mara, elle aussi s’est regardée dans la glace mais celle-ci m’est restée opaque.
=> elle = mara ou la glace ? glace = miroir ? je me concentre sur mon appareil photo, un Canon 5D Mark II. => c'est important que ce soit un Canon ? Alors que juste aprés : "je l’ai acheté le matin même, à crédit" ... Après on cherche à suivre entre l'autre (non dit), l'histoire de Mara auquel on ne ne comprend pas grand chose et les activités de l'homme (le passage sur TF1 apporte vraiment quelque chose ?) Bref ... le style est correct sans plus (on n'est pas transporté), l'histoire mériterait d'être mieux scénarisée en mettant en avant la fin (que l'on devine vite) ... |
alvinabec
4/10/2012
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Ce texte nécessite un gros travail de relecture, une redéfinition de l'alpha et l’oméga dont veut nous entretenir l'auteur. J'ai cru comprendre au début du texte qu'il s'agissait du libre arbitre revisité par un auteur anglo-saxon et finalement nous assistons à plusieurs scènes successives dont je ne vois quel fil peut suivre le lecteur. Le narrateur ressent des émotions très contradictoires auxquelles j'ai du mal à adhérer car elles sont mises en enfilade dans la même phrase bien souvent et cela ne facilite pas la compréhension du récit. |
Perle-Hingaud
7/10/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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J’ai longuement hésité à commenter ce texte, à savoir si ses qualités l’emporteraient, pour moi, sur ses points à revoir.
On va commencer par ces derniers, on sera débarrassé. L’écriture souffre de scories, de lourdeurs, d’approximations. Quelques exemples : - « C’est la deuxième fois que nous nous trouvons à Lugano. » La répétition de « Lugano » avec sa première mention, un peu plus haut, se voit, je trouve. - « elle aussi s’est regardée dans la glace mais celle-ci m’est restée opaque. » : pas très clair. - « Mara elle part se costumer » : problème de ponctuation. Il y a aussi des soucis dans l’orthographe, mais qui seront corrigés en cas de publication. - « elle est dans son personnage, un caractère secondaire. Je ne fais probablement pas la différence. » : pas compris, désolée. La différence entre un personnage principal et un secondaire ? - « Aussi je suis heureux de ne plus avoir le vertige, » aussi ? un non-dit qui m’échappe. J’arrête là. Rien de vraiment rédhibitoire, mais des choses à réécrire. Passons à ce que j’ai aimé. - Le titre. Au départ, je n’ai pas compris. A la fin, le sens s’est éclairé. - Les pensées, vagues, incertaines, du narrateur. Son regard sur lui-même et sur cet autre qu’il est devenu, capté par hasard dans un miroir. Ses réflexions sur son quotidien, les achats à crédit, le rapport aux autres. Je trouve cette déambulation dans ses pensées très réussie. Les phrases sans effet de style, courtes, banales, collent au personnage. Il n’est même pas sympathique, simplement terriblement humain. Voilà ce qui fait l’intérêt de ce texte, selon moi. La matière humaine extraite, brouillonne, inquiète, tâtonnante, nostalgique. |
brabant
11/10/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour KarlRuhe,
Ce texte fait très scénar (fouillé car c'est écrit mais il y a des plans) ou nouvelle (psychologie, rapport/non rapport, frôlements/évitements entre les personnages) ex nouvelle vague et ce qui en a suivi en quelque sorte, très existentialiste (Truffaut/Lellouche et d'une autre façon Fellini. C'est mon ressenti hein). Qu'a-t-on là ? Un couple qui s'est mis à tourner à vide, un homme désabusé qui se regarde le nombril et une femme qui voudrait bien qu'on photographie le sien. Une fuite à rebours pour l'un, une fuite en avant pour l'autre. Mais tous les deux savent que c'est vain. Il n'y a pas de pellicule dans l'appareil et il n'y a pas de dialogue dans la pièce. Et tout cela parce qu'il n'y a plus d'amour. Passée la parade d'amour le feu a perdu son artifice. Cinq ans et ceux-là se sont perdus ! N'y aurait-il pas par hasard une fontaine à Lugano ? Hormis cette solution je ne peux rien pour eux ! Ceci dit, dans le genre c'est bien fait. ps : A propos, tant à faire entrer la téléréalité comme élément de l'histoire (pourquoi pas ?...) je serais plutôt allé voir du côté de Castaldi père, lui du moins a une "gueule" ! |