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Lulu
22/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est une femme à sa fenêtre ou un ouvrier qui oeuvre... En tout cas, on se les représente l'un et l'autre dans leur solitude apparente.
J'ai bien aimé ce récit pour sa brièveté. Il va à l'essentiel. Le point de vue de l'ouvrier est bien vu. On le suit, même si on se serait passé de la répétition du mot "viril"... "sa beauté virile" ; "il n’avait jamais eu l’occasion d’exercer cette virilité en dehors du cercle conjugal" ; "ses ardeurs viriles". Je pense qu'on avait bien compris dès la première fois. Ce que j'ai aimé dans ce récit, c'est sa dimension descriptive. C'est très visuel. Puis, le jeu entre les deux personnages dont on ne sait rien, pourtant, mais dont la tension est rendue dans un parfait équilibre. J'ai beaucoup aimé la dernière phrase, par ailleurs. Bonne continuation. |
Anonyme
24/5/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime bien cette relation d'un instant impalpable mais marquant pour celui qui le vit ; le récit expose à quel point l'imagination peut être entraînante, faire bâtir sur rien tout un édifice puissant et délicat à la fois... Et finalement, le sens en cause n'est pas du tout celui qu'avait cru l'ouvrier, mais cette révélation lui donne de nouvelles ailes.
C'est intéressant, parce qu'à la honte succède une satisfaction comme fantasmatique, celle de s'être révélé, presque dénudé devant une jeune femme, mais sans honte, sans conséquence ; la satisfaction se prolonge à l'idée que, par son activité, l'homme apporte du plaisir à la femme (en tout bien tout honneur). Je trouve tout cela vraiment bien vu et le texte bien construit, avec un bon mouvement. Je me suis demandé jusqu'au bout où vous vouliez en venir, et j'ai été contente moi aussi, comme la femme à sa fenêtre. |
hersen
15/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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j'aime beaucoup cette nouvelle pour ce qu'elle dit des idées qu'on peut se faire sur quelqu'un, quand ces idées sont positives et portent plus loin celui ou celle qui les a; que ça ne corresponde pas, au final, à l'attente qu'on s'en faisait n'est pas le plus important ( d'avoir cette relation avec l'autre) C'est ce qu'il en découle de valorisation de soi qui est important, d'avoir ressenti quelque chose qui grandit;
Comme cet ouvrier, il s'est vu tel qu'on pouvait le voir : beau, viril, attirant. La cécité de la femme, que l'on découvre en toute fin de l'histoire, illustre bien l'unilatéralité des impressions que l'on peut avoir ressenties. mais quand il se remet au travail, elle tend son oreille exercée vers le bruit du marteau-piqueur... Merci de cette lecture |
plumette
17/6/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Kass,
J'ai bien aimé cette histoire et surtout le cheminement de cet homme, ses pensées suscitées par ce qu'il prend pour un échange de regards. cet homme qui imagine un jeu de séduction, qui rêve de sortir de sa condition, tout en étant un peu honteux de son audace. j'ai deviné très vite que la femme était aveugle mais cela n'a pas entamé mon plaisir d'avancer dans le texte pour arriver à cette jolie fin où la lectrice que je suis a apprécié qu'il y ait tout de même une rencontre par un autre sens que la vue. Sans doute parce que l'histoire m'a plu, j'ai vraiment été gênée parfois par certaines tournures. La première phrase qui m'a arrêtée est " ce qui accentuait l’effet d’absence qui l’auréolait" je comprend ce que le narrateur a voulu dire mais cela me semble lourd: Pourquoi pas plus simplement ? " ce qui lui donnait l'air absent" ou rien! car le lecteur peut bien se représenter l'air qu'a une femme avec la moitié du visage mangé par des lunettes de soleil. Et puis un peu plus loin, est-il nécessaire d'insister pour la description de l'homme? "le corps tout entier secoué de vaguelettes, de petits tremblements comme après avoir subi un électrochoc" pour moi "le corps tout entier secoué de vaguelettes" est suffisamment évocateur. De façon générale, il y a comme une insistance du narrateur à vouloir nous faire comprendre la situation qu'on a déjà comprise. un dernier exemple: " il était couvert d'un nuage de poussière blanchâtre qui voletait autour de lui" je suggère de supprimer " qui voletait autour de lui" j'ai essayé d'être concrète pour faire comprendre ce qui m'a dérangée dans ce texte que je trouve fin mais desservi par moment par les commentaires du narrateur. Vous ne m'en voudrez pas j'espère. A vous relire Plumette |
Charivari
16/6/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour. J'ai trouvé assez intéressantes, et plutôt bien écrites, toutes ces spéculations de cet ouvrier du bâtiment en contemplant cette femme à la fenêtre. Je me demande juste (pour moi c'est une petite incohérence): certes, cette femme est aveugle, mais elle n'est pas sourde, qu'est-ce qu'elle faisait aussi longtemps à la fenêtre avec tout ce bruit de marteaux-piqueurs ? Ça ne la dérangeait pas ?
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Marite
17/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Kass,
Bien aimé cette nouvelle qui nous fait entrer dans le "secret" des pensées qui traversent cet homme, détourné de son ouvrage par l'apparition d' "une femme à sa fenêtre". Les personnages qui animent le récit, en fait deux seulement, sont bien amenés, sans longueur ni description excessive. Très facile de visualiser la scène dans son ensemble. Quant à l'écriture, sa fluidité a permis de lire l'histoire sans heurt jusqu'à la fin. La petite phrase en conclusion est assez inattendue et le changement de comportement intérieur de cet homme vis-à-vis de lui-même nous donne à penser qu'il suffit parfois de peu de chose dans les contacts humains pour booster le moral. |
MissNeko
20/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour
Je me disais bien qu il y avait quelque chose qui clochait ! J ai même pensé que cela aurait pu être un mannequin qui répète des gestes à certains moments. Je ne m'attendais pas à la fin ! J ai aimé le jeu de drague de l ouvrier. Il sort enfin de son quotidien et retrouve une sorte de virilité perdue. Lui en bas, elle en haut ça fait un peu Roméo et Juliette revisité! Mais pas de chance ! Elle est aveugle !! Merci pour ce moment de lecture. |
widjet
28/6/2016
a aimé ce texte
Pas
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Me doutant assez vite de la finalité (un peu trop lourdement assenée du reste), je me suis plutôt attardé sur l'écriture qui, hélas, ne m'a pas du tout convaincu en dépit des efforts louables de l'auteur pour créer une ambiance. Cela manque singulièrement de rigueur, de fluidité et - pardon - d'une certaine élégance.
Beaucoup de choses ont parasité ma lecture, des rajouts inutiles, des lourdeurs. Voici quelques exemples : "Pas une fois il ne la surprit détournant les yeux d’un côté ou d’un autre" (détournant les yeux suffisait) "Il fut intrigué à la fin et cet état de fait le désarçonna à tel point qu’il manqua même, le trouble l’ayant rendu moins attentif, de se faire entraîner à terre par le poids de l’outil calé entre ses cuisses" (idem pour "le trouble l'ayant rendu moins attentif" car on avait déjà compris). "Il faut dire qu’il n’était guère un homme insensible" (formulation lourde) "on casque et ses grosses lunettes protectrices qui cachaient presque la totalité de sa figure, ne donnant aucune idée sur sa beauté virile ..." (ne donnant aucune idée, pas terrible comme formulation également) "dégagea son oreille droite dans la direction..." (tendit son oreille droite non ?) "Le contemplant ainsi comme abandonné et dédaigné, il eut un haut-le-cœur de dégoût". Un peu fort le mot dégoût non ? "Prenant son courage à deux mains" (expression archi usitée) "Mais alors pourquoi restait-elle ainsi à la fenêtre, suivant tous mes faits et gestes, j’en suis de plus en plus certain ?" Pas très naturel comme façon de s'exprimer. "ce qui accentuait l’effet d’absence qui l’auréolait". Très lourd. Beaucoup de répétitions sur la peur, la honte, l'envie de créer une atmosphère est trop insistante comme si l'auteur n''était justement pas certain de ses effets, de son écriture. Enfin, quelques menus détails : parler de ronronnement pour un bruit de marteau piqueur .... Bref, pas convaincu par la forme W |