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Asrya
27/3/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Le sujet choisi est bien délicat à traiter ; l'auteur opte pour un angle de vue intéressant qui a le mérite de porter de l'intérêt.
Les "Boom boom" qui rythment le récit apportent cette trace de vie et insufflent une lecture qui se veut prenante. A mon sens, il y en a un peu trop. Trop souvent. En élaguer quelques uns aurait donné le même effet. Le decrescendo utilisé n'est pas anodin et donne du sens, c'est évidemment à conserver. Peut-être aurait-il été encore plus fort si ce dernier avait été plus marqué. L'ambiance du texte tend à "camoufler" le sujet en laissant le lecteur s'interrogeait sur l'origine de ce "Boom boom", et de ce mal que la narratrice vit. C'est un exercice délicat de tenter de "duper" le lecteur, surtout de savoir doser les clefs de lecture à glisser dans chacune des lignes, dans chacun des mots. Ce qui aurait été regrettable, à mon avis, c'est de ne pas avoir du tout ces clefs et d'arriver à la fin du texte complètement frustré. Pour le coup, impossible de passer à côté, tant l'auteur appuie et insiste sur l'avortement. C'est un choix, qui a son poids, et qu'il faut ardemment décider de porter. J'aurais probablement adhéré à plus de légèreté, de subtilité afin que le lecteur puisse être amené à faire preuve de discernement au fil de sa lecture. Je conçois l'intention, qui est vraiment d'appuyer sur la possibilité, en France, comme dans d'autres pays, d'avoir recours à l'IVG. Malgré tout, dans ce texte, certains passages me paraissent assez maladroits, notamment sur la volonté de l'auteur a décrire l'angoisse ressentie par la narratrice. Je ne remets pas en cause cette angoisse, ni les sentiments que l'on puisse avoir dans une telle situation ; seulement la manière de les narrer. Exemples : "Des voies accusatrices me parviennent à nouveau" ; "à peine les protagonistes présents" ; "me voilà réduite à l'état d'épave condamnable" ; "de la sueur perlant sur leur front" (liste non exhaustive) Quand je lis ces passages, j'ai la sensation que l'auteur a voulu "faire de la littérature", en rajoutant des mots, en en modifiant certains pour qu'ils fassent plus "guindés" ; or, dans ce moment tragique, cette narration interne me paraît peu appropriée à ce registre et me paraît plus assignée à la spontanéité. Ce n'est évidemment que mon avis et peut-être que d'autres lecteurs ne seraient pas en accord avec cela. Certains détails, en terme de cohérence, m'ont ensuite à nouveau légèrement chagriné. Notamment sur l'aspect "déontologique" que l'auteur donne aux médecins "trop peu à l'aise avec notre affaire". Si, évidemment, certains médecins sont anti-IVG, le fait que ceux qui pratiquent ce type d'intervention laissent paraître leur sentiment à cet égard me paraît peu crédible (pas impossible, mais peu crédible). Des détails dans l'ensemble. Je trouve assez audacieux d'avoir souhaité écrire une nouvelle sur ce thème. J'y trouve des maladresses, mais aussi une forme de sincérité, de combat et d'intensité. Nourri par des émotions, une expérience ou une compassion, il n'est pas toujours aisé de trouver les mots justes et de les alignes de la meilleure des façons pour faire jaillir le réel message que l'on souhaite faire passer. J'ai passé un agréable moment à vous lire, Au plaisir, à bientôt. A. (Lu et commenté en espace de lecture) |
Dugenou
24/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour, Katemanson, et bienvenue,
J'ai apprécié l'évocation d'un état d'esprit paranoïaque, associé à la présence d'un élément perçu comme 'étranger' dans le corps de la narratrice. Ça me rappelle un article de presse sur les tératomes lu il y a quelques années, qui allait dans ce sens. Ici, vous utilisez cet état d'esprit pour permettre une réflexion sociétale sur l'IVG, un procédé que je trouve intéressant. Une bonne lecture, merci ! |
plumette
24/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Un sentiment mitigé à la fin de ma lecture.
La narratrice semble en état de choc entre réalité et fantasme. je me suis demandée tout au long du texte quel était l'origine de ce boum boum boum qui revient un peu trop souvent pour la fluidité de la lecture. Après avoir lu la chute, que je trouve maladroitement insistante, je fais une hypothèse que je garde pour la fin de mon commentaire. je crois que ce qui m'a gênée dans l'écriture, c'est le niveau d'abstraction des mots ( par moments) alors que la situation engage complètement le corps. ex d'une phrase que je trouve trop travaillée pour ce contexte : " Isolée dans ce corps trahissant qui ne cesse de souffrir, cette psyché qu'on qualifie d’« instable », foutrement histrionique, me voilà réduite à l'état d'épave condamnable. Cette pseudo-somatisation m'a menée jusqu'à ces murs qui ne cessent de se resserrer, réduisant ma pensée, ma rationalité, mon oxygène : majorant mes peurs et ma culpabilité." La narratrice analyse et rationalise alors que la situation décrite, à mon sens, ne le permet pas. ceci étant, ce texte est original et militant. C'est ainsi que je le comprends et je salue le travail de l'autrice. Un des paradoxes est que l'écriture est soignée, mais trop littéraire pour emporter le lecteur dans ce processus! nb: le boum boum envahissant serait le battement cardiaque du foetus? |
Alfin
24/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour Katemanson,
Offerte aux regards culpabilisants, comme si ce n'était rien pour elle-même, comme si, pour la femme, il s'agissait de se faire retirer un bouton sur la peau qui risquerait de se transformer en mélanome… -"Vous rendez-vous compte de ce que vous faites !" Oui, elle s'en rend compte et même si c'est un choix, c'est aussi une souffrance, pas juste une décision de confort. J'ai aimé votre texte qui est plus explicite que ce que l'on propose habituellement sur le sujet. La souffrance est rendue tel qu'elle marque profondément le corps et l'esprit, les médecins demandant une dernière fois, avant l'intervention, de confirmer la décision. Eux-mêmes représentés dans la nouvelle comme un jury du moyen-âge pour souligner le manque d'empathie du système. Le tout, comme si en arrivant dans la salle d'opération, la femme qui sait pourquoi elle est là, aurait pu changer d'avis et ne pas oser le dire… Oui, le boum boum reprit à l'envi dans le texte, diminue la lisibilité, mais marque aussi l'obsession des pensées qui tournent en boucle dans la tête. Entre notre culture catholique subsistante et la réalité que représente cette décision, vous nous montrez à quel point une femme ayant fait le choix de l'avortement subit une double peine, le regard et le jugement des autres, d'une part, et le film intérieur, celui qui projette la représentation probable de l'enfant qui ne sera pas, d'autre part. Sur le plan purement technique, votre réflexion mériterait un retravail pour alléger la lecture, certaines phrases ne sont pas très ergonomiques, voir lourdes. (un peu comme ce commentaire en fait :-) ) D'autres parties nécessiteraient d'être approfondies... Merci pour ce partage en forme de dissertation romancée, il est impactant et nécessaire. À vous relire |
Disciplus
24/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Réflexion-Dissertation. La rubrique choisie donne le ton. Attention aux termes ronflants nécessitant (pour moi) le secours du dictionnaire (histrionique - bradypsychie - idéation) Le risque est de refroidir -voire de décourager- le lecteur.
Quelques interrogations sur les tournures choisies : des voies accusatrices me parviennent : des voix? Jonchant mes pensées - assombrissement de la pièce - raillé par certains bords. Ces constructions sont lourdes et pataudes. L'anaphore "boum, boum", bien que participant à l'angoisse et au suspense, me semble trop prégnante. La balance entre ce que pensent ou jugent les personnes extérieures (sorcière, meurtrière, volage) et ce que ressent le personnage (instable, épave, ...) aurait mérité plus amples développements. Le sujet est éminemment d'actualité. 56 millions d'interruptions volontaires de grossesse ont eu lieu dans le monde (OMS -2014) dont la moitié à risque. Nombre de pays l'interdisent encore. Il est bien évident qu'en 7500 caractères, il est délicat de transmettre l'affect, les impressions, les, sentiments qu'un tel choix implique. Il faut prendre un parti. Vous l'avez fait, pour ça, bravo madame. |
Fil
25/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
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Ce texte me touche même si je trouve qu'il a pas mal de maladresses, les mots parfois trop "choisis" pour dire quelque chose d'organique et de vital. Je trouve qu'il y a beaucoup trop de Boum boum boum et cela enlève de la force. J'ai des réticences pour la fin, trop explicative, il faut toujours faire confiance aux lecteurs. Merci pour le thème et pour le partage de ce texte que j'aime. En le retravaillant, il pourrait être plus percutant.
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Geigei
26/4/2023
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Modéré- le commentaire ne parle pas du texte
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Malitorne
26/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Ça aurait pu être bien. L’angle d’attaque du sujet est intéressant, intériorité confuse qui nous amène progressivement à comprendre. Malheureusement entaché par trop de maladresses, aussi bien au niveau du style que de la démonstration voulue. Les phrases m’apparaissent lourdes, mal assemblées, bourrées de participes présents. La dénonciation est pesante car trop appuyée, surtout sur la fin. Pourquoi ce plaidoyer supplémentaire alors que nous avions bien compris ? ("Je m'appelle Sonia, Marie, Jennifer, Alix, Julie, nous sommes des femmes et nous avons avorté").
Des incohérences également, ou vous mélangez les pro-lifes américains avec la situation nationale quand même moins tendue. Le texte aurait gagné à rester dans l’allusion, la souffrance intime, à éviter ce militantisme brut qui dessert la cause en la rendant schématique. |
Marite
26/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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" Fort heureusement, ce rêve délirant n'est pas le mien. "
Cette phrase me conforte dans l'idée que cet évènement, toujours douloureux pour une femme même s'il ne s'agit pas d'un choix mais d'une interruption accidentelle ou involontaire d'une grossesse, tel qu'il est ici relaté m'est apparu un peu artificiel et peu convainquant. Bon, la catégorie de publication choisie l'explique peut-être mais, je pense que la partie "ressentis" aurait pu être présentée plus condensée et percutante avant d'apporter la suite des arguments défendant la cause. |