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Katemanson : Le poids du choix
 Publié le 24/04/23  -  9 commentaires  -  7548 caractères  -  72 lectures    Autres textes du même auteur

Une épreuve de vie aux conséquences lourdes de sens.


Le poids du choix


Boum boum ! Boum boum ! Boum boum ! Boum boum !


Ce bruit sourd ancré dans mes chairs, la seule marque de vie à laquelle me raccrocher avant le clap de fin. Ils disent que ce bruit est dans ma tête, mais je l'entends, je ne suis pas folle ! Je ne saurais dire à quelle distance de moi… mais ce bruit est bien présent dans ma réalité… Il perd en intensité certes, se calquant sur le rythme de mon cœur paniqué…

Cette condamnation cessera-t-elle enfin ?


Boum boum ! Boum boum !


Isolée dans ce corps trahissant qui ne cesse de souffrir, cette psyché qu'on qualifie d’« instable », foutrement histrionique, me voilà réduite à l'état d'épave condamnable. Cette pseudo-somatisation m'a menée jusqu'à ces murs qui ne cessent de se resserrer, réduisant ma pensée, ma rationalité, mon oxygène : majorant mes peurs et ma culpabilité.


Boum boum ! Boum boum !


Depuis combien de temps entends-je ce bruit intermittent ? Des jours ? Des semaines ? Des mois ?


J'imagine quelle sera la sentence, je vois les jurés prêts à condamner la sorcière que j'incarne.

Quelles sont mes fautes ? Une liberté de penser, de disposer de mon corps ?… Selon eux, je suis une sorcière libre pensante qu'on doit mener au bûcher.


Boum boum ! Boum boum !


Des réminiscences exhalent entre deux cigarettes qu'on tolère que je fume frénétiquement. Des voies accusatrices me parviennent à nouveau, porteuses de haine : « Meurtrière ! », « Bouchère ! » Des visages d'inconnus déformés par une farouche animosité, jonchant mes pensées.


Boum boum ! Boum boum !


Ils viennent me chercher, cette pièce est gelée et mes os se glacent. Ma pauvre carcasse à peine couverte se meut avec difficulté tant les douleurs sont intenses. Je me sens porter le poids d'une charge mentale incessante, d'une culpabilité sociétale et familiale croissante.


Boum boum ! Boum boum !


Les murs se resserrent davantage dans le couloir sombre.

Étonnamment, je ne suis pas attachée… mais ma bradypsychie me laisse à penser qu'ils ont usé d'une contention psychique pour que je me tienne tranquille… sait-on jamais ? Des fois que l'hystérique se réveille et leur assène un coup de théâtre magistral devant l'assemblée de jurés masqués pour l'occasion, trop peu à l'aise avec notre affaire pour découvrir leur visage, de la sueur perlant sur leur front.


La porte se referme en un claquement retentissant, comme celle d'une geôle.

Il règne une atmosphère aseptisée, froide et impersonnelle dans la pièce… Est-ce exprès qu'elle est si sombre ? On perçoit à peine les protagonistes présents dans l'assombrissement de la pièce… Cet environnement quasi clandestin à l'approche de ma sentence se veut-il réellement aussi anxiogène ?


Boum boum ! Boum boum !


Le juge entre, accompagné de ses jurés.


– Prenez place.

– Puis-je avoir un verre d'eau ?

– Vous pourrez boire après l'affaire nous concernant, madame.


Boum boum ! Boum boum !


Mon cœur bat plus vite, ce bruit assourdi toujours présent en fond, comme une présence se voulant rassurante, comme pour me donner du courage pour affronter tout cela.


– Êtes-vous sûre de votre décision ?

– Je le suis.


Soudain, tout tourne autour de moi… comme une vision délirante je suis plongée dans un sommeil jonché de cauchemars ; subissant toutes sortes de tortures relatives aux actes et décisions que j'ai prises. On m'ouvre, on me regarde en dedans, en dehors, on me brûle les organes. On me coud tout en me vidant de sang. Je me sens défaillir.


Boum boum ! Boum boum ! Encore ce bruit assourdissant qui ne me quitte pas ! Il semble plus proche à présent, comme en dedans.


Je subis, malgré ce sommeil délirant, les affres de l'inquisition s'abattant sur moi. Un délirant supplice qui me semble durer une éternité ; me faisant presque espérer le réel jugement final qui sera bientôt rendu. Un supplice jonché d'outils de torture savamment aiguisés pour l'occasion. Mon bourreau me lamine, et même endormie je sens en moi les meurtrissures de chaque parcelle de mon corps.


Boum boum ! Boum boum… boum… boum…


Serait-ce mon cœur qui s'affaiblit soudainement ? Était-ce finalement leur but initial ? M'assassiner par injection létale ? Me torturer comme toutes ces sorcières avant moi ?


Boum… boum…


Soudain, je n'entends plus rien, je ne sens plus rien. Est-ce ainsi quand on est mort ? Je ne perçois aucun tunnel lumineux, aucune entité destinée à me mener vers un monde meilleur ; un monde où ma condition de femme ne signifierait pas des termes comme :


hystérique

salope

facile

aguicheuse

superficielle

volage

vénale


Bip…

Bip…

Bip…

Bip bip bip bip bip bip bip bip !

Un bruit assourdissant me transperce les tympans. Mon calvaire n'est semble-t-il pas achevé !


Je n'entends plus le bruit sourd en dedans mais je sais que le pire reste à venir. Ma carcasse se réveille en même temps que la douleur du supplice que je viens de subir. Ce n'était pas un délire ! Mon corps est meurtri !

Et je n'entends plus ce son…

À bien y réfléchir… il n'était pas si rassurant. Non… il me tenait en haleine, palpitait en mon sein comme une sempiternelle ritournelle. Un disque usé, raillé par certains bords…


À présent, le calme est revenu.

À présent, je sais que ce bruit sourd ne reviendra plus.

À présent, je me sens prête à affronter les injures, les violences et la haine.

À présent et pour la première fois de ma vie j'ai choisi…


Les murs froids me menant vers l'extérieur ne me semblent à présent plus tout à fait sombres. J'y perçois même par endroits quelques aspérités colorées. Des couleurs vives : du rose, du bleu, du vert, du jaune.

C'était donc cela la sentence que l'on me réservait !

Elle me semble encore pire que ce que j'avais pu envisager du plus loin que je m'en souvienne…


« Plus de bruit, plus de bruit, plus de bruit… non… plus de bruit », dis-je en boucle, pour apaiser mon esprit tourmenté.

Je longe un couloir que je n'avais pas pris en arrivant, et je sais à présent que je vais me trouver face à ma sentence dans trois, deux, un : on m'ouvre une porte sur laquelle est inscrite « maternité ».


Tout à coup, une symphonie retentit. D'abord douce, puis lancinante, martelant mes tempes. Elle est agrémentée de pleurs et de babillements, de parents dont le regard interrogateur glisse sur moi comme une empreinte indélébile.


Arrivée enfin sur le parking de la clinique, j'inspire à pleins poumons… pour la première fois depuis ce qui me semble être des jours.

Mais une projection visqueuse me lape le visage soudainement. Quelqu'un m'a projeté une substance pourpre sur le corps.

J'ouvre les yeux, regarde mes mains teintées de rouge.

Lorsque mon regard s'élève, une horde d'inconnus m'insultent et me bousculent en me traitant à nouveau de meurtrière. Mon jugement a été rendu, mais cette idéation demeure.


Fort heureusement, je suis en France où le droit à L'IVG est légal.

Fort heureusement, je vis au XXIe siècle et mon conjoint m'a tenu la main.

Fort heureusement, je suis empathique et je ne peux m'empêcher d'imaginer ce que vivent les femmes dans les pays qui reculent sur ce droit élémentaire.

Fort heureusement, ce rêve délirant n'est pas le mien. Mais c'est celui de milliers d'autres femmes.


Je m'appelle Sonia, Marie, Jennifer, Alix, Julie, nous sommes des femmes et nous avons avorté.

L'avortement « de confort » ne l'est pour personne.


Mais dans notre immense mansuétude nous essayons chaque jour de pardonner aux autres leur incompréhension.

Et pour certaines, encore aujourd'hui, ce Boum boum retentit !


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Asrya   
27/3/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Le sujet choisi est bien délicat à traiter ; l'auteur opte pour un angle de vue intéressant qui a le mérite de porter de l'intérêt.
Les "Boom boom" qui rythment le récit apportent cette trace de vie et insufflent une lecture qui se veut prenante.
A mon sens, il y en a un peu trop. Trop souvent. En élaguer quelques uns aurait donné le même effet. Le decrescendo utilisé n'est pas anodin et donne du sens, c'est évidemment à conserver. Peut-être aurait-il été encore plus fort si ce dernier avait été plus marqué.

L'ambiance du texte tend à "camoufler" le sujet en laissant le lecteur s'interrogeait sur l'origine de ce "Boom boom", et de ce mal que la narratrice vit. C'est un exercice délicat de tenter de "duper" le lecteur, surtout de savoir doser les clefs de lecture à glisser dans chacune des lignes, dans chacun des mots. Ce qui aurait été regrettable, à mon avis, c'est de ne pas avoir du tout ces clefs et d'arriver à la fin du texte complètement frustré. Pour le coup, impossible de passer à côté, tant l'auteur appuie et insiste sur l'avortement.
C'est un choix, qui a son poids, et qu'il faut ardemment décider de porter. J'aurais probablement adhéré à plus de légèreté, de subtilité afin que le lecteur puisse être amené à faire preuve de discernement au fil de sa lecture. Je conçois l'intention, qui est vraiment d'appuyer sur la possibilité, en France, comme dans d'autres pays, d'avoir recours à l'IVG.

Malgré tout, dans ce texte, certains passages me paraissent assez maladroits, notamment sur la volonté de l'auteur a décrire l'angoisse ressentie par la narratrice. Je ne remets pas en cause cette angoisse, ni les sentiments que l'on puisse avoir dans une telle situation ; seulement la manière de les narrer.

Exemples : "Des voies accusatrices me parviennent à nouveau" ; "à peine les protagonistes présents" ; "me voilà réduite à l'état d'épave condamnable" ; "de la sueur perlant sur leur front" (liste non exhaustive)

Quand je lis ces passages, j'ai la sensation que l'auteur a voulu "faire de la littérature", en rajoutant des mots, en en modifiant certains pour qu'ils fassent plus "guindés" ; or, dans ce moment tragique, cette narration interne me paraît peu appropriée à ce registre et me paraît plus assignée à la spontanéité.
Ce n'est évidemment que mon avis et peut-être que d'autres lecteurs ne seraient pas en accord avec cela.

Certains détails, en terme de cohérence, m'ont ensuite à nouveau légèrement chagriné. Notamment sur l'aspect "déontologique" que l'auteur donne aux médecins "trop peu à l'aise avec notre affaire". Si, évidemment, certains médecins sont anti-IVG, le fait que ceux qui pratiquent ce type d'intervention laissent paraître leur sentiment à cet égard me paraît peu crédible (pas impossible, mais peu crédible).

Des détails dans l'ensemble.

Je trouve assez audacieux d'avoir souhaité écrire une nouvelle sur ce thème. J'y trouve des maladresses, mais aussi une forme de sincérité, de combat et d'intensité.
Nourri par des émotions, une expérience ou une compassion, il n'est pas toujours aisé de trouver les mots justes et de les alignes de la meilleure des façons pour faire jaillir le réel message que l'on souhaite faire passer.
J'ai passé un agréable moment à vous lire,
Au plaisir, à bientôt.

A.

(Lu et commenté en espace de lecture)

   Dugenou   
24/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour, Katemanson, et bienvenue,

J'ai apprécié l'évocation d'un état d'esprit paranoïaque, associé à la présence d'un élément perçu comme 'étranger' dans le corps de la narratrice. Ça me rappelle un article de presse sur les tératomes lu il y a quelques années, qui allait dans ce sens.

Ici, vous utilisez cet état d'esprit pour permettre une réflexion sociétale sur l'IVG, un procédé que je trouve intéressant.

Une bonne lecture, merci !

   plumette   
24/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Un sentiment mitigé à la fin de ma lecture.

La narratrice semble en état de choc entre réalité et fantasme.

je me suis demandée tout au long du texte quel était l'origine de ce boum boum boum qui revient un peu trop souvent pour la fluidité de la lecture.

Après avoir lu la chute, que je trouve maladroitement insistante, je fais une hypothèse que je garde pour la fin de mon commentaire.

je crois que ce qui m'a gênée dans l'écriture, c'est le niveau d'abstraction des mots ( par moments) alors que la situation engage complètement le corps. ex d'une phrase que je trouve trop travaillée pour ce contexte : " Isolée dans ce corps trahissant qui ne cesse de souffrir, cette psyché qu'on qualifie d’« instable », foutrement histrionique, me voilà réduite à l'état d'épave condamnable. Cette pseudo-somatisation m'a menée jusqu'à ces murs qui ne cessent de se resserrer, réduisant ma pensée, ma rationalité, mon oxygène : majorant mes peurs et ma culpabilité."
La narratrice analyse et rationalise alors que la situation décrite, à mon sens, ne le permet pas.

ceci étant, ce texte est original et militant. C'est ainsi que je le comprends et je salue le travail de l'autrice.

Un des paradoxes est que l'écriture est soignée, mais trop littéraire pour emporter le lecteur dans ce processus!

nb: le boum boum envahissant serait le battement cardiaque du foetus?

   Alfin   
24/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Bonjour Katemanson,
Offerte aux regards culpabilisants, comme si ce n'était rien pour elle-même, comme si, pour la femme, il s'agissait de se faire retirer un bouton sur la peau qui risquerait de se transformer en mélanome…

-"Vous rendez-vous compte de ce que vous faites !"

Oui, elle s'en rend compte et même si c'est un choix, c'est aussi une souffrance, pas juste une décision de confort.

J'ai aimé votre texte qui est plus explicite que ce que l'on propose habituellement sur le sujet. La souffrance est rendue tel qu'elle marque profondément le corps et l'esprit, les médecins demandant une dernière fois, avant l'intervention, de confirmer la décision. Eux-mêmes représentés dans la nouvelle comme un jury du moyen-âge pour souligner le manque d'empathie du système.
Le tout, comme si en arrivant dans la salle d'opération, la femme qui sait pourquoi elle est là, aurait pu changer d'avis et ne pas oser le dire…

Oui, le boum boum reprit à l'envi dans le texte, diminue la lisibilité, mais marque aussi l'obsession des pensées qui tournent en boucle dans la tête.

Entre notre culture catholique subsistante et la réalité que représente cette décision, vous nous montrez à quel point une femme ayant fait le choix de l'avortement subit une double peine, le regard et le jugement des autres, d'une part, et le film intérieur, celui qui projette la représentation probable de l'enfant qui ne sera pas, d'autre part.

Sur le plan purement technique, votre réflexion mériterait un retravail pour alléger la lecture, certaines phrases ne sont pas très ergonomiques, voir lourdes. (un peu comme ce commentaire en fait :-) ) D'autres parties nécessiteraient d'être approfondies...

Merci pour ce partage en forme de dissertation romancée, il est impactant et nécessaire.
À vous relire

   Disciplus   
24/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Réflexion-Dissertation. La rubrique choisie donne le ton. Attention aux termes ronflants nécessitant (pour moi) le secours du dictionnaire (histrionique - bradypsychie - idéation) Le risque est de refroidir -voire de décourager- le lecteur.
Quelques interrogations sur les tournures choisies : des voies accusatrices me parviennent : des voix?
Jonchant mes pensées - assombrissement de la pièce - raillé par certains bords. Ces constructions sont lourdes et pataudes.
L'anaphore "boum, boum", bien que participant à l'angoisse et au suspense, me semble trop prégnante.
La balance entre ce que pensent ou jugent les personnes extérieures (sorcière, meurtrière, volage) et ce que ressent le personnage (instable, épave, ...) aurait mérité plus amples développements.
Le sujet est éminemment d'actualité. 56 millions d'interruptions volontaires de grossesse ont eu lieu dans le monde (OMS -2014) dont la moitié à risque. Nombre de pays l'interdisent encore.
Il est bien évident qu'en 7500 caractères, il est délicat de transmettre l'affect, les impressions, les, sentiments qu'un tel choix implique. Il faut prendre un parti. Vous l'avez fait, pour ça, bravo madame.

   Fil   
25/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
Ce texte me touche même si je trouve qu'il a pas mal de maladresses, les mots parfois trop "choisis" pour dire quelque chose d'organique et de vital. Je trouve qu'il y a beaucoup trop de Boum boum boum et cela enlève de la force. J'ai des réticences pour la fin, trop explicative, il faut toujours faire confiance aux lecteurs. Merci pour le thème et pour le partage de ce texte que j'aime. En le retravaillant, il pourrait être plus percutant.

   Geigei   
26/4/2023
Modéré- le commentaire ne parle pas du texte

   Malitorne   
26/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Ça aurait pu être bien. L’angle d’attaque du sujet est intéressant, intériorité confuse qui nous amène progressivement à comprendre. Malheureusement entaché par trop de maladresses, aussi bien au niveau du style que de la démonstration voulue. Les phrases m’apparaissent lourdes, mal assemblées, bourrées de participes présents. La dénonciation est pesante car trop appuyée, surtout sur la fin. Pourquoi ce plaidoyer supplémentaire alors que nous avions bien compris ? ("Je m'appelle Sonia, Marie, Jennifer, Alix, Julie, nous sommes des femmes et nous avons avorté").
Des incohérences également, ou vous mélangez les pro-lifes américains avec la situation nationale quand même moins tendue.
Le texte aurait gagné à rester dans l’allusion, la souffrance intime, à éviter ce militantisme brut qui dessert la cause en la rendant schématique.

   Marite   
26/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
" Fort heureusement, ce rêve délirant n'est pas le mien. "
Cette phrase me conforte dans l'idée que cet évènement, toujours douloureux pour une femme même s'il ne s'agit pas d'un choix mais d'une interruption accidentelle ou involontaire d'une grossesse, tel qu'il est ici relaté m'est apparu un peu artificiel et peu convainquant. Bon, la catégorie de publication choisie l'explique peut-être mais, je pense que la partie "ressentis" aurait pu être présentée plus condensée et percutante avant d'apporter la suite des arguments défendant la cause.


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