|
|
Anonyme
27/8/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Une charmante fantaisie poétique trop invertébrée et métaphorique pour constituer du sens. Une intéressante disparition de la première personne du singulier, présente au début, qui pourrait constituer le premier mot de la première phrase. La fin sur l'absence de vent interprétée comme une impression amère ressemble à une chute dans sa nouveauté mais ne correspond à aucun développement : en effet il n'a pas été question de vent qui souffle durant le texte mais d'agrumes qui se baladent au pays des merveilles.
Ce genre de textes peut être délicieux à lire à condition d'y adjoindre un registre de langue très soutenu permettant une distanciation à la gratuité. Il n'est pas possible de lire ici quelque chose comme "Mais le parachute n'est pas encore tout à fait tombé" ; une telle formulation va à l'encontre du propos poétique. De même, au niveau de la structure, il me paraît superfétatoire d'annoncer dans le deuxième paragraphe les péripéties que l'on va lire dans le troisième... à moins de tromper les attentes du lecteur et d’écrire au passé des tribulations différentes de celles annoncées au futur. Mon conseil serait de tailler votre texte comme un diamant et de le sertir dans la concision le plus stricte, tout en conservant la légèreté et la liberté de votre style et de votre propos ; pensez grâce, préciosité, extrémité, humour, incongruité, écart de langage ; afin de livrer un poème plutôt qu’une nouvelle ; à vrai dire, il s'agit je pense d'un exercice difficile, mais le potentiel est là. Tel est du moins mon humble avis. Pensez aussi à donner à votre poème un titre poétique plutôt qu’un titre-genre, d’autant plus que les neuroleptiques sont des médicaments ! |
Palimpseste
30/8/2012
a aimé ce texte
Bien
|
J'ai été jusqu'au bout, avec plaisir....
Et au moment de rédiger le commentaire, je me demande "mais quoi donc dire?"... Les phrases sont bien rythmées et les images se dessinent les unes derrières les autres, s'évanouissant au gré des méandres d'un auteur dont l'objectif est visiblement de nous perdre dans nos rêveries. C'est un style particulier, que je verrais plutôt en Laboniris que dans la catégorie Fantastique. |
Anonyme
30/8/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
J'ai beaucoup aimé. Il y a dans ce texte, pour moi, à la fois un élan vital très fort, un côté très coloré, joyeux, et un mouvement de dégringolade générale dans le néant ; le mouvement est très nettement du haut vers le bas, où il n'y a plus rien. Et puis on revient sur le haut : lui aussi était mensonger.
En toute franchise, je regrette un peu que la conclusion soit aussi univoque, mais c'est votre choix, et elle est bellement amenée par cet espoir qui imprègne tout le texte. Je me dis presque que ce n'est pas grave qu'il ait été mensonge : l'important, c'est qu'il ait existé et ait apporté sa beauté. Illusoire, et alors ? Du coup, le texte me paraît moins pessimiste qu'il y semble... En tout cas, il me remue. Un bémol sur la personnalisation des agrumes qui va parfois trop loin à mon goût, jusqu'à m'évoquer des images burlesques : ainsi des veines du citron, citées deux fois, du sourire du même citron et surtout du souffle retenu par l'orange. Que se passe-t-il au juste quand elle ne le retient pas ? |
placebo
5/9/2012
a aimé ce texte
Pas
|
Pas forcément convaincu par ce délire. Délire verbal, oui, mais qui manque un peu de précision au début pour être vraiment percutant. Et délire romanesque, qui s'essouffle et finit à l'eau.
- "Dedans, il y avait une orange". Un parachute, c'est pas une soucoupe volante, on n'est pas "dedans". - "ce serait inconvenant". J'y vois une sorte d'appel au lecteur qui casse un peu l'ambiance du texte. - "Elle sera juste là". Juste, qui revient plus loin, est une expression typique de ces dernières années qui ne veut pas dire grand chose. Je l'emploie aussi, mais pas dans une nouvelle :) - "Il y a du vent dans le ciel, et le souffle impétueux ralentit son mortel atterrissage". J'ai trouvé le changement de style mal négocié, ici ça fait un peu pompeux. Sur le fond qui tourne en rond, on évoque la chute, la mort du citron, la mort de l'orange, et après en avoir fait tout un drame on se rend compte qu'ils étaient simplement trop centrés sur leur petite personne pour se rendre compte que le monde existait autour. Super. Une certaine aisance stylistique et un sens du rythme, des matériaux pour l'imagination. J'attendrai une autre histoire mieux construite avec plaisir. Bonne continuation, placebo |
AntoineJ
7/9/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
|
joliment écrit, très poétique et sombre malgré les couleurs, dur et triste malgré les mouvements.
cri de désespoir devant la chute vers la solitude ? espoir de replonger dans la mer (ventre) originelle ? difficile à commenter, très personnel, le lecteur doit donner beaucoup de lui même pour s'intégrer à l'histoire mon appréciation tient plus du "sentimental" (pas objectif du tout) ! |
brabant
10/9/2012
a aimé ce texte
Pas
|
Bonjour -Katrina-,
Désolé, je n'ai pas marché, à aucun moment. J'ai cherché de la poésie, à quoi me raccrocher. Je n'en ai pas trouvé. Les images sont pour moi discordantes et inappropriées. J'ai cherché de la philosophie, de quoi méditer. Je n'en ai pas trouvé non plus. Ni logique ni absurde ni logique de l'absurde. Qu'y a-t-il dans ce texte en ce qui me concerne ? Des couleurs... qui jurent, une chute... qui fait long feu. Même chez Buzzati, même chez Beckett, l'attente est signifiante ; ici l'attente ne repose sur rien. Et de plus je n'ai pas été sensible à l'écriture. Dans la non-attente. |
Blacksad
10/9/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Texte pour le moins original... et onirique.
J'avoue que la première suprise passée, mon esprit s'est demandé pendant toute la lecture si une orange est vraiment plus solide qu'un citron (une déformation cartésienne). Plus sérieusement, je ne peux pas dire que ce texte est mauvais mais je pense comme Renaud qu'il pourrait être affiné (l'image du diamant à tailler est bonne). De trop nombreuses redites viennent alourdir l'ensemble. Par contre j'aime la chute (de l'orange) et cette désillusion de l'agrume qui croyait que la terre était bleue comme une orange. |
alvinabec
11/9/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Bonjour -Katrina-,
Beaucoup de couleur dans ce texte, des teintes franches, des métaphores que l'on devine à demi et que vous pourriez sans doute rendre moins absconses pour le bonheur de votre lectorat. A vous lire... |
aldenor
16/9/2012
a aimé ce texte
Un peu
|
L'ecriture assez lourde et la construction quelque peu brouillonne rendent mal l'intention poetique.
Je prend le premier paragraphe. Pourquoi commencer par "Un jour, j'ai vu...", quand l'obsevateur disparait par la suite? Dit-on "dedans" pour un parachute, on y est plutot suspendu. "...prêt à exploser. Mais il n’explosait pas. Il se contenait." : Ne peut-on eliminer "il n’explosait pas" sans rien perdre du sens? "Pour pouvoir mieux savourer la chute. Pour pouvoir sentir à chaque seconde..." Pourquoi les "pouvoir" ? Et puis dans le paragraphe suivant, pourquoi faut-il savoir ce qu'il adviendra apres la chute du parachute avant qu'il ne tombe? Bref, pas convaincu par le traitement. Mais je suis sensible a la poesie surrealiste de cette orange se precipitant dans la mer. Et on sent que l'auteur l'est autant, sinon plus. La fibre poetique est bien perceptible. Pardon, je n'ai pas d'accents sur mon clavier. |
caillouq
17/9/2012
a aimé ce texte
Pas
|
Désolé, mais je me suis ennuyé en lisant ce texte. Ce n'est pas forcément une bonne idée d'annoncer "délire" dans le titre: on s'attend à quelque chose, je ne sais pas, moi, du Lautréamont, du Burroughs, et on se retrouve devant un gentil petit collage de phrases un peu naïves (c'est probablement volontaire), qui décrivent une situation non réaliste (idem; effectivement je n'ai jamais vu d'orange faire du parachute), avec des couleurs pour faire joli et des phrases courtes vers la fin pour aider les lecteurs à trouver du sens.
Non, décidément, non pour moi. |
Birdy/Artpentie
24/9/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Je ne viens que très rarement, et je lis encore moins. C'est que je cherche voyez-vous...
Et sans le défaire exprès, je suis tombé sur ce texte. Forcément qu'il me parle. J'y vois une tentative, qu'elle réussisse ou non est-il important? Bien sûr que non, sinon je n'écrirais plus rien. Merci de la lecture. Première notation pour moi, parce qu'il faut bien se jeter dedans de l'eau. Et pourquoi pas, prendre un texte moyen et le laisser travailler par un dedans d'autre...? pour le reprendre après... Merci de l'image. |