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Louison
30/11/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'ai aimé l'histoire de ces éternels nettoyeurs invisibles et d'une certaine façon l'hommage qui est rendu à leur travail sans cesse recommencé, mais j'ai trouvé le style un peu trop ampoulé. La dernière phrase est particulièrement redondante et pompeuse.
J'ai trouvé malgré tout qu'il se dégageait une certaine poésie de ce texte, mais pour moi trop d'emphase. Au plaisir de vous relire. |
plumette
8/12/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Un sentiment curieux à la fin de ce texte: je l'ai trouvé trop écrit!
j'aime plutôt le sujet, cet inlassable travail d'un homme invisible. Le choix de le mettre en lumière par une langue travaillée est une forme d'hommage et cependant, je n'ai pas réussie à le voir vraiment cet homme au balai fluo. En le nommant Sisyphe, l'auteur nous dit déjà beaucoup. Dans les images proposées, j'ai eu du mal avec les carcasses de plastique que les gloutons ont mâché par centaines, de quoi s'agit-il exactement? et les phrases suivantes qui sont une charge contre la publicité et la société de consommation m'ont paru trop alambiquées pour être efficace. J'ai bien aimé la phrase qui clot le texte, me suit demandée si on ne se trouvait pas plutôt globalement dans de la prose poétique? ( mais je n'y connais rien!!) Plumette |
Anonyme
28/12/2018
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La première phrase m’est tombée des mains : « L’heure bleue retirant ses ultimes parures à la nuit… »
J’ai traversé la suite comme des restes de sables mouvants qui collent aux pieds. Je vous souhaite de trouver ici quelques poètes que chaque aube ravit. FrenchKiss englué |
Donaldo75
29/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Kesseler,
Je suis très content de lire de la prose poétique qui ne se prend pas pour de la poésie en prose. Ici, l'image est surchargée, surexposée, colorée à coups d'adjectifs et de vocabulaire symboliques. Le mythe de Sisyphe est déjà autoporteur en tant que tel mais ajouter la dimension urbaine à travers le personnage, que dis-je la fonction de cantonnier permet au lecteur de réfléchir à sa condition d'être social. C'est fort, pas trop bavard - risque souvent avéré dans la prose poétique qui traite de sujets graves - et vraiment bien écrit. Et la fin - quelle fin ! - est une apothéose réussie. Bravo ! Donaldo |
vendularge
29/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Moi, j'ai bien aimé cette transposition contemporaine et urbaine du mythe de Sisyphe. Il suffit d'observer les agents municipaux au petit matin ou la nuit aux abords du périphérique pour comprendre toute l'absurdité de certains de nos comportements.
Le sujet est traité avec une sorte de poésie sombre et "poisseuse" très bien vue, l'heure bleue et ses corneilles ajoutent un malaise et un certain désenchantement. Un exercice très réussi de mon point de vue. Merci vendularge |
Corto
30/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Voici une nouvelle poétique sur un sujet quasi nauséabond. De quoi m'attirer tout de suite...
Il balaie, il pousse, il accroche, il revient chaque jour et constate que tout est à refaire. Les insouciants, les crados, ou tout simplement la nature n'ont pas prévu qu'un jour cela s'arrête. Que de métiers répétitifs et sans grand intérêt sont présents en sous-main: les égoutiers bien sûr, les éboueurs etc. "Ce labeur est-il une punition, une malédiction contemporaine ?" Même pas ! car il s'agit d'un maillon nécessaire dans notre vie contemporaine. Seules quelques corneilles voudraient y prendre place. Mais ceci est une autre histoire... Bravo. |
Anonyme
31/12/2018
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My God ! Je me demandais bien comment je pourrais commenter ceci, mais finalement, je n'ai eu qu'à pomper votre texte : un leurre graphique publicitaire.
Dès la première phrase, le slogan est affiché en très grand : "VOUS ALLEZ VOIR CE QUE C'EST QUE LA POÉSIE, BRAVES GENS !" Pour moi, c'est exactement ce qu'elle n'est pas. Bon, en même temps, c'est vrai, je ne sais pas exactement ce qu'elle est. C'est pas grave, je continuerai de chercher. |
mirgaillou
31/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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En réalité il s 'agit d'une fable pour l'écologie et c'est là la force de texte court et sans prétentions;
Qu'importe, dans ce cas,le style ou la chute, ce qui compte, c'est l'avertissement: le risque est grand, de ne plus en trouver, devant le flot, de ces Sisyphe sacrificiels. |