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brabant
30/11/2009
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Korrector,
Impression mitigée. Cela n'est pas de votre faute car je pensais partir sur du sentimental "fort" et je me suis retrouvé dans du romanesque "soft". "1. Sur le seuil": ça démarre à cent à l'heure de qualités. La situation est bien posée. Le désarroi d'Anissa est bien décrit. Je déborde d'empathie pour cette jeune femme lâchement abandonnée. Vous avez fait ce qu'il faut pour accrocher le lecteur; pas de défauts. "2. Passer le seuil": Luigi apparaît comme un sale type. Mesquines! la collection de CD expatriée et ses justifications a posteriori. Peu crédible. "... Et elle ne viendra plus lui refroidir les pieds,..." Ah! le mufle! De la crème "Antirides"? à l'âge d'Anissa? Je croyais qu'il était parti pour une autre. Même pas. Il se retrouve seul dans une chambre d'hôtel. Et puis, j'apprends son passé. Mère battue. Enfants malheureux. La situation redevient crédible. Il ne veut ou ne peut assumer... Je me dis: elle lui a fait un enfant dans le dos (lol). On ne se parle donc pas dans les couples? Ce mec n'est vraiment pas mature. "Intermède - Comme un poisson dans l'eau" Le bébé qui lutte pour survivre (un vrai petit Némo! Sympathique). Faire penser le foetus. Bonne idée. ça me plaît beaucoup. Anissa a-t-elle tenté de se suicider? Il y "lieu" (20 000! lol) de le penser. En tout cas elle est sauvée. "3. A travers le seuil" ça papillonne. Destins croisés et entrecroisés. Trop de choses (à mon avis bien sûr). La crédibilité retombe. - chute d'Anissa... - chute de Luigi... (bien cependant le coup du "voile" obscurci ou noir) - hôpital pour Anissa... - hôpital pour Luigi... (le même; vous me direz avec raison qu'il n'y en a peut-être pas trente-six dans une région) ((Le paradis pour Luigi? il y va fort, il ne l'a pas mérité!)) - le ventre plat. Anissa ne sait pas que son bébé est en vie. Peu crédible. - remords de Luigi... - Sylvia et Anissa... Elle pourrait lui dire pour le bébé. Peu crédible. - Sylvia et Luigi... Le secret de Sylvia. Méfiez-vous de votre meilleure amie. Je ne sais plus quelle reine disait: "Protégez-moi de mes amies. Mes ennemies, je m'en charge!" Jaimme me souffle que c'est un roi; c'est lui le spécialiste. (lol, on sait bien que l'on n'est jamais que le roi de notre reine) - luigi cherche... - Luigi trouve... Anissa n'a jamais cessé d'aimer Luigi, ceci transparaît tout au long du récit (il y a vraiment des gars qui ont de la chance, une chance qu'ils ne méritent pas; je sais, je suis jaloux); Luigi, repenti, sait qu'il aime Anissa. Là, on entre dans le roman à l'eau de rose, pur extrait Cartland (lol), fleur bleue, Le magazine "Nous deux" est acheteur, je pense qu'il perdure, il a son public, en aucune façon blâmable (j'affirme que j'ai lu des "Nous deux"), Harlequin perdure. Pourquoi pas Harlequin! Il y a un public pour Harlequin en aucun cas blâmable; toutes les littératures ont droit de cité. Au nom de quoi y aurait-il de belles lettres et d'autres qui ne le seraient pas. Et pourtant il y a une collection universitaire qui s'intitule "Belles Lettres"... Silence... Bon, le rocambolesque de la situation est quand même flagrant. "4. Derrière le seuil" C'est Luigi qui apparaît avec le bébé dans les bras. Triomphe de l'amour. Happy end hollywoodien.lol. Ben oui, pourquoi pas. Pour le moins, Korrector, vous vous lisez aisément, et malgré l'acrobatie des situations (les feuilletonnistes Féval, Ponson du Terrail, Sue, Soulié, Lewis... et Balzac en ont fait autant!) la construction du récit est rigoureuse. Et l'on prend le temps de vous commenter. Sans ennui. Avec bonheur. Bonne continuation. PS: Théo n'est pas très consistant comme ami. Enfin, il est plus honnête et fait moins de dégâts que Sylvia. Vous semblez avoir une vision très extérieure de l'hôpital. C'est celle que j'avais moi-aussi, une odeur d'éther, l'ennui, la douleur, la mort. Le perçu de l'hôpital change quand on y a séjourné. En positif. Celui-ci est bien abstrait. Il y a bien des tuyaux, mais pas que des tuyaux et les tuyaux eux-mêmes sont autre chose que des tuyaux. Ah! l'hôpital! Il ne faut pas dire non plus que c'est le club Med ! Hein !... Mais il retape pas mal de gens, la preuve: Anissa et Luigi! Vive Slaughter! Tiens je l'ai lu aussi celui-là, j'ai aimé! Non je n'ai pas honte! Amicalement, Korrector. |
Myriam
29/11/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Déjà l’accroche en forme de bande-annonce, trop mélodramatique, ne me convainc guère. L’amour n’est pas un conte de fées… parce que quelqu’un y croyait ??
Je lis la nouvelle quand même, style agréable, écriture fluide. Mais c’est le fond qui me pose problème. Impression d’être dans un mauvais téléfilm (impression renforcée par le titre qui évoque une série américaine bas de gamme…). Personnages figés dans les stéréotypes, situations attendues, rebondissements qui n’en sont pas, et à la limite du malsain, le suspens autour de la survie du bébé… Non vraiment, je n’adhère à rien. Navrée Korrector, une autre fois peut-être ? Myriam. |
Anonyme
29/11/2009
a aimé ce texte
Pas ↑
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Pas convaincue. J'ai l'impression (peut-être fausse, je ne suis peut-être pas dans un état d'esprit pour pouvoir apprécier ce genre de chose) qu'en abordant le sujet de la mort ou la survie d'un enfant, de la mère... on essaye de m'arracher de larmes. Je crois qu'un peu plus de délicatesse (qui transparaît toutefois à certain moment, je le reconnais et j'ai apprécié ces moments) dans l'abord de ce thème aurait été plus efficace pour émouvoir.
Simple avis de ma part. Je n'a pas du tout accroché à cette lecture même si je suis sans peine arrivée à son terme. L'écriture étant agréable. Mais cela n'a pas suffi pour capter mon attention. Désolée, une autre fois sans doute. Bonne continuation ! |
NICOLE
29/11/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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En premier lieu ce que je n'aime pas : l'histoire (les ficelles de ce mélo larmoyant se voient décidément beaucoup trop), et le happy end qui arrive sans que rien ne soit venu le rendre crédible.
Pour finir, ce qui me poussera à lire les autres nouvelles de cet auteur : des phrases fluides, le plus souvent courtes et efficaces, précises. J'aime beaucoup cette écriture, concise et toute en retenue, du moins jusqu'au milieu du texte, après j'ai trouvé davantage de locutions élaborées à grand renfort d'adjectifs, qui alourdissent inutilement. J'ai donc un avis plutôt mitigé, de bonnes choses, mais pas seulement. |
jaimme
29/11/2009
a aimé ce texte
Pas ↑
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Un mélo dont les ficelles sont tellement artificielles que j'ai eu du mal à arriver jusqu'à la fin. Mais surtout il y a eu très peu de moments dans ma lecture où je suis entré en empathie avec les personnages.
Pourtant une écriture qui n'est pas désagréable, qui utilise des mots sincères. Je crois qu'il faudrait retravailler, pour le rendre plus crédible. Et utiliser des termes plus touchants, là j'ai eu l'impression d'entendre des acteurs sur-jouer une pièce. Une autre fois, certainement. |
shanne
1/12/2009
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Bonjour,
Un épisode d'un feuilleton un peu comme les feux de l'amour, c'est bien écrit, c'est drôle, j'attends la suite Merci à vous |
Korrector
1/12/2009
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Un espace de discussion (et d'explications) sur ce texte est ouvert en forum, ici : http://www.oniris.be/forum/des-seuils-et-des-vies-t9375s0.html#forumpost108969
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Anonyme
4/12/2009
a aimé ce texte
Un peu
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Bon... alors j'ai reconnu Maëlle, Leo, Isfranco et Pat, j'ai du passer à côté de quelqu'un...
Je sais pas trop comment je dois faire pour commenter ce texte... J'ai eu l'impression qu'on me servait une soupe tire-larme. Pourtant, pourtant, une myriade de p*** de bons auteurs comme ceux dont j'ai cru reconnaitre le style sous le pseudo Korrector...mais ça va pas la tête non? Vous auriez pu nous pondre le 8è élément, la liste de Kouchner ou encore Hanimal le Kanibal, mais non, le seuil et le retour du seuil et la profondeur du gouffre ouin ouin... Bref, je vais noter objectivement, j'ai pas aimé. J'ai eu l'impression qu'on me baladait dans un archétype d'histoire à l'eau de rose, pour un peu j'aurais cru lire du JAIMME (tiens, c'est Jaimme le 5è Larron?) ou du Jphil (ah vu le pseudo je tiens surement mon 5è tiens...) tant j'ai eu l'impression qu'on essayait de m'orienter vers le pleur et la compassion. Ou c'est un contr'exercice auquel cas mea culpa, j'ai l'air biessss j'assume. Merci pour cette épisodite à suite et à trop de mains pour le résultat... |
Anonyme
28/12/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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Le style est fluide. Les phrases sont courtes. L'ensemble donne une impression de clarté. La lecture est très aisée.
La découpe du texte en séquence autour du seuil est interessante. Le point de vue de chaque protagoniste est bien posé. Par moment on frôle le mélodrame (et là je me dis : trop c'est trop !) par exemple l'enfance de Luigi, la fausse couche (mais qui n'en est pas une) ....et par moment nous flottons dans l'eau de rose où tout est bien qui finit bien .. Où en peu de temps Luigi se remet d'une enfance qui lui interdit d'être heureux et en tout cas d'être père .... Des extrêmes difficiles à suivre à mon goût ... |
florilange
29/12/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je n'aime pas ce type d'histoire, où tout démarre mal puis tout finit bien, sans qu'on ait très bien senti, chez l'1 ou chez l'autre, le pourquoi du comment, à savoir : qu'il aimait encore Anyssa mais que... qu'elle avait fait 1 enfant sans son accord à lui mais que...
Donc on a les détails de l'histoire mais pas les sentiments de Luigi & d'Anyssa sur le fond. Me semble que ce sont ces sentiments qui nous intéressent. Rien à dire en revanche sur la forme, c'est bien construit & bien écrit. Florilange. |