|
|
cherbiacuespe
25/2/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Cette histoire de suicide suite à un accident de la route me déconcerte.
Elle est écrite de façon magistrale, rien à dire sauf peut-être un ou deux choix de mot discutable (impuissamment par exemple) mais pas interdit. On suit les sentiment et le cours des pensées du suicidé, pour ma part sans vraiment entrer dans son âme. Je comprend la douleur mais je n'ai pas réussi à la ressentir assez pleinement pour en être ému et le sentiment est mitigé à la fin. D'autres diraient que c'est une écriture sans émotion, mais je n'en crois rien. Je n'ai simplement pas réussi à entrer pleinement dans ce récit. Et, je le répéte, malgré une belle plume. Cherbi Acuepè En EL |
maria
18/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Bonjour Kytsuth,
Je n'ai pas commenté "Fantômes" en E.L. pare que je n'avais pas compris "car pour la troisième fois, il vit". Je ne comprends toujours pas d'ailleurs ce qu'apportent ces "sursauts" à l'histoire. Mais,j'ai adoré te lire. Je trouve que tu as un style qui se remarque : fort, travaillé, tout sauf lisse et pourtant si fluide. "L'esprit est brusquement rappelé sur terre". Pour des raisons personnelles, que je ne n'expliquerai pas, ta phrase m'a interpellée. Edouard ne peut être que désolé que ses proches ne le laissent pas partir. C'est peut-être idiot, mais je crois que le mort a besoin d'entendre des aimant vivants ; tu peux y aller, on se débrouillera, sans toi. Mais je pense que tu aurais du évoquer l'accident de Vincent au début car la dernière partie donne une impression de flou. Merci du partage et bravo pour ta première nouvelle. |
plumette
18/3/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour Kytsuh
je suis déroutée par cette nouvelle parce que mon rationnalisme (je me soigne!) m'empêche de me laisser emporter par cette vie "intermédiaire". Mais j'ai apprécié l'écriture ainsi que le cheminement d'Edouard qui n'arrive pas à s'arracher à cet ici bas. Ta nouvelle est sombre, tu mets en scène avec talent ce suicide par pendaison et le lecteur a envie de savoir ce qui a déclenché ce geste désespéré. Ta nouvelle dit aussi que celui qui veut partir ne se libère pas aussi facilement. Je comprends qu'Edouard se sent responsable ed la mort de Vincent ( son fils?) . Je n'arrive pas à cerner le rôle de Nicolas. Il y a une dimension d'étrangeté très réussie dans ce récit et j'aime ce genre d'écriture faite de petites phrases courtes. Je suis preneuse d'explications sur ce texte fort, étrange, original. Merci pour le partage |
Anonyme
19/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Kytsuh,
J'ai beaucoup aimé l'histoire de cet homme coincé entre deux mondes ( celui des morts et celui des vivants) après s'être donné la mort suite à un accident ayant entraîné le décès de son jeune fils Vincent. Il se retrouve spectateur de sa propre mort et du chagrin des autres, situation insoutenable, il veut quitter cet "entre deux": son âme doit s'envoler pour de bon. Pas cartésienne pour un sou, je crois en ces phénomènes paranormaux, ou peut-être que je veux y croire. Je ne comprends pas bien la fin. "Car pour la troisième fois, il vit. Puis, trop tôt, disparaît." Je vois bien qu'après l'intro, il y a 3 parties : Il quitte son corps et voit ses proches devant sa dépouille Puis, Son ami Nico et l'accident ayant coûté la vie de Vincent. Enfin Les souvenirs d'Anne qui l'a quitté et de Vincent pendant sa déambulation à l'intérieur de sa maison. Il veut rejoindre Vincent et part pour de bon. J'espère que l'auteur m'en dira plus. Une nouvelle qui m'a plu, et dont le thème m'intéresse. J'aurais préféré cependant que l'auteur utilise le "je" plutôt que "il" pour m'imprégnier plus intensément des pensées du défunt protagoniste. |
Corto
19/3/2020
a aimé ce texte
Passionnément
|
Cette nouvelle est impitoyable.
La vie, la mort, un point c'est tout. Le personnage a exploré les deux états, et a fini par choisir. Après la mort il espérait ne plus rien vivre, ne plus ressentir. Mais l'expérience irrémédiable se montre plus complexe. Un chemin dont on ne revient pas, mais qui ne suffit pas encore à effacer la souffrance, le regret, la culpabilité, tout ce qu'il faut fuir coûte que coûte. L'auteur a su trouver les mots les plus rudes, les plus abyssaux pour décrire ce cheminement. J'en relève quelques uns exceptionnels: "Il n’est rien, mais c’est bien trop encore/ Son être se mêle au désir grandissant de disparaître pour de bon./ il se confond à l’immense Courant. Apaisé./ S’approchant de l’enfer, il s’est brûlé les ailes./ Il est condamné à être/ il veut se sentir petit face à l’immensité du ciel et du flot humain./ parmi tout ça il est de trop/ Qu’elles sortent, toutes ces choses glaçantes, cicatrices et marques, décombres qu’il porte !/ Et combien de temps dure un Monde ?/ Cette nouvelle remarquable est 'frappante' au sens cruel du terme et le récit comme son titre nous emmène dans un espace-temps qui angoisse et fait frémir. Bravo à l'auteur pour sa capacité à rédiger un tel texte. |
Donaldo75
26/4/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour Kystsuh
Le premier chapitre est cru, sans concession, surtout sur la fin. Il fallait oser. La suite se calme un peu mais le style en conserve la force, le côté dérangeant. C’est le cas dans le second chapitre. La troisième embarque le lecteur dans une autre dimension. Je trouve que c’est bien vu et plutôt original, comme la manière de le raconter. Et la dernière partie rentre un peu plus dans une narration classique mais s’empreint de poésie. J’ai vraiment bien aimé. Merci pour le partage. |