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Artexflow
2/1/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Alors, franchement chapeau c'est une réussite... Je n'ai pas grand chose à dire finalement, parce que c'est maîtrisé, original et fort.
Peut-être pourriez-vous traduire les dialogues entre parenthèses juste après les avoir écrits et non en fin de texte ? Cela dit... Je comprends très bien votre choix, et puis j'ai ouvert un bloc notes sur le côté pour ne pas me perdre en aller-retours. Le vocabulaire très fouillé et riche ne dessert absolument pas le rythme, c'est à mon sens un tour de force, je dois vous féliciter pour ça. Je dois avouer avoir été totalement séduit par le style narratif de cette nouvelle, nouvelle ou poème, je pencherais plutôt pour le second choix parce qu'il permet plus de liberté mais définitivement la question peut se poser, alors peut-être que ça, quelqu'un vous le reprochera, mais c'est un choix que je soutiens ! La fin est à mon sens un peu expéditive, et franchement c'est dommage, mais alors quelle maîtrise dans ce récit... J'ai été... Soufflé ! Bravo, bravo ! |
alvinabec
4/1/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Après un début de lecture (moitié de texte) enthousiaste, je ne sais pourquoi l'intérêt retombe quelque peu, est-ce dû à ce sans faute trop brillant où l'auteur a tout balisé? Il me semble qu'une petite maladresse ici ou là aurait rendu ce récit plus proche de votre lecteur...Trop c'est trop, même servi par une stylistique impeccable, il y manque, comment dire, la faille. Le glossaire, même s'il est utile à bien des égards, peut donner l'idée que l'on est là entre soi, que seuls les spécialistes du patois normand auront le bénéfice du sel de cette histoire... |
Anonyme
9/1/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte difficile à lire, à traduire dirai-je, tant son vocabulaire est d'une richesse étonnante. Entre patois et vieux français, il m'a fallu reprendre plusieurs fois les phrases pour bien les comprendre. Je suppose que ce texte a dû vous demander un gros travail de recherche, c'est tout à votre honneur. Il n'est pas courant de voir célébrer ainsi des dialectes et des formes verbales plus ou moins délaissées.
Peut-être d'ailleurs en faites-vous trop, tombez dans la surenchère lexicale, ce qui alourdit considérablement le style. Il n'est pas une phrase qui ne soit tournée d'une manière opulente, démesurément surchargée. Un peu plus de simplicité dans l'expression n'aurait pas nui au récit et certainement tempéré cet effet de grandiloquence. Néanmoins l'exercice de style est réussie et l'histoire bien en phase avec ce choix, particulièrement le passage sur les dégats occasionnés par la tempête. |
brabant
17/1/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Lagomys,
Voilà l'exemple même de ce j'appelle un texte-jubilation (à écrire) et un texte-jubilatoire (à lire) selon le point de vue. Audiard et Dard ont trouvé ici un baveux à leur démesure (ça ne doit pas être pour leur déplaire) avec en plus une dimension de terroir où l'un est trop citadin et l'autre pas assez campagnard. Le patois c'est du Maupassant non revu et corrigé par Flaubert ; quel malheur que celui-ci ait pris un maître ! Les maîtres sont des tuteurs ! Et les tuteurs sont rigides sinon ils ne seraient pas des tuteurs ! Je suis heureux de voir que tu n'as pas commis la même erreur Lagomys. Ah ! être son propre maître. Ceci dit Maupassant était quand même son propre étalon ! Un sacré étalon ! Mais oui toi-aussi !... :)) Si je te disais que je ne savais pas ce qu'était un brabant [ Wouah ! Bravo ! et Merci pour le clin d'oeil ! Mais si je suis discret... Mais non je ne me tais pas... Merchi ! Merssi ! Ah non pas de mer... de pitié :) ] quand j'ai sorti ce pseudo du fond de ma mémoire, et voilà que mon vieux pote Alex, puis ChatotJP, puis toi-même le remettez au sillon, et quel sillon, j'en suis plus remué que la terre que le brabant retourne. Sniff ! Hue Dia ! Oui, voilà donc un florilège et cette horloge, digne de Goupi Mains Rouges. C'est simple, à un moment jai cru me retrouver chez moi, à dix ans, où chez mon grand-père, ce qui revient au même, chez ma tante, chez mes voisins. Y avait eu des guerres aussi, et des photos de poilus, et des cheminées, et des crucifix, et des obus, et... (A propos t'as lu "La potée" ? 'hé'hé, continue de creuser mon sillon moi - forcément ! Un brabant ! lol -, et toi Artex tu te dépêches d'aller la commenter, et Renaud ?...) et y avait eu eun' tornad' auchi, avec eun'tôle qui s'était envolée de la brasserie voisine et avait failli décapiter min père. Je n'ai pas de conseil à donner à l'orfèvre que tu es, mais tu plantes et disposes ici des troncs comme des torses et des branches comme des membres,... Et Si tu plantais plutôt des torses comme des troncs et des bras, des jambes comme des branches, des langues comme des feuilles et des yeux comme des airelles ? Quel bouillon hein ! Quelle nature ! Texte surprenant, texte loufoque,texte invention/inventif,... Euheueuuuuh... euuuffff... mais pourquoi mon clébard me regarde comme ça ? Ah oui je lui marche sur la queue. Rends-moi le texte, sale clebs ! Rends-le moi ! Rends... ! Gentil toutou... Zut ! Il m'a mordu ! Voilà où ça mène de lire du Lagomys ! Suis remonté comme une horloge comtoise moi ! Bravo ! Merci ! tac toc tac toc tac... :)))))))))))) |
AntoineJ
26/1/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bravo !
Ça c'est du boulot ! J'aurais aimé une "pause" dans cette érudition savante, sortir de la chaumière délétère, voir un peu de soleil Il me manque du souffle pour apaiser la puissance épique et détendre l'atmosphère Je serais assez intéressé par lire la même histoire dans une version moderne pour la mettre en parallèle |
Lagomys
8/2/2013
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Anonyme
9/2/2013
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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"...mais arborait, tout au moins, la fourragère qui nourrissait son vain orgueil, au ruban d'un honneur crucifié.
A ses pieds, le regard en méfiance, Un chien de faience, roide comme le Rouen, Guettait l'arrivée des coups, La tête dans le cou" Waow ! j'espère, Lagomys, que vous êtes plus que fier de ça. C'est superbe, sans charre ! moi qui n'avais conservé de la Normandie que le souvenir d'un froid sans espoir... vous m'avez cru, un jour, ironique à votre encontre parce que je n'avais pas aimé quelque chose de vous. Là, j'espère avoir le droit de me moquer un de ces jours parce que, cette fois, j'ai vraiment Tout Aimé, de la forme au fond et jusqu'à cette cruauté sans méchanceté qui m'a rappelé la triste Normandie. J'aurais plein de citations à faire mais on ne peut pas copier-coller et ce que j'apprécie est souvent dans la longueur, le rythme... allez, un petit encore : "La veuve, désormais affranchie, transporta sa pitoyable jubilation jusqu'au seuil du sanctuaire" C'est beau, ça. Simple et beau. Un texte tout en images (mais sans clichés), un langage jubilatoire (même si le parler normand m'échappe, forcément. Mais, quand on n'y songe plus, qu'on se contente de dire, on comprend, forcément); une alternance de chant doux près de l'âtre (on dirait Cosette, un peu, par moments) et de narration descriptive d'une précision chirurgicale ("Le corniaud miteux et torpide grattait à la porte..", une image qui glace et qui gêne en nous l'humanisme bêlant...), tout y est ! "En bas, un hurlement à demi édenté chicaille le silence..." Je suis impressionné. Tout du bon ! Vous avez du talent. N.B : J'oubliais : Bravo ! |
Anonyme
9/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Salut Lagomys... Faut qu'j't'explique ! J'étions passé d'vant ton horloge sans la voir, c'est ça les vieux, tu verras plus tard...
C'matin, grâce au micdec et son Exceptionnel, j'ai enfin décidé d'prendre l'heure chez toi et là, ô surprise, m'suis r'trouvé chez l'oncle Alfred d'y a cinquante ans. Même décor, mêmes personnages ou presque, même ambiance. J'en avais presque la larme à l'oeil ! T'as vraiment sorti là un p'tit chef d'oeuvre, de la bel ouvrage qu'aurait dit l'Alfred qui avait fait 14 et m'en parlait encore la veille du grand départ... Vingt ans plus tard, la Mado, sa moitié qu'était aussi ma tatie, l'a rejoint et depuis j'avais oublié jusqu'au tic-tac de leur Comtoise... Tiens, tant pis, j'écrase une larme sans oublier de te remercier pour cette tranche de vie plus vraie que nature ! Sacré conteur le Lagomys, fera son ch'min c'gars là ! |