|
|
Anonyme
27/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
J'ai particulièrement apprécié cette nouvelle...
d'abord pour la qualité du style ("Deux gigantesques cheminées laissaient percer l'enfer qui se vivait à fond de cale. Elles rendaient presque dérisoires les trois mâts du navire sur lesquels on avait cargué les voiles, comme un dernier sursaut d'une marine à la technologie dépassée."), des dialogues. ensuite pour son ambiance et son parfum "Agathachristien"; (lorsque Abberline quitte la table de jeu pour s'en aller "fumer un bon cigare en compagnie masculine", il me semble voir ce bon vieux Hercule Poirot ! si si regardez bien de dos on pourrait s'y laisser prendre.....) et enfin pour pour cette nouvelle théorie qui vient tenter d'éclairerle mystère de Jack l'éventreur; cette idée du révérent vengeur et de l'ambivalence entre le bien et le mal ("Voyez cette pièce de monnaie. Le Mal et le sang sont l'avers et le revers d'une même pièce, incapables de se regarder en face, mais indissociablement liés") est magnifiquement bien adaptée à l'histoire, et superbement mis en scène par les passages bibliques; Les points négatifs ? la fin semble évidente trop rapidement; en réalité dès que le révérend quitte la table de jeux, sans qu'aucun rebondissement ne vienne ensuite démonter cette évidence. il y a aussi le fait aussi que cet homme qui a sévit pendant des mois dans des ruelles de Londres au nez et à la barbe de toutes les forces de police, se fasse aussi facilement neutraliser par une mémére à la hanche détraquée. Enfin, un mot sur les contraintes. Quelles contraintes ? le texte est si fluide que j'en suis venu à oublier les contraintes. Merci pour ce bon moment |
Anonyme
27/11/2009
a aimé ce texte
Bien
|
Ambiance parfaitement rendue sur ce bateau où j'avais presque l'impression d'entendre les musisciens jouer durant toute la conversation. Les descriptions du début sont très délicates, fluides à souhait. Très aristocratie anglaise cette manière de parler de crimes horribles dans une ambiance feutrée et luxueuse.
L'idée aussi m'a beaucoup plu : Expliquer le mystère de l'éventreur. Dommage que l'identité de celui-ci soit si facilement devinable. Par contre, je ne suis vraiment pas convaincue par la prétendue démonstration du révérent. Il est trop concret, trop direct. Et se manque de subtilité est sans doute la cause du doute qui prend le lecteur sur son identité. Les contraintes me sont complètement passées au-dessus de la tête, j'étais prise par le récit. Je suppose qu'elles ont été parfaitement respectées. :-) J'apprécie beaucoup la fin par contre mais elle est un peu précipitée. J'aurais bien vu une descritpion par une passade à Londres qui le voit "sortir" du poisson. Dernière chose : l'expression "dans trois jours de là" j'aurais mis "Trois jours plus tard". Tout simplement. Voilà. Merci Lapsus pour cette agréable lecture |
Anonyme
27/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Lapsus
J'apprécie le poète, je fais connaissance avec le nouvelliste. J'ai passé un très bon moment de lecture. Une écriture très agréable qui colle bien à l'époque. J'ai moins apprécié la fin. Je trouve difficile de faire basculer un corps par-dessus le bastingage, avec ou sans canne et ce, même en le déséquilibrant et en le prenant par surprise. Mais la rage aide bien. Sauf que, pourquoi l'éprouve-t-elle cette rage ? Elle n'a pas peur, elle n'est pas surprise, elle se défend, paf un coup de canne. Peut-être que, tandis qu'elle effectue sa promenade, j'entendrais bien une réflexion, verrais bien un soupçon naître au sujet des propos entendus. Second coup de canne, elle ne reconnait pas le révérend... "la faible lueur" moui... Naturellement, j'ai vu Di Caprio plonger "dans ces eaux froides, si froides que l'eau vous transperce de mille coups de poignard " et j'ai eu du mal à voir le révérend, engourdi dans ses vêtements toucher sa poche afin de s'assurer que sa bible était bien là. N'avait-il pas autre chose à faire ? Si l'auteur m'avait glissé le fait qu'il ne savait pas nager... je me console en me disant que sa foi l'a contraint à ne pas se débattre et à mettre son instinct de survie dans la bouche de Jonas... Bon je chipote alors que la vérité est toute simple : j'ai beaucoup aimé ce texte. Et j'ai hâte de lire le suivant. Bonne continuation. |
Anonyme
28/11/2009
a aimé ce texte
Un peu
|
J'ai bien aimé cette discussion autour de la table de jeu, ainsi que le soin avec lequel l'auteur a présenté le paquebot.
Cependant au fil du dialogue, puis de la fin de partie, la narration s'essouffle. Je ne suis pas convaincue par la scène finale, qui manque de réalisme et de profondeur. J'avais noté sévère. |
Selenim
28/11/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
|
L'ambiance installée dès les première lignes de dialogues est racée. Même si toute la partie dialogue constitue la majeure partie du récit, elle garde de l'intérêt jusqu'à sa conclusion. Certes, il y a parfois de la redondance dans les propos du révérend,mais c'est suffisamment bien amené et écrit pour ne pas lasser.
Le cheminement de la réflexion est bien construit et surtout crédible. On se doute rapidement qu'il n'y a que l'assassin pour résonner de la sorte ; les autres protagonistes, inconsciemment, le pense aussi. Mais ça ne gâche pas le plaisir. J'ai beaucoup moins aimé la fin. Malgré une partie descriptive de l'extérieur du bateau très fine et réussie, j'ai trouvé la scène d'action risible. Mal mise en scène, incohérente et prévisible, elle annule l'effort fournit par l'auteur pour tisser une atmosphère tendue. Dommage. Au final, je garderais le souvenir d'une joute verbale maitrisée et bavarde. Selenim |
jaimme
28/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Une belle écriture au service de l'érudition biblique parfaitement adaptée au personnage. Parfois quelques mots trop recherchés dans les descriptions alors que je les auraient préférés réservés aux dialogues. Mais c'est vrai que l'exercice est très complexe: soit une narration purement victorienne, ce que j'ai senti bien souvent et des dialogues de la même veine; soit des descriptions contextuelles plus modernes et des dialogues (parfaitement réussis ici) à la sauce anglaise de cette période. Bref je chipote car l'ensemble m'a impressionné.
Les références bibliques sont très bien choisies et j'aime la double version anglo-française. Un détail: on voit plus souvent écrit Wycliff que Wyclif. Un regret général quand même: dès les références au sacrifice le lecteur est mis sur la voie du révérend, surtout avec ce titre. Je pensais être mis sur la mauvaise voie, voire peut-être être ramené sur celle-ci, c'est dommage le récit est ici trop linéaire, trop tracé. Mais cette impression a été rattrapée par la trouvaille sur Jonas, ça c'est excellent. Voila le suivi de mes impressions. Au total une nouvelle qui aurait gagné à me perdre dans des méandres autour de plusieurs personnages, mais une écriture et une érudition qui m'ont enchanté. Merci Lapsus. |
Anonyme
28/11/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
|
J'ai beaucoup aimé ce texte. Les dialogues sont très réussis et révèlent la psychologie des personnages.
L'intrigue est bien construite les révélations distillées au compte goutte pour nous amener à découvrir l'identité du révérend. (moi ça ne me gêne pas de savoir qui il est avant la fin, au contraire) Bravo pour la construction psychologique de ce personnage. J'aime bien le rendu "Victorien" des dialogues Ce qui est dommage, c'est la scène sur le pont, c'est dommage parce qu'elle n'est pas très crédible que la description de cette scène est beaucoup moins réussie que le reste de la nouvelle, on la dirait un peu bâclée. La fin redevient plus intéressante mais ne permet pas de faire oublier ce petit dérapage Merci pour cette nouvelle. Xrys |
Lapsus
28/11/2009
|
Je donne des précisions ou des éléments de réponse sur la nouvelle ici .
|
widjet
29/11/2009
a aimé ce texte
Bien
|
Premier texte du concours que je lis (je préviens, je ne les lirai pas tous, je pense). Ma critique et mon évaluation ne porteront pas (pour ce texte comme pour les autres) sur le respect des contraintes, puisque je n’ai pas prit le temps de m’en informer moi-même. Voilà, c’est dit.
La nouvelle, donc. Plutôt une bonne surprise, grâce notamment ce style très anglais (les dialogues, assez nombreux, sonnent plutôt justes) et cette ambiance victorienne que l’auteur rend bien. En quelques phrases bien senties, le lecteur est vite plongé dans l’histoire ponctuée de détails savamment dosés pour un rendu réaliste et permettre une immersion. Les 15 premières lignes sont très réussies, l’auteur a une écriture fluide et raffinée. Ensuite, ça traîne un poil en longueur (j’aurai aimé une plus grande alternance descriptions/dialogues pour accentuer le suspense et imprégner un climat de suspicion, que le lecteur puisse se dire que l’assassin pouvait être n’importe qui) et surtout, l’identité du tueur n’est pas très difficile à percer. Cela dit, à la réflexion, je ne suis pas certain que l’auteur voulait en faire grand mystère non plus, l’intrigue finalement n’était peut-être que secondaire comme semble le démontrer ce dénouement assez expéditif qui pourtant ne ternit pas la qualité de ce texte certes bavard, mais globalement réussi d’autant plus que c’est la première nouvelle de Lapsus. Bravo donc. W |
Meleagre
30/11/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
|
J'ai bien aimé ce texte, avec quelques réticences qui rejoignent les commentaires déjà exprimés.
J'ai bien aimé cette atmosphère digne d'Agatha Christie, avec le décor victorien, la haute société british, le navire comme fleuron de la révolution industrielle. Revisiter la légende de Jack l'Eventreur, pour lui donner un sens insolite, est aussi une riche idée. Le nom de l'inspecteur Abberline et le texte de l'inscription sont d'ailleurs authentiques. Mais je trouve aussi que la clé de l'énigme est trop évidente, trop rapidement. En développant aussi longuement sa thèse de meurtres expiatoires, le révérend attire immanquablement sur lui l'attention des lecteurs et des autres passagers : selon toute logique, il deviendrait le suspect numéro 1 de l'inspecteur. Peut-être eût-il fallu donner cette clé de manière plus détournée, insidieuse. Ici, le révérend joue trop cartes en mains, révèle trop vite son jeu (pour reprendre la métaphore). Je salue cette première nouvelle d'un poète. Merci Lapsus. |
Cassanda
1/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Une lecture qui m'a plongée immédiatement dans l'ambiance de ces romans à la mode anglaise, d'Agatha Christie à Arthur Conan Doyle (si justement cité), en passant, allez savoir pourquoi par Daphné du Maurier. J'ai adoré le style, les nombreuses descriptions documentées. Les dialogues sont fluides, les personnages bien construits.
Il y une phrase qui m'a faite tiquer : "Voilà, il s'en délectait d'avance, qui le mènerait tard dans la nuit." juste parce que j'ai l'impression qui manque un mot... mais peut-être est-ce un effet de style que je n'ai pas compris :) En tout cas, bravo !! Le tout se tient diablement bien :) Merci de cette lecture ! |
Eric-Paul
2/12/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
|
J'ai adoré.
Le texte est très agréable, Il imprime un très joli rythme à cette nouvelle qui lève enfin le voile sur cette enigme londonnienne !!! |
aldenor
2/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
J’aime le début, l’ambiance, la partie de cartes : une manière d’aborder le sujet en finesse.
Mais dans la partie centrale (à partir de « Et qui vous dit que l’assassin n’a pas agi pour de nobles mobiles ? ») les dialogues deviennent trop secs ; on ne visualise plus les protagonistes, les arguments se succèdent et se ressemblent et les citations de la bible lassent. (NB : Je ne vois aucune bonne raison de les citer en anglais). Dans l’ensemble pourtant, un texte bien imaginé et soigneusement écrit. |
Menvussa
2/12/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour Lapsus
Une très bonne nouvelle. Un style qui fait très "fin XIX ème. Bien sûr, on pense très rapidement à la culpabilité du révérend s’en est même cousu d’un fil trop blanc. Mais la chute, c’est le moins que l’on puisse dire, rétablit tout l’intérêt du récit. |
Ninjavert
4/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Ah, ce texte est une très belle surprise :)
Le tout n'est pas parfait mais peu importe, l'essentiel y est pour rendre cette nouvelle prenante et délicieuse. J'ai beaucoup aimé l'ambiance, les textes, le ton du récit qui retranscrit admirablement cette époque. (Pourtant, je ne suis pas fan de toute cette période, ni de ce genre de textes.) Le vocabulaire est très bien choisi et adapté, les tournures de phrases et les conversations sont parfaitement dans le ton. En tout cas j'ai été convaincu. Les descriptions sont très belles elles aussi (la phrase citée par Plummot notamment), l'illustration permet de se faire une idée globale du bateau tandis que les éléments descriptifs du bateau nous apportent des précisions sur certains éléments. Je ferai un peu la même remarque que j'ai faite à Animal sur sa description de bateau : les données techniques (nombre de passagers, vitesse, contexte de construction du bateau) nous sont données ici de manière formelle. Je les aurai trouvé plus adaptées d'une manière contextuelle. Ca passe bien ici car elles ne sont ni trop longues ni inutilement précises, mais j'aurai préféré avoir une description du salon de jeu (avec ses boiseries etc.), qui aurait pu nous mener au contexte économique et concurentiel, le tout pourquoi pas véhiculé par le biais de la conversation entre les personnages. Une façon que j'aurai trouvé (pour ma part) plus vivante, surtout vu le niveau de maîtrise des dialogues dont tu fais montre Lapsus. Ca aurait également permit de poser un peu plus la conversation. Ici, on se retrouve en trois lignes (dès que commencent les dialogues) à parler des meurtres et on se doute, du coup, que ce sera le sujet principal de l'histoire. Amener ce thème après quelques échanges cordiaux sur le contexte économico-historique de l'époque et autres, l'aurait présenté comme "un sujet parmi d'autres" et aurait peut être plus ménagé le suspens. Avis très personnel bien entendu, surtout que le contexte tel que posé ici est parfaitement décrit et amené. Bon comme les autres je n'ai pas été dupe longtemps de l'identité du révérend. La cause à plein de choses : du nombre incroyable de révérends pourris qu'a porté la fiction (et la réalité) dans ses pages, de la manière dont ses arguments nous sont présentés, par trop évidente dans le sens où rien ne vient les contrebalancer, ou encore le fait que toute la conversation tournant autour de l'assassin, on se dit vite que dans ce huis clos qui nous présente le "gentil" (l'inspecteur), il est probable qu'on y trouve aussi un "méchant". J'ai été partagé un moment entre mrs Covington et le révérend, mais ce dernier a vite remporté mes soupçons. Ceci dit, cette "évidence" ne m'a pas gênée dans le sens où je n'ai senti à aucun moment que l'auteur souhaitait faire mystère de son coupable. Je n'y ai pas senti une volonté de poser un mystère à éclaircir (la conversation n'a rien d'une enquête), mais plus d'une situation posée dans laquelle l'auteur prend plaisir à mettre en scène une version plausible, réfléchie et (très) documentée de l'histoire. Pas de suspens donc, certes, mais pour moi ça n'était pas le propos. (Si tu voulais du suspens Lapsus, par contre, c'est à revoir dans la construction ^^) Les images sont très belles (celle de la pièce de monnaie, superbe, qui m'a d'ailleurs appris le mot "avers"), et la manière qu'a le révérend de parler en se reportant systématiquement à sa bible (propos repris en d'autres termes par un des personnages) est très réussit et rend parfaitement ce côté obsessionnel qu'on lui prète du coup très naturellement. Sur les citations bibliques, je suis partagé concernant le double usage anglais / français. Autant le premier est justifié par cette phrase : Citation : (...) il cita, dans cet anglais à la tonalité si particulière (...) Je l'ai lu à voix haute et j'ai eu l'impression d'entendre Samuel L. Jackson dans Pulp Fiction. Mais par la suite, ça en devient répétitif et inutile. De plus, les citations sont plus longues et le vocabulaire étant quand même assez spécifique, je doute que ceux ne parlant pas anglais (ou pas assez bien pour les apprécier) y aient vu un quelconque intérêt. Dommage, mais pas très grave. Sur la fin, je suis partagé. J'ai lu plus haut que certains avaient trouvé cette chute peu crédible : la vieille dame se défendant et projetant à l'eau Jack the ripper himself ! Bof, pas si incrédible que ça, au contraire. L'éventreur était probablement un monsieur-tout-le-monde un peu dérangé, pas un assassin ninja ni un commando de la Delta force. De plus, s'il agit en état de "transe frénétique" comme c'est le cas de beaucoup de détraqués, ça peut certes décupler ses forces mais aussi perturber son équilibre, sa prudence. Je n'ai eu aucun mal à croire que deux grands coups de masse (c'est équivalent) dans la tronche le fasse basculer par dessus bord. Deux reproches toutefois : Citation : (...) la canne au lourd pommeau qu'elle ne quittait désormais plus. Dès cette phrase, je me suis dit "ah, cette canne elle ne peut que finir dans la gueule de quelqu'un". Chose délicate, la phrase est nécessaire car elle contribue à justifier qu'un premier coup suffise à incapaciter l'assassin. Mais elle sappe aussi le suspens de la scène, car dès lors, j'ai pressenti l'agression (remarque je l'avais présentie dès qu'elle est sortie seule) et -ce qui est plus dommage- son issue. Autre chipouille, la phrase suivante : Citation : L'apparition, totalement déséquilibrée, glissa par-dessus le bastingage et Sarah ne vit plus rien, plus rien que l'immensité de l'océan aussi loin que le regard pouvait porter en cette nuit sans lune. Là pas de souci, on comprend que l'agresseur est tombé. Citation : La chute de son corps meurtri, tout à coup précipité vers l'océan, lui sembla durer une éternité. Mais là, j'ai cru qu'on parlait de Sarah. On était avec elle (de son point de vue) juste avant, et du coup instinctivement j'ai rapporté le "son corps" à elle. La vache ! Deux agresseurs, et le second vient de la balancer à l'eau à son tour ! Ca c'est vicelard, Lapsus !" Mais non, juste une maladresse, il n'y a bien qu'un assassin et c'est lui qui est tombé, seul. On le comprend à la phrase d'après. Dommage car cette chipouille m'a fait buter sur un passage qui aurait dû se franchir vite, sans encombres. Mais pas grand chose à changer non plus pour que ça soit limpide. La fin est chouette, elle explique -entre autres- qu'on n'ait jamais identifié l'éventreur et se conclut en beauté sur le parallèle avec Jonas. A ce titre je salue au passage le travail de documentation en tout genre. Du beau boulot bien présenté, agréable à lire et intéressant. Je regrette au final les petites chipouilles que j'ai pointé plus haut, et un manque global de rythme, avec une chute amenée trop brutalement (la nouvelle se compose en fait d'une seule partie et de la fin, qu'on identifie tout de suite du fait du changement de lieu). De plus, l'absence totale de suspens, même si elle n'est pas dramatique loin de là, diminue l'impact de la nouvelle : c'est une belle histoire, bien construite, très bien documentée et présentée, mais c'est juste une belle histoire. A aucun moment je n'ai été pris au ventre, mes méninges n'ont pas été mises à rude épreuve et je ne me suis jamais dit "ah le salaud, il m'a bien eu". Du très bon boulot, bien construit et rondement mené. Mais sans ce petit plus, qui aurait pu faire un Grand texte :) Un grand merci en tout cas pour cette croisière, Lapsus ! Et longue vie à Mister Jack, qui n'en finit pas d'inspirer les auteurs... Ninj' |
NICOLE
6/12/2009
a aimé ce texte
Bien
|
La première partie est un peu longue, et trop prévisible. On sait immédiatement que le meurtrier et l'homme d'église ne font qu'un.
La chûte est plus surprenante. J'ai aimé que l'eau glacée et les éléments contraires ne parviennent pas à entamer le fanatisme du prélat. Interessant. |
colibam
8/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Une nouvelle remarquablement tracée et campée sur des bases solides et érudites.
Les dialogues sont parfaitement adaptés à l'époque et au rang social des personnages. Un texte rempli de sens à partir duquel pourraient s'ouvrir de multiples débats de fond sur la nécessité et la manière d'appréhender le bien et le mal à travers l'Histoire et les sociétés humaines. J'ai subodoré assez rapidement l'identité du Révérend, dont les dernières pensées, si elles peuvent surprendre le lecteur compte tenu de la situation inconfortable de l'éventreur de Whitechapel, ne sont finalement que le reflet d'une âme morte et égarée depuis longtemps dans un monde hors de portée du commun des mortels. Une réelle maîtrise exhale de ta plume Lapsus. Félicitations ! |
Anonyme
12/12/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Je suis impressionnée par la culture sous jacente, et le soin apporté à reconstituer l'époque. On s'y croirait !
Dès les premières lignes, il y quatre personnages avec lesquels il faut faire connaissance d'un bloc, cela a failli me rebuter .. Mais j'apprécie qu'ils soient les seuls tout le long de la nouvelle et qu'ils se dévoilent chacun progressivement jusqu'à la découverte finale.. Cela manque de suspens car on comprend très vite que le révèrend est le coupable, dommage ... Il y a un petit frisson quand Mrs Covington décide de faire sa promenade nocturne...et la chute du révèrend dans les eaux glacées et la comparaison avec Jonas permettent une très bonne fin... |
Anonyme
12/12/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Bonjour,
A l'évidence, un gros travail de documentation et une réalisation soignée ont présidé à l'écriture de ce récit. Mais je lui trouve en fait un peu les défauts de ses qualités, trop bavard et un brin pédant, à mon sens naturellement, avec une fin que j'ai trouvé à ce titre assez indigeste. En revanche, la reconstitution historique me parait bien retranscrite et l'intrigue se tient, sans être renversante (enfin, si j'ose dire). Le récit ne distille pas de suspense mais ouvre une possibilité d'explication sur les crimes de jack l'éventreur assez séduisante et qui reste crédible. Je salue le travail, même si je n'ai pas été séduit. |
Anonyme
13/12/2009
a aimé ce texte
Passionnément ↓
|
Voilà une histoire follement romanesque, admirablement écrite, d'une grande érudition, qui lorgne du côté du Moby Dick de Melville- ou du moins ce qu'il m'en reste- et qui m'a carrément scotché et ravi. J'ai pensé aussi en vous lisant à l'admirable film de john Bram (1944) sur le tueur de White Chapel ou encore à un reportage sur le vif d'albert Londres... Merci pour cette lecture qui a filé comme une lettre à la poste.
|
Anonyme
16/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Très visuelle, très inspirée de la littérature anglaise du 19è, j'ai apprécié cette nouvelle.
J'ai apprécié les passages bibliques, qui m'ont fait penser à Samuel L Jackson récitant Ézéchiel 25-17 dans Pulp Fiction. La chute ne m'a pas particulièrement surprise, coutumière du style emprunté et de l'histoire de JL'E... je m'attendais à la chute, j'ai donc un peu de déception, j'aurais aimé que le tueur soit le gars de Scotland Yard... tant pis pour moi. Un texte intéressant, aux contraintes respectées, au style collant au fond et inversement, références bien intégrées... Oui, j'ai apprécié, vraiment. On a tous les clichés Chrisitiens, et j'kiffe Christie.. Merci, donc, Lapsus pour cette nouvelle, et bonne chance pour le concours. |
florilange
17/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Je trouve que Lapsus sait formidablement bien créer 1 atmosphère. Que son érudition est bien utilisée, même si j'aurais préféré qu'il nous fasse grâce de la version anglaise des versets cités. Que les contraintes sont respectées même si elles passent presque inaperçues. Que le style d'1 certaine époque est très bien restitué, même si, par ci par là, quelques petits os ont échappé à son attention.
Le truc de la canne ne m'a pas surprise. Ces "vieilles" anglaises ont parfois un passé sportif qui ressort au bon moment, bien qu'elles souffrent de la hanche. Et elle a très bien pu se méfier quand le révérend l'a regardée d'1 certaine façon. Au total, un excellent texte, merci, Florilange. |
Bidis
18/12/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Le début est classique et je dois dire que j’aime bien la littérature classique, c’est de ma génération.
L’atmosphère y est, l’histoire est étrange à souhait, le tout dans un style bien parfait et que j’apprécie donc. Mais, à mon estime, beaucoup trop de citations bibliques et ces citations sont trop longues. |
Anonyme
12/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
|
J'ai passe un agreable moment a lire cette nouvelle. J'ai particulierement apprecie le lien entre "Jack the Ripper" et son dessein biblique.
Le style m'a semble bien maitrise et tres fluide surtout (sauf peut-etre avec les passages bibliques anglais/francais). La fin par contre est assez previsible et trop "brutale". C'est une nouvelle dont je ne me suis pas lassee un seule instant pourtant. Bonne continuation Lapsus! |
Anonyme
15/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Quelques phrases que je trouve maladroites au début :
- a nécessité impérieuse de laisser courir sa pensée par une méditation fugitive : laisser courir sa pensée par ??? - Un même intérêt pour le jeu les avait réunis tous les quatre : tous les quatre est superflu me semble-t-il. - la quarantaine bien sonnée avec moustache et favoris : heureux d'apprendre que la quarantaine bien sonnée se manifeste grâce aux moustaches et favoris. Le texte reflète bien l'époque mais "l'enquête biblique" m'a fait sourire. Tout est tellement logique dans la bible que les exégètes et les peuples n'arrêtent pas de s'étriper entre eux. Ceci étant, il convient de réinstaller le récit dans son époque, alors pourquoi pas. Il me rappelle les textes de Gaston Leroux, Agatha Christie, le grand Arthur et autres. Donc, foin de procrastination ; je mets la main sur ma King James, l'ouvre et lis : le sang du mal est vraiment une bonne nouvelle. |