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Cyberalx
20/7/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ce que j'aime le ton de cette nouvelle !
Witold Gombrowicz -malgré son aversion notoire pour le roman-eut été flatté de servir de cocher dans cette histoire, j'en suis certain. Je n'ai hélas pas de critique à faire, c'est trop bien écrit pour que le cancrelat écriveur que je suis ne parvienne à déceler les éventuelles failles du récit, du fond ou de la forme. Navré de ne pas pouvoir t'offrir autre chose que mes compliments, je te serais reconnaissant de faire au moins semblant de les apprécier. Bravo ! Et vivement la prochaine nouvelle. |
strega
18/1/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Incroyable multiplicité du personnage. Le côté polymorphe fait tourner la tête. Mais on ne se perd pas une seule seconde. Tu passe avec le plus grand naturel de l'acteur, au narrateur.
Pourquoi? Tout simplement grâce aux questions qui discètement font avancer le récit. Grâce à l'écriture très froide, cela évite les fioritures qui dans cet écrit, seraient difficiles à entendre. Pardon, à voir... Cette ubiquité est quelque chose de très fort pour un écrivain. Il peut être un personnage, celui qu'il désire. Mais là, c'est encore plus fort, c'est comme si l'écrivain se projetter dans son propre écrit pour lui-même modifier le déroulement. Effectivement, Poe n'est pas loin... C'est presque à la limite de l'absurde, avec tout ce que cela comporte de positif, dans le genre dédoublement et hyperactivité. "Un renouveau ? Nouveau départ dans ?".... J'aime cette manière de laisser le lecteur suspendu ainsi au récit. Nous sommes dans l'attente mais peu importe l'endroit du "nouveau départ"... Nous sommes déjà partis... Je ne sais pas pourquoi j'ai tardé à lire cette nouvelle... Elle fait plus que me parler, elle m'écoute et me répond. Bravo, et même si je trouve toujours ce mot obsolète pour tes écrits. Merci... |
i-zimbra
18/1/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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(Un regret, le mot rêve dans le titre.)
Pourtant j'imagine très bien ce titre en haut de la page dans le Super Conquérant qui te sert à noter tes rêves. Ce logos nocturne qui fuit dès que les phrases veulent faire de la littérature... cette histoire dont le nœud est si évident mais dont les dialogues auraient changé son sourire en grimace... nous les avons connus aussi. Puis dans la journée, une péripétie du quotidien, par hasard objectif, t'a fourni la clef du songe au moment où, bayant aux spectres du jour, un influx sous-cutané s'est syntonisé sur ton rêve, captant le mot qu'elle t'avait chuchoté à l'oreille et dont les phosphènes oniriques n'avaient pas gardé la modulation. Et tu as décidé de le garder pour toi, et ça, ce n'est pas très gentil. |
xuanvincent
22/6/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un rêve fort joliment (d)écrit !
Le mélange des genres m'a toutefois un peu surprise. Au départ, j'ai pensé à un scénario que développerait un romancier ou un cinéaste... Mais la suite, onirique, m'a ramené dans l'univers du rêve. Un rêve étrange, étonnamment détaillé, qui m'a intéressée. |
Anonyme
9/4/2009
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Entre rêve et idées lancées à la volée, synopsis, projet de film ?Bien vu, surtout osé.
Je me rends compte en lisant ce texte en particulier que je m'enferme dans un style et que je m'interdis de passer certaines frontières. Toi tu oses et le résultat est là. J'aime bien l'ambiguité de ce "il se plante" au sujet du sourire. je ne sais pas s'il se plante dans le narrateur, ou si le sourire se plante (se trompe) en voyant le narrateur tel qu'il lui apparait. J'aime aussi : "un tourbillon de douleur et d'amertume me centrifuge les entrailles" parce que l'image est du ressenti pur d'abord, et qu'ensuite le choix du mot "centrifuge" est audacieux. Je veux dire, c'est LE mot, il n'y en a pas d'autre. Et pourtant si jamais il me venait en écrivant ce genre de phrase, je le rejetterai. D'où mon manque d'audace (dont jeparle plus haut) et les limites invisibles que je m'impose. "le crime froid qui rode comme un poignard" huit mots seulement et dedans une histoire, un verdict, une ambiance. Chapeau. "ce devoir de retenue auquel je me plie me tourmente et me vrille" pareil que pour centrifuge, même ressenti. J'aime à la base le verbe "vriller" mais ici il a quelque chose de plus et je ne saurais dire quoi. |
Menvussa
12/4/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Il y a cette écriture qui sait créer une ambiance en peu de lignes, mais il y a aussi cette envie de ne rien dévoiler au lecteur. L'auteur s'est contenté de planter le décor. C'est très bien fait, mais c'est frustrant.
Il est vrai que je n'ai pas trop tenu compte du titre, et que les rêves si c'en est bien un, n'ont pas la consistance de la réalité. |
widjet
23/4/2009
a aimé ce texte
Bien
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Réaction à chaud…
Larivière nous a prévenu dans sa phrase d’introduction. C’est un texte d’ambiance. Oui, ce récit vaporeux se ressent. On se laisse immerger dedans. On y voit pas toujours grand-chose comme si une buée se posait sur nos verres de lunettes. Des pistes nous sont données, comme ça, on prend ou on laisse…mais on continue de lire, parce qu’on est prit par « une écriture étau », hypnotique comme le sourire de cette femme dont la robe porte déjà la couleur de la tragédie. Ca semble réel, mais ça ne l’est peut-être pas. Onirisme prémonitoire ? Réalité. Qu’importe… Ce qu’on sait, le ciel le sait aussi. Il tonne. Il va se passer quelque chose. Mais peut-être sait il déjà passé quelque chose ? Triangle. Amour. Amitié. Trahison. Je vois un peu de tout ça. J’ai bon, j’ai faux. M’en fous. J’ai aimé me perdre. W PS : Je regrette la rôle du narrateur et son envie de nous aider à y voir plus clair. Je n’avais pas envie de cette assistance. PS2 : Lari, je me sens tellement con devant tes fragments que je ne sais comment lire et interpréter que je n’ai que tes nouvelles pour te témoigner « ma considération littéraire ». |
Anonyme
1/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Estelle2L
9/4/2009 Ben j'ai aimé la cohérence... tu cites Gombrowicz et on y retrouve surtout deux de ses thèmes principaux : - la Forme comme seule réalité de notre existence - la façon dont les relations inter-personnelles façonnent les personnes Marrant moi en lisant Hoffman j'ai pensé à Albert... l'inventeur du LSD... enfin des fois je correspond mal... Le chat Murr et ses fragments correspondent mieux... Sinon j'ai apprécié d'entrer dans cette narration étrange, effectivement située quelque part entre Hoffman et Poe... même si... Merci. |
Anonyme
6/4/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Wow un texte de jeunesse de Larivière... Et il cite Gombrowicz (les Envoûtés étant un de mes livres de chevet mais je radote...) Oui, il y a du Poe inside, mais pas que, je retrouve un peu de la façon de procéder de Gaston Leroux et évidemment du père Lovecraft, je mets juste une aparté sur la mise en condition du lecteur où tu nous mâche un peu le boulot, je vois que c'est voulu, mais j'aurais préféré une narration immersive en mode direct comme Jonathan Harker. D'ailleurs dans ton récit tu indiques bien la dichotomie narrateur/acteur, c'est un choix.
Pour le reste tout y est, l'ambiance, les descriptions, la glaucité (j'invente des mots, m'en fous^^) et le tragique... brrrrr Anna en mode chauve-souris |