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widjet
15/8/2017
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Désolé, mais j'ai pas le bol en EL.
Le texte est assez mal ou pauvrement écrit. Beaucoup de phrases ou de formules m'ont semblé poussives Un parcours du combattant pour discrets ces lames d’escalier. Chez lui rien d’autre ne tremble que moi Pas de bol, non, à part dans le placard (trait d'esprit forcé qui fait "plouf"). tandis que mon café tangue dans mon bol remué (qu'est ce que c'est lourd !) Et j'en passe... Pas de tension, pas d'ambiance, des dialogues ratés, le mari gros blaireau ok, mais il ne fait même pas peur (absence de description). Bref, après, j'ai suivi en diletante la calvaire conjugale. La crime onirique est mal mis en scène limite risible. Et la fin comme éternel recommencement ne sauve rien... Quant au titre, je vois pas pourquoi lui donner cette importance...(pour l'ironie peut-être) W |
plumette
17/7/2017
a aimé ce texte
Pas ↑
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Le sujet n'est pas facile, ni plaisant mais je pense qu'on peut en faire autre chose que cette caricature que j'ai trouvé indigeste.
la narratrice s'exprime au présent, en direct live d'une situation conjugale atroce. Il y a quelque chose qui n'a pas fonctionné pour moi au niveau de la narration: Soit, si on assiste à la scène, l'auteur pourrait simplement nous donner à voir la situation, soit la narratrice raconte après coup et peut insérer dans son récit des digressions et des pensées. Or là, on est dans un récit de l'instantané, avec parfois des commentaires, des analyses, des digressions, des explications. Cela m'a gênée car je suis régulièrement sortie de la scène et de plus je n'ai pas réussi à croire vraiment aux personnages. La chute est surprenante. C'est ce que j'ai trouvé de plus réussi. Et en même temps, le récit perd toute crédibilité une fois qu'on sait de quoi il s'agit !! Plumette |
Anonyme
17/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Commenté en EL
Un très beau texte ; s'il y a quelques défauts ils sont gommés par la dynamique de l'écriture. On a pas le temps de s'appesantir sur les petites imperfections qui - il faut bien le dire - subsistent parfois aussi dans les textes publiés par les "grands" éditeurs. Tout me va ! Merci pour ce partage |
Marite
18/7/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Difficile de trouver les mots pour commenter le fond de cette histoire. En fait il m'a semblé qu'à la façon dont elle était écrite, c'était du vécu ... effrayant. Méchamment piégée cette femme ... Je n'ai pas toutefois compris la chute, le dernier paragraphe qui me fait me poser la question : est-ce que le scénario précédent n'était qu'un rêve et qu'une journée identique va recommencer ?
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Isdanitov
14/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un texte dur, cruel, sans concessions et soutenu par des phrases qui font mouche. On va droit à l'essentiel sans s'encombrer de tournures alambiquées.
Le début du texte nous met immédiatement dans le bain, révèle l'enfer de cette femme qui pour la énième fois doit affronter cet homme violent au point que les stratégies de repli sont connues mais pas toujours opérantes. Soumise, elle lui appartient, elle est sa chose et le sait " chez lui, rien d'autre ne tremble que moi", l'évidence cruelle, elle s'efface, nie sa personne et en a conscience. Et puis, la scène, la violence dans chacun des gestes posés, dans chacune des paroles prononcées tandis qu'elle fait face, silencieusement, là où la brute vocifère. Je ne vois pas d'autre ton possible que celui-là pour faire part de cette situation. Tout les oppose, seul le bol peut indiquer qu'un jour ils furent assez proches que pour s'apprécier, sinon s'aimer et, ensuite se déchirer. La raison même de cette haine transparaît, deux êtres différents n'ayant rien à faire ensemble, au milieu de ce conflit vous saisissez même l'occasion de nous le dire. Pas un mot de trop, le juste ton qui indique, à mon sens, la naïveté d'une femme piégée par trop d'attentes, trop de rêves de bonheur et dans l'incapacité de dire "non" et puis, le dénouement. Heureux ! Cela n'était qu'un rêve, un cauchemar ; preuve s'il en était que le phénomène se répète, que cet enfer est quotidien, qu'il hante les nuits de cette femme qui ne sait comment se comporter pour plaire, éviter, satisfaire mais qui toujours échoue et se le reproche. J'aime et j'en redemande. Le genre de texte brut de décoffrage qui dit les choses comme elles sont vécues sans s'encombrer d'un superflu pseudo-poétique. Le ton est juste, les mots frappent et la sensibilité féminine perce jusque dans l'attention portée aux bibelots. A la relecture un autre élément m'a beaucoup plu qui m'avait échappé et qui rajoute à l'atmosphère, je veux parler de l'évocation de la "cage". Bravo. |
vb
14/8/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'ai bien aimé ce texte. J'ai trouvé que la décripitude des personnages est bien rendue. On sent la sordité du ménage.
J'ai eu quelques problèmes qui m'ont fait trébuché. L'incipit m'a posé pas mal de difficultés. 1) "J’ai un goût de sang dans la bouche, un goût de métal et c’est désagréable." La ponctuation est étrange. On attend "de métal et de café" par exemple. Je mettrais un point à la place du "et" ou avant le "et". 2) "Cela veut dire" J'ai trouvé la répétition lourde. Je me demande si ce ne serait pas mieux tout simplement sans "Cela veut dire". 3) "Un parcours du combattant pour discrets ces lames d’escalier." Il manque une virgule avant "ces lames d'escaliers". (Vous l'avez mise à la répétition finale.) J'ai trouvé la phrase difficile à comprendre quand on ne sait pas encore vraiment ce dont il va être question dans le texte. 4) "Je tends timidement le cou hors de la cage…" Le lecteur que je suis n'a pas encore compris de quoi on parle et ne peut pas savoir s'il s'agit ou non d'une métaphore. 5) "Il est tellement là que la pièce paraîtrait presque exigüe." Je pense qu'il faut écrire "paraît". 6) "il le fouette" Qu'est-ce que ca veut dire? 7) "Chez lui rien d’autre ne tremble que moi" Chez lui? Qu'est-ce que ca veut dire? Dans son regard? Dans son âme? Dans sa maison? Pour le lecteur ce n'est pas clair. Ensuite le texte m'est paru beaucoup plus clair. Je n'ai plus trébuché. J'ai lu la suite avec plaisir. Je ne vois cependant pas pourquoi vous avez imbriqué cette histoire dans un rêve. Pourquoi pas mais je ne vois pas ce que cela apporte. Un détail: pourquoi ces mots en italique? Ca m'a gêné. À bientôt, Vb |
Anonyme
14/8/2017
a aimé ce texte
Pas
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Histoire: 2/5 Une femme battue rêve de tuer l'oppresseur mais ne passera sans doute jamais à l'acte. Malheureusement, ô grand malheur, et je dis cela avec toute la sévérité que le sujet impose, ce n'est guère original. D'autant que le style utilisé pose problème.
Personnages: 2/5 La femme prend corps au fur et à mesure du récit. Mais le mari reste aux abonnés absents: aucune description, il devrait nous faire trembler. Une rapide glissade sur la fille. Et nous voilà avec 3 personnages dont un seul prend vie sous les yeux du lecteur. Style: 1/5 Aïe, c'est là où j'ai décroché. Qu'est-ce que ces calembours à la petite semaine viennent faire dans une histoire aussi sombre? A cause du style, je n'ai pas cru à cette histoire. - Le jeu de mots sur le bol - "Il n’est pas tard mais déjà trop ou pas assez" faut choisir. - " Un parcours du combattant pour discrets ces lames d’escalier" lourd - "Il soutient mon regard. Non, il le fouette." Ca fait très phrase d'auteur mais sérieusement, ça veut dire quoi??? - l'histoire du mot croisé "À l’occasion vulve, gros ou abruti." Le temps de résoudre l'énigme et j'étais sorti du récit... Ressenti global: une histoire sombre, peu originale malheureusement, rendue peu crédible par un style souvent décalé ou maladroit. Avis éminemment subjectif d'un lecteur lambda |
EvaDam
14/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Quand on commence à tourner en rond dans sa cage, entre fantasmes meurtriers et angoisses de condamné(e) à mort, c'est que la vie est devenue une torture à double tranchant. La nouvelle de Laurence surprend justement ce cercle "vicieux" qu'est devenu, pour les protagonistes, le quotidien du couple; aussi est-elle construite de façon cyclique, à l'image de l'itératif conjugal jugulateur.
Les éclairages rétrospectifs trouvent leur place dans ce montage cinématographique foisonnant de détails familiers placés sous un jour aliénant. On a le sentiment d'une fin imminente... (mais de qui?), on pressent que le cercle va enfin se laisser desserrer... qu'il repose sur deux pôles plutôt que sur un centre de rayonnement fatal, risquant de gagner la famille... et les autres cercles innommables (plus ou moins "vertueux"). Or, il n'en est rien, et le réalisme creuse son sillon, au coeur d'une valse-hésitation qui signe la faiblesse humaine, tout en la pardonnant. Belle empathie avec cet esprit défaitiste, mais souriant, qui illustre une forme de pertinence émotionnelle relevant de l'humour et de la résilience... en passant par la mélodie des signifiants (Je m’étais laissée aller, aller simple en enfer; Je pense dans mon bol j’ai pas d’bol et comme c’est très bête cela me fait rire, enfin sourire.). Le cauchemar est surmonté justement grâce à ces éclaircies enfantines: l'esprit échappe au terrorisme quand il sait encore jouer. Tout n'est pas perdu, malgré cette fin engouffrant l'être dans l'étant... Si l'auto-dérision encourage la persécution, l'idée de recoller (un éléphant!), de refaire le monde, continue à illuminer la scène. Comme s'il pouvait y avoir un Après... |
SQUEEN
14/8/2017
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J’ai toujours un souci avec les histoires qui avouent à la fin avoir été des rêves, en plus de justifier d’éventuelles incohérences, elles risquent de vexer le lecteur qui s’y laisse prendre. Ceci étant, le sujet est fort mais son traitement ne me convainc pas, très caricatural, pas de psychologie des personnages, pas d’historique, pas d’explication. Même si cela n’excuse jamais rien, la violence domestique est le résultat d’une interaction complexe entre une victime et son bourreau. Ici tout est simplifié à l’extrême. Je n’ai rien trouvé d’onirique dans le déroulé de l’histoire. Pour moi, ce sujet grave est traité ici avec trop de légèreté. Je suis donc passé à côté de votre nouvelle. Désolée, l'écriture est fluide, je n 'ai pas compris non plus pourquoi la narration passait de la première personne à la troisième au réveil. Une prochaine fois peut-être.
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Jean-Claude
15/8/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour LaurenceSolouar.
Si cette nouvelle avait été classée dans le fantastique, elle aurait été prisonnière d'une boucle temporelle infernale, mais ce n'est pas le cas. Il s'agit donc d'un rêve ou de quelque chose d'approchant. La sortie par le rêve est, de mon point de vue, brise-chute et atténue la dureté de l'ambiance. Je n'ai pas d'idée a priori mais on peut imaginer des tas de raisons pour le couteau dans l'œil, y compris une intervention inattendue de Lenna. Détails pratiques : Si les italiques sont utilisées pour les pensées, il faut éviter de les utiliser pour autre chose. Par exemple, ce qu'il y a écrit sur les bols devrait être entre guillemet. En outre, si le lecteur a le moyen de comprendre qu'il s'agit de pensées, il n'est pas utile d'écrire "Je pense". A une prochaine lecture. |
Donaldo75
30/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Laurence,
Voici un récit rondement mené, avec un monologue intérieur qui agit comme un contrechant, renforçant le côté soumis de la narratrice. Le style va bien avec l'histoire, cette vie sordide de la femme tyrannisée par un médiocre. La violence n'est pas uniquement verbale, au fur et à mesure du récit, et c'est ce qui rend ce texte réaliste. Quant au coup du rêve, je le trouve bien posé comme chute. Bravo ! |
Berndtdasbrot
5/10/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour Laurence Solouar
Dés les premiers mots, on sent que l'on a mis les pieds dans une scène particulière, désagréable, des événements que parfois on préfère ne pas connaitre. Alors, on descend aussi l'escalier sur ma pointe des pieds et on comprends que l'enfer de cette femme ne date pas d'hier et ne s’arrêtera pas ce soir. Elle n'est pas abattue, visiblement, mais elle subit. Alors, elle semble avoir trouvé refuge dans une sorte d'humour cynique, décalé. Comme si plus rien n'avait d'importance, au point où elle en est... Même pas peur. A un moment du texte, on rêve qu'elle lui plante un couteau dans le bide, pas ceux au bout rond...mais il semble que elle aussi en rêve seulement. Puis j'ai eu un second sentiment, de l'agacement en comprenant qu'elle avait deux filles. En tant que parent, on attends plus de réaction. Voilà pour le contenu. Pour la forme, cette nouvelle est plaisante à lire car vivante. Vous avez su éviter de tomber dans le mélo. L'humour décalé nous donne une petite distance et heureusement car sinon on n'aurait plus respiré. Plus respiré, surement pour cette raison que la grande a quitté le navire... La seconde lecture ( ou la énième) permet de saisir ces aspects du texte. Je vous prie de recevoir ce commentaire avec tout mes sincères remerciements pour le partage. Peut-être à une prochaine fois, sait-on jamais ? Berndtdasbrot Onirisius |