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Anonyme
20/8/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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L'histoire m'a prise dès le début jusqu'à la chute. L'écriture est enlevée et fluide. La description du couple est bien vue : l'un jaloux mais fou amoureux, l'autre amoureuse, mais chroniquement infidèle.
Mais je suis déçue par la chute. Je ne la comprends pas. Est-il mort ? (je dis cela du fait du choix de la catégorie : policier), si c'est le cas, on nous laisse dans une énigme totale : qui, pourquoi, et l'attitude de la femme est incompréhensible. Si il dort simplement (pourquoi le choix de cette catégorie ?), on comprend un peu mieux la chute, il n'est que 17h45, mais elle décide comme cela sur un coup de tête, car son mari est couché, de partir avec son amant pour le week-end malgré ses résolutions ? Dommage que cette chute ne soit pas plus travaillée. Bonne continuation |
florilange
24/8/2010
a aimé ce texte
Bien
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Je crois que madame s'est débarrassée bien proprement du jaloux, et que, dès le départ, elle n'a prévu qu'une seule chose : partir avec son amant du "bout de la rue, à gauche en sortant".
Cette nouvelle se lit aisément, elle est assez bien rédigée et ménage le suspense jusqu'à la fin. |
jaimme
27/8/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Nouvelle très bien écrite car on sent que c'est bien rédigé et pourtant on vient à s'interroger sur ce besoin de décrire aussi minutieusement les préparatifs... jusqu'à la chute. Là tout se met en place.
Je me suis fait avoir. Et j'aime ça. Un bémol: les préparatifs (la dernière journée) sont un peu longs à mon goût. Merci! |
ANIMAL
31/8/2010
a aimé ce texte
Bien
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Là, j'avoue que je n'ai pas tout compris. Au début je suivais bien, et puis je crois comprendre que le mari est mort puisque toujours sur le lit le soir lorsqu'elle rentre. Donc il s'agirait d'un meurtre...
Pourtant, elle part quand même en week-end et à un moment, elle dit recevoir un sms (sous entendu de son mari qui est censé être mort). A moins qu'il ne soit mort entre temps mais alors pourquoi le départ ? Ou alors c'est un amant qu'elle va rejoindre à la mer et c'est lui qui envoie le sms ? Bref, à vouloir faire trop subtil ça en devient compliqué, en tous cas pour moi. A moins que j'aie loupé des clés au cours du texte que j'ai pourtant relu. Pour ce qui est de la forme, rien à dire de particulier. La lecture est aisée. En conclusion, je pense que le texte gagnerait à un peu plus de clarté au niveau de l'action. |
doianM
7/9/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Beaucoup de finesse dans ce récit.
Que le compagnon ( qui ne ronfle plus, qui est plus pâle que de coutume ) soit mort de cause indéterminée - bouteille de whisky trafiqué, cause naturelle mettant un terme à sa jalousie ? - n'est pas si important. De toute manière l'homme était en sursis. Et la femme, bénéficiant de cette "harmonie" dont elle ignore les causes - ou elle les connaît - en profite comme d'un bonus pour son we en aimable compagnie. J'ai apprécié l'écriture, bonne continuation. |
Jagger
7/9/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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On peut se demander effectivement si le texte se situe dans la bonne catégorie. Ça peu sembler un détail, mais j'ai lu la nouvelle (assez facilement, le style coule bien) en attendant un déclencheur que je ne voyais pas arriver.
Je n'ai pas non plus bien saisis la fin. Pourquoi le tuer (si c'est le cas) alors qu'il venait de lui pardonner? Ou alors quelque chose m'a échappé. Il serait néanmoins intéressant de se dire qu'elle ne voulait pas le tuer "en mauvais termes". Ça serait amusant... Rien à dire sur le style en général qui m'a bien plus, le récit tire en longueur sur la fin, surtout lorsqu'on attend une rupture pour relancer l'intrigue. Je reste sur ma faim. |
Marite
8/9/2010
a aimé ce texte
Bien
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Lue d'un trait, cette nouvelle me laisse quand même avec quelques questions. En dehors du personnage principal, particulièrement machiavélique, enfin je trouve, j'aurais apprécié que la chute soit plus étoffée mais c'est peut-être un choix de l'auteur pour que l'histoire nous trotte encore un peu dans la tête???
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widjet
12/9/2010
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour Laurencie
Outre les répétitions (« sommeil », « détendu »…), l’excédent de virgules (à mon goût), l’emplacement discutable de la ponctuation (« Elle rentra chez elle en bus, où, un autre miracle, elle trouva une place assise » - il eu fallu des tirets entre « un autre miracle », il y a aussi « Au restaurant donc. Le miracle s’était confirmé. » Bizarre ces deux points, non ?), je n’ai pas aimé la narration souvent monotone, les petites apartés la plupart inutiles et ce dénouement pas très bien amené. Le style plutôt lâche et l’indolence (à mon avis involontaire) du rythme ne procurent guère de plaisir à la lecture. Un texte à travailler. W |
Anonyme
27/9/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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La forme :
Je rejoins Widjet à propos de la ponctuation ; ici par exemple : "depuis des mois, il avait passé" "Car, depuis des mois, il souffrait d’insomnie" "lors que pendant longtemps, le sommeil avait été son refuge" "il écrit, se dit-elle" "Elle, cette année, avait encore oublié le sien. " etc... Ah si ici : "Il y avait Monsieur Gérard, le fleuriste, Monsieur Michel, le boucher, Madame Florence, l’accorte boulangère. " C'est vraiment l'exemple typique concernant la ponctuation. Le fond : un ton quelque peu plan plan. Une fin qui ne s'accorde pas au récit à moins que ce soit du machiavélisme et la construction d'un alibi ; mais rien ne permet de le laisser penser, c'est pourquoi la fin semble si incongrue. |
Anonyme
16/1/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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L'effet de surprise à la fin du texte est tout simplement géniale. J'adore ce genre de fin quand on s'y attend le moins.
Pour ma part, l'histoire est tout à fait compréhensible. Elle se lit facilement, il y a de bonne description et le scénarios coule très bien. J'ai vraiment aimé cette histoire. Alex. |
i-zimbra
17/1/2011
a aimé ce texte
Passionnément
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L'écriture est impeccable. Un coup d'œil à la profession de l'auteur : ah oui... (bien que, des fois...)
Plus qu'un texte à lire, une nouvelle de ce type est un objet à démonter. Il y a forcément deux lectures, car arrivé au bout de celle-ci, on est bien obligé de la relire pour identifier les hommes qui se rapportent à "il" et à "lui". Il est par exemple presque certain que c'est le mari qui a acheté la carte de la forêt, bien qu'il ne fasse pas partie du "ils iraient" qui précède. La fin du deuxième paragraphe (qu'on avait passée parce qu'on pensait trouver plus rapidement l'explication dans la suite) est à hurler. J'ai apprécié aussi le paragraphe où l'identification est indécidable (« Elle rentra chez elle en bus (...) ») Même elle ne les identifie peut-être pas toujours. Du moment qu'ils la désirent, qu'ils sont en harmonie avec son amour-propre, qu'ils sont « heureux, et angoissé(s) », elle les "aime". Je ne dirai pas qu'elle est complètement folle ; ce serait dédouaner beaucoup de gens qui se promènent en liberté dans la vraie vie. La victime ? – belle ironie – un écrivain qui ne comprend même pas la psychologie du personnage le plus important de sa propre histoire, que ses histoires à lui, "à dormir debout", font "tant rire" (on en rit avec elle... radioactivité !!!). Qu'elle l'ait tué ou non, quelle importance : en aurait-elle conscience ? Et l'amour est plus fort que la mort (pourvu que ce soit moi qu'on aime). |
David
16/3/2011
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Laurencie,
C'est assez terrifiant, pas dans les descriptions mais dans ce qui tombe comme un couperet à la fin, ce qui se dessine un peu au fil des mots aussi. J'ai commencé par relire pour trouver "L'arme du crime" mais je crois que le crime est consommé dès les tous premiers mots : "Pour la première fois depuis des mois, il avait passé une nuit paisible." Et la seconde phrase serait déjà un souvenir de la nuit passée, déjà le récit de la meurtrière : "Ronflements chantants, tranquilles, une petite harmonie municipale à lui tout seul." La suite pose le personnage du mari, sa jalousie, une vie de couple que j'imagine en pleine crise. Ça serait sa femme qui rapporterait les différentes scènes dont elle n'était pas directement témoin : "L’homme désormais sans repos faisait les cent pas dans l’appartement, il visitait toutes les pièces en retenant ses larmes, attendant son retour, un coup de fil, un message. L’attendre était devenu son nouveau job, une occupation à plein temps, l’œil rivé sur l’écran noir du portable, la tête à la fenêtre en plein hiver pour la guetter." Je pense ça parce que ce qui m'est venu au final, c'est bien qu'elle considère cette homme comme un personnage - et c'est cela qui est assez terrible, inhumain ? - Je l'imagine tout à fait capable de parler en son nom, comme si elle écrivait son histoire, alors que c'est lui l'écrivain en plus, dans le récit, comme pour semer encore plus le doute. Car le doute s'insinue assez tôt, qui est "il" ? : "Elle finissait en général par rentrer, et comme si elle avait besoin qu’une autre peau la frotte avant de se frotter à lui, l’amour de sa vie, elle manifestait à son égard un désir flamboyant, auquel il répondait toujours volontiers." Ou plutôt, combien sont "il" et lequel est "l'amour de sa vie". La nouvelle tiendrait dans une nuit et un jour, avec un cadavre qui ne connaitrait pas cette nouvelle aube, depuis "Et puis la veille au soir" jusqu'à "Le lendemain matin", "L’après-midi" et enfin "Elle regarda sa montre : 17 h 45." En tout cas "il" va passer du mari à l'amant, en passant par un passant justement d'ailleurs, le tout assez subrepticement. J'ai déjà cité le premier passage où le dénommé par le pronom est flou, ou plutôt ambigu, il y en a d'autres : "Elle était rentrée tôt, il était à son bureau, il écrivait, pour la première fois depuis des mois, et lui souriait. Un verre vide était posé à côté de l’ordinateur, une bouteille de whisky trônait sur la table basse." Là, c'est le mari, logiquement, peut-être avec l'arme du crime ? "Ils avaient évoqué les futures vacances, un voyage pas trop loin, pourquoi pas en Bretagne ?" Là, c'est la mise en scène d'une certaine cruauté avec ce "ils" qui ne contient que deux personnages sur trois. "Pour fêter cela, elle décida que pour une fois, elle lui consacrerait tout son week-end. Ils iraient faire du shopping ce samedi, au cinéma, ou bien voir une exposition, ils passeraient une nuit paisible ensemble, et le dimanche, ils iraient en forêt, à Rambouillet." Là, c'est l'amant, mais je ne sais pas encore à ma première lecture que la meurtrière a décidé de prendre l'autre cavalier, je n'ai pas remarqué la cruauté précédente. "Il avait récemment acheté la carte, il ne faudrait pas qu’elle l’oublie." Là, c'est une cerise sur le gâteau ou une pincée de sel sur une blessure à vif. J'arrête là, je voulais repérer quelques moments qui me semblent clés à relire, j'apprécie aussi beaucoup celui-là : "Elle se sentit pardonnée, enfin, car elle n’avait jamais compris pourquoi il lui en voulait autant, elle ne faisait rien de mal." Un dernier imparfait de rigueur auprès du cadavre encore chaud de son mari :) Le crime, l'arme, ne sont sans doute pas très important au final, c'est surtout le personnage de cette femme qui est vraiment passionnant à suivre tout au long de cette journée particulière, et le fait de tout déclencher, une relecture, à la fin avec simplement quelques mots, une prouesse assez exceptionnel à mon goût. Edit : Il n'y a pas de mariage en fait, enfin ce n'est pas écrit, mais c'était plus simple pour moi avec le trio femme/mari/amant, ou sinon, faudrait les numéroter... |
Anonyme
16/3/2011
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Je me doutais qu'il y aurait un renversement quelque part... J'ai bien aimé l'histoire et l'écriture, simple et expressive.
"Elle avait proposé d’aller au restaurant, s’était faite belle" : il me semble que c'est incorrect, qu'on écrit "fait" dans ce cas de figure (si je prononce cette phrase, je dirai : "Je me suis fait belle"). "à son impuissance à lui à accepter son infidélité" : beaucoup de "à" à la file, pour moi. |
Enzoloren
16/8/2011
a aimé ce texte
Bien
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j'ai aimé lire cette nouvelle,une écriture aisée et propre,ceci dit avec quelques erreurs comme par exemple le fait de trouver son mari dans la même position que le matin mais mort alors qu'il lui envoie un SMS juste avant,aussi en ce qui concerne les préparatifs du Weekend,j'ai trouvé ce passage un peu long,légèrement plus court aurait été parfait,mais dans l'ensemble cette histoire m'a plu ainsi que ses personnages,l'amoureux dépressif et la femme volage en péril pour leur quotidien mais avec de l'espoir évidemment la chute ne m'a pas surpris.
mes amitiés |
monlokiana
17/8/2011
a aimé ce texte
Vraiment pas ↓
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Ecriture fluide, l’histoire se laisse lire et facilement. Mais il y a des moments où ça ennuie vraiment.
La banalité du début que je trouve classique : le couple qui sort ensemble, qui dîne ensemble, qui se promène main dans la main ensemble, qui rentre à l’appart ensemble et qui finissent au lit ensemble… (Pathétique) Des virgules pas très utiles. Comme celle de la première phrase : « Pour la première fois depuis des mois, il avait passé une nuit paisible. » Ronflements chantants, tranquilles, Car, depuis des mois, Elle était rentré tôt, il était à son bureau, il écrivait. » Je veux juste dire qu’il y a une utilisation excessive des virgules. Sur le fond, c’est une histoire plaisante, c’est vrai. On a envie de savoir comment cela va se passer ce week end. La fin, elle m’a surpris. Mais je trouve qu’elle ne colle pas du tout avec le récit. L’auteur a voulu surprendre au lieu de donner à son texte la fin qu’elle méritait vraiment. Certains auteurs pensent qu’il faut forcément une fin spectaculaire à leur nouvelle. Chaque nouvelle doit avoir la fin qui lui est dessiné, qu’elle mérite vraiment. A force de vouloir surprendre, ça tombe à l’eau et les lecteurs n’aiment pas. Pour ma part, c’est le cas… |
Anonyme
22/11/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J’avais eu l’insigne privilège de lire cette nouvelle il y a quelques années. J’avoue que c’est avec un plaisir non boudé que je l’ai relue en y trouvant tous les ingrédients propres à ne pas laisser indifférent (qu’on aimât ou non). Le suspens est en effet ménagé, mais il est vrai que si l’on y prend garde, dès le départ une piste est lancée par l’auteur. Encore faut-il avoir l’esprit tordu ou perspicace, ou encore lire entre les lignes ce qui fût sous-entendu. En outre, on visualise très bien les choses et l’on s’imprègne assez bien de la psychologie des « acteurs ». Que du plaisir vous dis-je ! Même si personnellement j’aurais apprécié que cela fût plus noir et oppressant.
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