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Anonyme
1/5/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Eh bien voilà. Un conte agréable, désinvolte, avec une pointe de cruauté et d'absurdité... j'ai beaucoup aimé, notamment cette idée qu'il ne faut pas gêner les crocodiles pour que les pluies arrivent. L'écriture, simple et en ritournelle, convient bien au texte à mon avis.
Sinon, dans le titre, je me dis que les crocodiles mériteraient le pluriel... c'est un détail, bien sûr. "Pas grave, poursuivit le hanneton, tout en poursuivant sa route" : la répétition se voit, je trouve. "Le berger reprit le cours de ses rêves comme on suit un cours d’eau ou un cours de latin." : joli ! |
Acratopege
15/5/2013
a aimé ce texte
Bien
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Un joli conte à la fois léger, terrible, immoral, absurde, narré sur un ton qui convient bien au récit. Seule l'allusion à la "merde" parait complètement déplacée dans ce contexte. Ce qui a gêné mon plaisir, c'est le passage constant du présent au passé simple et réciproquement, sans que j'en comprenne les motifs. Par contre, la structure répétitive du récit tient la route, et la chute surprend non pas par la dévoration des chèvres, attendue, mais par l'attitude du berger. J'ai bien aimé le "Tiens, voilà les crocodiles, il va bientôt pleuvoir."
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Palimpseste
15/6/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Hmm... Que voilà un petit conte bien agréable et tourné comme il faut.
Bonne structure répétitive avec le language commun (mais inconnu des humains), de plaisantes juxtaposition de syllabes (comme cet insigne insecte). De jolies images comme de suivre les cours d'eau ou de latin, ou le poisson court sur pattes. Je suis 100% d'accord avec Acratopège sur la merdre et les changements de temps (hors météo) qui me semblent parfois à la limite du déroutant. La fin est particulièrement savoureuse, avec ces crocodiles croqueurs de chèvres qu'il ne faut surtout pas déranger, sous peine de retarder la fin de l'été... |
brabant
15/6/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Lautre,
Ainsi (De la sorte) le berger donna son dû à la rivière, il faut bien payer la pythie (qu'elle soit hanneton, vautour ou caelacanthe), le crocodile quant à lui n'est qu'un percepteur, fût-il triple ou quadruple ou.... Je parierais pour trois chèvres comme tribut - ou offrande, ce qui revient au même - jusqu'aux prochaines pluies, à la prochaine saison. Un berger aussi accommodant doit s'y retrouver ; le berger aussi :) Lol p s : Je me suis dit aussi, après lecture d'Acra et de Palimp, que la merde dans le désert devait être crotte bien sèche et ne pas sentir grand-chose, propice aux feux de camp. |
Marite
16/6/2013
a aimé ce texte
Bien
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Vrai, un gentil petit conte. Je ne l'ai nullement trouvé cruel ou immoral, simplement naturel. Au cours de la lecture ce n'est pas le changement des temps qui m'a gênée, disons que je ne l'ai même pas remarqué, mais plutôt : le blé ... les genêts ... l'ozone (si se mot nous "parle" je doute qu'il en soit de même pour un berger dans le désert).
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Pepito
17/6/2013
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Forme : quelques petits couacs à mon goût, par exemple : « …arracher des pousses au soleil » plutôt : disputer au soleil, ou arracher à la terre. « impregnait de l’eau des cieux » ?! « champs de blé prolifiques… pays sans doute prolifiques » ?! « distingua… à peine distinctes » ?!
Et quelques délices comme : « Le berger reprit le cours de ses rêves comme on suit un cours d’eau ou un cours de latin ». Fond : un très joli conte, même si je ne suis pas sur d’en avoir compris le message. Un très bon moment de lecture, parsemé de délicieuses notes d’humour. Bonne continuation Pepito |
AntoineJ
17/6/2013
a aimé ce texte
Un peu ↑
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fun et total délire ... mais un peu "fataliste"
je trouve que certains dialogues manquent de "peps" (trop attendus ...) ce passage par exemple manque aussi de "liens" : "Il sentait le museau d’une chèvre se frotter contre son dos. Ça l'avait réveillé. Et puis un vautour du désert passa nonchalamment." cela rompt la magie de l'histoire cela m'a rappelé l'histoire de la grenouille avec la grande bouche |
mogendre
20/6/2013
a aimé ce texte
Bien
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C'est le genre de conte que j'aime lire.
Tout y est, la fantaisie, la poésie, et l'histoire qui tient debout. Pourtant, est-ce l'envie de déclamer cette musique de l'esprit qui retient ma lecture ? Il me semble déceler une espèce de flottement entre le dire et l'écrire, sans toutefois me positionner d'un côté ou de l'autre. Bonne continuation dans cette voie. |