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florilange
21/7/2009
a aimé ce texte
Bien
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Le cheminement de la pensée est aisé à suivre & intéressant. On le voit passer de l'aubaine du fric, aux images traditionnelles des paysages suisses puis aux maisons closes "spic and span", au fur & à mesure que la soirée avance. Si Girl a eu le courage de refuser, pourquoi pas lui?
Cette écriture comme 1 caméra, qui suit la pensée dans tous ces détails, même les + minimes. Le style rend bien l'atmosphère. Merci, lemon_a, Florilange. |
Manuel
21/7/2009
a aimé ce texte
Pas ↓
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Je ne vois pas bien le rapport entr le boulot en Suisse (vigneron) je crois avec celui d'hotesse de cabaret à Montpellier.
Même remarque au sujet de la main d'oeuvre noire...ça doit pas courir les rues des vignerons noirs à Geneve. Et au prix où il serait payé, tous les "esclaves" en redemandent. Et des appréciations oiseuses et un poil racistes, qui n'avaient rien à faire là. |
Anonyme
21/7/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte appréciable. J'aime l'évolution (certes un peu rapide) des sentiments du narrateur, le passage entre le fric et la vie.
Le texte souffre parfois de lourdeurs (le passage au cinéma s'étire un peu trop), mais j'ai aimé les personnages réels et imaginés. L'ambiance est bonne aussi. notamment dans l'idée que l'on se fait du vigneron stupide et raciste . |
NICOLE
21/7/2009
a aimé ce texte
Bien
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Cette écriture me plait. Il y a dans le rendu une tristesse désabusée qui sert parfaitement le propos.
Le brusque revirement de la fin me semble plus surprenant, et assez peu en ligne avec la mélancolie ambiante. Comme si l'auteur avait absoluement tenu à laisser son lecteur sur une note optimiste. Je ne crois pas que toutes les histoires peuvent avoir une fin heureuse, celle-ci me semblait sur une pente sur laquelle il aurait été interessant de continuer à glisser encore un peu. Mais malgrés ce détail, ça a été un réel plaisir. |
Anonyme
21/7/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
j'ai bien aimé cet texte qui vagabonde un peu au gré de la pensée erratique du narrateur. La référence au cinéma me semble appropriée car beaucoup des pensées du héros relèvent d'une imagerie venue sans doute des films qu'il a vus (les putains, le patron suisse...) j'aime bien aussi l'héroïne au sourire triste (ça c'est mon côté sentimental) et là encore on n'est pas très loin des filles des romans noirs américains des années 50 et films associés. On a du mal à comprendre le lien entre ces deux personnages qui semblent a priori très différents et vus d'horizons très lointains, cela aurait peut-être mérité une exploration mais c'est aussi un peu le principe de la nouvelle. J'aime bien les courtes phrases qui ponctuent la majorité des paragraphes sauf le "c'est la magie du cinéma" qui me parait trop factice, même dit sur un mode ironique, j'ai un peu tiqué sur "elles percutent les lumières" et le "non finalement c'est décidé" me semble superflu. Une dernière phrase courte "je n'irai pas en suisse" juste après le sourire de la fille aurait suffi à la compréhension me semble-t-il. Mais dans l'ensemble, la somme des "j'aime" l'emporte largement. |
Marquisard
21/7/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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entre le narrateur un peu simplet, sa vision des choses et le découpage en scenes, c'est assez prenant, quelques lourdeurs tout de même (scenes à rallonge, expressions un peu brouillones "un sourire triste comme une rangée de sieges" etc, enfin pour moi).
Une fn un peu lus dévelopée aurait étée la bienvenue je pense, là c'est quand même un peu sec, oin reste un peu sur sa faim. En bref : rien de bien folichon mais tout de même assez plaisant. |
liryc
29/7/2009
a aimé ce texte
Bien
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Le découpage et le file conducteur du récit m'ont désarçonné.
Les trois premier paragraphe plante le décor de l'action (le duxième est ici superflu) et puis on bifurque vers Girl qui prend tout le reste à travers l'annonce d'un incident et de ses répercussions. Cela m'a dérouté. J'ai par contre j'ai apprécié des tournures originales comme: "Elle porte une grosse parka kaki tombant sur son jean délavé et puis cet éternel air triste qui paraît faire partie d'elle-même" "L'alcool, la cocaïne et l'imagination bovine des clients achèvent de fixer Girl en objet du désir" "Girl est une rescapée, un petit bout d'âme fragile qui traverse la vie sans protection, sans arme et sans autre béquille que l'oubli vénéneux de l'alcool, des cachets et des substances prohibées. Bref, le quatrième paragraphe pourrait former le début de la nouvelle avec quelque remaniement pour glisser l'info secondaire : travailler 3 semaine en Suiise à prix d'or. Bonne continuation Liryc |