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Anonyme
23/7/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Jolie histoire, qui ne peut que plaire à une gaga des chats comme moi. Cela dit, je trouve décalé, forcé, le ton primesautier de la description des rapports entre chats, les détournements d'expression ("point griffe", "à qui miaou-miaou", etc.) ou clichés assumés (il y a un "ventre à terre" quelque part me semble-t-il) : pour moi, cet aspect-là est trop appuyé, je crois que le texte gagnerait à plus de discrétion. Je pense aussi que le texte s'attarde trop sur Laurent au début pour ensuite le faire totalement disparaître du tableau.
Les deux dernières phrases ne me paraissent pas forcément utiles, sinon la fin me plaît fort. "Oh, certes ! Il arrivait certes que les trois se coursent" : la répétition se voit, je trouve. "Elle prétend même que si j’avais été à Pompéi, je n’aurais même pas remarqué l’éruption" : idem. |
Pat
24/7/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Aaaaaaah ! T'as réussi à me faire pleurer ! Déjà que les chats, c'est un thème sensible... mais là, tu m'as plongée dans du vécu... Effectivement, un chat en remplace un autre, mais n'est-il pas la continuité... ? Bon, quittons notre élan naturel envers ces félins adorés pour dire kekchose au sujet du texte.
C'est très bien écrit, rien à dire de ce côté-là, avec une petite dose d'humour qui rend bien compte de l'attachement qu'on ressent pour les chats et vient d'une longue observation de ceux-ci (teintée d'anthropomorphisme, mais comment traduire autrement leur comportement ?). J'aurais bien vu un peu plus d'interaction au sein du couple et plus de résistance préalable de la part du narrateur, même si on comprend que son amour des chats est irrésistible (mais on fait toujours ça chez les félinophiles : plus jamais après celui-là ! et on fond à la première boule de poils qu'on nous met sous le nez !). L'introduction est peut-être un poil trop longue, même si elle se lit facilement. Comme tout le texte, d'ailleurs, qui est très vivant et sent le vécu... Je ne sais pas si les félinophobes vont apprécier, mais je gage que les félinophiles seront convaincus. Ça me rappelle un bouquin que j'avais adoré sur le même thème d'Anny Duperey, une autre amoureuse des chats ("les chats de hasard") que je te recommande si tu ne l'as pas lu. Très émouvant aussi. Bon, c'est pas hyper constructif comme commentaire, mais quand le fond m'emporte (et qu'il n'y a pas de problème d'écriture), j'ai du mal à parler de la forme. En d'autres termes, j'ai beaucoup aimé. |
jaimme
24/7/2011
a aimé ce texte
Bien
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Le coeur serré à la fin de la lecture. Moi c'est mon chien que j'ai dû faire piquer, là entre mes bras, et les passages en italiques ont ravivé cette douleur. On sent le vécu dans cette partie.
Le début avec Laurent est un poil longuet. Sinon j'ai bien aimé les anthropomorphismes. Et la fin, très belle. A faire aimer les chats. Pour leur mystère aussi. |
Anonyme
30/7/2011
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Bonjour Léo
J'aime bien le premier paragraphe, pour la mauvaise foi qu'il dégage. J'ai failli pendre la première phrase au sérieux et je râlais déjà. Je pense que les deuxième et troisième paragraphe auraient pu être allégés ou fondus l'un dans l'autre. Quelques petits détails ici et là : "Il faut expliquer" n'est selon moi pas indispensable, la phrase pouvant très bien commencer par Notre maison. "La maison appartenait en effet à un vieux célibataire – vieux, mais aussi vert que ses cyprès –" à un vieux célibataire aussi vert que ses cyprès ? aurait, selon moi, accentué la pointe d'humour. Beaucoup d'humour et de tendresse cachés un peu partout. Notamment ici entre le mau égyptien qui a failli brûler dans un moteur et le persan "fumé"... "Oh, certes ! Il arrivait certes que les trois se coursent" (répétition.) J'ai noté aussi un "point griffe" deux fois. Faut dire que dans ce genre de texte, lorsque je surprends ces formules je les cherche ensuite pour les savourer en espérant à chaque fois que les trouvailles soient différentes et surtout ne pas passer à côté. Un humour tout en délicatesse qui m'a fait lire le texte sourire aux lèvres. Et l'émotion est ensuite arrivée. Un très bon moment de lecture. Merci |
Anonyme
31/7/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Sublime. Criant de vérité... souci du détail et Oh, Léo, deux ans que j'attends ça... deux ans que j'attends de lire une nouvelle de toi (qui parlerait d'allergies alimentaires ou autres)... et je ne suis pas déçue.
Férue de Provence, de chats (et de chatons mignons), de nouvelles merveilleuses... je trouve cette histoire géniale. Il y a dedans tout ce qui fait les bonnes nouvelles du genre : un climat familier agréable, des personnages à peine effleurés puisqu'on privilégie ici la relation du narrateur au(x) chat(s) : Sachem... une fin qu'on attend dès que le narrateur s'étonne du regard... Plus cet acceng provençal qu'on lit dans les petites phrases (genre celle sur Pompeï)... qu'on sent dans les descriptions... (j'adore l'explication du miaou de ralliement), j'apprécie que tu aies pris la peine d'adapter ses expressions usuelles au vocabulaire félin ^^, et l'histoire n'en est que plus intense. On sent, que ce soit dans la manière dont le narrateur parle de son épouse (Déesse chat qu'on visualise parfaitement le bol de lait à la main, le sourire bienveillant de celle qui sait...) de Laurent son fils (chaton qui même sevré garde son cocon) ou de ses chats (de bien fiers et jolis chats) que l'auteur aime les chats et a passé du temps avec eux. Et on a donc une véritable montée en puissance de l'émotion au fil de la découverte de ce chaton, de ces étrangetés, de l'accueil du triumvirat... qu'on ne peut que frissonner à la fin. J'ai apprécié cette histoire, de manière je pense légèrement subjective mais si peu, surtout parce que ça reste crédible... jusqu'à la fin. Étrange, merveilleux, fantastique, mais crédible. J'aimerais avoir écrit ce genre histoire, Léo, et je suis contente que tu l'aies fait! Merci. |
wancyrs
1/8/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je n'aime pas les chats, surtout lorsqu'ils perdent leurs poils. Je ne les déteste pas non plus, et je me rappelle m'être même pris d'affection pour un chaton noir, sauvage, toujours prêt à griffer ; peut-être est-ce cette nature sauvage qui me séduisait ?
Pourquoi je n'aime pas les chats ? peut-être que c'est culturel... là où je viens, les chats ne servent qu'à chasser les souris dans la maison, et on leur donne volontiers un coup de pied lorsqu'ils s'attardent devant nos repas. Peut-être aussi au fait qu'on leur confère une nature plutôt maléfique. En Europe et Amérique du nord c'est une autre conception, je le constate depuis que je suis expatrié. Bien que je n'aime pas les chats et que les histoires de réincarnation ne me font pas ciller, j'ai aimé cette écriture fluide, et moi qui ai horreur de longs textes, j'ai quasi avalé ces 20000 caractères. J'ai aimé aussi cette écriture inventive, et ce à "qui miaou miaou" m'a fait sourire, ainsi que "point griffe"... Je dois avouer que l'alternance des récits à la fin du texte m'a un peu gêné, sans que pour autant je ne perde le fil du récit. La fin ne m'a pas surprise, et je crois que l'alternance des paragraphes du récit présent et du récit passé, en italique, prépare à la chute. Citation : "Oh, certes ! Il arrivait certes que les trois se coursent – enfin, plus exactement, que Sehti-pile-électrique saute sur Platon-patapouf,..." Si on oublie la répétition du "certes" dans ce passage(répétition due à un lapsus calami ?), je dirais que c'est une narration menée avec intelligence et méthode ; à nul endroit on ne s'ennuie. Merci. |
Gerwal
1/8/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le chat a toujours été, dans quasi toutes les civilisations et à toutes les époques, entouré d'une aura de mystères et de fascination.
En particulier, c'est bien connu... les chats ont sept (ou neuf ?...) vies... Alors, l'histoire de ce chaton qui attends patiemment et timidement de (re)prendre sa place dans un foyer qui fut le sien... pourquoi la classer dans "fantastique/merveilleux ", au lieu de "réalisme/historique" ?... je pose la question car j'y crois, dur comme fer ! (non... je plaisante... (un peu...)) |
Mona79
1/8/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Pour moi qui adore les chats, cette histoire ne pouvait que me faire verser ma larme, comme il se doit.
J'ai aimé les trouvailles inédites pleines d'humour "chatien", un peu trop appuyées parfois, mais si savoureuses qu'on ne peut en vouloir à leur auteur. Une petite maladresse de style peut-être : "Peu lui importait en réalité ce que ferait le petit, tant qu’il ne toucherait pas aux croquettes" Il me semble qu'il aurait été mieux de dire "tant qu'il ne touchait pas aux croquettes" mais ce n'est qu'un détail de chipoteuse ! |
Perjoal
10/8/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Là je retrouve "mon" Léo.
Une histoire banale qui ne l'est pas. Une suite d'observation qui rend le texte "humain" et une connaissance des lieux qui me rappelle un beau we d'été. Concernant la construction de l'histoire, je rejoins d'autres critiques. Les superbes inventions Léonesque perdent à être répétées. Le souvenir du bon vieux chat fait deviner la fin... mais très sincèrement je ne vois pas où placer ce souvenir pour que l'on ne devinne pas tout... Peut-être en parlant de la tombe du vieux chat que les trois compères évitent de piétiner et juste refaire l'analogie du regard en fin... mais bon ce n'est pas aussi simple ! Quoi qui l'en soit, je trouve que tu devrais écrire plus... c'est toujours un régale de te lire. Petit ajout après un MP : J’adore ton style mélangeant la Culture et la confiture sans trop l’étaler. J’appelle cela l’humour de l’intelligence qui se garde bien de se moquer de quiconque (sauf de sois même) et qui ne prend pas le lecteur de haut. |
Anonyme
15/8/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très bon texte, pour mon goût. De la tendresse, de l'humour, de l'amour pour ces "boules de poils".
Quelques facilités aussi avec "chatterie" pour équivalence de "fraterie" ou le "point griffe" qui semble remplacer le "point barre" d'aujourd'hui. Dans les deux cas, l'équivalence ne me convainc pas vraiment. Une chatterie, c'est une attitude coquette excessive plutôt qu'une tribu de matous. Et je ne parviens pas à saisir comment "griffe" peut équivaloir à "barre". Mais foin de trouble bonheur ! J'ai aimé ce texte. |
Mistinguette
20/8/2011
a aimé ce texte
Passionnément
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Quel beau texte !
Il y a tout ce que j’aime dans cette nouvelle, beaucoup de sourires, quelques larmes, mais surtout une observation minutieuse et pertinente d’instants de vie ; le tout transcrit avec énormément de talent. Ça commence par le passage sur les fumeurs qui m’a bien fait sourire, ayant, en tant que fumeuse (qui va bientôt arrêter), constaté la mauvaise foi de la majorité des ex- fumeurs. Ça continue avec l’observation de la gente féline. Cohabitant aussi avec plusieurs de ces boules de poils, j’ai eu la sensation que l’auteur décrivait le caractère de certains de mes chats. La différence avec les chats de l’histoire, c’est que j’ai deux femelles et que malgré leur faible corpulence, ce sont elles qui font la loi. Quand la plus petite s’approche de la gamelle, le plus gros, qui fait presque le double de son poids, décampe. Quelques phrases, entre autres, que j’ai particulièrement appréciées : « Il arrivait certes que les trois se coursent – enfin, plus exactement, que Sehti-pile-électrique saute sur Platon-patapouf, et que Pharaon-brave-pomme l’imite pour ne pas demeurer en reste. » « Sa sagesse de philosophe s’arrêtait exactement là où l’assiette de croquettes commençait... » « Sehti fit alors ce que font tous les grands seigneurs devant des événements qu’ils ne comprennent pas : il se retira. » « …et vint s’étaler devant Platon, qui le regardait avec son mélange habituel d’indifférence philosophique, de mépris aristocratique et de méfiance alimentaire. » « - À manger, d’accord, mais pas question de le récupérer. Trois, ça suffit. Tu le calmes, et qu’il dégage ! - Mais bien sûr, mon chéri, bien sûr ! D’ailleurs, les autres ne le veulent pas, c’est évident ! » Bien aimé le passage sur la boite de thon. Très friande des : « Les chatons parlent aux chatons... Pom-pom-pom-pom » « à qui miaou-miaou » « point griffe » Le seul endroit où j’ai accroché à cause de la répétition : « Oh, certes ! Il arrivait certes que les trois se coursent » Et pour terminer, au sujet de ce passage : « Je tapais une des innombrables – et interminables – notes techniques dont j’abreuvais mes étudiants. » Là, je pense qu’avant, il aurait été bon que l’auteur/narrateur, à un moment ou à un autre du récit, précise qu’il est enseignant. La plus part des Oniriens savent que Léo enseigne, mais pour ceux qui viennent d’une autre planète, je trouve que cette précision fait défaut. En résumé, j’ai adoré la tendresse qui transpire de ce récit, et, même après plusieurs lectures, je suis toujours aussi émue par la fin. MERCI Léo pour ce très bon moment de lecture. Et, s’il vous plait, vous lire étant un grand plaisir, publiez plus souvent ! (Je suis à genoux là ;-)) Bonne continuation à vous. |
monlokiana
31/8/2011
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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…(sais pas quoi dire)…(sais pas quoi écrire)…
Bon, il faut que je dise quelque chose. Cette histoire est touchante, ça ne m’a pas fait pleurer mais ce texte est rempli d’émotion, de sentiments, d’humour. J’ai adoré…du début à la fin… Je rejoins un peu l’avis de Wancyrs. Ici aussi, on n’a pas autant de considération pour les chats. Les chats ne sont pas des animaux domestiques ici. Ils errent dans les rues, se bagarrent, fuient les hommes. Perso, j’ai très peur des chats. (Il me fait même peur l’avatar de Léo^^) Donc, c’est un univers merveilleux que l’auteur m’a fait découvrir. Bizarre que les trois chats aient accepté la venue du nouveau après avoir vaillamment défendu leur territoire. Elle m’a vraiment touché la partie où le chat est entré dans la maison et qu’on lui donne du lait. C’est la plus réussie du texte : « Lorsqu’il eut fini…non ce n’est pas possible ». Sur la partie qui tire vers la fin, je l’ai trouvé magnifique. L’alternance des récits, la mort du chaton, sa « réincarnation »…je n’ai plus les mots. L’écriture est fluide et rythmée. Pas d’ennuis du tout. Bravo Léo. Au plaisir de vous relire. |
brabant
1/9/2011
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonsoir Leo,
Il est très, très difficile de noter un texte pareil, formidablement écrit, qui abonde de trouvailles (''les trois individus catibulaires'' etc etc) et submerge d'émotion. Difficile de ne pas laisser monter les larmes. Manifestement vous savez tout des chats ; vous m'avez appris beaucoup de choses à moi qui ne suis qu'un homme à chiens dont l'amour absolu est acquis sans combat, à moi qui suis aujourd'hui squatté par un félin, qui va, qui vient, auquel je ne comprends rien. Je vais relire votre texte pour m'informer quelque peu. Pour ce qui est du style, on n'a absolument rien à vous apprendre. Correction, clarté, humour, tout y est. Distanciation et proximité. Pour ce qui est des idées, peut-être vous donnez-vous (un peu, obscurément) bonne conscience (lol) en ayant recours à cette transmigration des âmes, quelque part vous cherchez à vous faire pardonner d'une faute que vous n'avez pas commise. Longue vie donc à Sachem, je suis certain qu'elle sera heureuse. Bravo pour ce texte pudique qu'il n'a pas dû être facile de partager. Merci P.S. : Très bon, le titre ! |
Leo
3/9/2011
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Un fil de discussion sur ce texte est ouvert ici.
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Anonyme
4/2/2012
a aimé ce texte
Passionnément
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J'ai passé un très agréable moment à découvrir ce récit attachant et si bien écrit... passant du sourire à l'émotion (aux larmes, il faut bien l'avouer.)
Ce regard du chat chez le veto, je m'en souviens trop bien lorsque le veto a amené mon chat de 2 ans agonisant d'une maladie incurable pour l'euthanasier. Merci pour ce texte, Léo. |